Le vendredi 20 octobre, vers 20.30, une manifestation à moto antifasciste a été conduite avec succès à Kavala. Les compagnons sur environ 35 motos ont mené cette action en solidarité avec les arrêtés de la patrouille antifasciste qui a été attaqué le 30 septembre.
La manifestation à moto est passée par les rues et quartiers du centre, gueulant des slogans antifascistes. Les antifascistes ont aussi fait plusieurs arrêts afin de disséminer des textes contre-informatifs sur les récents événements qui se sont déroulés à Athènes et Patras.
Ni à Kavala, ni ailleurs… Écrasons les fascistes dans chaque quartier !
Pendant les procédures du tribunal de vendredi, les sept manifestants arrêtés (toujours en détention provisoire) ont été emmené au tribunal d’Evelpidon, “escorté” par les flics du quartier général de la police. Alors qu’ils attendaient dans le bureau du procureur près de leurs proches et avocats, la mère de l’un des arrêtés voulu embrasser son fils. Cependant, une fliquette du bureau du procureur a immédiatement poussé la mère, arguant qu’aucun contact physique n’est permis.
Quand le fils a protesté, un des gardes hommes du quartier général de la police l’a réprimandé. L’arrêté a encore protesté, plus énervé, et le même flic a sorti son flingue, l’agitant de manière menaçante dans sa direction ! Toutes les personnes présentes n’ont plus fait un geste à la vue de l’arme. Néanmoins les arrêtés ont commencé d’eux-mêmes à gueuler de rage, ensemble avec des avocats de la défense qui a durement réprimandé le garde, avant d’entrer dans le bureau du procureur pour porter plainte formellement contre la conduite du flic. Le procureur était, ce qui n’est pas surprenant, ennuyé par la remarque de l’avocat et n’a complètement pas tenu compte de l’incident.
Un autre rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon (bâtiment n° 9) est appelé pour le lundi matin, le 22 octobre, à 11h00, quand les sept arrêtés comparaîtront devant un magistrat en charge d’examiner les dossiers (alias l’interrogateur). Il doit être mis en avant qu’au moins cinq d’entre-eux sont menacés d’être accusés de crimes.
Tous les sept arrêtés ont été ramené au quartier général de la police où ils seront enfermés jusqu’à lundi. Il est d’une grande importance que les gens qui ont participé à la manifestation pour la grève du 18/10 envoient à imc-athens-editorial[at]lists.indymedia.org toutes photos, vidéos ou matériels audio qui peut se révéler utile pour leur défense légale.
22.30 Le nombre total de manifestants arrêtés lors de la grève générale par la police à Athènes est de 103.
Sept arrestations se sont transformées plus tard en détentions. Parmi les arrêtés, un manifestant a eu le nez cassé parce qu’il a été assailli par des assassins en uniformes plus tôt dans la manif, il était donc dans un besoin urgent de soins médicaux. Ils ont été mis en détention provisoire au quartier général de la police (cinq d’entre eux pour des crimes, deux pour des délits).
Un rassemblement a été appelé pour le vendredi 19 octobre à 12.30 au tribunal d’Evelpidon (bâtiment n° 16) pour la solidarité factuelle avec les sept arrêtés qui paraîtront devant le procureur public demain.
18.50 Environ 30 compagnons ont appelé à ce que plus de soutiens les rejoignent pour un rassemblement de solidarité devant le quartier général de la police sur l’avenue Alexandras afin d’exiger la libération immédiate de tous les arrêtés.
18.00 À Exarchia, dans la rue Zoodochou Pigis, des barricades sont enflammées à nouveau.
17.50 Plus de 100 arrestations ont été conduites à Athènes (le nombre de manifestants arrêtés qui feront peut être face à des accusations est encore inconnu).
17.20 Plus tôt, dans le centre d’Athènes, au moins deux flics en civil ont été débusqué par des manifestants et ont reçu un “traitement spécial”.
17.00Trikala : Après la manif’ pour la grève, des enseignants du public et des sympathisants sont allés au département de la préfecture pour protester spécifiquement contre le chef local de l’éducation secondaire qui entend arriver à un accord sur les partenariats des écoles de l’aire et des coupes futures dans le secteur de l’éducation. Continue reading Grèce : Nouvelles de la grève générale du 18 Octobre→
Nous avons incendié le véhicule du Colonel Grympiris, dans le quartier parlementaire, gouvernemental et diplomatique de Tiergardten, à Berlin. Grympiris est Chargé de Défense de l’ambassade de Grèce en Allemagne, et nous lui attribuons la responsabilité de :
+ des nombreuses hostilités à la frontière avec la Turquie, où ils tuent et mutilent les réfugiés
+ les accords d’armement de la Grèce avec l’Allemagne, pendant qu’il y a des coupes dans les secteurs sanitaires, les retraites et les salaires, qui conduisent la population grecque au désastre social
+ la politique d’austérité du gouvernement grec, qui sert de pantin de la Troika FMI/BCE/UE pour ne garantir que la richesse des élites
+ la coopération de la police grecque avec les fascistes d’Aube Dorée (Chrissi Avgi)
+ la violence contre les manifestants à Athènes et dans d’autres villes
Comme représentant militaire de l’ambassade grecque, le colonel Grympiris est un objectif légitime des attaques militantes.
Lors de notre action, nous avons attaqué l’objectif en sachant que la voiture brûlerait dans le garage d’une maison résidentielle. Ainsi, nous nous sommes assurés d’écarter la possibilité d’une ’propagation’ aux appartements.
Nous nous solidarisons avec les prisonniers de la guerre sociale en Grèce, les travailleurs en grève de là-bas, les différents groupes de guérilla urbaine, les immigrés qui ont lutté avec les antifascistes contre la terreur de la junte, et avec les nombreuses personnes désespérées qui, heureusement, célèbreront un jour la chute de l’Etat grec et la construction d’un monde libre.
Le 11 septembre est le jour où, en 1973, le commandant en chef de l’armée chilienne Augusto Pinochet a pris de force le pouvoir entre les mains d’Allende. Jusqu’en 1990 des milliers de personnes seront torturées et tuées sous son régime.
Le même jour, en 1998, l’anarchiste Claudia López sera tuée par balle par des flics de la “démocratie restaurée” alors qu’elle combattait sur une barricade lors de la commémoration du coup d’état de 1973. Depuis lors, sous le slogan de “Septembre Noir” des manifestants combattent la répression étatique en souvenir de Claudia et tous ceux tombés au combat.
Cette année, des sabotages, des barricades, des batailles de rue avec des cocktails molotovs et des attaques armées sur les flics ont eu lieu durant le 39° anniversaire du 11 Septembre, laissant un flic mort et beaucoup d’autres blessés.
• La nuit avant le 11
Répression préventive
La nuit du lundi 10, des agents du 30° Commissariat de Radiopatrullas sont intervenus dans plusieurs communes pour tenter de prévenir des foyers d’émeute pour un nouveau 11 septembre. Le fameux « Escadron Centaure » a effectué des contrôles de véhicules et d’identité dans les communes de Puente Alto, La Pintana, Recoleta et Conchalí, et il a aussi retiré du matériel que pourrait être utilisé pour des barricades et des affrontements, comme des pneus abandonnés.
À la suite de ces opérations la police a arrêté 117 personnes, parmi lesquelles 109 l’étaient pour infraction à la loi sur la drogue, 5 sur ordre de détention provisoire, 2 pour port d’arme blanche et une pour infraction à la Loi de Contrôle des Armes, sur qui l’on a trouvé 80 cartouches de calibre 45. Toutes ces personnes ont été amenées aux tribunaux correspondants.
Émeutes la nuit du 10
À Santiago :
Malgré la prévention de la police, durant la nuit du 10 il y a eu des affrontements à différents endroits du pays.
Dans la commune de San Bernardo, après 22:00h, des personnes avec des encapuchonnés ont coupé la circulation et ont allumé des barricades sur trois carrefours. À l’arrivée des policiers ils ont lancé des pierres, des objets coupants et des cocktails Molotov, alors que de son côté la police a utilisé des gaz, des camions lanceurs d’eau et des fusils pour disperser les gens.
Les encapuchonnés ont aussi attaqué le 14° Commissariat de Carabiniers, lançant tout type d’objets.
Dans la commune de La Florida, aux alentours de 00h50, des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades devant le lycée Benjamín Vicuña Mackenna, interrompant le trafic et provoquant quelques troubles.
D’un autre côté, sur la commune de El Bosque, une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades de pneus et de décombres devant le lycée Juan Gómez Milla, interrompant la circulation sur la Gran Avenida. À l’arrivée de la police les jeunes se sont affrontés aux forces de l’ordre.
Dans les autres régions :
À Coquimbo, vers 21 heures une trentaine d’encapuchonnés ont interrompu le trafic devant le campus Andrés Bello face à l’université de la Serena. Ils ont cassé une caméra de sécurité, et mis le feu à des pneus et des panneaux de signalisation. Suite aux affrontements 5 carabiniers ont été blessés par des pierres.
À Viña del Mar, ver 02h00 une quinzaine d’encapuchonnés ont mis le feu en face du lycée Guillermo Pérez Cotapos. À l’arrivée des carabiniers ils ont lancé des pierres.
À San Felipe, vers 00h30 une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades dans la rue Dardignac et Duco, où un groupe est entré en forçant le rideau métallique dans l’entreprise de fruit “Cabrini Hermanos”, provocant des dégâts et sortant des conteneurs plastiques pour s’en servir comme barricades.
Après, à 02h30, un autre groupe d’encapuchonnés ont coupé avec des barricades la route 60 qui relie Los Andes à San Felipe. À l’arrivée des carabiniers il y a eu des affrontements et un agent a été blessé par une pierre.
À Rancagua, vers 01h40 un groupe d’encapuchonnés a mis le feu à des pneus au carrefour entre l’avenue El Sol et Uruguay, pour ensuite essayer de rentrer dans un supermarché Santa Isabel. Il y a eu des affrontements avec la police.
Dans des régions comme Talca, Curico et Valdivia, après minuit des barricades ont été allumés et il y a eu des affrontements avec la police. À Curico trois véhicules qui étaient garés là ont brûlé, l’un d’eux avait été volé.
Suite aux émeutes et affrontements habituels du « 11 », 27 personnes ont été arrêtées au niveau national. La majorité des accusés sont arrêtés pour troubles, certains pour avoir abîmé des véhicules policiers et d’autres pour blessures sur des carabiniers.
• Le début du mardi 11 !
À Santiago :
Peu après 07h00, en pleine heure de pointe, une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’avenue 11 septembre, devant le lycée Lastarria sur la commune de Providencia.
À l’arrivée des carabiniers les jeunes ont lancé des pierres sur les agents. La police a utilisé une grande quantité de gaz et un camion lanceur d’eau pour disperser les encapuchonnés qui s’étaient replié vers le lycée.
Le maire fasciste de la commune de Providencia a ordonné l’expulsion du lycée, qui était occupé par des lycéens dans le cadre des mobilisations étudiantes. Suite à l’expulsion, 10 jeunes ont été détenus, pour ensuite être relâchés. Plus tard le lycée a de nouveau été occupé.
Dans le centre de Santiago des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’avenue España devant le lycée Dario Salas, où des affrontements ont eut lieu à l’arrivée de la police. À la suite les carabiniers ont expulsé le lycée qui était occupé par plus de 70 lycéens.
À Concepción :
Au cours de la matinée des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’accès nord du pont Juan Pablo II qui connecte Concepción à San Pedro de la Paz. À la suite de ça ils ont fui les lieux.
Plus tard un autre groupe a mis le feu à des barricades aux alentours de l’université Bío Bío (UBB) et de l’université technique Federico Santa María (UTFSM) de Hualpén.
Vers 13h30 à l’extérieur de l’UBB des encapuchonnés ont coupé l’avenue Collao, pour ensuite s’affronter aux forces spéciales avec des pierres et des cocktails molotovs.
De plus, à l’extérieur de l’ UTFSM des encapuchonnés ont coupé l’avenue Las Golondrinas de Hualpén avec des pneus en feu, et des affrontements avec les forces spéciales ont eut lieu.
Un engin incendiaire a été trouvé à l’intérieur de la cathédrale Metropolitana de Santiago
Dans l’après-midi du 11 le Gope (Groupe d’Opérations Policières Spéciales) est intervenu dans la cathédrale Metropolitana située sur la Place d’Armes en plein centre de Santiago.
L’alerte a été donné par un fonctionnaire de la cathédrale, qui avait trouvé un sac suspect à l’intérieur du troisième confessionnal.
La police a dû évacuer les lieux et établir un périmètre de sécurité. Finalement le Gope a confirmé qu’il s’agissait d’un engin incendiaire, lequel a ensuite été désamorcé et enlevé de l’endroit dans un réceptacle résistant aux explosions.
L’engin était composé d’un bidon de 5 litres de combustible et de chlorate de potassium avec un système d’activation électrique composé d’un minuteur connecté à une batterie et d’une ampoule sans protection avec les fils à l’air en contact avec la substance inflammable.
Il semble qu’aucun tract ou quelconque revendication n’aient été trouvés sur place.
Pendant la période de l’occupation par les nazis (1941-1944), les trafiquants du marché noir [mavragorites] – acolytes des fascistes, balances et collabos- exploitant la crise artificielle de pénurie de nourriture qui a frappé le peuple, vendaient du riz, de l’huile d’olive, etc. en petites quantités aux gens souffrant de la faim et se trouvant alors dans le besoin, en leur prenant tout ce dont ils se disposaient : leur maison, leur terrain ou même leur enfant comme un esclave. Dès que l’occupation et la guerre civile ont pris fin, ces trafiquants sont devenus des citoyens illustres et richissimes alors que toutes les personnes s’étant adressées à eux sont soit mortes de faim soit ont vécu dans la misère et la pauvreté.
De même, aujourd’hui, les profiteurs font leur apparition à nouveau, avec les magasins d’achat d’or (une sorte de mont-de-piété s’appelant “J’achète de l’or”) ayant comme patron une des ordures les plus connues du pouvoir, Bobolas. Ils ont reniflé le besoin d’un peu de liquidités qu’ont de nombreuses personnes en raison de la soit-disant crise économique et achètent et exploitent ainsi leur dignité et le manque dans lequel ils se trouvent.
À Igoumenitsa, sont tout à coup apparus quatre magasins de ce genre, dont le contrôle se partage entre les laquais, profiteurs et balances contemporains d’Igoumenitsa et de Corfu.
Le 3 octobre 2012, à 3h00 du matin nous avons attaqué un de ces magasins, situé dans la rue Kyprou, en face de la place centrale d’Igoumenitsa, et fracassé ses vitres.
Qu’ils sachent que leurs menaces d’employer des videurs qui prendront en charge la situation ne nous effraient pas.
Quant aux employés de ces magasins qui pleurnichent en disant qu’ils font juste leur travail pour 600 euros, nous nous en foutons complètement car ils ont fait le choix de l’autre camp. D’ailleurs le travail est une honte.
Un clin d’oeil aux compagnons qui nous en ont envoyé un en premier.
Liberté aux compagnons et combattants, membres de l’O.R. Conspiration de Cellules de Feu, et à tous ceux poursuivis par l’État.
LE SEUL TERRORISTE C’EST L’ÉTAT, SOLIDARITÉ AVEC LES GUÉRILLEROS.
Le matin du lundi 1er octobre a été le théâtre d’une autre opération policière sous le nom “Xenios Zeus” contre les immigrés et les réfugiés, cette fois-ci dans le port de la ville de Patras. Il y avait une forte présence policière dans la ville depuis la veille, incluant des unités anti-émeute d’Athènes et d’autres villes, ainsi que l’inspecteur général de la police du sud de la Grèce.
Des anarchistes et sympathisants se sont rassemblés dans le squat Parartima, dans le centre-ville, essayant de tenir un espace ouvert de résistance et d’accueil pour les immigrés persécutés, alors qu’ils menaient aussi des actions contre-informatives contre le pogrom raciste en cours. Une assemblée dans la soirée pour la coordination des actions a été tenue dans le squat ; à ce moment-là, les compagnons de Patras faisaient état de centaines de détentions d’immigrés, avec des papiers ou non.
Des anarchistes et d’autres antifascistes ont réalisé des actions de solidarité contre la chasse aux immigrés et réfugiés, telle une manifestation à moto, des rassemblements avec sono sur les places, des distributions de tracts dans les marchés à ciel ouvert, avec la création d’un espace d’accueil dans le squat Parartima pour tous les résistants persécutés. Au même moment, ils ont appelé à une large manifestation.
Le 2 octobre (autre source en grec), quelques 350 compagnons sont descendus dans les rues de Patras pour une marche dans l’après-midi qui a duré plus de deux heures, passant par plusieurs quartiers. On pouvait lire sur la banderole principale “Contre l’opération fasciste Xenios Zeus – Solidarité avec les immigrés” et les slogans chantés incluaient : “Pauvreté, misère, cannibalisme ; c’est la crise et le capitalisme”. Le 4 octobre, le texte qui suit fut publié (en grec) par plusieurs immigrés à l’occasion des événements en cours à Patras (et partout ailleurs) :
“Nous sommes un groupe d’immigrés qui a décidé d’écrire ce texte comme message aux Grecs et ainsi appeler à la solidarité face aux problèmes auxquels nous faisons face. Nous avons laissé nos patries pour de nombreuses raisons différentes, telles des guerres, la pauvreté, l’oppression, le fascisme. Nous sommes venus ici avec le désir de voyager vers l’Europe, ayant des rêves pour le futur.
En Grèce, en crise, nous faisons l’expérience du chômage et nous n’avons pas de papiers qui nous permettraient de travailler de manière légale. Nous n’avons pas ce qui est nécessaire pour vivre, tel de la nourriture, des soins médicaux, des abris. La légitimité du parti fasciste et le fait que chaque jour ils deviennent plus nombreux, posent des problèmes dans nos vies. Nous sommes attaqués par des policiers qui sont aussi des fascistes. Même les immigrés qui obtiennent la carte rouge (permis de séjour temporaire pour les demandeurs d’asile) ne peuvent exercer leur droits. Les droits de l’homme ne sont pas respectés et de nombreux immigrés perdent la vie en tentant de passer les frontières ou en restant dans les rues. Nous savons bien que, autant que le fascisme existe en Grèce, il y a aussi de bonnes personnes qui savent ce qu’est la vie humaine.
Aujourd’hui, maintenant, l’État applique l’opération “Xenios Zeus” ici, à Patras. Derrière cette opération policière – qui ramasse les immigrés en un rien de temps dans de larges opérations répressives – 300 immigrés ont été attrapés hier et emmenés dans des camps de concentration qui sont fermés comme des prisons. Aujourd’hui, nous demandons aux gens du coin qui savent ce que veulent dire la vie et la liberté de nous montrer de la solidarité afin d’arrêter cette opération inhumaine. Nous avons fait l’expérience de beaucoup de problèmes dans nos pays et nous faisons face à de nombreuses lois injustes, fascistes et inhumaines jusqu’à ce jour.
Nous ne pouvons plus endurer ceci. Merci pour votre intérêt.”
Suivant ces développements de près, les compagnons ont essayé de ne pas laisser sans réponse les détentions de masse d’immigrés, ni les menaces des nazis. Bien que les activistes ont envoyé un message clair de résistance et de détermination de contre-attaquer, leurs protestations du moment ont été incapables de mettre un arrêt au mécanisme étatique qui kidnappe violemment les gens où qu’ils soient. Cependant, les gangs para-étatiques menaçant attendant pour attaquer les gens sans défense – avec la participation amicale de la police grecque – étaient gênés dans une large mesure par la présence constante d’antifascistes dans les rues.
Dans les premières heures du jeudi 11 octobre, un gang d’Aube Dorée [Chrissi Avgi] s’est rencontré dans un restaurant à grillade appelé “Psitalonia”, sur la place Psila Alonia, et se sont préparé à attaquer les compagnons antifascistes dans le voisinage (près du squat Maragopouleio). Des sympathisants ont immédiatement bougé vers le coin pour défendre les compagnons et tous ensemble ils ont écrasé les néo-nazis quand ces derniers ont tenté de les attaquer. Les membres d’Aube Dorée ont battu en retraite en désordre et le magasin qui leur sert comme repaire a été défoncé. Plus spécifiquement, le restaurant à grillade “Psitalonia” appartient à des brutes qui ont des liens directs avec le noyau dirigeant du parti local. En plus, c’est un lieu de rassemblement connu pour les ordures fascistes en lien avec les attaques contre des immigrés dans le quartier. Le parti Aube Dorée a officiellement démenti la présence de ses mercenaires dans l’incident.
L’esprit de revanche de l’État pour ses chiens fouettés s’est vite transformé en manie, les flics détenant neuf personnes sur des bases feintes dans des lieux et temps différents, environ une heure et demie après les événements. Cinq des compagnons arrêtés ont été relâchés après de nombreuses heures. Malgré tout, les quatre autres ont été gardés pour des charges criminelles de tentative de meurtre car ils ont été identifiés comme “suspects” impliqués dans l’affrontement par rien de moins que quelques membres d’Aube Dorée. Par conséquent, l’affaire est basée sur des allégations de fascistes qui ont fabriqué les accusations de concert avec les flics et les autorités judiciaires.
Le vendredi 12 octobre, des personnes solidaires ont appelé à un rassemblement à 12h devant le squat Parartima, au croisement des rues Corinthou et Aratou, pour une marche de protestation vers le tribunal de Patras dans la rue Gounari, où les quatre compagnons arrêtés allaient passer devant un juge d’investigation. Environ 400 compagnons ont protesté devant le tribunal, criant fort des slogans en solidarité avec les quatre arrêtés. Toutefois, l’audition a été reportée au lundi 15 octobre (à 8h30 et plus tard à 17h00). Les quatre compagnons restent en détention et ont été transféré dans le quartier général de la police dans la rue Ermou à Patras.
Nous devons combattre l’État et les attaques para-étatiques !
Bas les pattes de nos compagnons !
CONTRE LA POLICE D’ÉTAT ET LE NÉO-NAZISME SOLIDARITÉ AVEC LES 4 ARRÊTÉS MORT AU FASCISME
Dans les petites heures du jeudi 11 octobre, un groupe d’action directe a mené une attaque incendiaire contre une permanence locale du parti politique Gauche Démocratique (Dimokratiki Aristera), permanence située dans la rue Ethnikis Antistaseos dans le quartier de Kaisariani. Ce parti, dirigé par Fotis Kouvelis, fait partie de la coalition gouvernementale tripartite actuelle, avec Nea Dimokratia et le PASOK.
Voici un extrait de la revendication, une expression de solidarité avec tous ceux poursuivis pour leur action subversive :
“La moindre des choses qui conviennent à de tels laquais et larbins du système est le feu. Et à ceux qui parlent déjà de fascisme pour décrire nos actes, nous disons que le fascisme c’est les centaines d’arrestations “préventives” d’activistes et de grévistes. Le fascisme c’est l’appauvrissement de la société comme un tout et les pogroms contre ceux de trop. Le fascisme c’est les tortures contre les manifestants antifascistes et les compagnons solidaires dans le quartier général de la police d’Athènes, les raids contre les squats et les hordes déchaînées des anthropoïdes de DELTA et DIAS [unités de flics à moto]. Et chaque lutte contre ce fascisme de l’État et des patrons c’est la RÉSISTANCE.”
Contre l’indifférence, la délation, et la complicité avec l’État (au sujet de la répression en Bolivie).
Le 29 mai dernier, sur les terres dominés par l’État Plurinational de Bolivie, une opération répressive contre les cercles « libertaires » et anarchistes a été menée, cherchant à donner un coup aux supposés responsables des actions directes perpétrées contre des symboles du pouvoir.
Dans une stratégie calquée sur des descentes répressives dans d’autres latitudes, une dizaine de domiciles ont été fouillés. Une chasse qui proposait plus d’obtenir des antécédents que la suite d’une piste en particulier. Comme ça devient une habitude et un détail qui n’est pas du tout nouveau, on arrête en masse pour voir ensuite ce que chaque détenu peut apporter à l’enquête.
Ainsi des têtes connues et identifiables dans les cercles anarchistes ont été arrêté, sous la forme déjà classique du profil à neutraliser. Ainsi trois personnes ont été présenté comme les meneurs des attaques.
Une conférence de presse en grande pompe a servie de scénario pour montrer comment agissent les puissants lorsqu’ils voient leurs intérêts être attaqués. Les preuves une fois de plus faisaient état de revues, livres, affiches, patchs et cagoules.
Par principe et dans l’absence d’informations, personne n’avait de certitude sur l’origine de cette répression et au fil des semaines il va filtrer dans les pages de contre-information que 3 détenus ont collaboré, tous membres d’une organisation plateformiste appelée OARS, dont la page web donne une idée claire de ses principes, pas du tout anarchistes, pas du tout « libertaires ». Continue reading Texte sur la répression en Bolivie, par des anarchistes chiliens→
Organisons l’attaque contre l’Etat et les fascistes
Le soir du dimanche 30 septembre une manif à moto a lieu dans le centre d’Athènes. Elle passe par les rues de Kypseli et se dirige vers la place Ameriki. En passant par la rue Phylis elle est attaquée par les forces de répression (unité de police à moto DELTA). S’en suivent 15 arrestations de compagnon-ne-s qui se trouvent inculpé-e-s des infractions criminelles et doivent payer des cautions très élevées.
ATTAQUE – AUTOORGANISATION – SOLIDARITÉ
Vendredi 12 octobre 2012, à 23h00, passage souterain sous l’avenue Kifissias à la hauteur de l’hôpital Ygeia.
Bus : depuis le centre A7, 550, depuis Syntagma X14 (nocturne)
Aucune tolérance pour les nazis et les gangs fascistes
Ces derniers temps, un petit groupe de racistes/fascistes tente de créer aux abords de la place Amerikis et plus généralement dans le quartier, un régime de peur et d’intolérance à l’encontre des immigrants africains qui y vivent.
Le point culminant de leur action a été le pogrom auquel ils se sont livrés le 25 septembre avec l’aide et la protection d’importantes forces de police et lors duquel ils ont cassé les bureaux qui abritent la communauté tanzanienne, détruit des magasins qui appartenaient à des immigrants, attaqué et chassé les immigrants qui vivent dans le quartier, tenté de terroriser des lycéens/collégiens immigrés au sein de leur école. Et tout ceci alors que les attaques de gangs fascistes contre les immigrants se comptent par dizaines en ville (coups de couteau, tabassages).
La mobilisation anti-fasciste qui a eu lieu le jour suivant (26/09) le pogrom, avec une manifestation dans le quartier et un rassemblement pl. Amerikis auxquels ont participé de nombreux personnes du quartier, locaux comme immigrés, a donné une première réponse aux plans des fascistes. Cependant pour stopper leur action, une mobilisation large et durable est nécessaire de la part de tous les anti-fascistes, antiracistes habitant le coin et qui ne veulent pas que dans notre quartier règne la violence raciste de diverses bandes de fascistes. Les problèmes existants auxquels nous faisons face nous tous qui vivons dans le quartier et qui sont utilisés comme prétextes par les groupes racistes sont les mêmes que ceux qui existent dans plusieurs coins de la métropole athénienne. Et ils sont essentiellement dus aux conditions étouffantes de pauvreté créées par ceux qui sont économiquement et politiquement puissants par le biais de l’attaque sauvage qu’ils ont lancée sur les couches les plus basses de la société.
Ces problèmes sont aussi la conséquence des comportements antisociaux d’une partie des pauvres et des démunis qui, au lieu de se retourner contre ceux qui condamnent les vies de millions de personnes à la pauvreté et au dénuement, se retournent contre les plus faibles, préservant ainsi un régime de cannibalisme social qui ne sert que l’État et le pouvoir. Mais ce serait une illusion d’espérer que les conditions de nos vies peuvent être changées grâce à l’action de la police qui contrôle les plus grands circuits de trafic de drogues et d’êtres humains, cette police qui frappe et torture des manifestants et des personnes en lutte, qui conduit des centaines d’immigrants dans des camps de concentration contemporains avec ses rafles dans le cadre de l’opération “Xenios Dias”. Nos conditions de vie ne seront pas non plus changées par l’action de groupes racistes et fascistes qui fonctionnent en complément des forces répressives attaquant les plus faibles, les plus pauvres, ceux qui sont socialement exclus.
Nos vies ne peuvent changer totalement qu’en prenant nos destins en main ! A l’aide de la communication et du respect mutuel là où nous vivons, mais surtout à travers la lutte basée sur des structures auto-organisées. A l’aide de l’action commune et solidaire des locaux et des immigrants face à cette situation de cannibalisme social où le pauvre se retourne contre le plus pauvre que lui, à travers la lutte contre les mafias et les phénomènes de criminalité antisociale, comme le proxénétisme et le trafic de drogue, face à la barbarie des unités d’assaut étatiques ou para-étatiques, face à l’oppression et à l’exploitation de l’homme par l’homme. Créons nous-mêmes les conditions de nos vies avec dignité et liberté.
LUTTES COMMUNES DE LOCAUX ET D’IMMIGRÉS CONTRE LA PAUVRETÉ, LA RÉPRESSION ET LE RACISME
AUTO-ORGANISATION – RÉSISTANCE – SOLIDARITÉ DANS TOUS LES QUARTIERS
RASSEMBLEMENT ANTI-FASCISTE/ANTI-RACISTE D’HABITANTS EN LUTTE ET DE PERSONNES SOLIDAIRES
Le jeudi 4 octobre, à 11h, un groupe de 30 compagnons a occupé le quartier général du Syndicat des Journalistes de Macédoine et Thrace des Journaux Quotidiens (ESIEMTH) afin d’envoyer des e-mails et des faxs en masse et faire connaître le cas du compagnon colombien Gustavo, qui est toujours détenu dans une cellule de la démocratie bourgeoise après le raid contre le squat Delta. L’assemblée de solidarité pour le squat Delta, et en particulier pour le cas de Gustavo, a publié et diffusé une déclaration que vous pouvez lire ci-dessous.
Les autorités grecques ont confisqué le passeport en règle de Gustavo, jugeant que c’est un faux. Ils ont même suggéré qu’ils pourraient même valider des “copies officielles” de son document (qu’ils considèrent autrement comme faux…) si seulement Gustavo pouvaient être déporté vers l’Espagne, sachant qu’il a obtenu la citoyenneté espagnole. Malgré tout, les autorités espagnoles l’accepteraient sûrement avec ses papiers authentiques (et pas des copies carbones). Donc, maintenant, le compagnons fait face à la possibilité d’être déporté dans son lieu natal, la Colombie, qu’il a quitté il y a plus de 10 ans. En d’autres mots, Gustavo est menacé par une déportation immédiate de Grèce et il est retenu par vengeance.
Voilà venu le temps de diffuser les paroles et de mener des actions de solidarité.
Lettre de l’assemblée de solidarité avec le squat Delta et Gustavo E.Quiroga Gonzalez sur l’affaire de ce dernier.
Le 12 septembre 2012, l’armée démocratique urbaine est entrée dans le squat Delta (à Thessalonique) l’arme au poing, arrêtant 10 compagnons qui étaient à l’intérieur, détenant les gens qui étaient venus en solidarité avec le squat, détruisant l’infrastructure libre et ouverte du bâtiment et ne s’arrêtant pas là. Les fenêtres, toilettes et même l’équipement électrique a été cassé afin d’augmenter les dommages supposément causés par les squatteurs au bâtiment. Notre compagnon Gustavo E. Gonzales est l’une des 10 personnes qui ont été arrêtées lors de l’opération initiale mais il est toujours prisonnier des mains de l’État. Depuis le 14 septembre et après une séquence de procédures “dans le dos”, il fut détenu au Ministère des Transitions (celui pour les immigrants) de la prison de Diavata dans des conditions moyenâgeuses.
Pour rendre les choses plus claires, quand Gustavo exprima qu’une “cour martiale” se tenait, le procureur général E. Mpakelas donna l’ordre d’empêcher l’entrée à toute personne en lien avec l’affaire (amis, compagnons, etc.), non seulement dans la pièce où se tenait le procès mais aussi au sein du tribunal, ne tenant pas compte de façon éhontée du caractère public du procès. Un flic (qui n’était pas du ministère de l’immigration), Oikonomoy Iwannhs, témoigna que selon son “expérience” les papiers de Gustavo étaient des faux. Sans un expert pour examiner le sujet, la cour l’a accusé, entre autres choses, de falsification de documents officiels. L’histoire continua quand le directeur du ministère de la Sécurité Politique (un ministère de la police qui s’assure que le système politique reste stable et prospère) Athinagoras Pazarlis, signa la forme légale pour essayer de donner crédit au parjure d’Oikonomou.
Après le procès, les documents furent donnés à des experts officiels et leur authenticité fut confirmée, mais le rapt de notre compagnon continue et sa remise en liberté fut reportée à un délai inconnu. Au même moment, Athanasios Mpasioykas, le sous-directeur du ministère de l’immigration, signa un ordre de déportation pour Gustavo, ignorant l’expertise sur l’authenticité de ses papiers, complétant ainsi le complot scandaleux du département de la Sécurité Politique.
En conséquence, l’affaire de Gustavo est dans la ligne de mire du directeur de la sécurité politique, s’étant personnellement impliqué, en signant, afin que l’affaire soit conclue rapidement, avant que son implication ne soit connue. Voilà comment procèdent les chefs du département de l’immigration, qui, alors qu’ils ont le pouvoir de le relâcher, refuse de le faire et suivent des ordres d’en haut. Comme d’habitude un corbeau n’arrache pas les yeux d’un autre corbeau.
Pour résumer cette affaire, nous faisons face à un complot ridicule qui implique la confiscation de faux documents dont il fut prouvé qu’ils étaient officiels, la volonté des autorités de valider des “copies officielles” des documents (qu’ils considèrent comme faux) afin que Gustavo fasse une croix sur l’Espagne où il a la nationalité (qui ne peut l’accepter sans les documents originaux) et la possibilité de sa déportation en Colombie (qu’il a quittée depuis plus de 10 ans).
Nous exigeons la remise en liberté immédiate de Gustavo E.Q. Gonzalez qui est détenu depuis le 12 septembre après l’expulsion du squat Delta à Thessalonique, en Grèce.
ASSEMBLÉE DE SOLIDARITÉ AVEC DELTA ET GUSTAVO E. QUIROGA GONZALEZ
CHAQUE LUNDI À 19H00 À POLYTECHNIQUE – THESSALONIQUE
Dans l’après-midi du dimanche 30 septembre 2012, environ 60 compagnons se sont rassemblés devant la prison pour mineurs locale, dans le quartier de Chiliadous portant une banderole où l’on pouvait lire “Solidarité avec la lutte des prisonniers” et avec leurs voix retentissant dans l’air pendant à peu près 40 minutes, ils ont exprimé leur solidarité avec ceux derrière les barreaux.
Ils ont montré à la fois aux prisonniers et aux matons que personne n’est seul contre l’État ; que notre lutte doit continuer jusqu’à la démolition de chaque prison : jusqu’à ce que nous soyons tous libres.
Les événements deviennent sérieux et rapides ces jours-ci en Grèce. Alors que les attaques contre les immigrants, leurs maisons et magasins sont toujours en cours, les derniers mois ont montré de plus en plus d’activités antifascistes comme des manifestations, des distributions de tracts et des réponses directes. La semaine dernière, le pouvoir étatique a montré une fois de plus de quel côté il se trouve.
À Volos (29/9), lors d’un rassemblement de Chrissi Avgi (Aube Dorée), un député du parti fasciste a sorti son pistolet contre des antifascistes qui protestaient devant le nez de la police, alors qu’au commissariat ils ne voulaient pas recevoir la plainte d’un témoin visuel à cause d’un “manque de temps”.
Pendant le même weekend, il y a eu une manifestation antifasciste à moto à Athènes (30/9), pour informer le public des conditions insupportables des immigrants dues à l’opération étatique “Xenios Zeus” et pour montrer une présence dans les rues d’Athènes. Après qu’elle se soit affrontée avec un groupe de néo-nazis, les forces de police ont commencé à agir brutalement contre les antifascistes, en laissant plusieurs d’entre-eux sérieusement blessés. 15 manifestants ont été arrêtés. Un rassemblement de solidarité le jour après au tribunal où les prisonniers étaient retenus fut aussi attaqué. 25 antifascistes furent arrêtés, 4 d’entre-eux ont été relâché vendredi après-midi. Les 19 personnes détenues ont rapporté des conditions de détentions inhumaines et des brutalités policières en cellule. Ils ont rencontré d’autres personnes qui avaient été “oubliées” là depuis 3 mois. Les coûts de chaque arrestation comme celles-ci sont élevés : rien que pour la mise en examen 15.000 euros doivent être payés. Le vendredi 5 octobre, les 15 dernières personnes arrêtés ont été relâché sous caution (3.000 euros chacun).
Au-delà de l’aggravation de la situation à travers les nazis et la police, le gouvernement montre une fois de plus de quel côté il se tient. Ainsi le porte-parole du ministre de l’ordre public a fait savoir (après une annonce du parti “de gauche” Syriza) que le gouvernement prendra rapidement plus de mesures pour renforcer la loi et l’ordre. En outre, ils ont jeté les gauchistes dans le même sac que les fascistes et ont annoncé qu’ils contiendraient de telles tendances antidémocratiques. En réalité ils font cause commune avec les nazis : alors qu’ils sont fiers de leurs crimes dans les médias et s’en sortent, les antifascistes sont frappés par la répression.
Au même moment, l’action étatique raciste “Xenios Zeus” est toujours en cours, avec 27.500 garde à vue de non-grecs et approximativement 2.600 arrestations de personnes qui n’avaient pas les papiers nécessaires. Tout va dans le sens d’une exacerbation de la situation des immigrants, antifascistes et tout un chacun qui ne rentre pas dans l’idéologie raciste et fasciste. L’interaction entre néo-nazis et flics avec le soutien du gouvernement et le renforcement des lois racistes de déportation sont alarmants et doivent être interprétés comme des tendances pré-fascistes. C’est une situation insupportable pour toutes les forces qui résistent ! En outre, les autres gouvernements européens ne sont certainement pas intéressés par qui gouverne la Grèce – aussi longtemps que l’ordre public est maintenu par des dizaines de milliers de flics, ce qui garantit une procédure sans problèmes de marché financier. La résistance constante et les activités anti-répressives amenuisent les capacités encore et encore. De plus, des sommes d’argent pour les procédures dans l’actuelle situation financière sont difficiles à se procurer.
Solidarité avec le combat antifasciste en Grèce ! L’union fait la force !
Des antifas, anarchistes et anti-autoritaires, octobre 2012
Dons pour le mouvement et les prisonniers par le biais de l’ABC Berlin :
Kontoinhaber: SSB e.V. Berliner Sparkasse BLZ: 10050000 Konto: 6603098570
Cette vidéo montre le petit affrontement qui a eu lieu le 2 durant la manifestation de commémoration des victimes de la tuerie du 2 octobre 1968, perpétrée par l’État mexicain, manifestation qui était aussi contre la réforme du travail qui est débattue au sénat.
Notre cortège, qui n’a jamais été aussi grand les années précédentes, arrivant à être même un des plus grands de la manif, était intégré par des membres de l’Alliance Anarchistes Révolutionnaire, le Bloc Noir México, la Coordination Étudiante Anarchiste, le Collectif Autonome Magoniste, le Groupe Anarcho-Communiste Drapeau Noir et des individus libertaires.
Nous serions reconnaissant pour la publication de la vidéo et de l’image aérienne que nous envoyons pour diffuser l’idéal acrate qui prend beaucoup de force au Mexique.
Sur la vidéo on peut se rendre compte de cris qui disent « pas de violence », ceux-ci provenant de membre de #YoSoy132, un collectif d’étudiants qui agglutine différentes universités et dont l’unique cause politique a été « la non imposition » du président récemment élu Enrique Peña Nieto.
Ainsi, l’Alliance Anarchiste Révolutionnaire et les organisations et membres qui la forment, nous avons décidé de nous séparer d’un tel collectif vu qu’ils continuent d’agir derrière un discours qui légitimise la démocratie libérale et qui agit en flic contre les compagnon(ne)s anarchistes en les désignant en permanence comme des provocateurs lorsqu’ils ne rentrent pas dans leurs postulats « pacifiques ».
Il faut aussi signaler que durant la manifestation de hier, nous ont rejoint y compris des compagnons communistes qui comme nous, savent que l’unique violence vient de l’État protecteur du capital et que nos actions sont de l’autodéfense.
SI AUJOURD’HUI VOUS TOLÉREZ LE FASCISME
IL VOUS FERA SOUFFRIR DEMAIN
Le dimanche 29 septembre, le député local d’Aube Dorée P.Iliopoulos fut débusqué dans la rue Dimitriados, dans la ville de Volos. Une personne a commencé à se disputer verbalement avec lui au sujet des tactiques brutales et fascistes du député, mais aussi parce que la même personne a régulièrement été calomnié sur internet par l’Aube Dorée.
Peu de temps après, au coin des rues Dimitriados et Skenderani, là où se trouve le local (non-officiel) des bureaux du parti nationaliste, la personne susmentionnée s’est disputée verbalement avec sept membres d’Aube Dorée – qui étaient juste sortis du bâtiment et portaient des barres de fer et des bâtons – et le député en personne, qui ne portait pas seulement un bâton mais qui a aussi sorti son pistolet pour défier et menacer les antifascistes désarmés.
En seulement quelques minutes, de nombreuses forces de police sont arrivées sur place et se sont positionnés en une file pour protéger les fascistes armés. Ensuite les flics ont violemment arrêtés six personnes et l’antifasciste sous prétexte d’obtenir des témoins visuels de l’incident.
Un citoyen lambda de plus, qui était aussi un témoin visuel, est allé au commissariat pour porter plainte contre la conduite du député. Néanmoins, il a été ignoré par les flics, qui lui ont dit de revenir une autre fois.
NOUS NE DEVONS PAS VIVRE COMME DES ESCLAVES
La seule chose que les médias de masse dans leur “couverture des nouvelles” et le récit des flics ont ajouté à cette affaire était la légitimité de la possession d’une arme à feu. Si le député avait tiré, ils voudraient probablement ajouter que, comme d’habitude, c’était un tir accidentel ou une balle perdue.
ÉCRASONS LES FASCISTES
Manifestation, samedi 6 octobre à 18h00, Aghios Nikolaos, Volos
Assemblée contre le fascisme
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Faites attention dans la rue, restez vigilants. (Les néo-nazis ont fait circuler un appel pour une “manif pan-théssalique” le même jour à la même heure à Volos).
Comme nous l’avons précédemment reporté, le 1er octobre a commencé à Patras une autre opération de police contre les migrants et les réfugiés sans-papiers. Le pogrom policier, également connu sous le nom “Xenios Zeus“, a abouti à des centaines d’arrestations et de détentions de migrants.
En réponse à cette opération, le 2 octobre, 350 compagnons sont descendus dans les rues de Patras pour une manifestation dans l’après-midi qui a duré plus de deux heures, en passant par plusieurs quartiers. On pouvait lire sur la banderole de tête: “Contre l’opération fasciste Xenios Zeus. Solidarité avec les migrants”. Cette action fait partie de tant d’autres qui ont été conduites tout en dénonçant l’opération de la flicaille, comme des manif à moto, des rassemblements sur les places, des distributions de tracts contre-informatifs sur les marchés populaires, et la création d’espaces d’accueil pour les persécutés au squat Parartima.
Comme l’ont estimé les compagnons de Patras, certes, toute la mobilisation n’a pas réussie à arrêter le pogrom, mais elle a néanmoins réussie à freiner activement les attaques para-étatiques des néo-nazis d’Aube Dorée, qui étaient prêts à agir, et à envoyer un message clair que, bien que l’agressivité de la Domination s’accentue, rien ne restera sans réponse pour ceux d’en bas.
Ci-dessous se trouve un texte des 15 arrêtés depuis le tribunal d’Evelpidon :
“Aujourd’hui l’état a déclaré la guerre civile, ceux que les couteaux des fascistes ne tuent pas, sont envoyés en prison par les décisions de justice de la junte.
Nous appelons ceux qui luttent et qui ressentent que DIGNITÉ, SOLIDARITÉ, ÉGALITÉ ET LIBERTÉ ne sont pas des mots vides de sens mais une façon de vivre, à prendre conscience du moment historique que nous vivons et à agir en conséquence.
LES IDÉES ne peuvent être réprimées, ni emprisonnées.
Les 15 arrêtés antifascistes.”
Le 4 Octobre, les 15 arrêtés de la manifestation/patrouille à moto antifasciste sont passés devant le juge d’instruction. Alors que les deux représentants du ministère publics (procureurs) ont demandé la mise en détention provisoire avant le jugement – indépendamment du fait qu’ils soient accusés de crimes ou de délit – le juge d’instruction a exprimé son désaccord avec cet avis.
Les otages de l’état et leurs avocats ont littéralement passé toute leur journée au tribunal (du matin jusqu’à tard dans la nuit). Au milieu de la journée les personnes présentes en solidarité ainsi que les proches ont été attaqués par des escadrons anti-émeutes, aucune arrestation n’a été reportée mais plusieurs personnes ont été blessées.
En raison de la contradiction entre les procureurs et le juge d’instruction et après de longs échanges, l’affaire a été renvoyée devant un conseil juridique (équivalent du Juge des libertés en France) qui décidera le 5 Octobre si les 15 compagnons seront envoyés en détention provisoire ou non.
Par conséquent, un total de 19 personnes arrêtées demeurent au quartier général de la Police d’Athènes (Avenue Alexandras) et vont paraître de nouveau au tribunal d’Evelpidon, vendredi 5/10.
Les 4 compagnons du rassemblement de solidarité à Athènes (arrêtés le 1/10) seront transférés au tribunal à 9h00.
Les 15 antifascistes (arrêtés le 30/09) feront l’objet d’une procédure distincte à partir de midi.
Mise à jour au 5/10 : Tous les compagnons sont libérés
Les 19 compagnons sont dans la rue :
Les 4 compagnons (arrêtés le 1/10) ont finalement été relâchés. La procédure a été reportée au vendredi 12 octobre, à 9h00, au tribunal d’Evelpidon.
Après une session prolongée du Conseil Judiciaire, les 15 antifascistes (arrêtés le 30/9) ont été remis en liberté sous conditions restrictives (et des cautions, toujours en appel).
La nuit du 15 septembre a vu la première patrouille à moto dans le centre d’Athènes avec des distribution de flyers et des slogans contre les attaques néo-nazies. Le 22 septembre, une autre manifestation antifasciste à moto fut réalisée avec succès.
Dans la soirée du dimanche 30 septembre, une troisième intervention-patrouille antifasciste à moto passait dans le centre d’Athènes, mais a vite été entravée par des néo-nazis. En conséquence, les compagnons en ont environ démolis trois près de la rue Phylis, dans le secteur d’Aghios Panteleimonas, dans le centre d’Athènes. À environ 21h00, alors qu’un des fascistes gisait toujours à terre, blessé, les dernières motos de la manifestation ont été attaqué en représailles par plusieurs brutes de l’unité de police à moto DELTA.
Quasiment tout les antifascistes à moto ont été prise en chasse et attaqué, d’abord dans le voisinage de la place Amerikis (non loin du centre de la communauté tanzanienne qui a été mis à sac par des fascistes il y a de ça quelques jours), ensuite dans l’avenue Alexandras, mais aussi alors qu’ils se dirigeaient vers Exarhia. Là aussi plusieurs jeunes ont été persécuté et arrêté par les flics.Plusieurs motos ont été laissé en plan et éventuellement confisquées par la police. Peu de temps après, les camarades se sont rassemblés dans les squats du centre d’Athènes afin de défendre les lieux.
Parmi un nombre non confirmé de compagnons blessés par les flics, un antifasciste a sérieusement été blessé. Pas loin de 23 personnes qui ont participé à l’action ont initialement été reporté manquant… Parmi eux, 15 ont été arrêté dans différents lieux et enfermé au quartier général de la police [GADA] dans l’avenue Alexandras, sans aucun accès aux avocats.
Un rassemblement a été appelé pour le lundi 1er octobre à 13h00 au tribunal d’Evelpidon en solidarité avec les arrêtés. La procédure a été reportée à jeudi, alors qu’assistaient au rassemblement plus de 300 compagnons. Dans la soirée, plusieurs unités de police ont sauvagement attaqué les personnes venus en solidarité au sein du tribunal et les ont harcelé dans les rues aux alentours, avec pour résultat plusieurs détentions (4 d’entre-elles se sont transformées par après en arrestations).
Les 15 antifascistes qui ont été arrêté le 30/9 sont toujours détenus à GADA – ils doivent passer devant le tribunal le jeudi 4/10 au matin. Les 4 compagnons arrêtés le 1/10 vont être détenus à GADA jusque vendredi, le 5/10, date à laquelle ils vont probablement passer en procès au tribunal d’Evelpidon.
Les antifascistes qui ont pris part à l’action n’ont pas encore publié leur propre version des événements mais ont notifié qu’il y a un besoin de collecter plus de 10.000 euros pour les dépenses légales et cautions. De plus, tard dans la soirée du mercredi 3/10 , ils ont appelé à une assemblée ouverte à l’École Polytechnique pour discuter des dernières informations sur les 15 arrêtés de la patrouille-intervention antifasciste (30/9), des 4 arrêtés lors du rassemblement de solidarité au tribunal d’Evelpidon (1/10) et des actions à venir. L’assemblée a été suivie par plus de 300 sympathisants.
La même nuit, une vidéo de l’intervention du 30/9 a été publiée, avec des prises peu avant le coup répressif. De plus, tous les 19 otages à GADA ont envoyé un premier retour :
Mercredi 03 octobre 2012. Quelques mots des cellules de détention du 7em étage du quartier général de police d’Athènes.
Bien que trois jours aient passés depuis notre arrestation lors de la manifestation antifasciste à moto et collage le dimanche 30 septembre, nous pensons qu’il est bon de clarifier quelques trucs même maintenant.
Après un appel ouvert le dimanche 30 septembre, une manifestation antifasciste à moto et collage, qui est partie d’Exarchia, s’est déroulée dans le centre d’Athènes. Cette manifestation venait en réponse aux pogroms fascistes et attaques contre les immigrés qui se trouvent dans plusieurs quartiers du centre d’Athènes par des gangs fascistes déguisés en “résidents” ou “comités de commerçants”, soutenus par les gangs étatiques officiels.
Là tout de suite, nous ne sommes pas intéressés d’analyser ou expliquer ici les relations connues et rabattues entre Aube Dorée [Chrissi Avgi] et la police grecque.
Juste après que la patrouille est été attaqué par des partisans d’Aube Dorée(-citoyens), il y a eu un assaut de la part des flics de l’unité de police à moto DELTA, qui ont suivi l’arrière de la manif mais sont aussi passés dans les rues parallèles.
Au final, 15 combattants antifascistes ont été attrapé, hommes et femmes. Ils ont été blessé à différents endroits de leurs corps, comme la tête, les bras et jambes, alors que les flics ont aussi utilisé des tasers (armes qui causent des chocs électriques).
Nous avons été emmenés au 6em étage du quartier général de la police, en face du département de la protection de la constitution étatique, où la nuit fut accompagnée de tabassage, menaces, tirage et brûlage de cheveux de la part des équipes de DELTA qui ont pris nos photos pour leurs albums privés alors qu’ils continuaient à nous garder.
Des menaces telles “Maintenant nous savons qui vous êtes, nous allons vous enterrer comme vos grands-parents pendant la guerre civile” sont révélatrices du terrorisme que ces crétins prétoriens des équipes DELTA ont tenté de nous infliger. Au même moment, nous n’étions pas autoriser à communiquer avec des avocats ou des médecins pendant 19 heures consécutives. Le jour suivant, après qu’ils aient fait un transfert – un spectacle afin de prendre nos profils suspects, ils nous ont en fin de compte emmené au tribunal de l’ancienne école militaire d’Evelpidon.
Alors que nous étions toujours au tribunal, les forces de police anti-émeute ont attaqué les personnes solidaires rassemblées, battants férocement nombre d’entre eux. Un total de 25 personnes ont été détenu, et au final 4 arrêtés ont été inculpé. Depuis le moment de leur arrestation, ils ont été transféré au 6em étage du quartier général de la police, où les flics mirent en place la même tactique d’intimidation, incluant des fouilles corporelles humiliantes. Après une décision vengeresse sans précédent, la détention provisoire des 4 arrêtés a été prolongé en trois jours de plus (jusqu’à vendredi), et la détention provisoire des 15 premiers arrêtés fut étendue à jeudi.
Ils nous ont amené aux cellules de détention du 7em étage du quartier général de la police, dans un quartier surpeuplé (prévu pour 30 personnes alors qu’en ce moment 80 personnes “vivent” là dans des conditions incroyablement sordides), dans une tentative de “briser nos nerfs”. Malgré tout, nous avons rencontré un sentiment de solidarité sincère exceptionnel des gens qui ont été “oublié” depuis plus de trois mois dans cet endroit.
Au sein de la “crise économique” de plus en plus de gens se dirigent vers la pauvreté et la destitution, le cannibalisme social est récompensé comme une vertu, le fascisme montre sa tête dans nos localités et quartiers, l’offensive de l’État s’intensifie à tous les niveaux; dans cette période, des options qui promeuvent l’auto-organisation, la solidarité, la camaraderie et l’action directe sont celles qui, non seulement, peuvent tenir dans ce chemin de la peur qu’ils essaient d’imposer dans nos vies, mais sont aussi la perspective d’une organisation sociale différente.
Vous avez besoin de profondément saisir ce qu’est vraiment le fascisme Le fascisme ne mourra pas simplement de lui-même; vous avez besoin de l’écraser.
Les arrêtés du 30/9 et du 1/10
(Quelques uns parmi nous, fiers descendants de brigands/symmorites anarcho-communistes.)
Nous avons attaqué le commissariat de l’Acropole dans la nuit du samedi 29 septembre 2012 avec des barils d’essence et des cocktails molotovs et nous avons brûlé l’entrée ainsi que des voitures et motos parquées sur la route devant le commissariat, celles-ci étant de fonction, appartenant personnellement à des flics et confisquées.
C’était un mouvement dynamique réfléchi en réponse à l’orgie d’oppression policière dans un style de junte que nous avons tous expérimenté le jour de la grève générale le 26 septembre, avec les centaines de détentions, les arrestations, l’humiliation publique des arrêtés, les gazs et les tabassages aux pré-rassemblements dans les quartiers d’Athènes et la manifestation. Les bâtards de la police grecque, de la direction jusqu’au petit flic gardant un commissariat, devraient savoir que rien ne reste sans réponse.
Leurs méthodes oppressives et vengeresses contre ceux qui se tiennent hauts contre la barbarie de nos jours, non seulement ne nous effrayent pas mais arment nos esprits et mains. La guerre fait rage et la meilleure défense a toujours été l’attaque et l’attaque surprise. Ainsi les gardiens de l’ordre et leurs supérieurs doivent être prêt à payer le prix, en équipement et en prestige.
P.S. : La même chose vaut pour les morveux des DELTA et DIAS qui, en plus de tout le reste, ont aussi attaqué la nuit dernière la manifestation antifasciste à moto, battu et arrêté des compagnons. Nous avons pleins de plans à faire et nous leur gardons les meilleurs… Solidarité avec les arrêtés.
P.S. 2 : Des salutations incendiaires et des poings levés à tous les compagnons qui passent en procès pour l’organisation révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu le 8 octobre.
Honneur pour toujours au compagnon Lambros Foundas qui fut, est et sera à toujours à nos côtés à chaque moment dans l’attaque.
Nous avons attaqué le samedi 29 septembre à minuit une escouade de MAT [police anti-émeute] dans la rue Harilaou Trikoupi avec des cocktails molotovs. Cette action est une réponse réflexe au clouage au pilori de compagnons et combattants à travers la publication de leurs photos, peu après leur arrestation le jour de la mobilisation pour la grève. S’ils pensent que des méthodes répressives violentes et la vague de désir terroriste nous intimidera, alors ils seront lamentablement déçus.
Résistance par tous moyens et tous temps avec rage et conscience SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES DIGNES OTAGES DE LA DOMINATION RIEN N’EST FINI. TOUT CONTINUE…
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Les flics ont publié des photos et des détails de 9 des 23 manifestants arrêtés le 26 septembre à Athènes, demandant une fois de plus à des citoyens respectueux de la loi de faire les balances. Après que les arrêtés soient sous le coup de procédures judiciaires (adultes et mineurs, beaucoup sont sérieusement blessés) il a été rapporté qu’ils ont été remis en liberté -certains sous de sévères conditions restrictives, plusieurs attendant un procès futur. (Nous mettrons à jour dès qu’il y aura des informations confirmées.)
C’est l’étincelle qui est dans l’air, mais l’étincelle qui cherche la poudrière…
LIBERTÉ POUR LES COMPAGNONS-NNES FRAPPÉ-E-S PAR LA RÉPRESSION
Le terroriste c’est l’État. Liberté pour les rebelles du G8 condamnés.
Le feu de Gènes brûle encore…
Solidarité avec les compagnons-nnes frappé-e-s par la main répressive lors des opérations Ardire (13 juin), Mangiafuoco (8 août), Ixodidae (27 août) et Thor (1 septembre)
La révolution est impossible. Le progrès imparable de la logique de la non-violence rend impossible le conflit radical contre l’État et ses sbires.
Des manifestants « pacifistes » encerclent un compagnon en le montrant du doigt et l’accusent d’être infiltré, violent, etc… pour avoir lancé un pétard. La masse inepte essaie d’emmener le compagnon jusqu’à la police pour qu’il soit arrêté.
Ce fait, qui a eu lieu hier lors des mobilisations à Madrid du 26 septembre, est quelque chose qui se répète à chaque mobilisation du citoyennisme dans l’État espagnol. Ce climat s’est installé lors de la prise des places pendant le 15M et a continué au fil des appels de cette année, jusqu’à arriver à celui du 25-26 septembre. La légitimation des oppresseurs qui ont agressé, contraint et séquestré les personnes qui manifestaient dans les rues la veille, met en doute les intérêts de ce « mouvement » parallèle au 15M, réputé pour ses objectifs spectaculaires et médiatiques, qui, loin de proposer une alternative réelle ou une rupture avec le régime d’oppression démocratique, demande une reformulation de la politique de l’État providence et une « rénovation » du capitalisme occidental opulent.
La désobéissance civile généralisée est un triomphe qui doit être reconnu comme tel, mais exercer la désobéissance civile comme un simple acte esthétique et/ou spectaculaire, sans la volonté pour le changement social, devient une légitimation du statut quo actuel. L’hégémonie de la non-violence et la criminalisation de l’action directe sont une aubaine pour la police et les moyens mis en œuvre pour récupérer pour le système les protestations et les convertir en une manif grotesque qui demande la transparence démocratique que crie sur tous les toits la culture occidentale, au lieu de laisser se manifester l’expression de la rage produite par la misère quotidienne.
Nous trouvons que, bien qu’il n’est pas impossible d’arrêter de sortir dans la rue pour protester contre la misère qui nous entoure et qui nous met dans la merde, nous devons identifier nos compagnon(ne)s de lutte dans chaque coin, et ces personnes qui manifestent en légitimant ceux qui nous agressent, l’État qui nous opprime et une classe politique qui nous montre du doigt et se fout de nous, sont nos ennemis.
Fatigués de la situation dans les mobilisations et de la répression et criminalisation de la part de ce type de personnes “mouvementistes”, nous devons faire front commun et nous déplacer dans nos propres blocs, nous différenciant de cette caste de masochistes politiques avec qui il nous est impossible d’arriver à des objectifs communs.
L’augmentation de la protestation et de la désobéissance devrait, irrémédiablement, arriver à faire dégénérer les mobilisations pacifistes en révoltes radicales puisque la continuité des protestations générerait un effondrement du pacte social qui évoluerait en une répression généralisée, ce qui devrait provoquer une extension de la solidarité et augmenter le conflit social, d’autant plus dans la situation actuelle de néo-capitalisme en décomposition. Mais tenir pour acquis que cela se produirait tout seul est d’une naïveté crasse, vu le contrôle absolu de l’opinion publique par les médias et le monopole de la violence que détient l’État, renforcé par le discours de non-violence des mouvements citoyennistes, comme le 15M et les autres. La pression sociale contre l’action directe, accusant des compagnon(ne)s d’infiltrés, de provocateurs, etc .. a provoqué la diminution du conflit jusqu’à des niveaux acceptables pour l’État comme expression légitime du peuple, sans aucun type de retombée générale, loin de l’esthétique marginale de la protestation dans les médias de contra-information et des vidéos sur internet, et pour la récupération des rares scènes de violence légitime contre les oppresseurs dans les médias comme la cause des agressions policières, que les gens reconnaissent comme les coupables de la situation et de la répression par les “fonctionnaires policiers”.
La non-violence ne lutte pas, elle demande. Demander c’est autoriser une personne ou un groupe à t’accorder tes sollicitations. Demander c’est légitimer cette situation.
Une manifestation anti-raciste a été appelée dans la soirée du 26 septembre dans la zone de Patission, dans le centre d’Athènes, comme une réponse immédiate à un autre pogrom fasciste dans les environs du square Amerikis la veille tout juste (25/9), et, comme une contre-protestation contre les néo-nazis (appelés “citoyens grecs indignés”) qui avaient à nouveau menacés de sortir de leurs trous et de répandre la terreur nationaliste.
Tout d’abord, les antifascistes se sont rassemblés près du croisement des rues Stavropoulou et Lemessou, devant les bureaux de la communauté tanzanienne en Grèce qui a également été attaqué et saccagé hier par les néo-nazis voyous (voir la vidéo).
Une assemblée ouverte a eu lieu sur la place Amerikis, avec une présence massive des migrants et autres résidents qui ont résisté aux intimidations fascistes et ont discuté de leurs problèmes quotidiens. Puis, un large bloc d’anarchistes antifascistes, antiracistes, gauchistes et autres sympathisants, à la fois immigrés et locaux, sont descendus dans les rues en scandant des slogans antifascistes.
Les manifestants ont quitté la place Amerikis vers 23h00, la présence d’environs 30 fascistes sur la place de Kypseli a aussi été rapportée.