Athènes: Rassemblement-manif, le samedi 4 février, place de Monastiraki, 12h00

AUCUNE TOLÉRANCE – AUCUN COMPROMIS

face au régime d’urgence qui est imposé par le maîtres locaux et internationaux

L’attaque fébrile de l’État et des patrons contre la société est le résultat et la réponse du régime face à sa crise profonde. La pauvreté, la misère, le terrorisme patronal, la criminalisation des grèves, la militarisation de la répression, les persécutions de ceux qui sont en lutte et la guerre idéologique contre ceux qui résistent, sont les moyens utilisés pour la réalisation du but général, de transformer violemment et globalement la société en un ensemble d’individualités atomisées qui seront soumises aux plans et aux volontés des dominants ; à des individualités atomisées entre elles, qui ne tourneront pas leur rage vers leur dynastes mais vers ceux qui se trouvent dans la même situation.

Face à cette attaque, les résistances sociales existantes sont la seule défense qui montre le chemin pour la remise en cause du système d’exploitation et de l’oppression. La rage sociale et la rage des classes, est une menace constante pour l’État et le patronat ; elle s’exprime à travers des centaines de mobilisations, des affrontements durs dans les rues, des initiatives de refus de paiements, des occupations d’édifices publiques. Afin de contrer ces luttes, de couper leur pulsion, de limiter leurs objectifs et afin d’isoler les parties les plus radicales de la résistance sociale, les rouages répressifs et idéologiques du régime s’activent.

La dictature de l’État et du capitalisme a essayé de vaincre les résistances à travers de larges opérations de répression (par exemple le 11 mai, le 28 et 29 juin) en employant la propagande de la peur au travers des médias, en utilisant les réserves de la gauche (comme par exemple le 20 octobre avec la protection du parlement par le Parti Communiste Grec – KKE). Les résistances sociales et de classe prenant plusieurs formes, et le dédain du personnel politique qui mène l’attaque des principaux, ont amené le système politique à ses limites et le gouvernement précèdent à l’incapacité de gouvernance.

Face à la rage sociale et au refus de se compromettre, le régime essaie de restructurer ses forces. Les points culminants de cette restructuration sont d’un côté la dictature politique imposée avec la participation du PASOK (gauche), LAOS (extrême droite), ND (droite) et de l’autre la nomination du banquier L. Papadimos en tant que premier ministre, par les maîtres locaux et internationaux. La dictature étatique et capitaliste est mise en lumière et marche pas à pas vers le totalitarisme. La nouvelle forme de gouvernance est le moyen pour imposer de violentes conditions de misère sociale et de nouvelles mesures antisociales, sur la base de ce que le FMI et l’UE demandent. Le décor de l’avancée capitaliste et étatique est planté par l’effort des rouages autoritaires et des médias de présenter cette situation comme socialement acceptée, tout en faisant une campagne idéologique qui opte pour des solutions institutionnelles à travers les élections.

La gauche du régime parlementaire participe à cette tricherie; le 20 octobre dernier, elle a montré son légalisme en essayant d’isoler politiquement et socialement les anarchistes, afin de dominer les résistances sociales et de les manoeuvrer envers des sorties parlementaires qui ne mettent pas en péril le régime. Le concept du «besoin national» évoqué par la dictature de l’État et des patrons, la menace des capacités larges de répression de la part de l’élite soutenue par les médias, sont complétées par un effort d’intégration systémique et de limitation des résistances à travers les élections. Les élections apparaîtront comme solution de la désescalade et comme compensation aux luttes dans lesquelles sont investis des milliers des personnes. C’est justement sur ce point que la gauche jouera un rôle central en appuyant les illusions pour des solutions institutionnelles et systémiques afin de limiter l’envergure et le contenu des futurs-inévitables conflits sociaux.

Face aux millions des personnes faibles (socialement et de classe), au moment où de plus en plus des personnes perdent confiance dans le modèle actuel d’organisation sociale, le dilemme intimidant «compromis ou faillite» est le fer de lance de la dictature politique. De notre côté, nous constatons cela en disant que le réel dilemme est le suivant, «Capitalisme ou Révolution». Les conditions nécessaires pour la diffusion de l’aspiration révolutionnaire sont ; l’organisation dans des collectifs de lutte, politiques, sociaux et de classe, l’intervention pérenne au travail, dans les quartiers et dans les rues, l’affrontement global avec le régime visant sa destruction. Nous avons le choix entre une vie déchirée par les chantages quotidiens et une coexistence collective basée sur les principes de l’égalité et de la liberté. Nous avons le choix entre un régime de paupérisation et d’oppression et une société de collectivisation et d’autogestion.

LUTTES CONTINUES -AUTO ORGANISÉES – RADICALES – ÉMANCIPATRICES

POUR LE RENVERSEMENT ET LA RÉVOLUTION SOCIALE

POUR UNE SOCIÉTÉ D’ÉGALITÉ, DE SOLIDARITÉ, DE LIBERTÉ

RASSEMBLEMENT – MANIFESTATION: SAMEDI 4 FÉVRIER, MONASTIRAKI-12H

Assemblée d’Anarchistes pour l’Autogestion Sociale

Source: suneleusianarxikwn

Photos de la manifestation

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