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[fRance] : A propos du 2ème procès de l’affaire “Machine à expulser”

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7 camarades et compagnons seront jugés le 31 janvier au TGI de Paris à la 16e chambre du tribunal correctionnel.
Solidarité avec les inculpés de la lutte contre la machine à expulser.

En 2010, deux vagues de perquisitions et de multiples procédures liées à de nombreuses attaques (incendiaires ou non), tour-à-tour jointes, disjointes, et associées dans le cadre d’une instruction tentaculaire, viennent réprimer la phase offensive de lutte contre la machine à enfermer et expulser les sans-papiers qui a augmenté en intensité suite à l’incendie du centre de rétention de Vincennes par les retenus eux-mêmes le 22 juin 2008.  Après l’abandon des chefs d’inculpation les plus lourds, et des années de procédures pleines d’incohérences et manifestement faites pour justifier des moyens de surveillance, des contrôles judiciaires et des incarcérations préventives, dix camarades et compagnons se retrouvent cependant convoqués devant la justice. Un premier procès qui mettait en cause quatre personnes, dont trois avaient été incarcérées en 2011, a eu lieu en juin 2017. L’une d’entre elles a été relaxée, les trois autres prennent 4 mois avec sursis, et 500 euros d’amende pour dégradation en réunion (des tags) et refus d’ADN. L’un d’entre eux a fait appel de cette décision, il sera donc rejugé prochainement.

Le 31 janvier, ce sont sept personnes qui seront passé en procès (l’un d’entre eux était déjà jugé dans le procès du mois de juin). La logique est la même : après une débauche de moyens policiers et judiciaires, quatre personnes ne se voient reprochés qu’un refus d’ADN et de  signalétique, alors que les trois autres sont accusés en plus de faits de dégradation lors d’occupations sauvages et éclairs de locaux d’entreprises participants à l’enfermement et à l’expulsion des sans-papiers (en l’occurrence Air France, SNCF et Bouygues Telecom).

À travers cette répression dont les procès en cours constituent le bancal épilogue, ce sont des dynamiques de luttes autonomes et auto-organisées qu’il s’agissait de briser, en cherchant à rompre les liens qui se construisaient alors entre les luttes à l’intérieur et à l’extérieur des Centres de Rétention Administrative. Plus largement, il s’agissait de mettre fin aux formes de luttes auto-organisées et offensives qui, à partir de 1996 dans le mouvement dit « des sans-papiers », se sont opposées aux partis, aux syndicats, aux logiques gestionnaires et humanitaires, pour défendre la liberté pour tous, avec ou sans-papiers. Si le refus de la politique de tri des migrants et la lutte contre les moyens répressifs qui l’accompagnent ont pris des formes variées, collectives et « affinitaires », privilégiant, selon les moments, ou en même temps, l’agitation publique et l’attaque diffuse, c’est la perspective de s’opposer concrètement à la machine à enfermer et à expulser qui fera le lien entre les différentes phases de cette période de lutte. S’attaquer à ceux qui participent et profitent de l’enfermement et de l’expulsion des sans-papiers par des mobilisations décentralisées (contre Air France, Accor, Bouygues, Carlson Wagonlit, la Croix Rouge…) ou bien, de manière plus ponctuelle et diffuse, s’opposer aux expulsions, s’organiser contre les rafles, empêcher la construction de nouvelles places en centres de rétention, que ce soit par des attaques, des occupations, des manifestations, des visites inamicales de jour comme de nuit, c’est toujours lutter pour la liberté de tous et toutes.

Aujourd’hui cette question est plus que jamais d’actualité. Alors qu’un nouveau projet de loi prévoit d’augmenter encore le délai de rétention jusqu’à plus de trois mois, qu’il s’agit désormais de trier les migrants aux portes de l’Union Européenne, alors que les migrants sont toujours plus nombreux à mettre en crise la gestion de ces dispositifs, il est d’autant plus urgent de se donner les moyens d’entraver la mise en place concrète des dispositifs d’enfermement, de répression et d’expulsion.

Pourtant, dans cette période extrême de troubles et de crise internationale de la gestion migratoire, aucune intervention subversive à la hauteur des enjeux n’est venue, ces toutes  dernières années, bousculer réellement la bonne gestion des migrations et sa cogestion humanitaire.  Les pratiques, l’élaboration offensive sous ses formes variées et vivantes et les analyses qui ont fait l’inventivité de ces luttes se sont sclérosées, leur vitalité s’est perdue. A défaut de perspectives révolutionnaires, le découragement fait son chemin et les logiques « pragmatiques » et « réalistes », c’est-à-dire humanitaires, triomphent. On entend parler de « soutien aux réfugiés » quand des luttes avaient imposé le refus de ces dénominations d’Etat (ou de cogestionnaires) qui valident le tri des migrants, la régularisation par la normalité, le travail, la famille ou l’amour de la patrie, comme de cette position de « soutien » qui condamne à l’impuissance et au paternalisme, et dans laquelle s’installent désormais celles et ceux qui voulaient auparavant en finir avec les frontières et l’enfermement sous toutes ses formes. Une époque de pacification et de confusion, dont la page mérite d’être tournée au plus vite, avec le souvenir de ce qu’ont pu être ces luttes, de ce qu’elles pouvaient avoir de véritablement offensif, et la volonté de reparcourir les chemins de la subversion de l’existant, de ses défenseurs et de ses faux critiques.

À la place des bétonnages politiciens et identitaires, des crispations égotiques et des modes d’affirmations politiques qui ne peuvent que s’approfondir dans la séparation et l’isolement, venant vernir de radicalité la vanité et les dérives dans lesquelles s’enlise la morne séquence que nous vivons, il nous faudrait trouver de nouveaux espaces de lutte désintimisés et déprivatisés, sans dieux et sans chefs, dans lesquels il ne s’agirait plus de se situer, ou d’être situé, que ce soit sur un plan politique, affinitaire et/ou identitaire.

Plutôt que de reconstruire le passé pour établir une mythopoïesis en dépit d’un présent décomposé, et de délimiter des pré-carrés en dépit d’un passé composé dans lequel les divergences pouvaient s’exprimer, dialoguer, voire se confronter dans la construction commune de perspectives révolutionnaires, il est urgent de puiser dans la mémoires des luttes protéiformes, vivants et foisonnants de quoi nourrir notre refus de ce monde, de l’État et de ses frontières.

Ces deux procès, comme tous les autres intentés à celles et ceux qui luttent, sont d’énièmes coups portés par l’Etat dans la guerre sociale en cours depuis toujours, il nous appartient donc de reprendre l’initiative et l’offensive plutôt que de continuer à subir.

Ne nous laissons pas juger en silence
Liberté pour tous et toutes, avec ou sans papiers
Feu à toutes les prisons !

pafledab@canaglie.net

en portugais

[fRance] : Sortie d’une nouvelle publication – Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale

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Une nouvelle publication, Avis de tempêtes – bulletin anarchiste pour la guerre sociale, vient de sortir.

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est
en format A5, et celui-ci fait 12 pages), on pourra retrouver chaque
nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le
blog : avisdetempetes.noblogs.org

“Recommencer, toujours. C’est le sort, qui peut sembler quelque peu
tragique, de tous ceux qui sont en guerre contre ce monde d’horreurs
infinies. En cours de route, certains tombent sous les coups, d’autres
ne résistent pas aux sirènes qui appellent à se résigner et à rentrer
dans les rangs, voire retournent carrément leur veste. Les autres,
celles et ceux qui persistent se battre entre hauts et bas, doivent à
chaque fois retrouver force et détermination pour recommencer.

Pourtant, à bien à y réfléchir, la tragédie n’est pas de recommencer, de repartir de zéro, mais d’abandonner et de se trahir soi-même.La conscience, toujours individuelle, peut être un fardeau lourd à porter, et devient cruelle quand on l’a trahie sans disposer de suffisamment
d’anesthésiants. Car ce monde n’en manque pas, et les distille même à
volonté. Une petite carrière alternative à son propre compte, des
dimanches pour aller s’émerveiller dans un parc naturel, un projet
humanitaire ou culturel, voire des drogues carrément plus dures : écrans en tout genre, réalités et socialités virtuelles, abrutissement total.

Non, un tel sort nous effraie bien plus que toutes les souffrances, que
toutes les peines liées à l’échec de détruire l’autorité…”

en portugais

Croatie : Foire aux Livres Anarchistes de Zagreb, avril 2018

La 14ème Foire du Livre Anarchiste aura lieu à Zagreb du 6 au 8 avril 2018, à l’AKC Medika, Pierottijeva 11.

La Foire du Livre Anarchiste de Zagreb (ASK – Anarhisticki sajam knjiga) est un événement anarchiste annuel. Jusqu’à là les foires se sont bien déroulées et nous espérons pouvoir attirer toujours plus de gens chaque année en tant que participant-e-s, publications, groupes, projets – n’importe qui qui soit intéressé-e par ce que la foire au livre a à offrir.

En ce qui concerne la partie discussion, tout est ouvert, comme chaque année, donc toute suggestion, idée, etc. est la bienvenue, tout comme des textes que vous trouveriez intéressants pour des débats.

L’ASK a lieu à Zagreb chaque printemps, comme une ressource locale pour les livres anarchistes et libertaires, ainsi que d’autres publications. Nous avons aussi pour objectif d’ouvrir la discussion sur des sujets qui sont importants pour le mouvement anarchiste, ou pour notre communauté locale.

L’idée d’une telle foire aux livres n’est pas nouvelle, mais elle se base sur l’expérience positive d’autres Foires au Livre Anarchiste. Dans de nombreuses situations différents, ces foires aux livres ont prouvé qu’elles étaient des événements importants et des lieux de rencontre, tant au niveau local qu’international.

Et c’est pourquoi nous avons besoin de votre aide – venez et soutenez cet événement par votre solidarité et votre participation !

Si vous ne pouvez pas venir à la foire au livre, vous pouvez envisager le fait d’envoyer gratuitement des publications, affiches et autres matériels. Vous pouvez également envoyer des livres et autres publications à vendre, nous organiserons des étals pour celles et ceux d’entre vous qui ne pourraient pas venir, mais nous aimerions que vous présentiez votre travail lors de la foire.
Contactez-nous à anarhisticki.sajam.knjiga@gmail.com à propos des détails, de l’adresse où envoyer du matériel, etc.

Participation

Pour nous aider à organiser la Foire et à boucler le programme à temps, nous avons besoin que vous confirmiez votre participation aussi tôt que possible. Notre adresse e-mail est : anarhisticki.sajam.knjiga@gmail.com

Mettez-vous en contact avec nous et faites-nous savoir dans quelle mesure vous voudriez participer. Voilà une liste de quelques questions auxquelles vous pouvez répondre, et nous recevrons volontiers toute information supplémentaire.
Faites-nous aussi savoir si vous avez besoin d’un lieu où loger. Il y a quelques possibilités, mais nous avons besoin des détails aussi tôt que possible.

Quelques choses que nous avons besoin de savoir :

1. Questions pour toutes les personnes venant d’en-dehors de Zagreb :

– comment souhaitez-vous participer ?
– voulez-vous organiser une présentation, un atelier ou une discussion lors de la foire ?
– avez-vous besoin d’un logement  (les places gratuites où dormir sont limitées) ?

2. Si vous voulez une table :

– de quelle taille avez-vous besoin que soit la table ?
– avez-vous besoin d’aide pour votre table ?
– pouvez-vous aider financièrement la Foire (ceci n’est pas une condition pour tenir une table, les tables sont gratuites) ?
– nous avons besoin de quelques infos sur vous (contact, quels livres/éditions vous distribuez [pas une liste, seulement de courtes infos]…).

Vous pouvez télécharger l’affiche de la Foire sur notre page web.

Pour plus d’informations :
web: www.ask-zagreb.org
e-mail: anarhisticki.sajam.knjiga@gmail.com

en anglais, allemand

Thessalonique, Grèce : Attaque incendiaire pour un Décembre Noir

Reçu le 15 décembre 2017

Nous vivons dans un monde où tous les aspects de nos vies sont cernés par le système technologique. Les relations sociales qui se créent à travers les ordinateurs et les téléphones mobiles sont très éloignées de la vie réelle. Chacune d’entre nous est surveillé quotidiennement dans chaque coin de la ville par des caméras, localisées via le signal émis par nos téléphones mobiles, et archivées par les empreintes digitales et les échantillons d’ADN.

Cette conception vise à transformer chaque personne en un numéro enregistré dans une base de données afin qu’il soit un pion prévisible et sûr du système pourri.

Notre objectif est de voir naître un monde d’individus rebelles qui prennent leur vie en main, réalisant leur désir de rébellion et de liberté.
Nous sommes donc retournés attaquer la compagnie de télécommunications OTE, poursuivant notre campagne anti-technologie.

À l’aube du 14 décembre, nous avons placé un engin incendiaire dans le système d’antennes OTE de Seych Sou.

Nous pensons la solidarité comme une arme dans le conflit contre l’État et le Capital, et c’est pourquoi nous répondons aux attaques des États répressifs contre les anarchistes qui attaquent les objectifs du pouvoir.

Solidarité avec l’anarchiste Salvatore Vespertino, qui a été emprisonné le 3 août à Florence et accusé d’avoir attaqué à l’explosif une librairie fasciste, accusation basée sur des preuves ADN.

Solidarité avec l’anarchiste Dinos Yatzoglou qui a été arrêté le matin du 28 octobre à Athènes et accusé d’avoir envoyé des colis piégés.

Mort à l’État.

Pour un Décembre Noir, pour l’Anarchie.

Cellule anarchiste “Destruction de l’existant”.

Source, Indymedia Athènes

NdTrad : Lors de la traduction française nous avons volontairement alterné les accords de genre féminin/masculin afin de ne pas hiérarchiser les unes par rapport aux uns tout en ne surchargeant pas le texte avec des -e, des -ées, des -nes, ect…, qui, au final, sont juste difficiles à lire pour un francophone, voir incompréhensible pour une non francophone. D’autant plus que les -e, les -ées, les -nes, ect… nous semble aujourd’hui être un débat institutionnalisé par l’État et ses potes « féministes » avec lesquelles nous ne ressentions aucune affinité hier et que nous haïssons aujourd’hui suite à leur distanciation dégueulasse lors de la très belle attaque de la gendarmerie de Meylan.

en portugais

Hérésie : nouvelle revue individualiste

Sortie d’Hérésie, nouvelle revue individualiste

Table des matières :

– Introduction
– L’individu, Manuel Devaldès
– Ce qu’est l’individu, Han Ryner
– L’anarchisme individualiste dans la Révolution Sociale, Mario Ferrento
(Renzo Novatore)
– Controverse individualiste, Enzo Martucci
– Individualisme anarchiste, Louis Simon
– Qu’est-ce qu’un individu, Apio Ludd
– Substantif singulier, Stikla
– Je veux des amis, pas une communauté, Apio Ludd

Cette publication n’est accessible qu’en format papier, pour ne pas tomber dans la froideur et la distance d’un pdf, sur lequel on ne peut pas faire de tache de café, ni de gribouillis, et qu’on ne peut pas poser sur sa table de chevet ou dans son infokiosque…
Il suffit de me contacter (diomedea[arobase]riseup[net]) et de donner une adresse postale pour recevoir la revue ; les envois à l’étranger étant tout aussi faisables.

Étant donné que cette revue est faite dans le but d’ouvrir des débats théoriques, toutes critiques, remarques, sont plus que bienvenues, et il peut être envisageable dans les prochains numéros de créer une rubrique spéciale destinée à partager les critiques reçues, afin d’ouvrir un vrai espace de débat, comme cela se faisait avant l’ère du virtuel, ce qui permettait d’articuler des réponses élaborées qui ne succombent pas à l’instantanéité et l’éphémère auquel nous condamne internet aujourd’hui.

Je veux penser que cela est encore possible de prendre son temps d’écrire une critique, et d’avoir la patience d’attendre la publication suivante pour qu’elle paraisse, sortant des logiques de flemme intellectuelle qui consistent à se contenter de donner son approbation ou son rejet sans faire l’effort d’argumenter et sans sortir de monologues idéologiques qui ne feront pas avancer l’anarchisme.

Cette revue s’adresse aux folles, aux albatros, aux indomptables, aux loups et louves solitaires, aux hérétiques, aux impatients, à celles qui rendent les coups, aux entêtés, aux indéfinissables, aux animaux nocturnes mais aussi diurnes, aux intrépides et à ceux qui assument leur peur, aux vagabonds de l’esprit et à ceux et celles qui ne veulent être ni requin ni agneau dans cette jungle.

Buir, Allemagne : Appel urgent de la FORET D’HAMBACH

Le procès qui a donné un peu plus de temps pour se préparer à la saison de la coupe bois est perdu. RWE a commencé en dégageant les buissons afin de préparer la coupe finale. Les préparations pour une opérations massive de la police sont évidentes. Ils ont annoncé qu’ils veulent expulser l’entièreté de l’occupation. Nous les attendons au plus tard lundi pour l’expulsion. Ils sont déja dans la forêt pour protéger les machines.

Ainsi afin de rendre possible la défense de la Forêt d’Hambach nous avons besoin de toi et des tes ami.e.s/camar@des !

Au mieux viens dans les parages.

Au mieux prends avec toi :

  • Sac de couchage, matelas
  • tes potes
  • une idée de ce que tu veux faire (les infrastructures de RWE son trop grandes pour qu’ils puissent toutes les protéger)
  • des chaussures imperméables, des vêtements de camouflages
  • une caméra (pour l’enregistrement des violences policières)
  • des gants de travail
  • une brosse à dent
  • un kit de premiers soins
  • des vêtements de pluie
  • une petite tente (pas nécessaire mais si tu en as n’hésite pas)
  • pas de drogues
  • pas de passeports (si tu en as besoin pour voyager, cache le dans les
    bois)

ce que tu peux faire de l’extérieur :

  • Répandre la nouvelle
  • Faire ce que tu veux en solidarité
  • Distraire les forces de police (ils vont avoir besoin de flics de toute
    l’Allemagne pour nous expulser)
  • attaquer les veines du capitalisme et son industrie pétrolière
  • ne te fais pas attraper
  • ne les oublie pas en prison

On se voit sur les barricades
hambacherforst.org

en anglais / allemand

République Tchèque : le Réseau des Cellulles Révolutionnaires appelle à lutter et saboter les activités de ces salauds !

Nous constatons que la campagne de répression du mouvement anarchiste ne cesse pas. Il y a assez d’exemples : le procès de l’opération Fénix en République Tchèque, l’affaire des Trois de Varsovie, le procès pour le braquage à Aachen, les procès des rebelles contre le sommet du G20 à Hambourg et d’autres affaires.

Flics, juges, procureurs, médias de masse. Ils sont hantés, emprisonnés, volés, manipulés. Ceci est un défi pour toutes les cellulles Révolutionnaires, les autres groupes et les individus. Sabotons les activités de ces salauds. Attaquons-les sur le terrain, dans leurs technologies et leurs batiments. Organisons la resistance. Soutenons les fugitifs et les fugitives et celleux qui les aiment.

Nous ne détruirons ce qui nous détruit qu’en luttant.

Le but est clair = Liberté, justice, communisme libertaire.

Réseau des Cellulles Révolutionnaires (SRB)

en anglais, portugais

Un appel à action en soutien à la prisonnière anarchiste Samantha Faulder

Sam Faulder est une prisonnière anarchiste purgeant actuellement une réclusion à vie dans une prison en Angleterre. Sam subit une erreur judiciaire qui lui a déja fait passer plus de dix ans dans le système carcéral. Elle travaille maintenant avec le Projet Innocence de l’Université de Cardiff afin de faire appel.

En 2016 un cancer a été diagnostiqué à Sam et elle n’a toujours pas reçu de traitement à cause des défaillances du service médicale de la prison et de la société privé d’incarcération, Sodexo, suite à des réductions dans le budget.

L’Anarchist Black Cross de Bristol demande aux camarades d’envoyer force et solidarité à Sam dans sa lutte pour la liberté et les soins de santé.

S’il vous plait envoyez des lettres, organisez des actions de solidarité et répondez aux alertes des actions organisées pour maintenir la pression sur les autorités afin qu’elle obtienne son traitement.

Pour écrire à Sam :

Samantha Faulder A1209CF HMP Foston Hall Foston
Derby Derbyshire DE65 5DN

FREEDOMFORSAM.ORG // BRISTOLABC.WORDPRESS.COM/SUPPORT-SAM

en anglais, allemand

Italie : mise à jour sur l’Opération Scripta Manent

Le procès commence le 16 novembre dans le tribunal de prison de haute sécurité de Turin.

Les camarades anarchistes Alfredo Cospito, Anna Beniamino, Danilo Cremonese et Nicola Gai ne sont pas autorisé-e-s à suivre le procès dans la salle du tribunal, illes vont être soumis-es à une vidéo-conférence à l’intérieure même de deux ailes de Haute Surveillance où illes sont détenu-e-s.

Les camarades anarchiste Marco Bisesti, Valentina Speziale, Alessandro Mercogliano sont autorisé-e-s à suivre le procès dans le tribunal mais illes refusent de prendre part à ce procès en solidarité avec les camarades soumis-es à la vidéo-conférence.

en anglais, portugais, allemand, espagnol

Sydney, Australie : Solidarité avec les anarchistes faisant face à la répression à Porto Alegre

Solidarité de Sydney, dans la dite Australie, avec les anarchistes de Porto Alegre faisant face à la répression de l’état brésilien.

Les photos ont été prises devant la devanture de Jura Books, une bibliothèque anarchiste et une librairie dans le quartier de Petersham à Sydney.

en anglais, italien, portugais

[Etat espagnol] Attaques simultanées en Solidarité avec les inculpé-e-s du G20 à Hambourg

J’étais à Hambourg et je me suis souvenu de toi.

Quand brulèrent leurs succursales.

Quand explosèrent leurs fenêtres.

Quand se montèrent les barricades.

Quand nous prime la ville.

Mais je me souvenais encore de toi quand nous sommes retournés dans nos villes inertes où règne le gris, parce que tu es partout. Nous nous souvenions de tout ce que nous pouvions faire à tout moment, n’importe où, pendant que Hambourg brûlait.

De la même manière, nous nous souvenons de toutes les souffrances et de la rage que tu génères. Aussi quand tu frappes ceux qui te font face. Nous n’oublierons jamais toutes les personnes qui reçoivent des coups par vos gardes, qui vivent enfermés en prison ou qui meurent d’avoir choisi le chemin de la confrontation. Et c’est en leur nom que cette action a pris forme.

C’est pour celà que la nuit du 4 au 5 Octobre, ont été attaqués à coups de marteau les DAB de dizaines de succursales bancaires dans différents lieux de Madrid: Lavapiés, Bilbao-Alonso Martínez, Castellana-Tetuán, Carabanchel, Vallekas, Coslada, Barrio del Pilar et La Elipa. On y a laissé des autocollants disant “A Madrid comme à Hambourg. Que se répende la révolte”, “solidarité active avec les 388 détenu-e-s et 32 prisonnier-e-s après le sommet du G20 à Hambourg”, “Mort au capitalisme et mort à la police. Après le G20, la lutte continue.”

Parce que des centaines de personnes ont été réprimé-e-s et détenu-e-s pendant les jours du sommet, parce que 32 sont toujours en prison, encore parce que il y a ‘un mois illes subirent une autre descente de police à Hambourg. Parce que nous voulons en finir avec le capitalisme, avec ses entreprises et ses banques, ses sommets financiers, voitures officielles, banquets, escortes. Avec tout ce qui nous asservit et nous détruit. A Hambourg, à Madrid et partout.

Vive l’anarchie.

en espagnol, allemand, portugais

Copenhague, Danemark: Peinture contre l’ambassade d’Argentine

Dans la nuit du 17 au 18 octobre nous avons vandalisé l’entré de l’Ambassade d’Argentine avec de la peinture. Nous avons aussi écrit le nom de Santiago Maldonado et un A cerclé.

Nous l’avons fait car l’état argentin est responsable de la disparition de l’anarchiste Santiago Maldonado qui est arrivé il y a plus de deux mois. Quelques jours après notre action nous avons appris la triste nouvelle de la découverte de son cadavre. L’état et la police en sont responsables ! Nous avons la rage !

Des anarchistes

 

La Haye, Pays-Bas: Brulons toutes les prisons – Graffiti solidaire avec les prisonnier.e.s anarchistes Lisa et Peike

Le weekend dernier nous avons posé un graffiti de solidarité de 80 mètres de long devant le quartier général et centre d’entrainement de la police de La Haye aux Pays bas avec le texte: Brulons toutes les prisons.

Ce graffiti est fait en solidarité avec Lisa et Peike qui sont tout.e.s les deux dans les taules allemandes. Lisa est emprisonné pour sept ans et demi pour la condamnation de suspicion d’un braquage de banque. Peike a été condamné pour deux ans et sept mois pour les manifestations contre le sommet du G20 à Hambourg.

Nous les voulons libre! Liberté pour Lisa et Peike et tous les prisonniers anarchistes ! Brulons toutes les prisons !

Anarchist Damage Squad

Fawda – feuille de critique anarchiste n°2 – automne 2017

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Sommaire

* Le silence des pantoufles

* La petite gazette de sabotages contre l’industrie militaire

* 2014-2018

* Nous pouvons encore être pires – Considérations et reflexions depuis
l’Argentine un mois apres la disparition de Santiago Maldonado

* La petite gazette de comicos sous le feu de la critique

* La petite gazette des concessionaires qui flambent

* La petite gazette de l’anti-Progrès

* Inauguration du Centre de Police et de Justice à Zurich

* Une nouvelle cartographie pour attaquer le pouvoir

* L’action minoritaire

[Portugal] : Moyens et buts différents, sans ennemis communs

Au sujet de la guérilla au Kurdistan et de sa propagande, ainsi que des appels à la lutte antifasciste commune entre gauchistes et anarchistes, il est nécessaire de voir clairement la différence entre anarchistes et gauchistes :

Nous sommes libertaires, eux autoritaires ;
Nous sommes contre l’État, eux en faveur de l’État (évidemment, le leur).
Nous luttons pour la liberté, eux pour la dictature (du prolétariat, précisent-ils pour la maquiller, alors qu’au fond cela reste une dictature).

Particulièrement en Amérique Latine, mais aussi dans d’autres endroits du monde, il y a parfois des compagnon-ne-s qui les regardent comme s’ils marchaient sur le même chemin que nous, ce qui est complètement aberrant étant donné que nos moyens et fins sont tout à fait différents.

L’histoire révèle que dans toutes les situations, dans tous les différents endroits où anarchistes et marxistes se sont unis, ces derniers ont fini par assassiner dans le dos ou trahir les premiers.
Certain-e-s pensent qu’il vaut mieux laisser tout cela de côté, oublier les faits et lutter contre l’ennemi commun, mais c’est une grave erreur : nous n’avons pas d’ennemis en commun. Nous sommes ennemis de tout type d’État, tandis qu’eux ne sont ennemis que de cet État, pas de l’institution de l’État même.
Dès lors, dans la révolution nous allons au côté de la population et eux de l’autre côté de la barricade, défendant la reconstitution de l’État, cette fois dans leurs mains.

Des anarchistes.

en allemand, anglais, espagnol, portugais

 

Affiche pour un appel anarchiste contre les drogues et ceux qui favorisent leur diffusion

À travers l’histoire le rôle des drogues se reproduit, autant celles légales que celles illégales. Comme méthode pour démanteler les agissements directs contre le pouvoir et ses appareils répressifs et de surveillance. Comme cela a eu lieu au sein du front de libération de la terre, des panthères noires et des groupes qui agissaient dans les années 60 aux État-Unis. Et comme cela a touché dans presque sa majorité le milieu anarkopunk et anarchiste au Mexique. Car l’abondance et la facilité d’obtenir des stupéfiants dans des lieux soi-disant squattés ou libérés ont transformé en fossiles des individus dont la seule chose qui les différencient du citoyen drogué c’est leurs patchs et la musique qu’ils écoutent.

C’est pour cette raison, et d’autres, que nous exhortons à réfléchir et à remettre en question le rôle des drogues au sein du milieu anti-autoritaire et développer la critique, au-delà de stupides tendances à la mode. De même que nous incitons à agir contre ceux qui les produisent, les vendent et favorisent leur diffusion.

Depuis le Mexique, le Chili et la Grèce, insurrection anarchiste contre les drogues du Capital et de l’État.

Dans le but de continuer à développer une critique anti-autoritaire et des actions, une affiche a été faite afin qu’une tension se créé contre ceux qui vendent et facilitent l’usage de stupéfiants autant légaux qu’illégaux. En effet nous considérons qu’il faut développer une critique et auto-critique plus profonde contre l’usage et l’achat de drogues au sein du milieu anarchiste, non pas dans le but d’éviter la conflictualité avec le pouvoir et ses appareils de surveillance, mais pour reconnaître et viser ces personnes qui dégagent un bénéfice pour le Capital à travers la vente de ces substances, qu’elles soient légales ou illégales. Car certains d’entre nous considérons que la lutte insurrectionnelle anarchiste doit se mener aussi contre le narcotrafic et l’État lui-même qui facilite sa propagation.

Insurrection anarchiste contre les drogues du Capital et de l’État !
Mort à toute autorité et à ses flics drogués !

 

en espagnol, portugais

Paris : Soirée de soutien à Tameio (Athènes) et discussion autour des luttes à l’intérieur des prisons en Grèce

En présence de compagnons de la Caisse de Solidarité avec les Compagnons Emprisonnés et Poursuivis (« Tameio ») d’Athènes, nous aurons l’occasion de discuter des modalités de défense collective face à la répression, de revenir sur les  procédures en cours contre des révolutionnaires, et notamment celles construites autour de la nouvelle loi anti-terroriste du gouvernement Syriza, ainsi que d’en apprendre davantage sur les luttes en cours à l’intérieur des prisons grecques, qui, vues d’ici, sont massives.

On pourra également revenir sur l’expérience enrichissante du Réseau de Prisonniers en Lutte (DAK), entres autres, dans la lutte contre les nouvelles prisons de haute sécurité (de « type C »), et sur l’affaire dite du double braquage de Velvento/Kozani en 2013 contre une dizaine d’anarchistes. On trouvera des suggestions de lecture sur le contexte des luttes anarchistes et anti-carcérales en Grèce sur le blog de la bibliothèque.

Les dons effectués lors de cette soirée seront reversés à la caisse de solidarité.

Jeudi 12 octobre à 19h

Aux Fleurs Arctiques – Une bibliothèque pour la révolution
45 Rue du Pré Saint-Gervais, 75019 Paris
Métro Place des Fêtes (lignes 7bis et 11 du métro).

Voir le programme d’octobre ici :
lesfleursarctiques

[Italie] : Sortie du n° 1 du journal anarchiste Vetriolo

Nous avons enfin publié le n° 1 du journal anarchiste [en langue italienne ; NdAtt.] Vetriolo. Au même temps nous avons aussi réimprimé le n° 0, pour celles et ceux qui nous en ont récemment demandé des copies, finies depuis longtemps. Après plusieurs mois de censure, le texte du compagnon anarchiste Alfredo Cospito, écrit l’hiver dernier pour le numéro précédent du journal, est arrivé ; cette lettre avait été bloquée et confisquée par le juge inquisiteur Sparagna, mandant de l’opération « Scripta manent ».

Dans ce nouveau numéro il y a la place pour creuser les questions ouvertes dans le précédent, notamment sur la question de la ville, sur le frontisme et l’internationalisme, sur l’histoire du mouvement des exploités et il y a aussi la continuation de la tentative d’analyse et d’élaboration d’une théorie anarchiste de l’État. En plus, nous avons analysé aussi d’autres questions : une réflexion éthique sur le concept de cohérence, une autre sur la survie dans les espaces urbains et sur les modifications qui y ont lieu; un article d’analyse sur la technologie, plus précisément de la robotique, d’un point de vue écologiste et de ses conséquences sociales et anti-sociales. Nous donnons un espace important à la thématique de la « guerre ». Avec notre ton souvent âpre et avec des articles polémiques, nous souhaitons toujours le débat et la croissance du mouvement anarchiste révolutionnaire.

Les textes :

— La finestra sul porcile
— Contro la guerra, contro la pace
— Tempi maduri
— Azione e reazione
— In nome della coerenza
— L’unica amministrazione possibile
— Tradire il fare
— Il dominio tecnologico tra ideologia e realtà
— L’ora di ricreazione
— Un contributo a proposito di frontismo e internazionalismo
— Lo Stato non è un’app
— Una storia sinistra
— Scritto di Alfredo Cospito dal carcere di Ferrara

Pour contacts ou pour avoir des exemplaires : vetriolo@autistici.org
Un exemplaire : 2 euros. Pour distributions, à partir de 5 exemplaires : 1,5 euros. Expéditions en dehors de l’Italie: 3,50 ou 4,00. Gratuit pour les personnes prisonnières.

en italien

Berlin : La Rigaer Strasse à la lueur des hélicoptères – Un camarade en prison

Le camarade, âgé de 22 ans, aurait a plusieurs reprises aveuglé l’équipage de l‘hélicoptère et a été arrêté peu après dans les parages.
Les agents de police qui l’ont fouillé ont trouvé, en plus d’un laser, un lance-pierre avec plusieurs billes d’acier, de la pyrotechnique, un couteau de poche, des gants et une cagoule. Il a fait l’objet d‘un contrôle d‘identité puis relâché.
Quelques semaines plus tard, voilà qu’il reçoit une visite surprise sur son lieu de travail et est arrêté ; maintenant, il est depuis mi-juillet 2017 derrière les barreaux de la prison Moabit à Berlin. Il est accusé d’avoir aveuglé l’hélico avec un laser et d’avoir pris part aux altercations sur la Rigaer Strasse le même soir.

Un jour comme les autres, où un camarade a été emprisonné. Le bégaiement sourd, le vrombissement des pales d’hélicoptères se rapprochant, au-dessus des toits du Nordkiez* (quartier Nord de Berlin Friedrichshain), rythme le ballet des camions de flics, ces cafards qui font leurs nids tout autour du Dorfplatz* (“place du village” dans le même quartier), ce que beaucoup voient comme la construction d’une coulisse pour les événements qui se dérouleront sur la Rigaer Strasse.
Evénements qui seront mis en scène, pour le reste de la société, comme un numéro de terrorisme par quelques fol.les isolé.es.

Voici comment les chaudes fins de semaine de Juin ont été dédiées à la conquête du Dorfplatz et à ses rues, pour faire comprendre aux flics que le soi-disant “Kiez rebelle” n’est pas seulement sorti renforcé de l’été de siège, mais aussi animé d‘une haine encore plus ardente. Le 16 juin donc, un concert de hip-hop a été déplacé des arrières-cours closes à la rue. Histoire d’imposer d’autres règles du jeu, un scenario a été préparé à l’avance, pour pouvoir contrer de manière offensive l’avancée de la force exécutive. C’est ce qui arrive régulièrement sur la Rigaer Strasse, et c’est une raison d’espérer que les idées hostiles à l’Etat et à l’autorité trouvent ici un lieu d’identification, duquel elles peuvent continuer à se répandre et le faire vivre.

Des personnes ont commencé à construire des barricades, à déchausser des pavés, des nuées de fumée s’étendaient au-dessus des toits du Kiez, et au beau milieu de tout cela, les derniers morceaux joués pour une foule enthousiaste à l’idée de ce qui pourrait encore se passer ce soir-là.
Peu après, comme tant de jours auparavant, retentissaient les battements de l’hélicoptère sur le Kiez. Et aussi sur la Boxhagener Platz: Et, non, on ne va pas se plaindre de cette merde.

Pourquoi est-ce que ça nous surprendrait, quand cela vient d’un système dans lequel les gen.tes ont choisi de ne jamais vouloir se sentir en sécurité mais plutôt de pouvoir choisir soit la clandestinité pour les ennemi.es conspirati.ves, soit les murs de la prison comme horizon possible pour les ennemi.es déclaré.es ? Perturber la patrouille d’un hélicoptère – lequel terrorise, d’un côté, constamment les habitant.es du Nordkiez, et de l’autre représente un mode du surveillance auquel nous, résistant.es et combattant.es de la rue, ne pouvons que difficilement échapper, et dans lequel les flics ont fini par se faire une place – est une forme d’action qui peut s’assurer de la sympathie des parties rebelles et inadaptées de notre Kiez.

Pour cette raison, nous n’allons pas juger son incarcération dans des termes de coupable/non-coupable, quel que soit l’état des pièces à conviction, mais plutôt espérer qu’il n‘enrage pas, derrière les barreaux, que le système essaie de le punir d’une telle façon pour quelque chose que nous souhaitons tou.tes, chaque soir. Il n’est pas la victime d’un “État de droit”, mais l’ennemi de cette logique. Et que ce soit l‘année dernière lors du coup du laser au Jour X ou bien plus récemment à Hambourg, il est évident que tou.tes sortes de gens n‘ont pas envie d’accepter cette Terreur au dessus de leurs têtes sans réagir.

Nous pensons à toi depuis le “dehors” et espérons que tu trouves ton propre chemin pour lutter contre le système carcéral. Le fait que nous les rebelles prévoyons l’emprisonnement ne signifie pas que nous le tolérons !

Nous allons continuer dehors ce que nous avons commencé. Nous appellons à montrer notre solidarité de l’extérieur. Brisez des vitres. Peigniez les rues. Combattez les flics dans vos quartiers !

Ecrivez et imprimez volontiers d’autres textes ! LIBERTÉ POUR NERO !

en allemand

Avalanche – Correspondance anarchiste, numéro 11

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Le prochain numéro d’Avalanche sortira en octobre 2017. Les contributions peuvent être envoyés à correspondance@riseup.net et cela avant le 1 octobre 2017.

Cette correspondance comporte réflexions sur des luttes en cours, une approche critique de vieux et de nouveaux projets, une correspondance sur la situation sociale générale et l’évolution de la domination, des réflexions sur des conflits qui s’annoncent, des propositions avec un regard international,… Des textes qui ont déjà été publiés ailleurs dans une contexte différente, doivent être accompagnés d’une introduction (longue ou courte) afin d’insérer le texte dans le projet de correspondance.

Débats et commentaires :
Dans le prochain numéro d’Avalanche, il y aura de nouveau une section réservée aux débats et commentaires. En envoyant de tels textes, on invite les compagnonnes et compagnons à prendre comme point de départ des problématiques, des questionnements ou des perspectives qui avaient été soulevés dans les numéros antérieurs d’Avalanche. Le but de cette section de débat est bien évidemment d’offrir un espace d’échange internationale entre anarchistes en lutte pour approfondir certains aspects, pour permettre des retours critiques sur des propositions,…

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