Argentine : édito de Gazakia #3

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Nous avons compris qu’il faut maintenant en finir avec les oiseaux qui sonnent et les réveils qui chantent, avec les humains qui s’éteignent et les machines qui rêvent, avec les gorges qui vibrent retenant l’urgence et les portables qui crient les broutilles des paroles, avec la fausse Liberté qui transporte froidement vers le luxe et le chauffeur loué qui conduit agréablement loin.
Et si nous pensons que trouver la vie devrait être plus simple dans ce monde étrange et complexe c’est parce que nous savons que depuis le début illes nous ont forcé à marcher sur un chemin que nous n’avons pas choisi. Un chemin plein de réveils qui sonnent, de machines qui s’éteignent, de portables qui vibrent et de chauffeurs de luxe qui sont là uniquement pour confondre et limiter l’oiseau qui chante, l’humain qui rêve, la gorge qui crie à la vraie liberté qui est celle qui nous conduira agréablement loin… justement là où, en fin de compte, nous attend la belle VIE, celle que nous recherchons tant, celle qui est folle à l’idée de nous embrasser. Parce qu’elle est vraiment vivante !

Gazakia #3
Juillet 2013, Buenos Aires, Argentine.

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