Nord de la Grèce : Revendication de l’attaque contre la station radio Diavlos à Rodopi

Les élections sont finies

La guerre continue

Après que le système ait réussi à créer les bonnes conditions pour que les idées racistes et fascistes deviennent connues de chaque citoyen de la classe moyenne, il a habilement fait passer les représentants de ces idées qui ne sont autres que le gang nazi Aube Dorée. Avec sans cesse des informations sur leur action et des interviews avec ces membres par des soi-disant journalistes objectifs qui tentent prétendument de mettre les “nationalistes extrêmes” dans une position difficile et de chercher à savoir s’ils sont ou non des nazis ! Ils ont au fond fait une publicité de premier ordre dans un contexte où les anti-système et radicaux étaient appréciés dans la masse des votants-moutons de la classe moyenne. Les bulletins d’informations ont aussi joué un rôle décisif dans cette publicité, qui ont d’un côté critiqué comme racistes et extrême quelques actions d’Aube Dorée et qui dans un autre bulletin mettaient toujours sur le compte des immigrants la montée de la criminalité dans une exaltation de rapport de police de tel type, rendant juste avant et comme toujours le terrain favorable pour les bipèdes sans cerveaux qui un coup soutiennent et un autre adoptent les tactiques racistes, allant au final aux urnes voter pour les néo-nazis.

Cette masse de gens qui en rien ne devrait être appelé le peuple, est celle qui d’un côté maudit les médias de masse en arguant qu’ils sont contrôlés par des “étrangers malveillants” et qui d’un autre continue à ruminer les nouvelles erronées qui lui est servi, les utilisant comme arguments pour les crétins de racistes et dans le meilleur des cas pour des vues populistes, tombant dans le piège de ceux qu’il a tant blâmé.

Ainsi, même si nous considérons comme responsable la masse de bipèdes dépourvus de cerveaux de la situation actuelle, nous prenons pour cible leur “guides” qui certains d’entre eux sont les médias.

Nous avons décidé de donner un avertissement éclatant en plaçant un engin explosif dans les bureaux de la station de radio Diavlos à Rodopi qui en voulant prétendre être démocrate a donné une tribune au candidat d’Aube Dorée et au représentant de la presse de Rodopi, les laissant diffuser leur poison nazi.

Finalement, quiconque soutient les nazis sera traité de la même manière dans la guerre sociale qui continue.

P.S. 1 Concernant les fascistes qui viennent des loup gris de l’est et qui avec la permission de l’État grec ont choisi la bonne période (post-élections) pour visiter Thrace et Thessalonique, diffusant aussi leur poison, nous disons tout simplement que nous n’étions pas préparés pour leur souhaiter la bienvenue mais le comportement de tous ceux qui les soutiennent à Thrace ne restera pas sans réponse.

P.S. 2 : Depuis des temps anciens Thrace est une zone indépendante et multiculturelle où, tant qu’il n’y avait personne pour mettre le feu à des tensions, les gens vivaient en harmonie et étaient solidaires.

GUERRE AU FASCISME D’OÙ QU’IL VIENNE
SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES
LIBERTÉ POUR TOUS CEUX QUI SONT EN PRISON

Groupe Anarchiste Révolutionnaire d’Action Antifasciste

Source

Italie : Des arrêtés de décembre 2009 écrivent à propos de leur procès en appel qui se tiendra le 28 juin à Athènes

Communiqué (29/6) par des compagnons italiens arrêtés lors des manifestations de décembre 2009 à Athènes :

Les perturbateurs de la paix commune

Le contexte
La nuit du 6 décembre 2008, deux officiers de police en patrouille dans les rues d’Exarchia, un quartier populaire d’Athènes, tirent et tuent Alexis Grigoropoulos, 15 ans. Dans les heures qui suivent la rage des gens se déchaîne à Exarchia, donnant lieu à plusieurs marches de protestation spontanées dans les rues du quartier, mettant ainsi l’étincelle – avec la diffusion de cette nouvelle dans une situation sociale déjà explosive – à une révolte généralisée authentique qui se propage dans la capitale et ensuite au niveau national, mettant les forces de l’ordre hellènes sous pression pendant plus d’un mois. Des initiatives de solidarité sont aussi rapportées dans des grandes villes d’Europe et au-delà.

Les faits
Athènes, décembre 2009, de nombreuses initiatives organisent des protestation dans toute la Grèce à l’occasion du premier anniversaire de la mort d’Alexis. Samedi 5 décembre, un rassemblement est organisé par l’assemblée de quartier d’Exarchia non loin du lieu où le garçon fut tué. Le souvenir est toujours vif dans la mémoire des gens et la rage s’accroît. Le rassemblement est suivi par une marche spontanée dans les rues du quartier. L’aire est hautement chargé de “Delta”, une unité de voltigeurs crée dans le but de réprimer les manifestations de rue à la lumière des émeutes des dernières années. Après les affrontements, 12 personnes sont arrêtés, dont 5 anarchistes italiens qui sont libérés le lundi d’après avec plusieurs chefs d’accusation, dont résistance, tentative de blesser des officiers de police, dégâts et perturbations de la paix commune – un délit comparable à son équivalent italien de nuisance publique, qui ainsi permet l’application de lourdes peines sous une loi promulguée ad hoc peu avant en Grèce, pour pénaliser la dissidence dans les rues.

Le procès
Le 14 novembre 2011, l’audience pour la première instance du procès des arrêtés des affrontements de 2009 se déroule à Athènes. Lors de l’audition les témoins de la défense, à savoir la même unité de flics des Delta, se présentent en force et donnent une version des événements clairement manipulée et orchestrée dans le but d’infliger les peines les plus lourdes possible pour les accusés, révélant les intentions de l’État grec de frapper un grand coup répressif exemplaire. Les peines les plus lourdes se situent de 5 à 6 années de prison. La furie du procureur va plus loin alors qu’il déclare la volonté d’appliquer immédiatement un mandat d’arrêt européen pour les 5 compagnons italiens. De plus la formulation des condamnations est assénée : 4 ans pour tous, plus quelques mois, de 12 à 24, selon l’accusé. Les 4 ans peuvent en fait être attribués à la seule infraction à la loi sur la perturbation de la paix commune.

Aujourd’hui
Le 28 juin 2012, le procès en appel devrait se tenir à Athènes. Il est évident que l’État grec met particulièrement l’accent sur ce processus pour donner un signal fort à tous ceux qui décident de ne pas accepter passivement la destinée que quelqu’un d’autre a décidé pour eux et qui, face à la violence de la police, choisissent de contre-attaquer et donner libre cours à leur propre rage contre ceux qui quotidiennement exploitent et oppressent leurs existences. Assurément, la répression n’arrivera pas à freiner la rivière en crue de la révolte sociale qui inonde les rues grecques, et pas seulement.

Quelques accusés.

L’anarchiste Alessio Del Sordo – détenu dans la prison de Turin dans le contexte d’une série de procès et de détentions préventives contre les résistants du NO TAV – a écrit la lettre qui suit (30/6) à propos des procès en appel en Grèce sus-cités où il est aussi impliqué :

AVEC LA TÊTE BAISSÉE

Le 6 décembre 2008, dans le quartier d’Exarchia d’Athènes, un infâme flic assassina Alexis Grigoropoulos. Après une telle ignominie des attaques furent menés dans toute la Grèce contre les structures et les gens qui usent du Pouvoir. Affrontements de rue, DAB détruits, mise à feu de succursales bancaires et commissariat pris d’assaut.

Exactement un an après son assassinat le 6 décembre 2008, quelques mètres non loin de la place où il fut assassiné, un rassemblement spontané fut à maintes reprises chargé par des unités de voltigeurs, le corps Delta, fondé par l’UE et entraîné par des instructeurs italiens.

Cette nuit, les attaques des flics à moto ont profondément pénétré la manifestation, réussissant à disperser la plupart des compagnons qui se sont repliés dans l’École Polytechnique occupée non loin de là. Ceux qui n’ont pas réussi à retourner à Polytechnique ont été encerclés par la manœuvre et attaqués par les flics Delta.

Malgré le fait d’avoir été arrêté cette journée avec quatre autres compagnons italiens, une dizaine de compagnons grecs et des gars albanais (dont deux mineurs), j’ai vécu le meilleur moment du monde. Malheureusement ce n’est pas tous les jours que t’arrives à mettre bas des flics de leur moto et de les aider à atterrir sur le nez.

Pour ces incidents le premier procès a imposé des peines de 5 à 6 années de taule. Le procès en appel est fixé au 28 juin et c’est sûr que des peines similaires seront données. Une histoire de routine dans la répression ajoutée à tant d’autres qui dans les années ont affecté et continue à affecter des compagnons partout dans le monde.

Comment ne pouvons-nous pas penser ici, en Italie, aux maxi-opérations médiatiques du Groupe d’Opération Spéciales (le ROS) avec l’enquête “Ardire“, la dernière en date, aux condamnations pour les affrontements de rue de Rome le 15 octobre 2011, en passant par celles en relations avec le sommet du G8 à Gènes en 2001, qui seront définitives le 13 juillet 2012, ou encore le procès en lien avec les affrontements dans le Val de Susa l’été dernier qui va bientôt commencer ?

L’État fait toujours le même jeu. Dans les intentions judiciaires, les fortes peines servent comme avertissement, en partie pour punir l’ennemi intérieur qui continue à troubler la paix sociale des riches, en partie pour décourager les indécis, les derniers au courant du fait que l’ordre étatique peut être renversé. Terroriser pour continuer à gouverner n’est pas seulement un paradigme d’une mémoire machiavélique mais le mode opératoire du Pouvoir. Et plus la peur sera répandue, plus le doute sera instillé dans nos vies quotidiennes, plus longtemps cet État des affaires persistera. (Désolé pour l’italien raffiné, j’ai beaucoup lu dans cette cage.)

Mais qui a peur de qui ? Ceux qui défendent les biens des propriétaires terriens sont bien au courant du potentiel qui gît dans l’intensification du conflit social. S’affronter avec les troupes étatiques, saboter les flux commerciaux et énergétiques qui maintiennent cette société, agir directement contre les gens et les structures du Pouvoir sont des pratiques qui feront toujours parti du bagage théorique et pratique des exploités de partout. Et comme nous le disons souvent, si les pratiques devraient se généraliser, elles peuvent difficilement être assimilées.

Toutefois il est d’une importance critique que dans le même temps la pratique de l’action directe gagne en quantité, qualité et intensité. C’est le moins que nous puissions faire pour nos compagnons qui sont maintenant séquestrés dans les cages de l’État. Cela va sans dire que malgré toutes les années de prison qu’ils peuvent nous mettre, que beaucoup d’entre nous peuvent être arrêtés, nous continuerons à lever la tête pour seulement frapper des squelettes.

Je profite de l’opportunité dans ces lignes pour envoyer ma solidarité et ma complicité à tous les compagnons perquisitionnés, sous le coup de l’enquête et incarcérés dans la dernière vague de répression. Tenons dur et battons-nous pour le conflit social permanent, pour l’insurrection, pour l’anarchie.

Alessio

Pour lui écrire :
 Alessio Del Sordo, c.c. via Pianezza 300, IT-10151 Torino

Grèce : Action antifasciste à Ioannina

Les parlementaires fascistes tentent d’acheter le consensus en donnant de l’argent au marché local de Ioannina, et plus. Des camarades antifascistes ont voulu rappeler à chaque grippe-sou qui fait commerce avec les nazis que le marché du fascisme ne rapporte pas que de l’argent mais peut aussi causer des dégâts…

Les néo-nazis d’Aube Dorée, dans un effort d’émerger de leurs trous dans la ville de Ioannina, ont délégué à l’imprimeur A.Exarhos, au numéro 3 de la rue Riga Fereou, l’impression des stickers et des porte-clés pour leur gang.

Le vendredi 29 juin, des antifascistes ont visité le magasin d’Exarhos et détruit tout le matériel fasciste, avec pour but de donner un message clair que la collaboration avec les néo-nazis n’est pas tolérée et ne restera pas sans réponse. Il y a eu une confrontation verbale, le slogan “Guerre aux supporters du fascisme” fut écrit sur la vitrine du magasin et plusieurs stickers néo-nazis imprimés qui furent trouvés ont aussi été détruit.

Grèce : Opération répressive majeure à Thessalonique

Le 02 juillet 2012 une opération de police majeure a été lancée dans la ville de Thessalonique, avec des raids dans deux squats, des perquisitions, des détentions préventives massives (faites y compris dans des maisons comme dans plusieurs rues, ces arrêtés ont été relâchés un peu plus tard) et des arrestations. On en reporte 25 et il est possible que ces personnes soient accusées de crime.

Plus spécifiquement, les forces de police ont donné l’assaut au lieu anarchiste Nadir à 6h30 et ont arrêtés des gens qui s’y trouvaient. Les flics ont aussi donné l’assaut au squat Orfanotrofio et mettant aussi des personnes en détention.

Les médias grecs ont immédiatement fait le lien entre cette opération répressive et une affaire de police concernant des événements qui se sont déroulés les derniers mois dans cette ville du nord de la Grèce.

Au diable les mercenaires de la police et les médias de masse… Nous savons parfaitement que les autorités judiciaires et les flics serviront loyalement toutes propagande dominante dans une guerre contre l’ennemi intérieur qui s’intensifie.

Malgré tout nous ne pouvons vraiment pas nous empêcher de mentionner que ces “événements des derniers mois” peuvent en effet impliquer des conflits sévères entre des individus et/ou des collectifs à Thessalonique qui sont (du moins théoriquement ou pour des observateurs extérieurs) affiliés au même milieu politique mais qui se font plus que d’habitude les défenseurs de prétendues ou existantes tendances et approches différentes contre toutes les autres (avec aussi des communiqués publics dans ce cas). Il existe plusieurs faits qui sont délibérément tus sur ce qui semble être un conflit interne entre des espaces actifs dans le large milieu libertaire présent dans la ville de Thessalonique et cette question ne sera peut être jamais analysée publiquement. Mais nous pouvons réfléchir sur le profond danger qui gît dans toute discorde de ce genre, maintenant que la répression a durement frappé et il semble que l’opération répressive a affecté des compagnons dans les deux “camps” de ce conflit, quel qu’il soit.

Nous montrons notre soutien qui n’est pas négociable aux arrêtés avant de poursuivre vers une (auto)critique basée sur les faits. La solidarité d’abord et toujours; liberté pour tous les compagnons.

Italie : communiqué du site de contre-information ANARCHAOS

Ordonnance de détention provisoire opération “Ardire”: Giuseppe arrêté pour avoir seulement géré un blog.

Nous avons publié dans la section Download d’ANARCHAOS l’ordonnance de détention provisoire intégrale, le texte du GIP et la longue citation intégrale (200 pages) de la demande de la PM, de l’ « Opération Ardire », déclenchée le matin du 13 juin avec à la clé la détention de huit compagnons en Italie, et l’ordre d’arrestation de deux personnes de plus en Allemagne et en Suisse.

Nous demandons aux compagnons qui gèrent des sites sur le mouvement qu’ils nous aident dans la propagation de l’info. Notre solidarité est inconditionnelle. Il n’est pas utile de rappeler notre mépris pour la paperasse judiciaire. Mais la connaître peut être utile pour se défendre. D’autant plus lorsque nous nous trouvons face au néant, au vide intégral, avec Alessandro et Sergio qui ont été arrêté pour des faits qui ont eu lieux lorsqu’ils étaient en prison et leur faute est d’avoir fait une semaine de grève de la faim ( un comportement qui selon la ROS qui, d’après le code pénale, signifie déclencher des actions).

Parmis les arrêtés il y en a un, Giuseppe, dont la seule faute est d’avoir participé aux blogs Culmine, Iconoclasta, ParoleArmate. Il n’y a pas d’autres délits à lui reprocher (page 4 et 5, article D). C’est pour ça qu’il a été arrêté : « Il élaborait, écrivait, ou dans certains cas divulguait grâce aux blogs culmine, iconoclasta, parolearmate, des documents et des communiqués qui se rapportent aux activités criminelles des groupes de l’organisation anarchistes informelle » et même « délit aggravé à des fins terroristes ». Quelqu’un qui aurait publié des revendications sur le site même, quelqu’un qui aurait diffusé des informations gênantes pour le régime, pourra être arrêté dès maintenant. La procureur Manuela Comodi s’affirme, une fois de plus, dans l’avant-garde de la répression : à cette allure à la prochaine enquête elle sera à la tête de la Gestapo.

On s’en fout des braillements garantistes, mais comment face à cet évident abus des normes du régime libéral-bourgeois les radicaux réagissent, ceux qu’on appelle «démocrates sincères», les journalistes qui nous cassent les couilles tous les jours au sujet des violations des droits de l’homme dans les journaux, sur la répression des réseaux sur internet, etc … lorsque ça se passe en Chine, dans les pays arabes ou dans quelques régimes concurrents ou adversaires de celui dans lequel on vit ? Plutôt non, nous ne donnons aucune importance à leurs opinions. Mais en tant qu’anarchistes et révolutionnaires qui n’ont jamais mendié les droits que concède le régime, nous ne pouvons pas ne pas réagir, avec nos méthodes, face à une réduction objective de la liberté de la «presse» et de l’«opinion».

Nous faisons un appel aux sites du mouvement pour coordonner ensemble une campagne, au moins virtuelle, pour Giuseppe et en général pour la liberté de publier des revendications et des documents gênants pour le régime.

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Italie – “Opération Ardire”- CONTRE LE TERRORISME MÉDIATIQUE ET D’ÉTAT


Depuis toujours le rôle investi par les médias a été de créer et gérer l’opinion publique. Créer avec attention l’information de masse sur la base de choix précis en ce qui concerne la typologie, les temps et la qualité des nouvelles divulguées.

Non seulement le rôle même de l’appareil médiatique est de filtrer la compréhension de la réalité sociale qui nous entoure, mais le journalisme et la télévision sont aussi partie intégrante de la domination. Ils préparent le terrain avec des alarmismes artificiels pour les opérations militaires et les opérations répressives en générale et en justifient publiquement les opérations.

En ce qui concerne cette fonction des médias, l’opération répressive contre les anarchistes appelée « Ardire » (audace) qui a mené pour la matinée du 12 juin à 40 perquisitions, 24 mises en examen et 10 arrestations, dont un ici à Gênes, est exemplaire. L’article de loi est le 270bis : « association subversive à des fins de terrorisme ». En plus de l’habituel, mais non moins pénible et partial mécanisme qui consiste à agiter le monstre en première page, dans ce cas la spectacularisation médiatique des événements a crée une approbation et légitimation de l’opération, cachant la vraie inconsistance de la théorie accusatrice.

Cela ne nous surprend pas que dans un climat social en agitation croissante comme celui que nous vivons, l’État intervienne. Dans une situation qui donne des signes forts que ça peut leur échapper des mains, face à une économie qui n’arrive pas à garder le cap, faite de spéculation et d’erreur de gestion, l’État procède au renforcement de la militarisation du territoire, pour le maintenir dans les rangs de son contrôle et de sa gestion.

Après avoir terrorisé par diverses stratégies, depuis celle de la tension jusqu’à celle de la faim, de celle du chantage à celle de l’humiliation, l’État cherche à orienter la peur et l’insécurité vers tous ceux qui ouvertement, avec rage et détermination, se déclarent contre ce système et se positionnent de façon directe contre la domination.

Lorsque les personnes, suite à la perte de la propre sécurité et de la liberté démocratique, commencent à transformer l’exaspération même en rage, et la propre rage en rébellion, en créant des moments de rupture de l’ordre social à travers l’action directe, le pouvoir serre l’étau répressif farcissant le code pénale et le système pénitentiaire de nouveaux articles fantaisistes de limitation de la liberté et de criminalisation absolue de l’opinion, de la pensée ainsi que de l’action, dans la peur de leur capacité à se reproduire.

Dans cette logique, le pouvoir cherche à fragmenter, catégoriser, isoler, provoquer la guerre entre les pauvres, nous faire taire et nous appauvrir au niveau humain et social, dans les prisons, et dehors comme dans une grande prison à ciel ouvert.

Face à cela nous ne pouvons que réaffirmer notre opposition à ce système pourri qui vacille, dans l’engagement constant de son renversement, loin des logiques de distinction et des prises de distance qui sont utilisées par le pouvoir.

La répression et le terrorisme médiatique ne mettront pas fin aux luttes, de même qu’ils n’arriveront pas à éteindre la solidarité avec ceux qui luttent contre cet ordre des choses.

Notre solidarité va aux perquisitionnés, aux inculpés et aux arrêtés.

LIBERTÉ POUR GABRIEL, MARCO, PEPPE, SERGIO, KATIA, ALESSANDRO, PAOLA, GIULIA, ELISA et STEFANO.

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Appel pour une mobilisation internationale en solidarité avec les émeutiers condamnés de Gènes 2001

Le 13 juillet sera tenu le dernier degré du procès contre 10 compagnons condamnés pour avoir participé dans les affrontements à Gènes en 2001 à l’occasion du sommet du G8.

Les compagnons avaient été condamné par le Tribunal de Gènes à de lourdes peines allant de 10 à 15 ans de prison et maintenant leur emprisonnement pourrait devenir effectif.

Dix personnes sont utilisés comme boucs émissaires : à travers eux l’État veut attaquer les centaines de milliers de personnes qui ont pris les rues ces jours et plus particulièrement ceux qui ont contribué à déchaîner la révolte contre l’arrogance des Puissants. Nous n’acceptons pas les représailles de l’État; condamner ces compagnons signifie attaquer tout le mouvement.

Dans le même temps les responsables des massacres aveugles, le raid sur l’école Diaz, les tortures dans les bâtiments de la police de Bolzaneto et le meurtre de Carlo Giuliani peuvent tranquillement dormir dans leur lits alors qu’ils ont été récompensé pour leurs actions de bouchers.

Nous pensons que c’est notre responsabilité précise de donner de la solidarité aux compagnons condamnés, de se battre contre cet acte d’oppression et de répression et de faire valoir l’importance des jours de Gènes.

Nous pensons aussi que dans cette période d’attaque violente par le système capitaliste contre les exploités il est important de s’opposer à la criminalisation de toutes ces luttes qui vont au-delà de l’espace restreint qui est donné… Cette criminalisation se manifeste aussi dans les lourdes peines amenés par l’accusation de “pillage et dévastation”.

Pour ces raisons il est important d’organiser une mobilisation en soutien aux compagnons condamnés. Ceci est notre appel pour la solidarité internationale, pour des actions et des initiatives menées durant la semaine avant le jour du procès.

De plus, nous invitons tout un chacun à la manifestation de solidarité qui sera tenue le jour de l’audition à la Cour de Cassation de Rome, pour qu’ainsi les inquisiteurs puisse entendre directement nos voix.

06-12 juillet – journées d’action
13 juiller – sit-in près de la Cour de Cassation à Rome

Des anarchistes

Pour plus d’infos et des mises à jour : hateg8@distruzione.org

Site internet de solidarité

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Chili : Lettre de Luciano Pitronello

L’ABÎME NE NOUS ARRÊTE PAS

Communiqué à un an de l’explosion qui m’a presque coûté la vie.
Premiers jours du mois de juin, 2012.

Aux consciences rebelles, à mes compagnons éparpillés à travers le monde.

Plus d’un an s’est écoulé depuis que tout a changé pour moi, ce matin froid du premier juin de l’an dernier, et je crois que de ne pas m’exprimer à ce sujet ce serait jouer le jeu de ce qui me retient prisonnier ici, à l’hôpital de la prison Santiago 1, et de plus, ce serait un déshonneur envers moi-même, mais surtout envers vous, mes chers compagnons qui se font du soucis pour moi.

Je dois vous dire, j’ai voulu faire un bilan à un an de tout ce qui s’est passé, mais je ne l’ai pas déclaré publiquement pour deux raisons : la première c’est parce que ce texte était trop compromettant, et la seconde, et la plus importante selon moi, parce que je n’analysais réellement rien dedans, ça n’était qu’un recueil de frustration, de ressentiments et de haine qui déblatérait contre tous, où je maudissais la chance que j’avais laissé courir. Mais maintenant je souhaite le faire, je sens que j’ai la lucidité de pouvoir vous livrer quelques paroles, que je suis sûr, vous méritez.

Mais avant de commencer, je veux vous expliquer les motifs de mon retard. Les jours n’ont pas été faciles, l’enfermement permanent a commencé à faire son travail, et mon humeur a été terrible, motif pour lequel la première esquisse de ce communiqué est devenu un résumé de rage et de colère, la toute-puissance, l’agressivité et la suffisance commencent à apparaître dans mes attitudes, et devant certaines situations, simplement je ne me reconnais pas, mais je lutte, je lutte pour aller de l’avant et ne pas me trahir, en essayant de combattre contre moi-même dans la vie quotidienne, en me souvenant de moi et en n’oubliant pas qui je suis et pourquoi je suis ici.

Je commence donc là …

En ce qui concerne mes blessures et la réhabilitation, tout s’est bien passé, les exercices quotidiens et la pratique dans le travail bimanuel de la vie ont fait, et je le dis avec joie, que j’ai dépassé l’incapacité de me savoir semi-mutilé ; en ce qui concerne ma vision, elle s’est beaucoup améliorée, mais je dois continuer le traitement oculaire pour un bout de temps, et pour ce qui est des brûlures, en dehors d’être toutes cicatrisées beaucoup ont évolué positivement, mais même ainsi je dois continuer d’utiliser la tenue compressive spéciale pour les brûlures et l’huile de rosier musqué. En tout cas pour moi, ce chapitre qui concerne mon état physique est clos, la bombe ne m’a heureusement pas tué.

Mon état émotionnel a été flageolant ces derniers jours, mais cela vient de l’enfermement permanent, je sais que tous les prisonniers nous avons des hauts et des bas, raison pour laquelle je suis optimiste devant cette situation, après tout, l’enfermement ne peut pas être pour toujours, et si c’était le cas, ils auraient que ma chair, parce que mon esprit sera toujours dans la rue, au côté de chaque combattant, souriant et conspirant, et ce que je dis, je ne le dis pas en guise de consigne poétique, je l’affirme comme une réalité qui se concrétise dans la projections du rêve insurgé, où de différentes façons s’écrasent les valeurs autoritaires de domination. Continue reading Chili : Lettre de Luciano Pitronello

Italie – NO TAV : Encore deux camarades frappés par la répression

Un après l’expulsion de la Maddalena et les affrontements du 3 juillet 2011, les autorités judiciaires de Turin menées par Gian Carlo Caselli n’ont pas cessé et de nouvelles mesures restrictives sont imposées : Luca, 20 ans, de Vaye et Elena, 25 ans, de Bologne ont été frappés respectivement par un contrôle judiciaire et une interdiction de quitter son domicile.

Un an plus tard nous continuons à voir les “méthodes” judiciaires contre la lutte NO TAV et les camarades seulement coupables de ne jamais se rendre, pas même aujourd’hui.

Le 6 juillet commencera le procès contre les camarades arrêtés le 26 janvier. Les auditions ont déjà été fixé en un temps record. Cette rapidité et l’efficacité des autorités judiciaires donnent à réfléchir… si les choses avaient été repoussé, les termes des détentions préventives seraient arrivés à terme de toute façon (les camarades sont en détention préventive).

Que ce soit clair, nous ne nous plaignons pas, nous n’y sommes pas habitués. Nous luttons avec passion contre ce que nous pensons injuste. Alors ne venez pas nous faire des discours sur la justice…

Liberté pour tous !! No Tav !!

Source

Communiqué relatif aux arrestations du 26 juin par des anarchistes de Bologne

Le 25 juin, 5 mois après les perquisitions et les détentions qui ont concerné 54 personnes dans toute l’Italie, une compagnonne de Bologne a été placé sous contrôle judiciaire à domicile avec toutes les restrictions que cela implique (elle ne peut voir ni écrire aux gens qui n’habitent pas avec elle). Le matériel qui a été mis sous scellés lors de la perquisition du 26 janvier a été utilisé par le procureur de Turin pour évoquer les accusations de troubles violents et dommages aggravés en liens avec la journée de résistance du 3 juillet à Ramatas.

Le 3 juillet 2011 beaucoup d’entre nous ont décidé d’être dans les bois du Val de Susa afin d’attaquer le chantier mis en place dans l’aire de l’ancienne occupation de la république libre de Maddalena. Nous avons décidé de rejoindre les grilles et de prendre d’assaut le chantier.

Ce fut une journée de lutte très intense qui s’est conclue par l’arrestation de 4 personnes et qui a vu des centaines de personnes prêt à défendre un territoire magnifique de la violence des flics avec ceux qui y vivent.

Nous étions dans ces bois pas comme des “combattants du dimanche” – comme les journalistes nous ont appelé dans les jours qui ont suivi – mais comme des individus qui, dans les vallées et les villes, sont quotidiennement écrasés par la folle machine de la production et du consumérisme et qui chaque jour lutte contre celle-ci.

Nous étions dans ces bois pour défendre un territoire comme tout les territoires dans lesquels nous vivons quotidiennement, volés aux gens et donnés à ceux qui produisent de la richesse pour leurs poches.

Nous étions de retour dans la vallée de nombreuses fois comme nous prenons nos villes pour faire de notre lutte d’ailleurs un point de force pour ceux qui ne se sont pas rendu dans le Val de Susa depuis des années.

La ténacité des hommes et femmes qui résistent dans ces montagnes et avec qui nous partageons des chemins, des rêves et des luttes, est le feu qui continue à brûler dans nos cœurs et réchauffe les cellules et les maisons où nos compagnons et amis sont confinés.

Feu à toutes les cages !

Liberté pour tous !!

Source

Italie, Opération Ardire : Communiqué de solidarité de Juan

Juan est un anarchiste du NO TAV emprisonné dans la prison de Trento

Je voulais juste envoyer quelques mots de solidarité avec les anarchistes arrêtés et mis en examen le 13 juin. Soyez forts, continuer à lutter avec les moyens que chacun décide d’utiliser, contre l’État et la société qui le crée !

Gardez la tête haute. Salutations rebelles

Juan Sorroche, prison de Trento, le 14 juin 2012

“Croyez-vous qu’ils existaient des tyrans jusqu’ici ? Et bien, vous vous trompiez  parce qu’il n’y a que des esclaves : là où personne n’obéit personne ne commande.”

Anselme Bellagarrique

Source

Projections chaque jeudi de juillet dans la cour de Villa Amalias…

Empêcher ma libre pensée, c’est ta vision.
Empêcher à tout prix ce désir, c’est ma réalité.

Projections de films en juillet…
Chaque jeudi
21h, entrée rue Cheyden

28/06 : Les filles de la pluie (Grèce – 2011)
Un documentaire de Al. Dimitriou sur la lutte des femmes contre la dictature de ’67 – ’74.

05/07 : Interrogatoire d’un citoyen au-dessus de tout soupçon (Italie – 1970)
Un flic tente vainement d’avouer un meurtre.

12/07 : Sa Majesté des Mouches (États-Unis – 1963)
Naufragé sur une île, un groupe d’enfants essaye de survivre avec des conséquences imprévisibles.

19/07 : District 9 (Afrique du Sud – 2009)
Il est facile que nous haïssions l’étranger, celui qui est différent, faible. Mais que se passe-t-il quand les conditions se renversent ?

Source

Les Enfants du Roi Ludd

Les enfants du Roi Ludd
Ramasseront des marteaux faits main
Et les jetteront
Encore et encore avec rage
Jusqu’à ce qu’ils aient brisé la Machine pour de bon
Et qu’aucun rouages ni boulons
Ne soient intacts
Ainsi chaque petite chose
Chaque événement
Arrêtera de sortir identique
Nous cesserons de compter numériquement
Et Un deviendra maître de Rien

Les enfants du Roi Ludd
Ramasseront des marteaux faits main
Et les jetteront
Encore et encore avec rage
Jusqu’à ce qu’ils aient brisé le Temps pour de bon
Ainsi nous perdons patience
Et chaque marcheur sur les braises
Se réjouit et pleure
– Comme le font les chiens errants –
Pour la traversée de la vie quotidienne

Stickers en solidarité avec l’anarchiste révolutionnaire Theofilos Mavropoulos emprisonné dans les geôles grecques

“Ceux d’entre vous qui voient aujourd’hui leur enfants jouer insouciants dans les aires de jeu et les cours d’école, ne soyez pas surpris si demain vous les voyez former des affinités révolutionnaires ou participer à des attaques armées contre l’État et le Capital…”

Solidarité avec l’anarchiste Theofilos Mavropoulos
Solidarité avec tous les membres de l’Organisation Révolutionnaire CCF
Liberté pour tous les prisonniers politiques

Rage et conscience contre l’État et ses mécanismes
Solidarité avec le compagnon Theofilos Mavropoulos
Liberté pour tous les prisonniers politiques

Nous vous disons ceci franchement : nous ne sommes pas et nous ne deviendrons jamais les gentils mômes que nos parents et nos professeurs nous ont exhorté d’être.

Contre toute forme de prison
Contre toute forme de Pouvoir
Contre la société en elle-même
Solidarité avec le compagnon Theofilos Mavropoulos
Anarchistes de Mytilini (Île de Lesvos)

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Athènes : 4 ans du serveur de la base ESPIV.NET – Concert DIY et fête à Lofos Strefi (Exarchia)

Cybrigade, le collectif qui administre le serveur libre espiv.net en Grèce célèbre maintenant ces 4 ans d’existence et organise un événement d’aide financière le 23 juin 2012. Celui-ci prendra place sur la colline de Strefi à Exarchia. Il y aura aussi une distro de Cybrigade ainsi que d’autres textes par des hôtes hébergés sur le serveur d’espiv.

Le cyberespace, et généralement l’espace digital, est relié au principe de liberté et d’autonomie. Depuis 2008 les camarades de Cybrigade ont tenté de faire face à la répression, le contrôle et le renforcement de la vue dominante sur le monde en ligne et derrière. Les position clés collectives sont l’autonomie, l’entraide et la diffusion de savoir. Ils tendent vers une société sans statuts hiérarchiques, oppression ou peur. Ils sont contre tous ceux qui promeuvent toutes formes de racisme, de renforcement citoyen ou d’idéologies similaires. Ils soutiennent la démocratie directe, l’auto-détermination, l’auto-gestion des biens sociaux, l’autonomie locale, la réappropriation de la nature, la liberté d’expression.

Le serveur d’espiv a été monté pour le mouvement de la base. Durant ces quatre années de fonctionnement en Grèce ce serveur libre a fourni l’infrastructure à quiconque se tenait contre la subordination sociale et promouvait l’auto-détermination sociale. Actuellement le projet supporte des individus et des groupes en Europe et en Amérique.

Votre solidarité factuelle permettra aux camarades de Cybrigade d’étendre les possibilités de l’infrastructure à encore plus de gens qui seront prêt à s’organiser par eux-mêmes et affronter l’État, la bourgeoisie, les illusions petites-bourgeoises et le discours dominant.

Samedi 23 juin, Lofos Strefi, Exarchia, Athènes
20.00 Concert DIY avec Achaireftoi | Yponoia | Indico | Kill the Cat | So Uzd
Fête jusqu’aux petites heures du matin

espiv.net

Face à une nouvelle opération répressive de l’État italien

L'”Opération Ardire” est le nom de la récente charge répressive de l’État italien contre nos compagnons anarchistes. Plusieurs rebelles ont été arrêtés, d’autres sont sous le coup de l’enquête, et des mandats d’arrêt ont même été émis contre des compagnons qui sont enfermés dans les geôles d’autres pays, comme Gabriel Pombo Da Silva (en Allemagne), Marco Camenisch (en Suisse) et un certain nombre de membres des CCF qui sont emprisonnés en Grèce.

Une fois encore cet assaut répressif combine les forces des flics, des tribunaux et des procureurs, avec la couverture généreuse et la complicité totale de la presse qui a déjà condamné nos compagnons. Que ce soit en Italie, Grèce, Chili ou Bolivie, ce que l’État tente de faire avec ces coups répressifs n’est pas seulement d’enterrer les rebelles en prison mais aussi et surtout de condamner les idées de l’insurrection et de stopper les pratiques d’attaque qui continuent à se multiplier dans tous les continents, objectif auquel il ne parviendront jamais.

Avant le début de la chasse de nos compagnons par les flics, plusieurs organisations “anarchistes” formelles en Italie et dans d’autres pays ont condamné les attaques comme des “tactiques terroristes”, offrant ainsi leurs bons services à l’État. Le travail de balance et de complicité avec le pouvoir fait par ces misérables personnages est devenu évident une fois de plus. Ceux qui travaillent pour un “anarchisme” politiquement correct et même légal et citoyen, ce sont d’eux-mêmes placés parmi les forces de répression. Mais, que peut-on attendre de plus de leur part ?

Les compagnons qui sont persécutés en Italie nous donnent plus de force de par leurs attitudes face à la machine infernale du terrorisme étatique. Ils ne baissent pas la tête, ils n’implorent pas justice ni ne clament leur innocence et certains d’entre eux se lèvent et crient indomptablement leurs convictions anarchistes et insurrectionnalistes, nourrissant ainsi le feu de la révolte qui se propage comme la peste noire, sans hiérarchies ni centres de commandement, contre l’État, le capital, la société et la paix des cimetières.

Aujourd’hui, comme toujours, que la solidarité entre les révolutionnaires ne soit pas que des mots sur le papier !

PUISSE LA PROPAGANDE PAR LE FAIT BRISER LE SILENCE DE LA PAIX SOCIALE !
SOLIDARITÉ TOTALE AVEC LES REBELLES ANARCHISTES POURSUIVIS PAR L’ÉTAT ITALIEN !

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Technologies pour la contre-insurrection : micro-UAV pour les opérations militaires et policières en milieu urbain

Comme il est prévu par les doctrines contre-insurrectionnelles et par les opérations militaires en milieu urbain élaborées par les analystes de l’OTAN, les systèmes UAV (Véhicules Aériens Non Pilotés) de dimensions réduites pour pouvoir être transportés dans un sac à dos, se diffusent à vitesse grand V parmi les forces militaires et policières de beaucoup d’États.


Le premier système de ce type à être largement employé est le RQ-16A T-Hawk, développé par Honeywell en collaboration avec la DARPA (Agence de Projets de Recherche Avancée en Défense).

Ce petit véhicule-espion a déjà été utilisé par l’entreprise TEPCO (Tokyo Electric Power Corporation) pour observer depuis le haut la centrale nucléaire de Fukushima, mais il avait déjà été largement utilisé en Irak et en Afghanistan, surtout dans le cadre anti-IED (Engins Explosifs Artisanaux). Le El RQ-16A pèse 8 kg, mesure 53,68 cm de longueur et 58,41 cm de hauteur, c’est pourquoi il est facilement transportable dans un sac à dos. Il peut voler en présence de vent jusqu’à 27 km/h et il a une autonomie de 45/50 minutes, avec rayon d’action de 8-10 km. Il peut être utilisé pour voir à l’intérieur d’un bâtiment à travers une fenêtre, mais il ne peut pas entrer parce qu’il n’est pas doté d’un système anti-collision et il est très bruyant à cause de son moteur à explosion, pouvant s’entendre en vol jusqu’à une distance de 2 km. Ce système a capté l’intérêt de la police de l’État de Floride, vu que la municipalité de Miami a déjà fait l’acquisition d’un certain nombre d’entre eux pour sa propre division anti-émeute.


Pour quelque chose de plus silencieux et adapté aux opérations  en milieu urbain il y a le Scout, développé par l’entreprise canadienne Aeryon Labs. Ce micro-UAV pèse seulement 1,3 kg et se compose de 4 moteurs électriques qui le rendent extrêmement silencieux, opérant surtout de nuit grâce à l’utilisation d’une caméra thermique stabilisée sur deux anses. Le système a été conçu pour être utilisé y compris par des personnes qui ne sont pas expertes et qui auraient eu une brève session de prise en main. Il a fait ses preuves avec les forces rebelles en Libye, où il a été utilisé pour des missions de reconnaissance nocturne. Particulièrement dangereux de par son faible bruit, ses dimensions réduites et sa capacité de voler de nuit, le Scout mesure près de 80 cm, dispose d’une autonomie d’environ 20 minutes et peut réaliser jusqu’à 3 km de distance y compris avec du vent à 50 km/h.


Celui qui a la capacité d’espionner et de rentrer dans des environnements fermés c’est l’ AR100B, de l’allemand AirRobot, déjà testé en Afghanistan dans des contextes urbains. Pour éviter le risque de dommage par collision dans des lieux étroits, les hélices sont protégées par une sorte de parechoc qui maintient le diamètre de l’UAV à 1 mètre. La batterie rechargeable garantie une autonomie de quasi 30 minutes et le rayon d’action de l’aéroplane est limité à 1,5 km.

Les UAV de Finmeccanica* pour les forces de police

Développés par Selex Galileo, le Drako est un système très petit, de 70 cm de diamètre et d’un poids inférieur à 2 kg. Il réalise jusqu’à 5 km de distance de celui qui le pilote et il a une autonomie de 30 minutes avec une vitesse maximale de 45 km/h. L’entreprise le propose comme capteur électro-optique adapté de jour et de nuit et est doté d’un système automatique anti-collision qui l’empêche de s’approcher à moins de deux mètres d’un obstacle, ce qui le rend adapté pour pouvoir espionner y compris en volant à l’intérieur de bâtiments.

Plus petit et compact, le Spyball (le nom est significatif de l’utilisation de ce micro-UAV), développé vers la fin 2011 par l’UTRI s.p.a. (contrôlée par Finmeccanica). Le Spyball pèse 1,7 kg et mesure seulement 35 cm de diamètre et 40 cm de  hauteur, sa masse maximale au décollage est de 8 kg, il peut être transporté sans problème dans un sac à dos et est adapté pour réaliser sa mission de contrôle de jour comme de nuit. Il est très silencieux parce qu’il est propulsé par un moteur électrique et cette caractéristique, ajoutée aux dimensions réduites de l’aéroplane, le rendent quasiment invisible. Ses dimensions le rendent pratiquement parfait pour le travail dans des lieux urbains et pour le monitorage des manifestations. Selex Galileo le dote aussi d’un système de guide adapté au vole dans des lieux fermés et à l’intérieur des édifices. Cet UAV se déplace à une vitesse maximale de près de 22 km/h avec une autonomie de 30 minutes et peut réaliser jusqu’à 12 km de distance avec celui qui le guide.

Enfin l’ASIO (toujours développé par UTRI s.p.a. lors de la dernière année) a des performances et des caractéristiques similaires au Spyball, mais il est pensé surtout pour des missions dans des lieux urbains appelés « Hover and stare » ( littéralement « planer et regarder »). Dans ce cas le micro-UAV se fait positionner sur un point élevé (sur un toit par exemple) de sorte qu’il puisse observer la zone d’intérêt durant une période beaucoup plus grande par rapport à l’autonomie de vol, jusqu’à 4 heures.

Ces trois systèmes de Finmeccanica seront disponibles sur le marché d’ici peu de temps, et ça ne serait pas étonnant de penser que leur prochain usage sera fait par les forces de police de l’État italien.

* Ndt : Deuxième groupe industriel italien qui développe des activités dans les secteurs du Système de Défense, Aéronautique, Énergie Nucléaire ou Électronique de Défense, entre autres, et qui a fait parler de lui dernièrement à travers l’un de ses conseillers délégués (Roberto Adinolfi) qui s’est pris une balle dans le genou de la part de la Cellule Olga FAI/FRI

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Italie, No Tav : Marcelo est transféré à Turin; Maurizio est transféré à Cuneo

Selon de nouvelles informations, Marcelo et Mau ont été transféré de la taule de San Vittore.

Soutenons les prisonniers du NO TAV, envoyons-leur des lettres, des télégrammes et des cartes postales pour qu’ils ne se sentent pas seuls ! NO TAV partout !

Leurs adresses en prison sont :

Maurizio Ferrari, c.c via Roncata 75, IT-12100 Cuneo

Marcelo Damian Jara Marin, c.c. via Pianezza 300, IT-10151 Torino
en résidence surveillée depuis le 22 juin*

D’autres compagnons qui sont poursuivis dans le contexte du NO TAV et qui sont toujours emprisonnés sont :

Alessio Del Sordo, c.c. via Pianezza 300, IT-10151 Torino

Juan Antonio Sorroche Fernandez, c.c. via Beccaria 13, Loc. Spini di Gardolo, IT-38014 Gardolo-TN

* Dernière info : Marcelo, le compagnon emprisonné depuis le 26 janvier après l’opération répressive contre la résistance du NO TAV, est sous contrôle judiciaire à domicile depuis le 22 juin. Tous libres et en lutte !

Revendication de l’incendie de l’office de l’avocat Tzouganatos

Tuez les patrons

La croissance fait couler le sang…

“Changements structurels, réformes structurelles majeures, investissement et développement, développement, développement”.

Avec deux discours, c’est-à-dire la création de “zones économiques libres” avec de faibles salaires, des droits du travail inexistant, la destruction de la nature et des profits sans limites pour les capitalistes et leurs représentants politiques. De près se trouvent plusieurs entreprises-armées privées de sécurité qui sont encadrées par des prolétaires-esclaves soumis dans la tête et le corps.

“Que les investisseurs viennent et nous mangerons du pain” crient plusieurs avortons qui rampent comme des vers pour un bout de pain du patron.

Dans le cadre des “réformes majeures”, les premières et meilleures sont les privatisations. La vente de toutes les structures publiques et sociales. Les patrons sont devenus fou… Après qu’ils aient été laissés à leur propre sort et qu’ils soient endettés à cause de la corruption de sordides personnages après que la vente de services ait diminué. Pour mener à bien les privatisations malgré tout, des consultants légaux et techniques sont requis. L’un d’entre-eux est Dimitris Tzouganatos, professeur de Droit. Ce rongeur spécifique a entrepris de conseiller la privatisation du Casino à Parnitha contre la somme minimale de 60.000 euros.

Le mercredi 13 juin 2012, à 19.45, nous avons incendié avec un mécanisme incendiaire puissant le bureau d’avocat de Tzouganatos au 32, rue Sina, troisième étage, dans le centre d’Athènes.

Notre action totalement réussie a été complètement passée sous silence par les médias de masse après un ordre de la police. Ceci nous ne arrêtera pas de chercher constamment de nouvelles cibles et de les frapper impitoyablement.

Solidarité avec les combattants sociaux de l’Organisation Révolutionnaire 17N et ceux accusés de participation aux organisations révolutionnaires Lutte Révolutionnaire et Conspiration des Cellules de Feu, tout comme pour les dizaines de combattants qui sont emprisonnés dans les cellules de la démocratie.

En participant aux élections, vous ne transférez pas votre responsabilité individuelle de changer votre vie quotidienne et celle-ci en général.

Créez partout des conseils révolutionnaires.

AUCUNE PITIÉ POUR LES NATIONALISTES
ENTERREZ-LES DANS LA TERRE ET EN SOINS INTENSIFS

Organisation “Aucune Tolérance”

Sources : 1, 2

Athènes: Revendication de l’incendie d’une urne électorale dans le bureau de vote d’Exarchia en plein spectacle électoral


Tout autour de nous semble se dérouler dans des dipôles coercitifs : mémorandum/anti-mémorandum, drachme/euro, fascisme/antifascisme. Peut-être même qu’il est nécessaire à des moments de prendre position jusque dans nos rangs, d’affirmer une posture dans sa conjoncture marginale. Cependant nous n’oublions pas un seul instant l’unique dipôle réel : la Révolution ou l’harmonie avec l’existant.

Nous refusons le consensus, leurs dilemmes, la paix classique. La sécurité concerne les profits du Capital local et multinational; la liberté concerne tout les autres. L’État et le Capital, les fascistes et les banques, ne sont pas des forces invisibles. Ils ont des noms et des adresses. Ils devraient mieux commencer à compter les jours d’abondance qu’ils leur restent.

Nous regardons en arrière, dans les dernières années, des luttes dures. Comment les barricades et les feux du 12 février peuvent-ils entrer dans des urnes ? Comment la voix “ASSEZ C’EST ASSEZ”, celle élevée par les quelques dignes prolétaires dans les temps où prévalent la peur du licenciement et la subordination, peut entrer dans l’urne ? Comment les affrontements de rue qui se sont déroulés ville après ville, quartier après quartier, contre les ordures d’Aube Dorée [Chrissi Avgi], peuvent entrer ? Comment nos frères et soeurs peuvent entrer dans ces boîtes, ceux qui manquent à nos côtés, depuis qu’ils nous sont proches, même quand ils sont dans les cellules des prisons du régime ?

Dans ces temps marginaux où il n’y a pas d’espace pour les scrupules, nous tentons l’impensable et nous faisons “entrer” tout ce qui est ci-dessus. Le litre d’essence que nous avons mis dans l’urne du 18em bureau électoral à Exarchia lors des élections du 17 juin sont nos 1.000 votes, sont nos 1.000 défis dans un guerre inpacifiable.

LA RÉVOLUTION D’ABORD ET TOUJOURS

PS. Un coup de poing amical pour la camarade Olga Ekonomidou.

Sources : 1, 2

Le taux d’abstention aux élections parlementaires grecques du 17 juin a atteint les 37.53%, plus que les 34.9% à celles du 6 mai.

Grèce : revendications de sabotages de caméras de surveillance dans la ville de Volos.

Le mois dernier nous avons détruits 14 caméras de surveillance privées à Volos.

Les caméras sont le support technologique de la construction idéologique de la sécurité. Elles sont l’application pratique de la société de Big Brother d’Orwell. Elles veulent imposer l’acceptation de la supervision et la surveillance, de la loi et de l’ordre, soit d’une manière caché et insidieuse soit d’une façon ouverte et audacieuse.

Et si les caméras publiques de l’État consistent en un pouvoir diffus de l’État, d’un système qui lutte pour s’étendre tel un cancer à toutes sphères et champs de la vie, les [caméras] privées (dans les maisons et les magasins) sont la preuve que l’État/le système a réussi à se propager dans une certaine mesure. En d’autres mots, si c’est détestable mais attendu que les caméras soient un instrument de plus de l’autorité, c’est bas et servile quand elles sont aussi utilisées par des citoyens. La tolérance et l’indulgence – surtout dans les temps que nous vivons aujourd’hui – offrent un souffle de vie à la domination, tout en privant de vie ceux qui luttent contre le Pouvoir.

La société et le peuple ne sont pas des icônes devant lesquels nous nous agenouillions et pour lesquels nous allumons un cierge. Quand consciemment ou non, ils jouent le rôle de l’État, complétant son travail, ils doivent être traités de la même façon. Initiatives individuelles ou collectives, efforts pour mener des actions agressives pour détruire le Rien dominant, voilà ce qui émergera et se diffusera constamment…

Et si à cause de ces actions quelques personnes sont effrayés de perdre leur confortable – pour eux – chaînes, la reproduction de l’autorité violente de la normalité terrorise chaque jour toujours plus de monde – ou du moins essaye -.

Pour nous, la consolidation de l’oppression est une relation réciproque entre la domination et la société comme un tout qui est pleine de comportements autoritaires. Les dominants ont besoin de la lâcheté et de la passivité des masses pour maintenir l’exploitation. Les patrons ont acquis des esclaves et des soumis qui leurs baisent la main pendant qu’ils les battent avec.

Ce que nous mettons en avant est une attaque totale contre l’existant. Nous ne reconnaissons notre ennemi pas seulement dans l’appareil d’État mais aussi dans la société existante. Les limites entre-eux sont assez indiscernables. Le Pouvoir a perverti toute la société. La Domination s’est implanté dans nos consciences. Nous nous opposons à tous l’enchevêtrement de relations sociales, d’attitudes, d’institutions formelles ou informelles exprimées dans chaque champ de la vie de tous les jours qui perpétuent activement ou passivement l’existant. Notre offensive vise la normalité, la servitude volontaire, la balance, les consciences en uniforme ; les maîtres mais aussi leurs soumis, l’égoïsme et la réussite personnelle dans le capitalisme, la passivité et l’indifférence comme attitude de vie, les comportements et les mentalités racistes et sexistes.

Rien de plus dégoûtant et insidieux qu’un citoyen honorable qui court après un braqueur de banque, rien de plus détestable que la balance volontaire qui composera le numéro de téléphone de l’unité anti-terroriste parce qu’il a été “témoin” d’une attaque armée ou d’un plastiquage menée par une organisation révolutionnaire, voire même “témoin” d’une conduite suspecte. Nous sommes remplis de rage contre les petits patrons qui ont le look de milliers de cardinaux et qui, de la façon la plus arrogante, font la démonstration de leur pouvoir sur leurs employés ; de la rage et du dégoût pour le “héros honoré de la classe ouvrière” qui revient du travail et passe sa frustration sur sa femme et ses enfants ; contre chaque type de patriote grec-dans-l’âme qui ira poursuivre les vendeurs à la sauvette immigrés “illégaux” ; contre tout immigré “légal” qui va chercher à se faire sa place dans la petite-bourgeoisie grecque, reproduisant les attitudes qu’il a du endurer dans le passé sur les immigrants “sans-papier”.

Nous sommes remplis de rage et de dégoût pour les armées de serfs volontaires…

Nous, de notre côté, nous avons choisi le camp de la Révolution ; le même que celui dans lequel les compagnons emprisonnés, membres de la Conspiration des Cellules de Feu, se sont engagés. Cela va faire un an que se sont déroulées les dernières arrestations des membres de l’organisation dans le quartier de Nea Ionia à Volos, quand nous avons expérimenté l’opération anti-terroriste avec l’assistance de flics locaux subordonnés, et que déjà les procureurs et les enquêteurs ont mis en place une série de procès contre eux. La démocratie prend sa revanche, déployant ses juges, flics, procureurs, matons et journalistes contre eux. Face à cette mafia, les membres des CCF ont maintenu une position digne, sévère et fière.

Cette position qui est la leur nous remplis de courage et d’un désir inépuisable de continuer la lutte. Avec des grèves de la faim, des tentatives d’évasions, le refus constant des fouilles humiliantes en prison, portant dans la dialectique l’internationalisation de la guérilla et de la solidarité à travers le projet de la Fédération Anarchiste Informelle/Front Révolutionnaire International (FAI-FRI), ils déclarent que rien n’est fini et que tout continue, sans même reculer d’un millimètre.

Compagnons de la Conspiration des Cellules de Feu, nous vous adressons une salutation cordiale et notre solidarité factuelle. Notre solidarité pour ceux poursuivis dans la même affaire, à l’anarchiste révolutionnaire Theofilos Mavropoulos et à tous ceux qui sont poursuivis pour leur action subversive.

P.S. : Alors que nous écrivons ces lignes, la compagnonne et membre des CCF Olga Ekonomidou est retenu dans une cellule d’isolement avec une caméra de surveillance dans la prison de Diavata après son transfert disciplinaire et son refus de se soumettre à l’humiliante fouille à nu.

Démolissons toutes les prisons et les régimes d’isolement des compagnons

Collaboration pour le sabotage et le vandalisme

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Italie – Le Triomphe du Génie Destructeur

Ah ! Fragance et puanteur se mélangent.

Pour escalader le sommet il faut des ongles aiguisés et des mains prêtes à endurer les blessures les plus douloureuses.

Quand on escalade le sommet d’une humanité décadente, tombent, tombent, les pierres qui s’effritent sous les doigts …

¡Être hardi ! Oser ! Ici les peurs populaires se déchaînent, mélangées avec le Ressentiment envers notre souveraineté individuelle…

Les rêves et cauchemars de Filippi viennent à moi …

Un diable indomptable se tient au-dessus de la multitude née du hasard.

Un diable qui n’accepte pas d’être mis sous le jugement de votre autorité proche de sa fin …

Depuis vos églises orthodoxes, vous avez émis des mandats d’arrêts contre nous, vagabonds de la pensée et de l’action, nous, diables de la terreur, ceux qui crachent et vomissent sur vos statues sacrées… nous les diables de la terreur, les iconoclastes, les nihilistes illégalistes et les révolutionnaires sans nom…

Tous ce qui naît mérite d’être détruit ! Tonnait Goethe depuis son sommet  !

Votre union des Faibles que vous appelez État et Société n’est pas immune contre cette loi des choses …

Le Triomphe du Génie Destructeur voilà ce qui vous attend.

Les excommunications et les bûchers préparés par les serviteurs de la nonne Manuela Comodi ne suffiront pas …

« Une réponse de l’État” a été donnée … un rire sacrilège résonne dans les cellules, pour chaque arrêté il y aura un nouveau nihiliste révolutionnaire prêt à attaquer.

Le feu ne nous brûle pas, nous venons d’un endroit qui est bien plus chaud et nous sommes entraînés pour l’enfer.

Je salue les affinitaires, les compagnons de l’Internationale Noire, les sans-noms et les arrêtés et les poursuivis dans l’opération “Ardire”.

Je salue les affinitaires, les compagnons de l’Internationale Noire, les sans-noms et les arrêtés et les poursuivis dans l’opération “Ardire”.

Silence total et aucune délégation.

Pour l’Anarchie et le triomphe de l’Ego.

Le Triomphe du Génie Destructeur – Maurizio De mone (Editions Cerbero)
Contact : VerticeAbisso(arroba)distruzione.org

Italie : Pas de quoi s’étonner (sur l’opération «Ardire» et cette truie de Comodi)

L’énième enquête, portée devant l’énième parquet, contre les compagnons anarchistes ne nous surprend pas dans l’absolu car c’était dans l’air.

Tout était annoncé, surtout durant ces derniers mois dans les pages des médias nationaux qui étendent le tapis rouge au passage du procureur en charge. Cette fois, et à nouveau, on voit défiler sous les projecteurs la procureur Manuela Comodi,  procureur public au parquet de Pérouse, connue autant par de nombreux compagnons anarchistes que par les spectateurs assidus de certains programmes de «tribunaux» télévisuels en rapport avec l’homicide de Meredith Kercher et pour le fait d’avoir envoyé derrière les barreaux le zaïrois, Patrick Lumumba, juste parce qu’il avait la peau «noire».

La procureur en charge a passé des mois à envoyer des « communiqués » à la presse dans l’objectif de bien préparer l’événement qui la mènerait sur un piédestal, ou tout au plus dans un fauteuil de «Porta a Porta» ou «Matrix» (programmes de la télévision italienne).

Le 13 juin, à quatre heures du matin, à la demande de la propre procureur Comodi, 8 compagnons étaient arrêtés, près de 40 compagnons étaient perquisitionnés dans toute l’Italie, en Suisse, en Allemagne et en Grèce, et un total de 24 mises en examen, tous sous le coup de la loi 270bis, excepté les compagnons arrêtés qui sont aussi accusés de délits spécifiques.

Tous mis en examen dans l’opération «Ardire» (Audace) contre la Fédération Anarchiste Informelle.

L’opération a bénéficié de la collaboration du ROS ( Regroupement Opérationnel Spécial des carabiniers), dirigé par le connu commandant Gianpaolo Ganzer (ou simplement «Escobar», le chef pandore a trempé dans le trafic de drogue, ce pourquoi il a même été condamné à 14 ans)

Dès les premières heures de l’après-midi du même jour, les enquêteurs étaient déjà devant les caméras de télévision pour vanter leur action qui a mis fin à l’histoire de la Fédération Anarchiste Informelle.

Des mots déjà entendus auparavant de la part des enquêteurs romains il y a quelques années en rapport avec l’enquête «Opération Cervantes » et l’enquête consécutive contre les compagnons qui à cette époque étaient rédacteurs de “Croce Nera Anarchica” (la Croix Noire Anarchiste).

Donc rien de nouveau … mis à part qu’aujourd’hui ce sont d’autres compagnons qui se voient privés de leur propre liberté physique et qu’après l’opération Cervantes, la F.A. Informelle s’est répandue comme une tumeur dans les corps des États mondiaux et a infecté plusieurs organes.

Heureusement, aucune enquête n’a jamais réussi à éteindre le feu de la rébellion qui vit chez tout anarchiste qui lutte pour la destruction de l’existant et pour une société libre. Dans le passé il y a eu des compagnons comme Bresci, Severino Di Giovanni et Sante Caserio, aujourd’hui c’est le Fédération Anarchiste Informelle et beaucoup d’autres individus qui, même si ils ne partagent pas certains contenus de la F.A.I., mènent des actions directes contre les États et leurs institutions mondiales, avec leur propre contenu.

Pour cela, «à chacun le sien», ce qu’il faut c’est que l’action directe devienne chaque fois plus une pratique quotidienne et que certains livres sur la théorie insurrectionnelle soient envoyés au grenier avec leurs théoriciens.

SOLIDARITÉ ET COMPLICITÉ AVEC LES COMPAGNONS ARRÊTÉS !
SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES MIS EN EXAMEN ET PERQUISITIONNÉS !
POUR L’ACTION DIRECTE «PAR LE FAIT», POUR L’ANARCHIE

Radio Azione

État espagnol : plus de troubles dans le secteur industriel

On voit s’intensifier le conflit dans les zones minières, commencé fin mai à cause de la diminution de 63% des aides de l’État dans ce secteur, dans la ligne du contrôle économique de l’UE. Le 30 mai a commencé une grève illimité convoquée par les syndicats majoritaires dans les puits de plusieurs communautés ( Asturie, Leon, Teruel, Palencia), alors que ces mêmes syndicats négocient avec le gouvernement. Le bilan pour le moment est de plus d’une centaine de routes et autoroutes coupées par des barricades, des dizaines de voies ferrées coupées, des affrontements directs avec les forces de l’ordre et la répression, dans ce cas-ci la Guardia Civil, et des retraites dans plusieurs mines.

Le conflit du travail explose aussi de nouveau dans d’autres secteurs historiquement combatifs, comme l’est celui des chantiers navals. Des centaines de licenciements sont en train de se réaliser dans un secteur qui a déjà été largement affecté et reconverti il y a quelques années. À la fin du mois dernier, Navantia Ferrol a joué un rôle principal dans les affrontements avec la police, les journalistes et certains syndicalistes de la même entreprise, en occupant la mairie et en mettant le feu à ses portes.


La récente annonce de rachat avec des fonds européens pour sauver les banques qui, dans le plus grand cynisme des professionnels de la politique, est un signal que les choses vont bien aller maintenant, cela impliquera de nouvelles mesures d’ajustement pour aggraver les conditions de vie des exploités. Encore plus d’asphyxie pour ceux qui vivotent, et nous savons ce que cela signifie : dépressions, suicides, attirance pour les idées fascisantes. Mais aussi des révoltes, l’action directe, la communication entre les exploités.

Bien que les luttes du secteur industriel présentent beaucoup d’aspects classiques de la défense collective d’une vie digne devant la prise de décisions externes de caractère économique-gestionnaire, on ne voit pas une prise de position publique sur ce qui signifie le travail salarié, l’économie, la politique, l’environnement. Il est clair que le progrès est significatif en comparaison avec ceux qui ne font d’autres choses que de se plaindre passivement, mendier des miettes, écrire des lettres aux journaux ou faire des grèves partielles minimales qui n’affectent pas le bon déroulement du capitalisme. Mais que les actions se limitent à « défendre notre travail » ou à «  qu’on nous trouve une solution » laisserait la situation, même si ils obtiennent ce qu’ils veulent de suite, dans une question de temps pour continuer à subir comme des pions les décisions des gestionnaires de l’exploitation et des vies des exploités.

Pour voir trembler véritablement le pouvoir et récupérer l’autonomie de nos vies, avec ceux avec qui nous vivons, il est indispensable d’au moins comprendre et de répandre cette compréhension à tous les niveaux ; Quel rôle jouons-nous en tant que travailleurs dans ce système, quel rôle jouent ces aides qu’ils donnent à notre travail, quel est le rôle des politiques qui prennent ces décisions et des syndicalistes qui négocient nos conditions de vie. Nous ne nous reconnaissons pas dans l’exigence de toujours plus d’exploitation.

Nous pouvons être certains que voir cette lutte qui est en train de se dérouler, en passant par dessus les tabous qu’ils essaient de nous mettre devant les yeux avec la propagande et la loi (mettre une capuche, faire des barricades, s’armer face à l’ennemi etc…) et que beaucoup assument comme à eux (même si ils le défendent comme stratégie…), ne va pas leur plaire. Mais nous pouvons aussi être sûrs que de continuer les négociations par le biais des syndicats en grande partie les détend. Parce que de nombreuses fois avant ils se sont servi de ça lorsqu’ils ont voulu désamorcer le conflit social.

Il n’est pas facile de décider, puisque ce sont des vies elles-même qui sont en jeu. Nous respectons et soutenons les décisions des sujets actifs qui luttent pour décider de leur vie, et nous encourageons à ce que les contradictions du capital soient levées le plus loin possible, au delà d’ici et maintenant. Ils ont déjà commencé à s’inquiéter. Dans un éditorial récent de l’un de leur porte-parole au sein des médias bourgeois, ils ont démenti l’extension et le maintien des incidents au profit de l’image des syndicats. Tout un appel du pouvoir économique de gauche pour que descendent dans l’arène les chiens de garde des travailleurs, les syndicats.

Ils aboient, c’est le signe que nous avançons.

11 juin à Athènes : Nouvelles du procès en appel de l’anarchiste André Mazurek, prisonnier de l’insurrection de décembre 2008

Aujourd’hui (11/06) marque la date du second anniversaire de la journée internationale en solidarité avec Marie Manson, Eric, McDavid et d’autres prisonniers anarchistes de longue peine.

Le même jour à Athènes, un rassemblement en solidarité était appelé pour le procès en appel du compagnon André Mazurek, qui fut condamné lors des émeutes de décembre 2008 sur des charges construites de toutes pièces. Il a été incarcéré à la prison de Larissa quand des co-détenus ont largement diffusé son message pour la première fois en décembre 2011. C’est pourquoi André a même été appelé le “prisonnier oublié de la rébellion de décembre 2008” par l’Assemblée en solidarité avec les combattants emprisonnés et poursuivis d’Athènes.

Après le procès en appel le 11 juin 2012, sa peine de prison a été réduite à 8,5 années. Parce qu’il a déjà accompli 2/5 de sa peine, il devrait être relâché sous peu. Nous attendons plus de détails, mais il n’y a pas à attendre pour montrer de la solidarité avec André et d’autres combattants dignes.

Suit un message de June11.org, un groupe solidaire des États-Unis.

“Bon 11 juin ! Bonne chance pour vos démonstration de solidarité et merci.
Nous voudrions partager cet appel urgent d’Athènes en solidarité avec un des nombreux prisonniers anarchistes de longue peine en Grèce : 

Faisons aussi du 11 juin un jour de soutien pour l’anarchiste emprisonné André Mazurek, qui a immigré de Pologne en Grèce en 2007, qui a mis toute sa passion dans les jours de révolte en décembre 2008 et qui est retenu dans les cellules de l’État grec depuis; de plus il est le seul prisonnier de cette période d’insurrection généralisée. Son procès en appel a été fixé au 11 juin à Athènes. Récemment le compagnon a lui-même écrit un appel à la solidarité pour son affaire : “J’ai été condamné à 11 années de prison et je serais jugé à la Cour d’Appel de Jury Mixte de Loukareos le 11 juin 2012; pour cela je demande votre solidarité de chaque manière que vous jugez appropriés…”

Vous serez content d’apprendre que le 10 juin pour la fête de solidarité du bloc [avec système audio] à Bloomington dans l’Indiana, une des déclarations lues au micro était en lien la situation des prisonniers politiques en Grèce, dont André, et aussi ces compagnons emprisonnés en Grèce sont dans nos esprits et nos coeurs. Les mots pour nos compagnons pouvaient être entendu dans tous le centre-ville de notre petite ville. Nous espérons que ce petit geste amène de la chaleur et de la force pour ceux emprisonnés par l’État et ceux qui se battent contre cette société carcérale.’

LIBERTÉ POUR ÉRIC ET MARIE ! LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !