Grèce : Lettre du camarade Evangelos ‘Vaggelis’ Koutsibelas, 41 ans, depuis la prison de Trikala

Etablissement pénitentiaire correctionnel de Trikala

Qui a dit que les prisonniers mangeaient gratis ? Qui a dit que les prisonniers ne profitaient pas à l’Etat ?
Qui a dit que les compagnies multinationales, les employés et les fournisseurs ne s’amusaient pas au détriment des prisonniers ?

Dans la prison de Trikala, l’établissement pénitenciaire allégé a très bien organisé le jeu avec les multinationales. La nommée bakaliko, une épicerie gérée par la grande chaîne de supermarchés Veropoulos, n’est rien d’autre qu’un grosse arnaque. Il y a 718 détenus qui font leurs courses à l’épicerie de la prison, dépensant 15 euros à 2, on estime son chiffre d’affaire à 10 770 euros. C’est autant que ce que reçoit l’Etat du tabac et d’autres produits quand la taxe est de 23%.

Pendant les vacances de Pâques, les travailleurs sociaux, les médecins, et en général tous les services qui devrait être à la disposition des détenus, étaient tous absents.

Il y a 20 cellules de 3 détenus (60 prisonniers) dans chaque aile, et depuis que la prison ne fournit plus les repas le dimanche après-midi, chacun doit cuisiner lsoi-même, mais nous n’avons pas le temps car les portes des cellules se ferment à 20h.

Le profit est la seule chose qui importe à l’extérieur, comme pour les protecteurs de la démocratie qui ont fait des prisons des entrepôts d’êtres humains.

Vous parlez de profits et de pertes; nous parlons de vies humaines.

Vous dites que toutes les mesures nécessaires ont été prises dans les prisons, mais il ne vous est jamais venu à l’esprit que ces mesures sont inhumaines pour les prisonniers.

Lorsque des commerciaux de Veropoulos disent “pour des achats de 70 euros ou plus, nous vous offrons un pack de bières” et “pour des achats de 150 euros ou plus, nous vous offrons un cubi de 5 litres de vin”, ou pour les produits d’hygiène par exemple “achetez un shampooing et recevez gratuitement une miniature”, tout le monde se demande où vont toutes ces choses – certainement pas, aux détenus.

Le dimanche de Pâques (15/04) une violente baston a éclaté pendant que l’on cuisinait; résultat 3 prisonniers ont été blessés, dont un très gravement.

Vaggelis Koutsibelas
Emprisonné dans la 4eme aile de la prison de Trikala

Source

Lisbonne, Portugal: Manifestation anti-autoritaire le 19 mai

Dans la rue avec tout le monde

Je veux être dans les rues avec tous-tes ceux-lles qui veulent agir par eux memes, avec tous-tes ceux-lles qui ne se s’identifient pas aux représentant-e-s politiques, avec ceux-lles qui ne partagent pas l’idée qu’il y a des organisateurs-trices et des organisé-e-s, des meneur-se-s et des suiveur-se-s, des activistes et des activé-e-s. Je veux vivre un moment où nous sommes tous-tes ensembles dans les rues, entre égaux-les, avec notre allure et avec les désirs que tous-tes et chacun-e aura.

Si prendre les rues sans la présence des partis politiques a toujours été une évidence pour beaucoup, agir sans syndicats ou organisations représentatives peut aussi avoir du sens pour beaucoup plus qu’une petite minorité du peuple. Les bureaucrates et futurs meneur-se-s voient la rue comme une étape, tentant de réfreiner toutes les tendances qui veulent essayer de nouvelles choses, de nouveaux moyens d’être en grève, dans la rue ou dans le quotidien.

La manifestation du 19 mai est le résultat de la volonté de certaines personnes de vouloir prendre l’initiative, au lieu de suivre les dates prédéterminées par les institutions qui perpétuent ce monde de misère et d’autorité.

Nous prenons les rues le 1er mai, le jour des “indignés”, etc.. Nous n’y accordons pas d’importance car même ces moments peuvent sortir de ce qui est intéressant. Mais ils deviennent intéressants précisémment lorsqu’ils deviennent capables d’aller au delà des limites, des habitudes et des règles imposées tant par les autres que par eux-mêmes. À partir de là, notre capacité à nous lever lors de nos propres dates, sur nos propres places, selon nos propres moyens d’action peut faire la différence entre le désespoir de l’ancien monde et l’enthousiasme d’une nouvelle expérience.

Je veux aussi expérimenter comment ça sera de prendre les rues trois semaines consécutives (après le 1er mai et la manifestation du 12 mai); comment ce sera d’être côte à côte avec des ami-e-s, camarades et gens inconnus qui deviendront partenaires dans la rue. Comment allons-nous maintenir la tension et l’enthousiasme dans les rues? Comment allons-nous connecter ces moments avec une continuité anti-autoritaire et anti-capitaliste, jour après jour, pour que ces moments puissent nourrir cette continuité et, en retour, qu’ils deviennent contextualisés? C’est un débat que j’espère voir continuer, pour l’amour de tous-tes et chacun-e d’entre nous qui ne pouvont plus supporter plus longtemps cet ordre social. Ainsi pour les manifestations, le sentiment que j’ai, indépendemment de ce qui se passe dans chacune d’elle, est que ce sera plus fort dans les dates qui suivront. Un autre sentiment est qu’à chaque fois qu’un mouvement collectif touche à sa fin, on le quitte en n’en voulant plus.

PARCE QUE LE POTENTIEL EST LÀ, ÇA PEUT DEVENIR INTERÉSSANT!
MANIFESTATION AU METRO MARTIM MONIZ. 15 HEURES

La Paz, Bolivie : Sabotage en solidarité avec Stella Antoniou, Eat et Billy, Tortuga et les compagnons des CCF qui sont en grève de la faim

Nous revendiquons le sabotage d’un distributeur automatique du Banco de los Andes Proc Credit, situé dans la zone de Miraflores, lequel est devenu totalement inutilisable à cause du feu.

C’est une nouvelle ère d’insoumission et de désobéissance qui commence en Bolivie.

De nouvelles occasions de reposer et de redéfinir des concepts de lutte pour l’anarchie. Nous nous plaçons depuis l’optique de l’action directe et toutes ses nuances et pas depuis les abstraites et vieilles portées réformistes, pas seulement dépassées, mais contraires aussi à la soif de vengeance et de destruction qui émerge des tripes, de l’urgente réapropriation de nos vies, pas une vie corrompue par l’argent et la consommation, mais au contraire une vie qui vole loin de ses limites et ses lois, complice dans chaque geste avec chacun de ceux qui affrontent le pouvoir.

Nous défions toute forme d’autorité. Nous défaisons les phrases toutes faites et répétées jusqu’à l’ennui par les érudits de la révolution et ceux qui arborent le discours de processus de changement et cette dégouttante forme anti-impérialiste-anticapitaliste du MAS.

Nous n’allons pas attendre qu’ils nous disent quand se situe le contexte opportun de la révolte, les « conditions propices » pour la lutte, les facteurs qui rendent sans fin l’attente de finir avec cette réalité. Nous décidons de nous lever ici et maintenant, conscients de chaque action, chaque pas qui à partir de maintenant sera une menace pour le pouvoir et la société qui collabore et qui fait parti de la destructions du monde dans lequel nous vivons.

Action en solidarité avec :
Stella Antoniou, compagne emprisonnée en Grèce
Eat et Billy, compagnons emprisonnés en Indonésie.
Luciano Pitronello, courage pour le procés, nous sommes avec toi.
Les compagnons des CCF en grève de la faim

Pour la discussion constante et le renforcement de la FAI-FRI.

Des Lucioles égarrées – FAI/FRI

PS : Pour que ça ne reste pas comme un fait isolé. Tout notre mépris envers le converti Walter Bond, pardon… Abdul Haqq.

Hambourg, Allemagne : action en solidarité avec Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias

EN CONFLIT OUVERT AVEC les prisons, la répression, l'oppression, l'exploitation, les sbires, le IMK (Rassemblement des Ministres de l'Intérieur de l’État fédéral) et TOUT CE PUTAIN DE SYSTÈME

Aujourd’hui, le 07 avril 2012, quelques personnes se sont rassemblées à Hambourg dans le cadre de l’appel à solidarité pour Stella Antoniou dans le but d’exprimer la solidarité avec les détenus en Grèce, Stella Antoniou et ses proches

Des tracts ont été distribués en face du consulat grec à Gänsemarkt et dans la rue Susannenstraße. Des banderoles qui dénonçaient la situation de Stella en prison ont aussi été posées. De plus nous avons communiqué autour du fait que des manifestation ainsi que des actions de solidarité se sont déroulées dans différentes villes en Grèce.

Hier, ses trois camarades ont débutés une grève de la faim pour la remise en liberté immédiate de Stella et pour protester contre la fabrication de preuve contre eux par la police.

Stella rejoindra la grève de la faim dans une semaine.

Info: Le 04 décembre 2010, Stella Antoniou a été arrêtée avec 5 autres personnes à Athènes. Stella est anarchiste et est accusée d’être un membre d’une organisation terroriste. Elle a été détenue depuis 16 mois maintenant, sans aucune procédure de justice contre elle. Elle a déjà demandé 5 fois sa mise en liberté, sans succès. Stella souffre d’une maladie rare, elle a besoin d’un traitement spécial et doit souvent subir des soins médicaux. Ceci lui a été refusé.Le résultat est que sa santé s’est dramatiquement aggravée.

LIBERTÉ POUR STELLA ANTONIOU

Corfù, Grèce : Solidarité avec le mouvement NO TAV

Solidarité avec le mouvement NO TAV en Italie - Le développement n'est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons

Mardi 10 avril, à Corfù, à l’initiative des centres sociaux/squats de la ville, un rassemblement place Georgaki s’est tenu, suivi d’une projection de contre-information, avec textes et banderoles. Mais pourquoi nous intéressons-nous au mouvement NO TAV ? En Italie, la similitude avec la situation grecque est claire.

En Grèce (Papademos), comme en Italie (Monti), des banquiers ont été nommés premier-ministre. Dans les deux pays, on nous « donne à bouffer » les mêmes mensonges sur ce développement du système économique qui serait bénéfique pour la société.

Parce que leur développement, que ce soit le TAV, ou bien les éoliennes sur le Mont Pantocratoras de Corfù, piétine la vie des habitants et de la nature. Le seul à en tirer toujours profit, c’est le capital.

Parce que ce genre de chantier se fait en faveur des grands entrepreneurs, en Italie c’est parfois la mafia, et en Grèce c’est les grandes firmes (tels ceux de Bobolas) qui profitent toujours des marchés publics et qui contrôlent les média.

Parce que les média ont le même rôle partout, un rôle toujours en faveur des patrons. Ils calomnient et falsifient chaque lutte sociale. Ils divisent les manifestants entre « bons » et « mauvais ». Ils cherchent à détourner l’opinion publique contre les mouvements et présentant comme unique vérité celle des grandes entreprises du bâtiment.

Les média construisent un « mur du silence » autour de chaque foyer de résistance, cherchant à nous convaincre que la crise économique, et sa résolution, est une question nationale. Nous rompons ce « mur du silence » pour démontrer que sur le saccage de nos vies, il n’y a aucune dimension nationale, mais seulement une dimension de classe.

De Keratea jusqu’à Kulon Progo, et de Lefkimi (Corfù) jusqu’à la Val Susa, l’État et le capital changent souvent de nom, mais ils ont toujours le même visage, celui de l’argent et de la mort.

Le développement n’est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons. Courages camaradEs ! Apprenons de votre lutte !

Initiative de solidarité au NO TAV à Corfù
Elaia squat & Draka squat

traduit de l’italien (i, ii) par notavfrance

Volos, Grèce : Action directe contre des néo-nazis d’Aube Dorée

Ce dimanche 8 avril vers 14h00 un groupe de 25 néo-nazis d’Aube Dorée [Chrissi Avgi] ont tenté de tenir une intervention de propagande pré-électorale dans la zone de Paralia (“plage”) à Volos. Quelques personnes estiment que la plupart des nazis viennent des villes voisines plutôt que de la ville de Volos même.

Dès que la présence des nazi fut rapportée, environ 50 antifascistes ont couru vers la zone et s’y sont confrontés. La réaction de nombreux passants à cette action fut positive et plusieurs ont publiquement incité au combat et à la poursuite des fascistes.

Après quelques minutes les partisans d’Aube Dorée (parmi eux se trouvait au moins un de leur candidat aux élections pour l’unité régionale de Magnisia) se sont cachés dans un café proche pour s’échapper (aux coups mais pas à leur humiliation flagrante).

Des camarades se sont rassemblés devant le café, scandant des slogans antifascistes mais étant donné le nombre significatif de flics qui ont accouru à l’endroit (4 voltigeurs de la DIAS, 5-6 flics de la police portuaire et 3 voitures de patrouilles) ils ont choisis de ne pas attaquer à nouveau.

Les antifascistes sont partis dignes alors que les lâches patriotes s’enfuyaient du café aidés de leurs complices en uniforme. Apparement (jusque maintenant), les néo-nazis n’ont pas poursuit leur propagande à vomir et leur distribution de matériel dans aucune autre partie de la ville.

Des patrouilles antifascistes ont continuées pendant l’après-midi et les camarades restent en état d’alerte.

Murcia, Espagne: Geste de solidarité avec Stella Antoniou

Tags réalisés à Murcia, dans l’État espagnol, à l’aube du 6 avril, jour international de solidarité avec la prisonnière anarchiste, Stella Antoniou.

Nous informons que depuis aujourd’hui, le 6 avril, les prisonniers politiques Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias et Kostas Sakkas font une grève de la faim pour exiger la levée de leur arbitraire et vindicative détention préventive, et la libération immédiate de leur co-accusée Stella Antoniou, pour raison de santé.

Stella Antoniou commencera elle aussi une grève de la faim d’ici une semaine, malgré son état de santé délicat.

29 mars, grève générale dans l’État espagnol

La grève générale dans l’État espagnol a commencé tôt le matin du 29 mars. Dans presque toutes les villes des piquets de grève ont été appelés, qui ont précédés aux manifestations (111 ont été appelées dans tout le pays), avec l’objectif d’informer sur la grève, de fermer les commerces qui étaient encore ouverts, par l’action directe, couper les principales voies de communication des villes et éviter que les jaunes aient accès à leurs postes de travail. L’objectif de la grève était double, c’est à dire paralyser autant les moyens de production que de consommation. Ainsi les grévistes ont fait un appel pour bloquer tous les services et que ceux qui ont encore un emploi n’y aillent pas, et d’éviter la consommation à tout prix, sans achat et en évitant l’utilisation de communications, de l’électricité etc … En plus de cela plusieurs collectifs féministes ont fait appel à la grève des travaux  de « soins » ( ménagers, s’occuper des enfants, etc ..) pour rendre visibles les travaux essentiels au maintien de la vie, occultes dans le cadre privé et du foyer.

Alors que la « Réforme du Travail » a été votée au parlement depuis le début février 2012, le budget de l’État a été approuvé le vendredi 30 mars, c’est à dire que le gouvernement va tenter d’imposer, entre autres choses, encore plus d’impôts directs et indirects et va provoquer plus de régression sociale, les secteurs de la santé et de l’éducation étant les plus affectés. Les atrocités législatives, au milieu d’une attaque continuelle contre les travailleurs en Espagne, affectent aussi les chômeurs et les retraités.

Madrid
Santiago de Compostela

Au milieu d’une crise préméditée du Capital, les gens manifestent dans une tentative d’empêcher la mise en œuvre de ces mesures et résister au processus de détérioration de leur vie quotidienne. La présence de la police était massive dès le début de la journée, mais cela n’a pas empêché les gens de sortir et de manifester. Toutefois, les groupes organisés qui avaient appelés à la grève n’avaient pas tous les mêmes objectifs, ainsi la combativité des cortèges réalisés variait selon la composition des blocs qui formaient les manifs ou piquets dans chaque ville ou quartier.

Des voix de divers collectifs qualifient de réussite le déroulement et la participation à cette journée de mobilisation. Toutefois nous ne pouvons pas oublier les 177 personnes arrêtées dans divers endroits de l’État, les charges policières brutales ni les nombreux blessés, parmi lesquels une jeune syndicaliste poignardée par un patron à Torrelavega (Cantabrie), et un gars de Gazteiz (Euskadi) qui a eu une hémorragie cérébrale et est à l’UCI avec un pronostique réservé, à la suite d’une charge policière.

Et voici à la suite un récit de ce qui s’est passé à Barcelone, comme l’ont vécu nos compagnons depuis les rues de « La Rosa de Foc » : 1, 2, 3, 4

Les piquets ont commencé à minuit. La Diagonal, la Gran Via et d’autres rue principales étaient bloquées par des conteneurs et des pneus en feux. Beaucoup d’établissements étaient fermés au premières heures du matin. Les stations de métro étaient bloquées et n’ont été pas été ouvertes, avec les services minimum, jusqu’à 17:00h.

À midi un piquet central étaient appelé, où les syndicats de base et les divers piquets se sont réunis et sont venus depuis tous les quartiers de la ville. Durant toute la matinée des conteneurs ont été brûlés et les rues bloquées.

Plusieurs groupes de compagnons encapuchonnés ont fermés les stations de Sants, ont attaqué la bourse de Barcelone et se sont affronté à la police. Durant la matinée il y aurai eu quelque 20 détenus ou plus, malheureusement. Malgré ça le matin a été très calme, les choses ne se sont pas déroulées comme nous nous y attendions.

À 16h30 le bloc anarchiste appelait à Jardinets de Gràcia. Les syndicats CGT, CNT-AIT Cataluña, Solidaridad Obrera, SAS et des anarchistes autonomes avaient prévus de se mobiliser. La manifestation a été très active, et près de 3000 personnes se sont trouvés entre tous les cortèges de la manifestation libertaire. Au cours de la manif des actions ont eu lieu, blocage de rues, conteneurs brûlés et attaques de flics. La manif s’est terminé à six heures sur la place Catalunya, où plusieurs syndicats de base et des assemblées de quartier avaient appelé à une manif anticapitaliste.

La manifestation était énorme et la place débordait de gens. Un camion proposa un parcours et une organisation de blocs de la manif. Mais un cordon policier s’est interposé sur ce qui devait être le parcours de la manif unitaire. Alors, sur le boulevard Sant Pere qui connecte la place Urquinaona avec la place Catalunya, un groupe de compagnons encapuchonnés a commencé à faire face au cordon policier et à faire des barricades. La police chargeait, mais elle ne pouvait pas continuer à cause du trop grand nombre de personnes. C’est alors que le groupe nombreux d’incontrôlables a commencé à lancer des pavés, des bouteilles, des fumigènes et des bombes de peinture sur la police, qui commença alors à se replier. Le feu a alors enflammé les esprits sur les barricades.  Le bloc de manifestants, malgré les tensions, ne s’est pas retiré et a continué à résister.

L’intensité de la bataille rangée est devenue évidente. Les groupes d’incontrôlés ont attaqué plusieurs symboles du Capital, comme un Strarbucks et une succursale d’une banque qui ont été incendiés, et le Corte Inglés qui a eu les vitrines brisés, tout comme certaines banques. La police se repliait et les manifestants courraient vers le cordon policier au cri de « résistance, résistance ». Les émeutes dans le centre de Barcelone se sont prolongées durant quelques heures et l’impossibilité des flics d’empêcher le combat social des encapuchonnés à plusieurs occasions a été l’image claire de la journée.

C’est alors que les forces de répression d’État ont commencé à tirer au flashball sur les manifestants et à lancer des lacrymos (pour beaucoup c’était la première fois qu’ils respiraient des gaz lacrymos) en essayant d’encercler la place et de laisser une rue ouverte pour que les gens sorte de là, mais la lutte a continué.

Après la manifestation et malgré le gaz, les patrouilles policières anti-émeute et les charges, les rues fermées, les barricades et les feux ont continué jusqu’à une bonne partie de la nuit, et se répercutant dans plusieurs médias bourgeois.

Demain sera approuvé le budget général, le vendredi notre peuple sera un peuple encore plus esclave, on peut dire que nous aurons perdu, que nous n’aurons pas réussi à faire ce que nous voulions, mais la masse d’encapuchonnés attaquant l’autorité et le Capital est probablement la lumière sur le chemin d’une nouveau projet socio-politique révolutionnaire, sans peur, avec force et lutte. C’est une beau souvenir qui servira comme exemple pour le futur ; rien n’est fini, la lutte continue.

Depuis Barcelone, nous envoyons nos salutations révolutionnaires aux compagnons qui nous ont soutenu et nous annonçons notre intention de lutter à notre échelle, pour la transformation que nous voulons, en profitant de la flamme que d’autres avant nous ont allumé.

L’ANARCHIE OU LA MORT

PS : il est 00:11 et selon des compagnons qui sont encore dans le centre, les foyers se comptent par dizaines. Quelque chose est en train de changer.

Contra Info depuis les rues

Athènes: Lettre du prisonnier anarchiste Theofilos Mavropoulos sur les nouvelles poursuites pour les 250 attaques de la Conspiration des Cellules de Feu


Ces derniers temps, ont commencé de nouvelles poursuites, menées par les enquêteurs et investigateurs spéciaux, Mokkas et Baltas, sur les 250 attaques de la CCF, pour qui aucune charges n’ont pas encore été introduites jusqu’ici.

Ces attaques forment, sans aucun doute, une grande partie de l’histoire de la nouvelle guérilla urbaine. Entre 2008 et 2011, l’organisation révolutionnaire CCF a fait et gagné le pari de la rupture révolutionnaire avec l’existant, en frappant avec une intensité en constante augmentation, fréquence et destruction. Il s’est avéré possible alors, de porter de durs coups au camp ennemi, par l’intervention politique de quelques personnes, peu nombreuses mais décisives. Les dommages matériels, ainsi que les attaques à la conception dominante de la nécessité d’une l’autorité, détruisent la société du Pouvoir et son bon fonctionnement.

Chaque explosion, jointe à chaque revendication de responsabilité, promeut la fragmentation de l’ordre sociale et accélère le processus de création de nouvelles relations anarchistes.

Les camarades qui recherchent constamment l’auto-réalisation, se rejoignent en créant continuellement des infrastructures illégales qui évoluent, en encourageant sans cesse, l’idée de la guérilla, et appelant de nouveau compas à les rejoindre.

La guérilla urbaine est, pour moi, un moyen moteur de la révolution anarchiste, ici et maintenant. Je refuse automatiquement tous les facteurs inhibiteurs de la non-violence et je rejette tout piège réformiste.

La conscience met de côté la crainte de l’emprisonnement ou de la mort. Les possibilités d’auto-évolution s’étendent à l’infini.

Ainsi, dans le contexte du projet révolutionnaire de la CCF, je suis de leur côté.

Mon désir d’action directe m’a incite à me situer avec ces personnes, en soutenant activement leurs actions révolutionnaires. Après tout, avec les camarades membres de la CCF, nous marquons et nous continuerons ensemble de marquer une voie révolutionnaire.

Ainsi, et seulement parce que je vis mes opinions de manière cohérente et que je reste un anarchiste révolutionnaire contre la société du Pouvoir, ce dernier, en tentant d’étouffer toute chose pouvant le menacer, m’amène à témoigner avec les autres.

A travers ces persécutions, l’appareil étatique essaye, à nouveau, de punir de manière exemplaire tous ceux qui ont osé prendre position contre lui. Mais la destruction des illusions de liberté dans cette société et la désignation du totalitarisme du Pouvoir, quand il se sent menacé, sont toujours souhaitable pour les révolutionnaires.

VIVE LA DIFFUSION DU PROJET RÉVOLUTIONNAIRE ANARCHISTE
de la Fédération Anarchiste Informelle / Conspiration des Cellules de Feu
Front International Révolutionnaire

COURAGE AU COMPAGNON Luciano “Tortuga” Pitronello

Theofilos Mavropoulos
Première aile de la prison de Koridallos

Source

Première foire du livre et de la propagande anarchiste

Depuis ses origines, le cumul hétérogènes de groupes qui composent l’anarchisme, a généré et diffusé des millions de feuillets dans le monde entier, tant pour faire connaître les idées, que pour faciliter le développement culturel des hommes et des femmes de leur temps. Ainsi apparaissent les raisons fondamentales de leur existence passée et de leur nécessité présente.

L’Amérique latine n’a pas échappé à ce processus. Plusieurs milliers de livres, de brochures, de magazines et de journaux, ont été édités depuis le sous-continent, avec une intensité particulière dans les dernières décennies du XIXe siècle et les quatre premières du XXe. Et même bien après, il y eut plusieurs tentatives remarquables, en particulier à Buenos Aires, depuis les années quatre-vingt-dix du siècle dernier, où nous avons été en mesure d’observer et d’apprécier une résurgence d’initiatives soignées de propagande.

La région du Chili n’est pas, non plus, restée à l’écart de ce qui précède. Si nous faisons un bref inventaire de la littérature libertaire imprimée, en sus de mentionner les cinquante journaux qui existaient dans ces terres, nous pouvons mettre en lumière certaines éditions précieuses comme “Lux” à Santiago, “Adelante” à Rancagua, ou «Mas Alla» à Valparaiso, entre autres. Lux, reliée à l’IWW, entre 1920 et 1927, a publié plusieurs titres, en quelques milliers d’exemplaires, récupérant la création de certains compagnons locaux, comme le poète martyr José Domingo Gomez Rojas, le professeur normalien Manuel Marquez, le IWW Armando Triviño, ou encore la compagnonne anarcho-féministe Evangelina Arratia; également d’autres agitateurs latino-américains comme Juana Rouco Buela, mais aussi les classiques tels qu’Emma Goldman, Kropotkine, Fauré, Mella ou Malatesta. En 1922, par exemple, après une campagne de dons volontaires, les ateliers de Lux sortirent 4 000 exemplaires de “La Conquista del Pan” (La conquête du pain).

Mais, comme indiqué ci-dessus, la propagande anarchiste est également une question urgente aujourd’hui. Nos idées variées, et nos différentes tendances, gagnent une certaine notoriété ces dernières années. Apparemment, nous sommes au milieu d’une aube nouvelle. Nous avons plusieurs liens éditoriaux, avec des journaux, des fanzines et même une revue vidéo. Ces créations sont distribués dans les bibliothèques, dans certains kiosques et surtout lors des activités, des manifestations et des foires de propagande qui déambulent de tous cotés.

Ce que nous avons jamais eut, en soi, est une grande réunion spécifiquement consacrée aux livres et à la propagande anarchiste. Cette initiative vise à être un point de convergence pour les différents nœuds générateur de matériels, pour qu’ils puissent se connaitre et se renforcer mutuellement, s’ils le veulent, mais surtout pour fournir à tous les compagnons et ceux qui sont intéressés en général, un aperçu de ce que nous sommes en train de faire. Pour diffuser, pour stimuler la production, de se rencontrer, pour nous alimenter mutuellement, pour partager, pour échapper aux circuits de la culture institutionnelle, pour nous auto-éduquer. Pour tout cela et bien plus encore, nous nous rencontrerons là-bas, à la première Foire du Livre et de la Propagande anarchiste à Santiago

Pour l’instant, nous pouvons annoncer qu’en plus des stands que chaque initiative aura, il sera prévu un espace pour l’art, la musique, l’histoire et la réflexion théorique. Nous comptons également sur la présence de compagnons d’autres régions. Nous t’invitons donc, d’abord à venir y faire un tour, mais avec plus d’intensité, à participer activement à la Foire, diffusant l’information, participant aux activités de financement, ou créant des initiatives -forums, expositions, expressions-.

Nous nous rencontrons bientôt là-bas, à la célébration de la culture et de la propagande anarchiste.

Le groupe de coordination
Santiago, Mars 2012

Source

Rosa de Foc : Fin de l’obéissance

Vous avez dû nous matraquer, nous tirer au flashball au visage, nous asphyxier avec vos gaz. Vous avez dû nous arrêter et nous maltraiter,  nous emprisonner et nous isoler. Vous avez dû nous menacer avec de nouvelles lois et  dire à tous que nous sommes des « terroristes ». Vous avez dû faire tout ça et bien plus, pour faire en sorte que nous baissions la tête. Mais malgré tout ça vous n’y êtes pas arrivé.

Le 29 mars nous avons allumé des feux avec toutes vos menaces, avec tous vos ordres et chantages. Nous n’étions pas un groupe, nous n’étions pas 300 ni 2000, nous étions beaucoup plus. Nous étions tous ceux que chaque jour vous piétinez en pensant que jamais ils ne se rendront. Nous sommes tous ceux que vous exploitez dans un travail précaire. Ceux que vous envoyez à la rue quand vous avez envie, ou à qui vous retirez la maison quand ils ne peuvent pas payer. Ceux que vous gouvernez comme des ressources, comme des chiffres de statistiques. Le 29 mars nous vous avons désobéi et soudain tout s’est mis  à trembler. Maintenant nous sommes conscients de notre force. Nous sentons que votre monde s’enfonce et nous ne vous aiderons pas à le soulever. Nous préférons construire le notre.

Fin de l’obéissance.

Grèce, Pirée: Manifestation antifasciste dans les quartiers de Koridallos et de Nikaia (7/4)

Dimanche 7 avril 2012 – 12.00 – Parc Eleftherias

Le chemin s’ouvre quand quelqu’un va de l’avant
Affrontement contre l’Etat – les patrons – les fascistes

Pour écraser chaques soutien du fascisme  montant au sein de la société
Pour renforcer les collectifs auto-organisés qui existent sans tuteurs
Pour renforcer la lutte pour la libération sociale et individuelle

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
à Koridallos – Nikaia

La manifestation est appellée contre ces ordures de Nazi et est organisée par des anarchistes, des antifascistes, des collectifs de squats et des combattants des lieu auto-gérés de diiférents coins du Pirée ; l’affiche est signée par les camarades d’Agros (d’Ilion), Thersitis (d’Ilion), blocco stin exousia (‘Blocage contre le Pouvoir’, de Nikaia), le squat Papoutsadiko (d’Haidari), Resalto (de Keratsini), le squat Sinialo (in Egaleo), DeStato (de Perama), Pasamontaña (de Koridallos), Groupe Anarchiste du Pirée et Antifascistes de Peristeri.

Irlande du Nord: 4èm Salon du Livre Anarchiste à Belfast le 28 et 29 avril 2012

Le 4èm Salon du Livre Anarchiste se tinedra le 28 et 29 avril 2012 à Belfast, Irlande du Nord, de midi à 17h à The Centre, Little Victoria Street, Belfast.

Il y a un panel de meetings prévus et un panel varié de tables de plusieurs éditeurs et organisations anarchistes et radicaux. Il y aura plusieurs ateliers tout comme de la nourriture vegan apportée.

Après le Salon un meeting social démarrera à 19h dans le but de se rencontrer et de se voir avec d’autres activistes.

Tables confirmée pour Organise!, Just Books, Anarchist Federation, Workers Solidarity Movement, NI Co-op Forum, Anarchist Studies Network, Na Croisbhealaí Café.

Grèce: Un texte d’anarchistes chômeurs de Trikala

Attaque incendiaire et embrasement à la Préfecture et à toutes les municipalités de notre région [nomos].

Nous ne devons laisser aucun bureau de vote s’ouvrir dans la région où nous vivons. Laissons chaque bureau de vote brûler comme ils ont brûlés nos vies.

Gens de Trikala, vous devez enfin vous réveiller!

Comment se fait-il que notre région soit devenue un tel bordel?

Où est leur soi-disant développement, où sont leurs travaux, où sont exactement leurs grands et faux discours?

Comment se fait-il que le chômage ait augmenté de 25% dans la région?

Comment se fait-il que maintenant nous ayons des frigo et des poches vides?

Comment se fait-il que les fermiers et les éléveurs d’animaux aient disparus?

Où sont partis tous les budgets [ensima] des fonds publics, quand ces budgets sont-ils spécifiques à des projets publics?

Où sont-allés les budgets pour les chantiers?

Où êtes-vous procureurs, Pharisiens et secrétaires?

Pourquoi diable ne conduisez-vous pas des inspections dans la Préfecture ? Qu’attendez-vous? Attendez-vous que nous brûlions ces bâtiments en premier, et ainsi parler des provocateurs dans votre démocratie?

Allez de l’avant; rassembler vos Bataillons de Sécurité [Germanotsoliades] et regardez avant tout votre propre bordel.

Premièrement soyez justes et ensuite peut-être que vous pourrez avoir des exigences pour la démocratie.

Cela ne peut plus durer que la région entière soit affamée et que le chômage reste si élévé.

Feu et explosion à la Préfecture.

Pas de bureau de vote dans la région.

On vous préfère loin; on ne veut pas de vous ici.

Aussi longtemps que le chômage et la faim nous faucheront dans leur sillage, ils se transformeront en feu; et notre désespoir s’est transformé en rivière, et  la rivière du désespoir est ressuscitée et emporte tout dans sa vague.

Quelle soit la jeep du brigadier général, ou de Tamilos (le maire de Trikala), ou de la police, ou de toute entité qui absorbe la plupart des fonds publics aux dépens des travailleurs et des fermes du secteur de l’élevage.

Feu et explosion à la Préfecture.

Anarchistes chômeurs de Trikala

Le communiqué original ici

[Gréce] 6 avril 2012 – Journée d’action en solidarité avec Stella Antoniou

Libération immédiate de l'anarchiste Stella antoniou (5ème demande de mise en liberté)

L’anarchiste Stella Antoniou est en détention préventive depuis 16 mois. Elle est accusé de participation à l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu. Elle a été arrêté en décembre 2010 en même temps que les camarades Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias, qui sont aussi en prison dans la même affaire.

Stella refuse, comme l’ont fait les autres, les charges pourries et gonflées qui sont constamment renouvelées avec de nouvelles et basées sur des relations personnelles et bien sûr leur identité politique en tant qu’anarchistes.

Stella souffre de maladie grave qui s’aggrave de plus en plus à cause de son confinement et pour cette raison elle pose des demandes de libération à plusieurs reprises, qui sont rejetées les une après les autres.

Cependant elle n’a jamais cessé de lutter avec courage en prison…
Elle n’a jamais refusée de se porter solidaire avec un de ses camarade recherché…

ELLE A DES MILLIERS DE PAGES DE DOSSIERS CONTRE ELLE…
ELLE A DES MILLIERS DE CAMARADES AVEC ELLE…
ET NOUS LA REPRENDRONS !

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE STELLA ANTONIOU

LIBERTÉ POUR KOSTAS SAKKAS, GIORGOS KARAGIANNIDIS, ALEXANDROS MITROUSIAS

MANIFESTATION – VENDREDI 6 AVRIL 2012
SYNTAGMA, ATHENES – 18.00

Assemblée de solidarité avec les détenus et les combattants poursuivis
safa.espiv.net
_

Parce que c’est la cinquième d’une série de demandes de remise en liberté de la camarade anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé, lors d’une discussion ouverte à Athènes, des collectifs, des squats et des individus ont décidés ensemble d’organiser une marche en solidarité à la place Syndagma le vendredi 6 avril à 18.00. Au même moment ils ont adressé un appel direct à tous les collectifs pour une journée de mobilisation nationale en solidarité avec Stella Antoniou (le même jour que la marche). Déjà, des assemblées en lien avec l’affaire ont pris place dans la ville de Thesalonnique

Nous traduisons et disséminons l’appel pour qu’ainsi d’autres camarades puissent contribuer où qu’ils soient à la solidarité qui sera exprimé ce jour-là, exigeant la mise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou.

Prochainement dans une manifestation

Από την Αθήνα μέχρι το Λονδίνο
και από το Σαντιάγο μέχρι το Τορίνο
Φωτιά στους νόμους
σφαίρες στους αστυνόμους
και για κάθε ναζί
βενζίνα και στουπί

Απ’ το Βερολίνο μέχρι τη Μαδρίτη
κι από τη Λισαβόνα μέχρι το Ελσίνκι
βία στη βία της κάθε εξουσίας
στο δρόμο της φωτιάς και της αναρχίας

D’Athènes à Londres
et de Santiago à Turin
feu aux lois
des balles pour les flics
et pour chaque nazi
de l’essence et un chiffon enflammé

De Berlin à Madrid
et de Lisbonne à Helsinki
violence à la violence de chaque autorité
dans la voie du feu et de l’anarchie

$hili: Affrontements et émeute à Santiago (vidéo)

[vimeo]http://vimeo.com/38613868[/vimeo]

Une manif étudiante qui n’a pas été « autorisée » par le gouvernement s’est tenue dans la matinée du jeudi 15 mars et, durant l’après-midi, il y a eu d’autres manifestations dans diverses parties de Santiago en appui à ce qui se passe à Aysén. Des individus cagoulés ont tenté de brûler un bus Transantiago dans le centre-ville, qui a été laissé avec des dommages partiels./ i, ii

Thessalonique: affiche pour le procès de Rami Syrianos et Kleomenis Savvanidis qui commence le 26 mars

Courage

pour le camarade Rami Syrianos
qui est jugé le 26 mars pour l’expropriation d’argent de l’entreprise publique de ventes aux enchères (o.d.d.y.)

solidarité 

avec le camarade Kleomenis Savvanidis qui est accusé dans la même affaire fondée sur des preuves inexistantes

il n’y a aucune raison d’être sympa avec les capitalistes,
comme ils ne le sont pas avec nous de toute façon,
donc tu fais ce que tu as à faire…

nous gardons l’affection pour les moments où nous nous rapprochons de la réalisation de la révolte ou de l’amour…
la violence est pour l’action, qu’elle soit une expropriation ou de la dynamite…

à la guerre c’est toi qui fixes les lois
si tu veux tout est possible et dynamique…

bouge-toi, pense, cherche, agis…
agis camarade!

Source: ActForFreedomNow

Athènes : Lettre de Kostas Katsenos, depuis la prison de Koridallos

Jusqu'à la destruction de la dernière prison, personne ne sera vraiment libre

Le 1e avril, cela fera 6 mois depuis le début de ma détention sous mise en accusation, dans la prison de Koridallos. Je suis, actuellement le seul détenu pour la cause de la Lutte R’evolutionnaire.

Depuis 2 ans je vis dans un état de kidnapping spécial, complètement séparé de mon environnement, sans pouvoir travailler, étudier, communiquer et continuer de participer dans les processus du réseau politique duquel je fais partie.

Un système politique et économique injuste et inhumain en crise est en train d’essayer de réprimer toute résistance sociale, au travers de la législation pénale.

La raison de ma persécution est complètement arbitraire, et est produit des estimations-spéculations des agents du ministère de protection du système.

Le 27 mars à 10H, je dois me présenter devant le conseil d’appel d’Athènes, pour déterminer la continuation ou non de ma détention temporaire, comme ils disent.

Connaissant d’avance le climat de répression qui prévaut contre tous les fronts sociaux, je ne sais pas si je peux espérer une décision positive. De toute façon, je vais continuer de résister aux machinations policières et juridiques.

Bloquons la répression, peut importe sous quelle forme elle se présente. Exprimons notre solidarité active contre toutes le lutteurs prisonniers de la guerre sociale et de classe.

Kostas Katsenos, 23 mars 2012
Sixième aile de la prison de Koridallos

source

Athènes : Rassemblement en solidarité avec le camarade Kostas Katsenos, accusé dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Kostas Katsenos est toujours en détention préventive, accuse dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire dont le procès est en cours. Le mardi 27 mars, le camarade comparaîtra devant le Conseil des Juges en Appel qui statuera sur la prolongation de sa détention préventive ou sa mise en liberté depuis que cela fait 6 mois qu’il est en prison.

En avril 2010 les membres anarchistes de Lutte Révolutionnaire Pola Roupa, Kostas Gournas et Nikos Maziotis furent arêtes et mis en détention préventive jusqu’à ce qu’ils atteignent la limite des 18 mois le 11 octobre 2011, date à laquelle ils ont été relâché de la prison de Koridallos. En avril 2010 l’Etat a aussi kidnappé les anarchistes Vaggelis Stathopoulos, Christoforos Kortesis et Sarantos Nikitopoulos qui ont aussi été détenu avant le process et seulement relâché avant le jugement de la cour le 5 avril 2011. Ces trois camarades, tout comme Marie Beraha (la compagne de K.Gournas) sont accusés de participation à l’organisation Lutte Révolutionnaire, mais les quatre ont à plusieurs fois réfutés les accusations. Kostas Katsenos était recherché par les autorités pendant au moins un an et demi ; il était en cavale jusqu’à ce qu’il se rende quelques jours avant le début du procès de Lutte Révolutionnaire (qui a officiellement commencé le 5 octobre 2011). Le camarade Kostas Katsenos est depuis en détention préventive dans la prison de Koridallos malgrè qu »il réfute les accusations. Nous exigeons sa libération immédiate de se trou à rats.

Rassemblement de solidarité à la Cour d’Appel (rue Loukareos, Athènes) le mardi 27 mars 2012 à 09.00

LIBERATION IMMEDIATE DE KOSTAS KATSENOS

SOLIDARITE AVEC TOUS LES CAMARADES
QUI PASSENT EN JUGEMEN?T DANS LA MEME AFFAIRE

L’appel original de l’Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire ici

Montréal, KKKanada : 15 mars 2012, la plus grosse manif contre la brutalité policière en 16 ans !

Malgré la campagne de peur et de dissuasion orchestrée par le Service de police de Montréal (SPVM), plus de 3000 personnes ont répondu à l’appel de la Convergence contre la Répression Politique et Policière qui organisait cette année la 16e manifestation annuelle contre la brutalité policière à Montréal. Inaugurée conjointement au Canada par le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) et en Suisse par le collectif Black Flag en 1997, la Journée internationale contre la brutalité policière a été soulignée tous les 15 mars, notamment en Allemagne, en Angleterre, en France, en Belgique, en Espagne, au Portugal, en passant par le Nigeria, les États-Unis et le Mexique. Cette année, outre Montréal, des manifestations se tenaient également à Toronto, Vancouver, Dallas, Paris, Lille, Angers et Bruxelles.

La marche a débuté au Square Berri vers 18 h, alors qu’une foule bigarrée et bruyante – rassemblant des militants et militantes, des anarchistes, des bandes de jeunes, des étudiant-e-s en grève, des victimes de la violence policière, ainsi que des gens en colère de tous âges – a pris la rue en scandant « Flics, porcs, assassins ! ». Le trajet vers le centre-ville a été ponctué de détonations de feux d’artifices et de pétards, ainsi que la présence énergisante de nombreux groupes d’affinités masqués qui en profitèrent pour décorer les murs de la ville de slogans anti-flics et révolutionnaires. Le déploiement  répressif était, comme toujours, démesuré : des centaines de policiers « anti-émeute » en armure, une escouade à cheval, une autre à vélo, des unités d’intervention à tous les coins de rue, des flics en civil, des autobus de détention et le fameux hélicoptère du SPVM qui survolait la scène. Après seulement une demi-heure de marche, l’escouade anti-émeute a chargé la foule sans sommation à l’angle des rues Sherbrooke et Aylmer, à coup de matraques et de grenades assourdissantes lancées au niveau du visage, ce qui a eu pour effet de briser la manif en deux et de mériter aux assassins en uniforme une pluie de pierres et de balles de peinture. Le choix de cet endroit pour tenter de briser la manifestation est hautement symbolique, car c’est le lieu même où un manifestant étudiant a été gravement blessé à l’œil par une grenade policière lors d’une charge similaire le 7 mars dernier.

Scindés en plusieurs groupes compacts et poursuivis par des hordes de policiers lourdement armés (matraques, grenades, fusils à balles de caoutchouc, bombonne de gaz irritant, etc.), les plus combatifs des manifestant-e-s ont réussi à se faufiler à travers le dispositif répressif et à mener un bon nombre d’actions directes rapides et efficaces. Deux auto-patrouilles du SPVM ont été vandalisées, dont une carrément renversée sur le toit par la foule en liesse (voir la vidéo), un grand magasin d’électronique a été pillé, des vitrines ont été fracassées et un groupe a même réussi à s’infiltrer dans le métro pour aller bloquer brièvement le pont menant au casino de Montréal, à quelques kilomètres du centre-ville. Débordées pendant environ trois heures, les forces policières ont toutefois réussi à reprendre le contrôle du centre-ville vers 21h, menant 226 arrestations, dont une arrestation de masse d’environ 200 personnes qui étaient revenues en manif au point de départ. Quelques arrestations ciblées et « préventives » ont également été menées, dont celle d’une camarade qui a été littéralement « kidnappée » en plein jour par les flics.

http://www.youtube.com/watch?v=Sb6VZuL_YQk

La manifestation de cette année visait principalement à dénoncer et combattre la répression politique menée par les différents corps policiers et services secrets du Canada et du Québec (province canadienne à majorité francophone où se trouve la ville de Montréal). En effet, depuis 1997, pas moins de 4000 arrestations à caractère politique ont été effectuées par la police au Québec, se soldant par des acquittements judiciaires dans la grande majorité des cas. À Montréal, le SPVM a même créé, à l’été 2011, une escouade spéciale baptisée GAMMA (Guets des Activités des Mouvements Marginaux et Anarchistes !), véritable police politique qui a déjà mené 12 arrestations ciblées de militant-e-s connu-e-s pour leur engagement radical. Rappelons également que quatre personnes ont été assassinées par les flics Montréalais depuis juin 2011, et plus de 65 depuis 1987. De plus, ces événements surviennent dans le contexte d’une montée sans précédents des politiques répressives au Canada, notamment avec l’adoption de la loi C-10 qui vise à durcir les peines et la durée d’emprisonnement, les projets de construction de méga-prisons, ainsi que des projets de lois carrément orwelliens, comme le projet de loi privé C-309 qui vise la criminalisation du port d’un masque lors de manifestations et le projet de loi C-30 qui forcerait les fournisseurs de services Internet à fournir des informations privées au gouvernement et à la police. Rappelons que le Canada est présentement sous le joug d’un gouvernement conservateur majoritaire, réactionnaire et arrogant, qui n’hésite plus à bafouer ouvertement la sacro-sainte Constitution qu’il est censé servir dans l’intérêt du « peuple », comme en témoigne notamment l’état d’exception policier qui s’est mis en place à Toronto lors du sommet du G-20 en juin 2011, alors que plus de 1000 personnes avaient été littéralement raflées dans les rues et détenues dans des conditions qui rappelaient étrangement les camps de concentration.

pour en savoir plus : sabotagemedia / cobp

Chillán, Chile: Attaque incendiaire contre une succursale du Banco de Chile

Communiqué:

Hier soir, le 20 mars, date prévue de l’audience devant le tribunal de notre frère, Luciano Pitronello, avec colère et haine, nous avons dirigé vers l’agence du Banco de Chile, situé sur l’Avenue Collin (à Chillán); nous transportions des matériaux inflammables, et notre feu sauvage et anarchique n’a eu besoin que de 2 minutes pour prendre et illuminer la ville. Il est certain que, les pertes économiques dépassant les millions, en ce moment même la police ridicule doit être en train de chercher des preuves. Mais nous, à la fois très loin et très près, nous nous rions de la facilité avec laquelle notre incendie a pu détruire tout symbole de domination, d’exploitation, de misère et d’inégalité dans le monde.

Cet incendie doit pris comme une menace et un avertissement de tous ceux qu’il reste à allumer. Notre feu continuera de s’étendre vers tout type de structure représentant ce système de vie autoritaire et oppressif, et ça ne prendra pas longtemps avant de voir brûler tout individu, ou acolyte, exerçant une dégoûtante autorité. Agent du Squad et policier, si quelqu’un doit mourrir, ce sera toi. Et considère comme acquis que cette attaque et aussi une revanche pour le peuple qui meurt dans la prison de San Miguel et dans les prisons du Honduras.

Nous dédions cette attaque à Freddy, Marcelo et Juan, emprisonnés pour “Cas Security”, et spécialement à Luciano, qui est à présent sous la menace des représailles de l’Etat,de la police et des citoyens obéissants. C’est seulement grâce aux actions révolutionnaires que nous réussirons à t’arracher des rues, Tortue!

Pour la multiplication des attaques contre le Capital!
Contre toute autorité!
Longue vie à l’Anarchie!

Fédération Anarchiste Informelle/Cellule Incendiaire Efraín Plaza Olmedo