Category Archives: Répression
Québec : la grève générale continue !
Le plus gros mouvement de grève étudiante jamais vu au Canada bat son plein depuis maintenant 10 semaines consécutives. Présentement, ce sont plus de 170 000 étudiantes et étudiants qui sont en grève, dont plus de 85 000 en grève illimitée jusqu’à la victoire. Initialement opposé à la hausse de 75 % des frais de scolarité décrétée par le gouvernement (néo)libéral du Québec – la 2e hausse en 5 ans après plus d’une décennie de gel des frais – ce mouvement mené par les étudiant-e-s des niveaux universitaire et collégial, mais également par des anarchistes et autres militants radicaux non étudiants, est devenu le fer de lance de la résistance à l’agenda néolibéral canadien. Professeurs, syndicalistes, travailleurs et travailleuses de différents secteurs ont manifesté de façon active leur appui à ce mouvement massif et énergique qui, en retour, a su montrer sa solidarité avec différentes luttes, particulièrement contre l’imposition de tarifs supplémentaires dans la santé et contre le Plan Nord du gouvernement Charest, projet néocolonial qui vise à « développer » brutalement le Nord québécois, terre autochtone, à coup de mines et de barrages hydroélectriques.
Au plus fort du mouvement, plus de 300 000 personnes étaient en grève et, le 22 mars dernier, une manifestation gigantesque a rassemblé environ 200 000 personnes dans les rues de Montréal, probablement la plus grosse manifestation de toute l’histoire (coloniale) canadienne. En plus des manifestations dans toutes les plus grandes villes du Québec, diverses actions directes, des blocages, ainsi que des occupations ont été menées presque quotidiennement, souvent plusieurs fois dans la même journée. Ont notamment été visés le port de Montréal (4 fois plutôt qu’une !), plusieurs ponts et autoroutes, la tour de la Bourse, le casino de Montréal, ainsi que de nombreux bureaux ministériels. Sans compter les centaines d’actions quotidiennes, symboliques, théâtrales, musicales, graphiques, qui ont notamment permis de littéralement tapisser la ville de Montréal du symbole du mouvement : le carré rouge.
Dès les débuts du mouvement, la répression a été féroce. La police de Montréal s’est encore une fois illustrée par sa brutalité et sa haine des mouvements sociaux, frappant, gazant, emprisonnant, intimidant et blessant sérieusement un grand nombre de manifestants et manifestantes, mais aussi des professeurs solidaires, des journalistes et des passants. Du côté des administrations d’universités et de collèges, après une campagne de peur et d’intimidation au tout début du mouvement, refusant dans certains cas de reconnaître l’effectivité des mandats de grève des associations étudiantes locales et employant plutôt l’expression ridicule « boycottage des cours », ils essaient maintenant par tous les moyens de briser la grève, particulièrement dans les établissement qui participent au mouvement depuis le début, faisant planer le spectre d’une annulation pure et simple du trimestre d’hiver 2012. En désespoir de cause, ces deux dernières semaines, des recteurs d’université, des directeurs de collège et même des étudiant-e-s anti-grève ont eu recours aux tribunaux pour obtenir des injonctions empêchant le blocage physique des lieux par les grévistes, sous peine d’amendes extrêmement lourdes et même une possibilité d’un an d’emprisonnement. Face à une tentative évidente de judiciarisation du conflit, des centaines de personnes ont bravé ces injonctions, réussissant à faire respecter les mandats de grève par la force du nombre dans deux collèges. À l’Université du Québec en Outaouais (UQO) par contre, après un blocage réussi d’une journée lors de laquelle 200 personnes se sont barricadées dans l’un des pavillons, le surlendemain la police a arrêté plus de 160 personnes qui tentaient de bloquer l’entrée, dont des professeurs solidaires.
À l’Université de Montréal, une manifestation spontanée d’environ 600 personnes visant à défier l’injonction obtenue par le recteur s’est transformée en petite émeute lorsque les gens survoltés, aidés par des camarades encapuchonnés, ont brisé des portes vitrées pour s’introduire dans le bâtiment du rectorat, en ont chassé les gardes de sécurité, ont répandu de la peinture sur les murs et ont tenté de défoncer la porte en bois massif du bureau du recteur avec un bélier improvisé ! En quittant les lieux, la manifestation a fait un détour par le bureau du ministre des finances, le mettant à sac. Face à ce sursaut répressif et à la judiciarisation du conflit, il y a eu cette semaine une multiplication des actions directes anonymes : quatre bureaux de ministres ont été complètement saccagés, des sacs de briques ont été lancés sur les rails de 5 stations de métro, paralysant trois des quatre lignes du métro montréalais durant plus d’une demi-heure, des bombes fumigènes ont été lancées à l’intérieur d’une autre station centrale et des centaines de grillons ont même été lâchés dans les murs de l’UQO !
La lutte continue et entre dans une phase cruciale. Il est encore trop tôt pour faire un bilan de ce mouvement massif et multiforme, mais, au-delà des revendications à saveur (amère) sociale-démocrate, le regain de combativité qu’il a su impulser dans le climat politique morose de l’Amérique du Nord laisse entrevoir le début d’un nouveau cycle de luttes plus larges contre le néolibéralisme. Certain-e-s commencent même à parler d’un « printemps québécois » en référence aux révoltes arabes… De plus, ce mouvement a eu le mérite de soulever certains débats intéressants, notamment la question des moyens (critique de la non-violence dogmatique) et la pertinence d’une implication radicale dans les mouvements sociaux. En témoignent ce manifeste publié par des camarades anarchistes en lutte, ainsi que cette perle d’humour grinçant réalisée par le groupe radical Mise en demeure, en référence au pacifisme mou d’une certaine frange du mouvement étudiant, ainsi qu’à la violence policière qui a failli coûter un œil à un manifestant, le 7 mars dernier :
Lien vidéo (chanson “Violence légitime, mon oeil !”) :
Athènes: Manifestation de solidarité devant la prison de Koridallos le vendredi 27 avril
“guerre à la fin implacable… notre remise en liberté de prison
devra être réalisée par nous-mêmes et nos camarades”
Christos Tsakalos, le 18 avril (enregistrement de la radio 98fm)
Satisfaction immédiate des exigences mises en avant par les anarchistes grévistes de la faim dans la prison de Koridallos.
Kostas Sakkas, Alexandros Mitroussias, Giorgos Karagiannidis qui sont en grève de la faim depuis le 06 avril 2012, exigent la remise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé et la levée de leurs nouvelles incarcérations avant procès; les camarades sont accusés des 250 actions revendiquées par l’O.R. des CCF bien qu’ils aient nié le fait d’appartenir à cette organisation…
Les membres des CCF, Gerasimos Tsakalos, Panagiotis Argirou, qui sont en grève de la faim depuis le 08 avril 2012, exigent leur transfert définitif de la prison de Domokos vers celle de Koridallos ; d’autres membres des CCF sont aussi partis en grève de la faim, exigeant le transfert de leurs camarades.
Liberté pour ceux accusés dans l’affaire des CCF
Lutte pour la dignité et la liberté à l’intérieur et à l’extérieur des prisons
MANIFESTATION le vendredi 27 avril 2012 à 18h00 au parc Eleftherias, Koridallos
Assemblée de solidarité avec les combattants incarcérés et poursuivis.
safa.espiv.net
NON au TAV : Lettre de Luca Abba du 11 avril à la résistance contre l’expropriation
Voici une autre petite contribution de ma part, de cette façon je me sens plus proche des mobilisations de ces prochains jours. Je vous demande d´être là, forts et décidés comme toujours, et aussi en mon nom. Je ne vais pas pouvoir être présent car je suis encore hospitalisé à Turin.
La Vallée de la Clarée, comme l’ensemble de la Vallée de Suse, appartient aux villages de la Vallée de Suse! Non pas car c’est notre propriété privée, mais parce que nous appartenons à cette terre. Nos ancêtres ont vécût dans la vallée Clarée durant des siècles. Les prés et les forêts étaient propres, les vignobles et les champs bien entretenus et les chalets de montagnes étaient peuplés par des centaines de personnes. Le chemin que nous connaissons a été emprunté par des milliers d’hommes et de femmes au long de l’Histoire et a été l’une des principales routes reliant La Haute et la Basse Vallée Suse, et jusqu’à la 2nde Guerre Mondiale c’était la connexion la plus importante entre Cels-Ramats et Suse.
Plus tard, est arrivée la négligence avec le développement et l’industrialisation, mais ce n’est qu’une phase provisoire et réversible. Au contraire, les tours de haute tension et les tunnels des routes ne sont provisoires, et le tunnel du TAV représente aussi la destruction irréversible de cet écosystème et du territoire.
Nous devons mettre fin à cette ruine par tous les moyens et defendre cette terre des déirs sanglants de ceux qui veulent spéculer sur nos vies. Ces messieurs ne méritent pas de profiter de leurs privilèges et nous devons faire tout notre possible pour qu’au final, ceux qui veulent gagner de l’argent en perdent plus qu’ils ne veulent en gagner.
Nous devons donc fixer des actions et être une gêne pour eux, nous ne devons pas les laisser travailler tranquilles et la Vallée Suse doît devenir leur pire cauchermar.
Je vous embrasse tous et, espère être de retour d’ici peu et lutter de nouveau à vos côtés.
Salutations en lutte,
Luca
Guerre contre les enfants – Tu n’as pas de Trouble de la Personnalité…
Tes conseillers, profs, parents, docteurs, et autres policiers te disent que tu as une mauvaise personnalité et que tu ne fonctionnes pas correctement. Nous pensons qu’ils ont tort et que ce sont eux et le système mondial qui ne fonctionnent pas correctement.
L’école est une prison abusive et ennuyeuse, créée pour casser ton esprit et te maintenir dans l’ignorance. Si tu t’ennuies à l’école, c’est parce que les profs sont chiants, les thèmes traités sont sans intérêt et l’école est une cage. On ne t’enseigne que ce que le gouvernement veut que tu saches. Il y a des tas de choses intéressantes à connaître, mais l’école ne te les enseignera sûrement jamais. Tu es comme un cheval qu’on brise pour que tu sois un simple rouage dans la machine quand tu seras grand, ainsi tu consommeras, travailleras et mourras . Il faut 15 années d’école pour briser un être humain et le rendre d’accord avec la misère de la vie quotidienne. Par chance, beaucoup de jeunes continue de se rebeller. Ceux-là – ceux qui ont un esprit encore actif – sont pris pour cible par les établissements psychiatriques qui utilisent des armes infondées mais diaboliques, telles que le Trouble Oppositionnel avec Provocation (TOP) et le Trouble du Déficit de l’Attention (TDA).
La plupart des psychiatres sont juste des flics assis sur des sofa. Leur travail consiste à te faire croire qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez toi, pour que tu ne te rendes pas comptes de ce qui ne va pas réellement : tu vis dans une société de merde où tu sens impuissants, et cela te rend sauvage. Tu n’es pas fou – la société de masse, la guerre, la vigilance, le gouvernement, les flics, les banquiers, les armées, l’injustice, la misère,…. ça, c’est fou !! La psychiatrie est aussi inventée de toute pièce, ex : il n’y a aucune base scientifique pour tous ces troubles et par conséquent il n’y a aucune preuve de comment ou si les traitements marchent. C’est une arme politique, créée pour détruire ta confiance, ton indépendance, ton pouvoir et ton esprit.
Aucun enfant ne devrait recevoir des traitements psychiatriques. Donner des traitements psychiatriques à des enfants et une attaque et une maltraitance envers les enfants. Les docteurs n’ont aucune idée de la manière dont fonctionnent les médicaments, surtout sur des cerveaux encore en développement. Si tu veux changer la chimie de ton cerveau, soignes ton alimentation ( manges beaucoup de fruits et légumes frais et crus), fais de l’exercice et évites toute sorte d’addiction. La plupart des traitements psychiatriques et des « thérapies » comme l’électroconvulsivothérapie (ECT) sont juste des lésions cérébrales sans distinction et peuvent causer des handicaps permanents et la perte des fonctions cognitives sur les enfants et les adultes.
Les personnalités ne peuvent être mauvaises. Il est impossible d´être « troublé ». Les docteurs ne savent même pas ce qu’est une personnalité. La psyché humaine a été et sera toujours discutée, elle est un mystère, et un sujet de débat philosophique, non médical. Tu es qui tu es, et la personne que tu es est un individu à l’esprit libre emprisonné dans une société humaine et dans un monde contrôle par des petits groupes de personnes qui n’aiment pas la liberté et qui ont le pouvoir de t’oppresser.
Il n’y a rien de normal. Tout sur cette planète, et au-delà, est complètement unique. Il n’y a rien ni personne qui te soit égal dans tout l’univers. Quiconque essaie de te faire croire que la « normalité » existe est un imbécile. Quiconque utilise son autorité, force ou l’argument de l’imbécile pour te faire rentrer dans la définition de la « normalité » à travers le diagnostique psychiatrique, les médicaments, la détention, ou la thérapie comportementale induisant l’obligeance, devrait être arrêté.
Résiste aux docteurs, parents, profs et autres flics qui ne défendent pas tes intérêts. Occupe-toi de ta propre santé et de ta propre éducation, les deux sont importantes et tu en es responsable. Défend-toi contre ceux qui veulent te détruire et te contrôler.
Chili : Alerte à la bombe à l’ambassade et menaces de morts envers des diplomates grecs
Demander quelque chose à l’État serait reconnaître son autorité sur nous. Mais sachant qu’il y a des compagnons emprisonnés qui chaque jour interagissent avec le visage le plus violent de l’ennemi, nous soutenons ceux qui exigent dignité à l’intérieur et à l’extérieur des prisons, surtout ceux qui décident de risquer leur intégrité en luttant contre le pouvoir.
Notre solidarité est l’action offensive, Pour cette raison, cette semaine du 9 avril, nous réalisons une fausse alerte à la bombe à l’ambassade de Grèce au Chili. Nous envoyons aussi des mails porteurs de menaces de morts à des diplomates grecs au Chili.
Avec ses gestes simples nous voulons prendre part à la campagne internationale pour la libération de la camarade Stella Antoniou, et soutenir à distance les camarades Panagiotis Argirou et Gerasimos Tsakalos, membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu, qui ont commencé une grève de la faim pour stopper leur transferts incessants et s’établir définitivement dans la prison de Koridallos. Nous demandons aux camarades grecs de dire à ces compagnons qu’ils ne sont pas seuls.
Nous ne voulons pas que ceci soit un communiqué égal à des douzaines d’autres, c’est pourquoi nous voudrions proposer un thème au débat. Notre action avait pour but d’effrayer un peu les représentants du pouvoir grec au Chili. Mais, sommes-nous des terroristes ? Quelques camarades se sont ainsi proclamés. Il semblerait que ce concept se soit étendu au long de l’histoire et dans différents endroits. Notre vision est que l’anarchie n’a pas de contemplations pour les oppresseurs et cela nous réjouit de savoir que quand nous ne nous laissons pas soumettre, ils ont des frissons dans le dos. Mais nous ne voyons pas la peur comme notre objectif principal, nous ne voulons pas non plus effrayer tous ceux que nous croiseraient sur notre chemin. Nous savons que la plupart des gens contribue à maintenir l’ordre autoritaire, mais ce sont les gouvernants et les capitalistes qui croient avoir une supériorité belliqueuse et médiatique, qui leur permettent d’être les plus grands terroristes à l’intérieur de la société.
Nous cherchons à détruire leur pouvoir et les attaquons avec ces petites actions qui sont aussi des mécanismes de propagande de l’anarchie. Nous souhaitons qu’elles se multiplient en relation directe avec l’apparition de camarades prêts à rejeter et à combattre l’autorité. Nous laissons ouvert le débat fraternellement.
Nous vous envoyons aussi le texte de menaces qu’ont reçu les diplomates grecs.
Solidaires Internationalistes pour l’Anarchie du Cône Sud, Chili
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Au moment où vous lirez ceci, les représentants de l’État grec au Chili courent un grave danger. Leurs véhicules transportent des engins explosifs que feront leur travail d’ici 40 min, à mois que vous ne donniez une alerte immédiate à vos chefs et à la police.
Nous savons, et vous aussi le savez, qu ela sécurité du système est vulnérable et que l’intelligence policière n’est pas si intelligente. Notre intention est simple : démontrer par des faits que derrière les figures puissantes se cachent de simples êtres humains qui ressentent la peur et l’insécurité face aux attaques d’individus auto-organisés et des anarchistes insurgés au Chili, en Grèce et partout dans le monde. Le feu de la révolte en Grèce allume aussi la mèche de l’insurrection dans ces territoires non pacifiés par le pouvoir.
Ceci est un acte en solidarité avec Stella Antoniou, anarchiste emprisonnée en Grèce en décembre 2010 et accusée d’ appartenir à l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu, charge qu’elle a refusé sans renier su identité en tant qu’anarchiste. L’État grec a rejeté sa libération malgré la maladie dont elle souffre, et dans d’autres parties du monde d’autres actions solidaires sont réalisées.
Nous voulions que vous sachiez aussi que nous sommes au courant de la situation de Panagiotis Argirou et Gerasimos Tsakalos, détenus de la Conspiration des Cellules de Feu, qui sont actuellement en grève de la faim pour demander l’arrêt de leurs transferts incessants dans les différentes prisons grecques. Avec ce type de méthodes l’État grec se venge de ces camarades. Mais ils-elles ne sont pas seuls. Nous, nous nous vengeons par des actions ofensives.
Vous êtes des terroristes professionnels, Nous, avec des petites actions de grand contenu, nous voulons que les oppresseurs ressentent la peur, notre liberté ne peut attendre.
Mort à tous les Etats, mort au Capitalisme et à toute autorité !!!
LA SOLIDARITÉ ENTRE ANARCHISTE N’EST PAS QUE PAROLE ECRITE.
LIBERATION DE STELLA ANTONIOU
SOLIDARITÉ AVEC LES ANARCHISTES PRISONNIERS EN GRÈCE ET DANS LE MONDE
VIVE LA FÉDÉRATION ANARCHISTE INFORMELLE
Solidaires Internationalistes pour l’Anarchie du Cône Sud, Chili
Athènes: Descente de police sur Centre Social Occupé VOX à Exarchia
Dès les premiers jours de 2012, des personnes engagées dans le milieu anarchiste/anti-autoritaire ont occupé le bâtiment VOX (propriété de l’Institut d’Assurance Sociale’ appartenant a l’état-IKA) sur la place Exarchia, s’efforçant d’en faire un centre social. ‘ΒΟΞ’ était le nom de l’ancien cinéma en plein air situe dans ce même bâtiment, à l’angle des rues Arachovis et Themistocleous. Le bâtiment en lui-même permet l’hébergement d’iniciatives diverses. L’objectif du groupe est d’élargir les luttes sociopolitiques à travers les revendications collectives, dans cette époque où la crise économique et systémique menace et attaque la majorité de la société, mais aussi de construire des relations de solidarité et de communication avec les gens et les autres initiatives du quartier.
Le 20 Avril, juste un jour avant l’ouverture au public du nouveau projet, des forces de police massives ont été déployées sur tout le quartier, et en particulier autour de la place Exarchia, et à partir de 6h du matin (GMT +2), flics et procureurs ont évincés le bâtiment VOX (il semble qu’aucun occupant n’était à l’intérieur).
Il a été rapporté également que la police aurait expulsé un autre édifice à Exarchia (au numéro 60 de la rue Valtetsiou), aussi propriété de l’IKA.
A 13.00 (GMT +2) la place Exarchia et de nombreuses rues avoisinantes sont encore sous occupation policière.
Plus d’informations suivront.
BAS LES PATTES DES SQUATS
LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME
Mise à jour (5/5/2012):
Les compagnons de VOX ont appelé au rassemblement sur la place d’Exarchia, le samedi 21 avril à 18h00 où le concert prévu aurait lieu.
Le samedi soir (21/4) aux environs de 19h00, le bâtiment de VOX a été réoccupé avec l’aide de plus de 200 compagnons. Ensuite, près de 2,000 personnes -sur la place d’Exarchia ainsi que dans les rues à proximité- ont assisté à l’événement auto-organisé prévu pour l’ouverture du squat..
La Paz, Bolivie : Sabotage en solidarité avec Stella Antoniou, Eat et Billy, Tortuga et les compagnons des CCF qui sont en grève de la faim
Nous revendiquons le sabotage d’un distributeur automatique du Banco de los Andes Proc Credit, situé dans la zone de Miraflores, lequel est devenu totalement inutilisable à cause du feu.
C’est une nouvelle ère d’insoumission et de désobéissance qui commence en Bolivie.
De nouvelles occasions de reposer et de redéfinir des concepts de lutte pour l’anarchie. Nous nous plaçons depuis l’optique de l’action directe et toutes ses nuances et pas depuis les abstraites et vieilles portées réformistes, pas seulement dépassées, mais contraires aussi à la soif de vengeance et de destruction qui émerge des tripes, de l’urgente réapropriation de nos vies, pas une vie corrompue par l’argent et la consommation, mais au contraire une vie qui vole loin de ses limites et ses lois, complice dans chaque geste avec chacun de ceux qui affrontent le pouvoir.
Nous défions toute forme d’autorité. Nous défaisons les phrases toutes faites et répétées jusqu’à l’ennui par les érudits de la révolution et ceux qui arborent le discours de processus de changement et cette dégouttante forme anti-impérialiste-anticapitaliste du MAS.
Nous n’allons pas attendre qu’ils nous disent quand se situe le contexte opportun de la révolte, les « conditions propices » pour la lutte, les facteurs qui rendent sans fin l’attente de finir avec cette réalité. Nous décidons de nous lever ici et maintenant, conscients de chaque action, chaque pas qui à partir de maintenant sera une menace pour le pouvoir et la société qui collabore et qui fait parti de la destructions du monde dans lequel nous vivons.
Action en solidarité avec :
Stella Antoniou, compagne emprisonnée en Grèce
Eat et Billy, compagnons emprisonnés en Indonésie.
Luciano Pitronello, courage pour le procés, nous sommes avec toi.
Les compagnons des CCF en grève de la faim
Pour la discussion constante et le renforcement de la FAI-FRI.
Des Lucioles égarrées – FAI/FRI
PS : Pour que ça ne reste pas comme un fait isolé. Tout notre mépris envers le converti Walter Bond, pardon… Abdul Haqq.
Hambourg, Allemagne : action en solidarité avec Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias
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Aujourd’hui, le 07 avril 2012, quelques personnes se sont rassemblées à Hambourg dans le cadre de l’appel à solidarité pour Stella Antoniou dans le but d’exprimer la solidarité avec les détenus en Grèce, Stella Antoniou et ses proches
Des tracts ont été distribués en face du consulat grec à Gänsemarkt et dans la rue Susannenstraße. Des banderoles qui dénonçaient la situation de Stella en prison ont aussi été posées. De plus nous avons communiqué autour du fait que des manifestation ainsi que des actions de solidarité se sont déroulées dans différentes villes en Grèce.
Hier, ses trois camarades ont débutés une grève de la faim pour la remise en liberté immédiate de Stella et pour protester contre la fabrication de preuve contre eux par la police.
Stella rejoindra la grève de la faim dans une semaine.
Info: Le 04 décembre 2010, Stella Antoniou a été arrêtée avec 5 autres personnes à Athènes. Stella est anarchiste et est accusée d’être un membre d’une organisation terroriste. Elle a été détenue depuis 16 mois maintenant, sans aucune procédure de justice contre elle. Elle a déjà demandé 5 fois sa mise en liberté, sans succès. Stella souffre d’une maladie rare, elle a besoin d’un traitement spécial et doit souvent subir des soins médicaux. Ceci lui a été refusé.Le résultat est que sa santé s’est dramatiquement aggravée.
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Corfù, Grèce : Solidarité avec le mouvement NO TAV
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Mardi 10 avril, à Corfù, à l’initiative des centres sociaux/squats de la ville, un rassemblement place Georgaki s’est tenu, suivi d’une projection de contre-information, avec textes et banderoles. Mais pourquoi nous intéressons-nous au mouvement NO TAV ? En Italie, la similitude avec la situation grecque est claire.
En Grèce (Papademos), comme en Italie (Monti), des banquiers ont été nommés premier-ministre. Dans les deux pays, on nous « donne à bouffer » les mêmes mensonges sur ce développement du système économique qui serait bénéfique pour la société.
Parce que leur développement, que ce soit le TAV, ou bien les éoliennes sur le Mont Pantocratoras de Corfù, piétine la vie des habitants et de la nature. Le seul à en tirer toujours profit, c’est le capital.
Parce que ce genre de chantier se fait en faveur des grands entrepreneurs, en Italie c’est parfois la mafia, et en Grèce c’est les grandes firmes (tels ceux de Bobolas) qui profitent toujours des marchés publics et qui contrôlent les média.
Parce que les média ont le même rôle partout, un rôle toujours en faveur des patrons. Ils calomnient et falsifient chaque lutte sociale. Ils divisent les manifestants entre « bons » et « mauvais ». Ils cherchent à détourner l’opinion publique contre les mouvements et présentant comme unique vérité celle des grandes entreprises du bâtiment.
Les média construisent un « mur du silence » autour de chaque foyer de résistance, cherchant à nous convaincre que la crise économique, et sa résolution, est une question nationale. Nous rompons ce « mur du silence » pour démontrer que sur le saccage de nos vies, il n’y a aucune dimension nationale, mais seulement une dimension de classe.
De Keratea jusqu’à Kulon Progo, et de Lefkimi (Corfù) jusqu’à la Val Susa, l’État et le capital changent souvent de nom, mais ils ont toujours le même visage, celui de l’argent et de la mort.
Le développement n’est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons. Courages camaradEs ! Apprenons de votre lutte !
Initiative de solidarité au NO TAV à Corfù
Elaia squat & Draka squat
traduit de l’italien (i, ii) par notavfrance
Murcia, Espagne: Geste de solidarité avec Stella Antoniou
Tags réalisés à Murcia, dans l’État espagnol, à l’aube du 6 avril, jour international de solidarité avec la prisonnière anarchiste, Stella Antoniou.
Nous informons que depuis aujourd’hui, le 6 avril, les prisonniers politiques Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias et Kostas Sakkas font une grève de la faim pour exiger la levée de leur arbitraire et vindicative détention préventive, et la libération immédiate de leur co-accusée Stella Antoniou, pour raison de santé.
Stella Antoniou commencera elle aussi une grève de la faim d’ici une semaine, malgré son état de santé délicat.
France: La fin des illusions
Du 14 au 22 mai 2012, six camarades passeront en procès à Paris sous l’accusation d’association de malfaiteurs à finalité terroriste. Alors, parce que la liberté est le crime qui contient tous les autres, que chacun exprime sa solidarité de la manière la plus adéquate.
29 mars, grève générale dans l’État espagnol
La grève générale dans l’État espagnol a commencé tôt le matin du 29 mars. Dans presque toutes les villes des piquets de grève ont été appelés, qui ont précédés aux manifestations (111 ont été appelées dans tout le pays), avec l’objectif d’informer sur la grève, de fermer les commerces qui étaient encore ouverts, par l’action directe, couper les principales voies de communication des villes et éviter que les jaunes aient accès à leurs postes de travail. L’objectif de la grève était double, c’est à dire paralyser autant les moyens de production que de consommation. Ainsi les grévistes ont fait un appel pour bloquer tous les services et que ceux qui ont encore un emploi n’y aillent pas, et d’éviter la consommation à tout prix, sans achat et en évitant l’utilisation de communications, de l’électricité etc … En plus de cela plusieurs collectifs féministes ont fait appel à la grève des travaux de « soins » ( ménagers, s’occuper des enfants, etc ..) pour rendre visibles les travaux essentiels au maintien de la vie, occultes dans le cadre privé et du foyer.
Alors que la « Réforme du Travail » a été votée au parlement depuis le début février 2012, le budget de l’État a été approuvé le vendredi 30 mars, c’est à dire que le gouvernement va tenter d’imposer, entre autres choses, encore plus d’impôts directs et indirects et va provoquer plus de régression sociale, les secteurs de la santé et de l’éducation étant les plus affectés. Les atrocités législatives, au milieu d’une attaque continuelle contre les travailleurs en Espagne, affectent aussi les chômeurs et les retraités.
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Au milieu d’une crise préméditée du Capital, les gens manifestent dans une tentative d’empêcher la mise en œuvre de ces mesures et résister au processus de détérioration de leur vie quotidienne. La présence de la police était massive dès le début de la journée, mais cela n’a pas empêché les gens de sortir et de manifester. Toutefois, les groupes organisés qui avaient appelés à la grève n’avaient pas tous les mêmes objectifs, ainsi la combativité des cortèges réalisés variait selon la composition des blocs qui formaient les manifs ou piquets dans chaque ville ou quartier.
Des voix de divers collectifs qualifient de réussite le déroulement et la participation à cette journée de mobilisation. Toutefois nous ne pouvons pas oublier les 177 personnes arrêtées dans divers endroits de l’État, les charges policières brutales ni les nombreux blessés, parmi lesquels une jeune syndicaliste poignardée par un patron à Torrelavega (Cantabrie), et un gars de Gazteiz (Euskadi) qui a eu une hémorragie cérébrale et est à l’UCI avec un pronostique réservé, à la suite d’une charge policière.
Et voici à la suite un récit de ce qui s’est passé à Barcelone, comme l’ont vécu nos compagnons depuis les rues de « La Rosa de Foc » : 1, 2, 3, 4
Les piquets ont commencé à minuit. La Diagonal, la Gran Via et d’autres rue principales étaient bloquées par des conteneurs et des pneus en feux. Beaucoup d’établissements étaient fermés au premières heures du matin. Les stations de métro étaient bloquées et n’ont été pas été ouvertes, avec les services minimum, jusqu’à 17:00h.
À midi un piquet central étaient appelé, où les syndicats de base et les divers piquets se sont réunis et sont venus depuis tous les quartiers de la ville. Durant toute la matinée des conteneurs ont été brûlés et les rues bloquées.
Plusieurs groupes de compagnons encapuchonnés ont fermés les stations de Sants, ont attaqué la bourse de Barcelone et se sont affronté à la police. Durant la matinée il y aurai eu quelque 20 détenus ou plus, malheureusement. Malgré ça le matin a été très calme, les choses ne se sont pas déroulées comme nous nous y attendions.
À 16h30 le bloc anarchiste appelait à Jardinets de Gràcia. Les syndicats CGT, CNT-AIT Cataluña, Solidaridad Obrera, SAS et des anarchistes autonomes avaient prévus de se mobiliser. La manifestation a été très active, et près de 3000 personnes se sont trouvés entre tous les cortèges de la manifestation libertaire. Au cours de la manif des actions ont eu lieu, blocage de rues, conteneurs brûlés et attaques de flics. La manif s’est terminé à six heures sur la place Catalunya, où plusieurs syndicats de base et des assemblées de quartier avaient appelé à une manif anticapitaliste.
La manifestation était énorme et la place débordait de gens. Un camion proposa un parcours et une organisation de blocs de la manif. Mais un cordon policier s’est interposé sur ce qui devait être le parcours de la manif unitaire. Alors, sur le boulevard Sant Pere qui connecte la place Urquinaona avec la place Catalunya, un groupe de compagnons encapuchonnés a commencé à faire face au cordon policier et à faire des barricades. La police chargeait, mais elle ne pouvait pas continuer à cause du trop grand nombre de personnes. C’est alors que le groupe nombreux d’incontrôlables a commencé à lancer des pavés, des bouteilles, des fumigènes et des bombes de peinture sur la police, qui commença alors à se replier. Le feu a alors enflammé les esprits sur les barricades. Le bloc de manifestants, malgré les tensions, ne s’est pas retiré et a continué à résister.
L’intensité de la bataille rangée est devenue évidente. Les groupes d’incontrôlés ont attaqué plusieurs symboles du Capital, comme un Strarbucks et une succursale d’une banque qui ont été incendiés, et le Corte Inglés qui a eu les vitrines brisés, tout comme certaines banques. La police se repliait et les manifestants courraient vers le cordon policier au cri de « résistance, résistance ». Les émeutes dans le centre de Barcelone se sont prolongées durant quelques heures et l’impossibilité des flics d’empêcher le combat social des encapuchonnés à plusieurs occasions a été l’image claire de la journée.
C’est alors que les forces de répression d’État ont commencé à tirer au flashball sur les manifestants et à lancer des lacrymos (pour beaucoup c’était la première fois qu’ils respiraient des gaz lacrymos) en essayant d’encercler la place et de laisser une rue ouverte pour que les gens sorte de là, mais la lutte a continué.
Après la manifestation et malgré le gaz, les patrouilles policières anti-émeute et les charges, les rues fermées, les barricades et les feux ont continué jusqu’à une bonne partie de la nuit, et se répercutant dans plusieurs médias bourgeois.
Demain sera approuvé le budget général, le vendredi notre peuple sera un peuple encore plus esclave, on peut dire que nous aurons perdu, que nous n’aurons pas réussi à faire ce que nous voulions, mais la masse d’encapuchonnés attaquant l’autorité et le Capital est probablement la lumière sur le chemin d’une nouveau projet socio-politique révolutionnaire, sans peur, avec force et lutte. C’est une beau souvenir qui servira comme exemple pour le futur ; rien n’est fini, la lutte continue.
Depuis Barcelone, nous envoyons nos salutations révolutionnaires aux compagnons qui nous ont soutenu et nous annonçons notre intention de lutter à notre échelle, pour la transformation que nous voulons, en profitant de la flamme que d’autres avant nous ont allumé.
L’ANARCHIE OU LA MORT
PS : il est 00:11 et selon des compagnons qui sont encore dans le centre, les foyers se comptent par dizaines. Quelque chose est en train de changer.
Contra Info depuis les rues
Athènes: Lettre du prisonnier anarchiste Theofilos Mavropoulos sur les nouvelles poursuites pour les 250 attaques de la Conspiration des Cellules de Feu
Ces derniers temps, ont commencé de nouvelles poursuites, menées par les enquêteurs et investigateurs spéciaux, Mokkas et Baltas, sur les 250 attaques de la CCF, pour qui aucune charges n’ont pas encore été introduites jusqu’ici.
Ces attaques forment, sans aucun doute, une grande partie de l’histoire de la nouvelle guérilla urbaine. Entre 2008 et 2011, l’organisation révolutionnaire CCF a fait et gagné le pari de la rupture révolutionnaire avec l’existant, en frappant avec une intensité en constante augmentation, fréquence et destruction. Il s’est avéré possible alors, de porter de durs coups au camp ennemi, par l’intervention politique de quelques personnes, peu nombreuses mais décisives. Les dommages matériels, ainsi que les attaques à la conception dominante de la nécessité d’une l’autorité, détruisent la société du Pouvoir et son bon fonctionnement.
Chaque explosion, jointe à chaque revendication de responsabilité, promeut la fragmentation de l’ordre sociale et accélère le processus de création de nouvelles relations anarchistes.
Les camarades qui recherchent constamment l’auto-réalisation, se rejoignent en créant continuellement des infrastructures illégales qui évoluent, en encourageant sans cesse, l’idée de la guérilla, et appelant de nouveau compas à les rejoindre.
La guérilla urbaine est, pour moi, un moyen moteur de la révolution anarchiste, ici et maintenant. Je refuse automatiquement tous les facteurs inhibiteurs de la non-violence et je rejette tout piège réformiste.
La conscience met de côté la crainte de l’emprisonnement ou de la mort. Les possibilités d’auto-évolution s’étendent à l’infini.
Ainsi, dans le contexte du projet révolutionnaire de la CCF, je suis de leur côté.
Mon désir d’action directe m’a incite à me situer avec ces personnes, en soutenant activement leurs actions révolutionnaires. Après tout, avec les camarades membres de la CCF, nous marquons et nous continuerons ensemble de marquer une voie révolutionnaire.
Ainsi, et seulement parce que je vis mes opinions de manière cohérente et que je reste un anarchiste révolutionnaire contre la société du Pouvoir, ce dernier, en tentant d’étouffer toute chose pouvant le menacer, m’amène à témoigner avec les autres.
A travers ces persécutions, l’appareil étatique essaye, à nouveau, de punir de manière exemplaire tous ceux qui ont osé prendre position contre lui. Mais la destruction des illusions de liberté dans cette société et la désignation du totalitarisme du Pouvoir, quand il se sent menacé, sont toujours souhaitable pour les révolutionnaires.
VIVE LA DIFFUSION DU PROJET RÉVOLUTIONNAIRE ANARCHISTE
de la Fédération Anarchiste Informelle / Conspiration des Cellules de Feu
Front International Révolutionnaire
COURAGE AU COMPAGNON Luciano “Tortuga” Pitronello
Theofilos Mavropoulos
Première aile de la prison de Koridallos
Grèce, Pirée: Manifestation antifasciste dans les quartiers de Koridallos et de Nikaia (7/4)
Dimanche 7 avril 2012 – 12.00 – Parc Eleftherias
Le chemin s’ouvre quand quelqu’un va de l’avant
Affrontement contre l’Etat – les patrons – les fascistes
Pour écraser chaques soutien du fascisme montant au sein de la société
Pour renforcer les collectifs auto-organisés qui existent sans tuteurs
Pour renforcer la lutte pour la libération sociale et individuelle
MANIFESTATION ANTIFASCISTE
à Koridallos – Nikaia
La manifestation est appellée contre ces ordures de Nazi et est organisée par des anarchistes, des antifascistes, des collectifs de squats et des combattants des lieu auto-gérés de diiférents coins du Pirée ; l’affiche est signée par les camarades d’Agros (d’Ilion), Thersitis (d’Ilion), blocco stin exousia (‘Blocage contre le Pouvoir’, de Nikaia), le squat Papoutsadiko (d’Haidari), Resalto (de Keratsini), le squat Sinialo (in Egaleo), DeStato (de Perama), Pasamontaña (de Koridallos), Groupe Anarchiste du Pirée et Antifascistes de Peristeri.
Grèce: Un texte d’anarchistes chômeurs de Trikala
Attaque incendiaire et embrasement à la Préfecture et à toutes les municipalités de notre région [nomos].
Nous ne devons laisser aucun bureau de vote s’ouvrir dans la région où nous vivons. Laissons chaque bureau de vote brûler comme ils ont brûlés nos vies.
Gens de Trikala, vous devez enfin vous réveiller!
Comment se fait-il que notre région soit devenue un tel bordel?
Où est leur soi-disant développement, où sont leurs travaux, où sont exactement leurs grands et faux discours?
Comment se fait-il que le chômage ait augmenté de 25% dans la région?
Comment se fait-il que maintenant nous ayons des frigo et des poches vides?
Comment se fait-il que les fermiers et les éléveurs d’animaux aient disparus?
Où sont partis tous les budgets [ensima] des fonds publics, quand ces budgets sont-ils spécifiques à des projets publics?
Où sont-allés les budgets pour les chantiers?
Où êtes-vous procureurs, Pharisiens et secrétaires?
Pourquoi diable ne conduisez-vous pas des inspections dans la Préfecture ? Qu’attendez-vous? Attendez-vous que nous brûlions ces bâtiments en premier, et ainsi parler des provocateurs dans votre démocratie?
Allez de l’avant; rassembler vos Bataillons de Sécurité [Germanotsoliades] et regardez avant tout votre propre bordel.
Premièrement soyez justes et ensuite peut-être que vous pourrez avoir des exigences pour la démocratie.
Cela ne peut plus durer que la région entière soit affamée et que le chômage reste si élévé.
Feu et explosion à la Préfecture.
Pas de bureau de vote dans la région.
On vous préfère loin; on ne veut pas de vous ici.
Aussi longtemps que le chômage et la faim nous faucheront dans leur sillage, ils se transformeront en feu; et notre désespoir s’est transformé en rivière, et la rivière du désespoir est ressuscitée et emporte tout dans sa vague.
Quelle soit la jeep du brigadier général, ou de Tamilos (le maire de Trikala), ou de la police, ou de toute entité qui absorbe la plupart des fonds publics aux dépens des travailleurs et des fermes du secteur de l’élevage.
Feu et explosion à la Préfecture.
Anarchistes chômeurs de Trikala
Le communiqué original ici
[Gréce] 6 avril 2012 – Journée d’action en solidarité avec Stella Antoniou
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L’anarchiste Stella Antoniou est en détention préventive depuis 16 mois. Elle est accusé de participation à l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu. Elle a été arrêté en décembre 2010 en même temps que les camarades Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias, qui sont aussi en prison dans la même affaire.
Stella refuse, comme l’ont fait les autres, les charges pourries et gonflées qui sont constamment renouvelées avec de nouvelles et basées sur des relations personnelles et bien sûr leur identité politique en tant qu’anarchistes.
Stella souffre de maladie grave qui s’aggrave de plus en plus à cause de son confinement et pour cette raison elle pose des demandes de libération à plusieurs reprises, qui sont rejetées les une après les autres.
Cependant elle n’a jamais cessé de lutter avec courage en prison…
Elle n’a jamais refusée de se porter solidaire avec un de ses camarade recherché…
ELLE A DES MILLIERS DE PAGES DE DOSSIERS CONTRE ELLE…
ELLE A DES MILLIERS DE CAMARADES AVEC ELLE…
ET NOUS LA REPRENDRONS !
LIBÉRATION IMMÉDIATE DE STELLA ANTONIOU
LIBERTÉ POUR KOSTAS SAKKAS, GIORGOS KARAGIANNIDIS, ALEXANDROS MITROUSIAS
MANIFESTATION – VENDREDI 6 AVRIL 2012
SYNTAGMA, ATHENES – 18.00
Assemblée de solidarité avec les détenus et les combattants poursuivis
safa.espiv.net
_
Parce que c’est la cinquième d’une série de demandes de remise en liberté de la camarade anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé, lors d’une discussion ouverte à Athènes, des collectifs, des squats et des individus ont décidés ensemble d’organiser une marche en solidarité à la place Syndagma le vendredi 6 avril à 18.00. Au même moment ils ont adressé un appel direct à tous les collectifs pour une journée de mobilisation nationale en solidarité avec Stella Antoniou (le même jour que la marche). Déjà, des assemblées en lien avec l’affaire ont pris place dans la ville de Thesalonnique
Nous traduisons et disséminons l’appel pour qu’ainsi d’autres camarades puissent contribuer où qu’ils soient à la solidarité qui sera exprimé ce jour-là, exigeant la mise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou.
Nouvelles d’Athènes
Kostas Katsenos a finalement été relâché des geôles de Korydallos. Environ 15 cmarades se sont rassemblés devant la prison des hommes et ont accueillis le camarade de retour dans les rues. Le procès de Lutte Révolutionnaire continue…
Aucun otage dans les mains de l’État !
$hili: Affrontements et émeute à Santiago (vidéo)
[vimeo]http://vimeo.com/38613868[/vimeo]
Une manif étudiante qui n’a pas été « autorisée » par le gouvernement s’est tenue dans la matinée du jeudi 15 mars et, durant l’après-midi, il y a eu d’autres manifestations dans diverses parties de Santiago en appui à ce qui se passe à Aysén. Des individus cagoulés ont tenté de brûler un bus Transantiago dans le centre-ville, qui a été laissé avec des dommages partiels./ i, ii
Thessalonique: affiche pour le procès de Rami Syrianos et Kleomenis Savvanidis qui commence le 26 mars
Courage
pour le camarade Rami Syrianos
qui est jugé le 26 mars pour l’expropriation d’argent de l’entreprise publique de ventes aux enchères (o.d.d.y.)
solidarité
avec le camarade Kleomenis Savvanidis qui est accusé dans la même affaire fondée sur des preuves inexistantes
il n’y a aucune raison d’être sympa avec les capitalistes,
comme ils ne le sont pas avec nous de toute façon,
donc tu fais ce que tu as à faire…
nous gardons l’affection pour les moments où nous nous rapprochons de la réalisation de la révolte ou de l’amour…
la violence est pour l’action, qu’elle soit une expropriation ou de la dynamite…
à la guerre c’est toi qui fixes les lois
si tu veux tout est possible et dynamique…
bouge-toi, pense, cherche, agis…
agis camarade!
Source: ActForFreedomNow
Athènes : Lettre de Kostas Katsenos, depuis la prison de Koridallos
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Le 1e avril, cela fera 6 mois depuis le début de ma détention sous mise en accusation, dans la prison de Koridallos. Je suis, actuellement le seul détenu pour la cause de la Lutte R’evolutionnaire.
Depuis 2 ans je vis dans un état de kidnapping spécial, complètement séparé de mon environnement, sans pouvoir travailler, étudier, communiquer et continuer de participer dans les processus du réseau politique duquel je fais partie.
Un système politique et économique injuste et inhumain en crise est en train d’essayer de réprimer toute résistance sociale, au travers de la législation pénale.
La raison de ma persécution est complètement arbitraire, et est produit des estimations-spéculations des agents du ministère de protection du système.
Le 27 mars à 10H, je dois me présenter devant le conseil d’appel d’Athènes, pour déterminer la continuation ou non de ma détention temporaire, comme ils disent.
Connaissant d’avance le climat de répression qui prévaut contre tous les fronts sociaux, je ne sais pas si je peux espérer une décision positive. De toute façon, je vais continuer de résister aux machinations policières et juridiques.
Bloquons la répression, peut importe sous quelle forme elle se présente. Exprimons notre solidarité active contre toutes le lutteurs prisonniers de la guerre sociale et de classe.
Kostas Katsenos, 23 mars 2012
Sixième aile de la prison de Koridallos
Athènes : Rassemblement en solidarité avec le camarade Kostas Katsenos, accusé dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire
Kostas Katsenos est toujours en détention préventive, accuse dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire dont le procès est en cours. Le mardi 27 mars, le camarade comparaîtra devant le Conseil des Juges en Appel qui statuera sur la prolongation de sa détention préventive ou sa mise en liberté depuis que cela fait 6 mois qu’il est en prison.
En avril 2010 les membres anarchistes de Lutte Révolutionnaire Pola Roupa, Kostas Gournas et Nikos Maziotis furent arêtes et mis en détention préventive jusqu’à ce qu’ils atteignent la limite des 18 mois le 11 octobre 2011, date à laquelle ils ont été relâché de la prison de Koridallos. En avril 2010 l’Etat a aussi kidnappé les anarchistes Vaggelis Stathopoulos, Christoforos Kortesis et Sarantos Nikitopoulos qui ont aussi été détenu avant le process et seulement relâché avant le jugement de la cour le 5 avril 2011. Ces trois camarades, tout comme Marie Beraha (la compagne de K.Gournas) sont accusés de participation à l’organisation Lutte Révolutionnaire, mais les quatre ont à plusieurs fois réfutés les accusations. Kostas Katsenos était recherché par les autorités pendant au moins un an et demi ; il était en cavale jusqu’à ce qu’il se rende quelques jours avant le début du procès de Lutte Révolutionnaire (qui a officiellement commencé le 5 octobre 2011). Le camarade Kostas Katsenos est depuis en détention préventive dans la prison de Koridallos malgrè qu »il réfute les accusations. Nous exigeons sa libération immédiate de se trou à rats.
Rassemblement de solidarité à la Cour d’Appel (rue Loukareos, Athènes) le mardi 27 mars 2012 à 09.00
LIBERATION IMMEDIATE DE KOSTAS KATSENOS
SOLIDARITE AVEC TOUS LES CAMARADES
QUI PASSENT EN JUGEMEN?T DANS LA MEME AFFAIRE
L’appel original de l’Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire ici
Montréal, KKKanada : 15 mars 2012, la plus grosse manif contre la brutalité policière en 16 ans !
Malgré la campagne de peur et de dissuasion orchestrée par le Service de police de Montréal (SPVM), plus de 3000 personnes ont répondu à l’appel de la Convergence contre la Répression Politique et Policière qui organisait cette année la 16e manifestation annuelle contre la brutalité policière à Montréal. Inaugurée conjointement au Canada par le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) et en Suisse par le collectif Black Flag en 1997, la Journée internationale contre la brutalité policière a été soulignée tous les 15 mars, notamment en Allemagne, en Angleterre, en France, en Belgique, en Espagne, au Portugal, en passant par le Nigeria, les États-Unis et le Mexique. Cette année, outre Montréal, des manifestations se tenaient également à Toronto, Vancouver, Dallas, Paris, Lille, Angers et Bruxelles.
La marche a débuté au Square Berri vers 18 h, alors qu’une foule bigarrée et bruyante – rassemblant des militants et militantes, des anarchistes, des bandes de jeunes, des étudiant-e-s en grève, des victimes de la violence policière, ainsi que des gens en colère de tous âges – a pris la rue en scandant « Flics, porcs, assassins ! ». Le trajet vers le centre-ville a été ponctué de détonations de feux d’artifices et de pétards, ainsi que la présence énergisante de nombreux groupes d’affinités masqués qui en profitèrent pour décorer les murs de la ville de slogans anti-flics et révolutionnaires. Le déploiement répressif était, comme toujours, démesuré : des centaines de policiers « anti-émeute » en armure, une escouade à cheval, une autre à vélo, des unités d’intervention à tous les coins de rue, des flics en civil, des autobus de détention et le fameux hélicoptère du SPVM qui survolait la scène. Après seulement une demi-heure de marche, l’escouade anti-émeute a chargé la foule sans sommation à l’angle des rues Sherbrooke et Aylmer, à coup de matraques et de grenades assourdissantes lancées au niveau du visage, ce qui a eu pour effet de briser la manif en deux et de mériter aux assassins en uniforme une pluie de pierres et de balles de peinture. Le choix de cet endroit pour tenter de briser la manifestation est hautement symbolique, car c’est le lieu même où un manifestant étudiant a été gravement blessé à l’œil par une grenade policière lors d’une charge similaire le 7 mars dernier.
Scindés en plusieurs groupes compacts et poursuivis par des hordes de policiers lourdement armés (matraques, grenades, fusils à balles de caoutchouc, bombonne de gaz irritant, etc.), les plus combatifs des manifestant-e-s ont réussi à se faufiler à travers le dispositif répressif et à mener un bon nombre d’actions directes rapides et efficaces. Deux auto-patrouilles du SPVM ont été vandalisées, dont une carrément renversée sur le toit par la foule en liesse (voir la vidéo), un grand magasin d’électronique a été pillé, des vitrines ont été fracassées et un groupe a même réussi à s’infiltrer dans le métro pour aller bloquer brièvement le pont menant au casino de Montréal, à quelques kilomètres du centre-ville. Débordées pendant environ trois heures, les forces policières ont toutefois réussi à reprendre le contrôle du centre-ville vers 21h, menant 226 arrestations, dont une arrestation de masse d’environ 200 personnes qui étaient revenues en manif au point de départ. Quelques arrestations ciblées et « préventives » ont également été menées, dont celle d’une camarade qui a été littéralement « kidnappée » en plein jour par les flics.
http://www.youtube.com/watch?v=Sb6VZuL_YQk
La manifestation de cette année visait principalement à dénoncer et combattre la répression politique menée par les différents corps policiers et services secrets du Canada et du Québec (province canadienne à majorité francophone où se trouve la ville de Montréal). En effet, depuis 1997, pas moins de 4000 arrestations à caractère politique ont été effectuées par la police au Québec, se soldant par des acquittements judiciaires dans la grande majorité des cas. À Montréal, le SPVM a même créé, à l’été 2011, une escouade spéciale baptisée GAMMA (Guets des Activités des Mouvements Marginaux et Anarchistes !), véritable police politique qui a déjà mené 12 arrestations ciblées de militant-e-s connu-e-s pour leur engagement radical. Rappelons également que quatre personnes ont été assassinées par les flics Montréalais depuis juin 2011, et plus de 65 depuis 1987. De plus, ces événements surviennent dans le contexte d’une montée sans précédents des politiques répressives au Canada, notamment avec l’adoption de la loi C-10 qui vise à durcir les peines et la durée d’emprisonnement, les projets de construction de méga-prisons, ainsi que des projets de lois carrément orwelliens, comme le projet de loi privé C-309 qui vise la criminalisation du port d’un masque lors de manifestations et le projet de loi C-30 qui forcerait les fournisseurs de services Internet à fournir des informations privées au gouvernement et à la police. Rappelons que le Canada est présentement sous le joug d’un gouvernement conservateur majoritaire, réactionnaire et arrogant, qui n’hésite plus à bafouer ouvertement la sacro-sainte Constitution qu’il est censé servir dans l’intérêt du « peuple », comme en témoigne notamment l’état d’exception policier qui s’est mis en place à Toronto lors du sommet du G-20 en juin 2011, alors que plus de 1000 personnes avaient été littéralement raflées dans les rues et détenues dans des conditions qui rappelaient étrangement les camps de concentration.
pour en savoir plus : sabotagemedia / cobp
Chillán, Chile: Attaque incendiaire contre une succursale du Banco de Chile
Hier soir, le 20 mars, date prévue de l’audience devant le tribunal de notre frère, Luciano Pitronello, avec colère et haine, nous avons dirigé vers l’agence du Banco de Chile, situé sur l’Avenue Collin (à Chillán); nous transportions des matériaux inflammables, et notre feu sauvage et anarchique n’a eu besoin que de 2 minutes pour prendre et illuminer la ville. Il est certain que, les pertes économiques dépassant les millions, en ce moment même la police ridicule doit être en train de chercher des preuves. Mais nous, à la fois très loin et très près, nous nous rions de la facilité avec laquelle notre incendie a pu détruire tout symbole de domination, d’exploitation, de misère et d’inégalité dans le monde.
Cet incendie doit pris comme une menace et un avertissement de tous ceux qu’il reste à allumer. Notre feu continuera de s’étendre vers tout type de structure représentant ce système de vie autoritaire et oppressif, et ça ne prendra pas longtemps avant de voir brûler tout individu, ou acolyte, exerçant une dégoûtante autorité. Agent du Squad et policier, si quelqu’un doit mourrir, ce sera toi. Et considère comme acquis que cette attaque et aussi une revanche pour le peuple qui meurt dans la prison de San Miguel et dans les prisons du Honduras.
Nous dédions cette attaque à Freddy, Marcelo et Juan, emprisonnés pour “Cas Security”, et spécialement à Luciano, qui est à présent sous la menace des représailles de l’Etat,de la police et des citoyens obéissants. C’est seulement grâce aux actions révolutionnaires que nous réussirons à t’arracher des rues, Tortue!
Pour la multiplication des attaques contre le Capital!
Contre toute autorité!
Longue vie à l’Anarchie!
Fédération Anarchiste Informelle/Cellule Incendiaire Efraín Plaza Olmedo
Athènes: Pour le renforcement de la solidarité réciproque
Le dimanche 11 mars, à l’assemblée ouverte de ContraInfo à Athènes, ont participé plusieurs compagnon-ne-s de différents pays, et nous avons décidé de réaliser une action symbolique de solidarité internationale et de contre-information, en accrochant des banderoles, en soutien avec quatre affaires importantes, dans diverses parties du centre-ville.
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Dans l’École Polytechnique, dans la rue Patission, nous avons dressé une banderole pour le compagnon Tortuga, pour le 20 mars, journée internationale d’actions en solidarité pour Luciano Pitronello, qui est menacé, par les autorités persécutrices de l’État chilien, d’une peine d’emprisonnement de 15 ans, en raison de la mise en place d’un explosif dans des bureaux de la banque Santander, le 1er juin 2011, à Santiago, au Chili. Sur la bannière, écrite en espagnol et en grec, se lisait ceci : «Liberté pour le compagnon Tortuga! Solidarité avec les prisonniers de guerre au Chili.»
Sur la place Exarchia, nous avons placé une banderole en mémoire d’Oury Jalloh, brûlé vif dans un poste de police, dans la ville de Dessau, en Allemagne, le 7 Janvier 2005. Depuis lors, famille, amis et personnes solidaires, ont porté l’affaire devant les tribunaux, exigeant la punition des auteurs de l’assassinat d’Oury, réfugié de la Sierra Leone et âgé de 36 ans. Ces jours-ci, sous une atmosphère de terreur policière, l’affaire est toujours examinée par le tribunal de Dessau. Sur la pancarte, écrite en allemand et en grec, se lisait: «Oury Jalloh a été assassiné! Oury Jalloh vie! Aucune tolérance pour les États-assassins. Solidarité avec nos compagnons en Allemagne.»
A l’entrée de la Faculté d’Economie (ASOEE), dans la rue Patission, a été suspendue une banderole pour Luca Abbà, activiste du mouvement NO TAV en Italie, qui est actuellement à l’hôpital, après avoir été grièvement blessé, lors d’une opération répressive dans le Val di Susa. La lutte contre la construction de la liaison ferroviaire à grande vitesse, entre Turin et Lyon, est menée depuis les années 1990, et se poursuit jusqu’à aujourd’hui. La banderole annonçait: «PAS DE TAV, PAS D’ETAT, PAS DE CAPITAL. Solidarité avec Luca Abbà. Sabotage des voies rapides du système.»
A l’entrée de la faculté de sciences sociales et politiques (Panteion), nous avons accroché une banderole en solidarité avec 6 compagnon-ne-s anarchistes, en France, Inès, Javier, Damien, Ivan, Franck et Bruno, poursuivi-e-s depuis quatre ans, placé-e-s pendant un certain temps en détention provisoire et actuellement sous contrôle judiciaire et souffrant de l’application de la loi antiterroriste. Le début du procès se tiendra à Paris, le 14 mai. Sur la banderole, rédigée en français et en grec, se lisait: «Solidarité avec Inès, Javier, Damien, Ivan, Bruno et Franck. Bas les pattes des compagnon-ne-s en France.»
Une cinquième petite banderole, rédigée en anglais, a été suspendue à l’entrée de l’Ecole Polytechnique, rue Stournari, et affichait: «Solidarité internationale pour tous les opprimés!»