Tag Archives: action directe

Revendication de l’incendie de l’office de l’avocat Tzouganatos

Tuez les patrons

La croissance fait couler le sang…

“Changements structurels, réformes structurelles majeures, investissement et développement, développement, développement”.

Avec deux discours, c’est-à-dire la création de “zones économiques libres” avec de faibles salaires, des droits du travail inexistant, la destruction de la nature et des profits sans limites pour les capitalistes et leurs représentants politiques. De près se trouvent plusieurs entreprises-armées privées de sécurité qui sont encadrées par des prolétaires-esclaves soumis dans la tête et le corps.

“Que les investisseurs viennent et nous mangerons du pain” crient plusieurs avortons qui rampent comme des vers pour un bout de pain du patron.

Dans le cadre des “réformes majeures”, les premières et meilleures sont les privatisations. La vente de toutes les structures publiques et sociales. Les patrons sont devenus fou… Après qu’ils aient été laissés à leur propre sort et qu’ils soient endettés à cause de la corruption de sordides personnages après que la vente de services ait diminué. Pour mener à bien les privatisations malgré tout, des consultants légaux et techniques sont requis. L’un d’entre-eux est Dimitris Tzouganatos, professeur de Droit. Ce rongeur spécifique a entrepris de conseiller la privatisation du Casino à Parnitha contre la somme minimale de 60.000 euros.

Le mercredi 13 juin 2012, à 19.45, nous avons incendié avec un mécanisme incendiaire puissant le bureau d’avocat de Tzouganatos au 32, rue Sina, troisième étage, dans le centre d’Athènes.

Notre action totalement réussie a été complètement passée sous silence par les médias de masse après un ordre de la police. Ceci nous ne arrêtera pas de chercher constamment de nouvelles cibles et de les frapper impitoyablement.

Solidarité avec les combattants sociaux de l’Organisation Révolutionnaire 17N et ceux accusés de participation aux organisations révolutionnaires Lutte Révolutionnaire et Conspiration des Cellules de Feu, tout comme pour les dizaines de combattants qui sont emprisonnés dans les cellules de la démocratie.

En participant aux élections, vous ne transférez pas votre responsabilité individuelle de changer votre vie quotidienne et celle-ci en général.

Créez partout des conseils révolutionnaires.

AUCUNE PITIÉ POUR LES NATIONALISTES
ENTERREZ-LES DANS LA TERRE ET EN SOINS INTENSIFS

Organisation “Aucune Tolérance”

Sources : 1, 2

Athènes: Revendication de l’incendie d’une urne électorale dans le bureau de vote d’Exarchia en plein spectacle électoral


Tout autour de nous semble se dérouler dans des dipôles coercitifs : mémorandum/anti-mémorandum, drachme/euro, fascisme/antifascisme. Peut-être même qu’il est nécessaire à des moments de prendre position jusque dans nos rangs, d’affirmer une posture dans sa conjoncture marginale. Cependant nous n’oublions pas un seul instant l’unique dipôle réel : la Révolution ou l’harmonie avec l’existant.

Nous refusons le consensus, leurs dilemmes, la paix classique. La sécurité concerne les profits du Capital local et multinational; la liberté concerne tout les autres. L’État et le Capital, les fascistes et les banques, ne sont pas des forces invisibles. Ils ont des noms et des adresses. Ils devraient mieux commencer à compter les jours d’abondance qu’ils leur restent.

Nous regardons en arrière, dans les dernières années, des luttes dures. Comment les barricades et les feux du 12 février peuvent-ils entrer dans des urnes ? Comment la voix “ASSEZ C’EST ASSEZ”, celle élevée par les quelques dignes prolétaires dans les temps où prévalent la peur du licenciement et la subordination, peut entrer dans l’urne ? Comment les affrontements de rue qui se sont déroulés ville après ville, quartier après quartier, contre les ordures d’Aube Dorée [Chrissi Avgi], peuvent entrer ? Comment nos frères et soeurs peuvent entrer dans ces boîtes, ceux qui manquent à nos côtés, depuis qu’ils nous sont proches, même quand ils sont dans les cellules des prisons du régime ?

Dans ces temps marginaux où il n’y a pas d’espace pour les scrupules, nous tentons l’impensable et nous faisons “entrer” tout ce qui est ci-dessus. Le litre d’essence que nous avons mis dans l’urne du 18em bureau électoral à Exarchia lors des élections du 17 juin sont nos 1.000 votes, sont nos 1.000 défis dans un guerre inpacifiable.

LA RÉVOLUTION D’ABORD ET TOUJOURS

PS. Un coup de poing amical pour la camarade Olga Ekonomidou.

Sources : 1, 2

Le taux d’abstention aux élections parlementaires grecques du 17 juin a atteint les 37.53%, plus que les 34.9% à celles du 6 mai.

Grèce : revendications de sabotages de caméras de surveillance dans la ville de Volos.

Le mois dernier nous avons détruits 14 caméras de surveillance privées à Volos.

Les caméras sont le support technologique de la construction idéologique de la sécurité. Elles sont l’application pratique de la société de Big Brother d’Orwell. Elles veulent imposer l’acceptation de la supervision et la surveillance, de la loi et de l’ordre, soit d’une manière caché et insidieuse soit d’une façon ouverte et audacieuse.

Et si les caméras publiques de l’État consistent en un pouvoir diffus de l’État, d’un système qui lutte pour s’étendre tel un cancer à toutes sphères et champs de la vie, les [caméras] privées (dans les maisons et les magasins) sont la preuve que l’État/le système a réussi à se propager dans une certaine mesure. En d’autres mots, si c’est détestable mais attendu que les caméras soient un instrument de plus de l’autorité, c’est bas et servile quand elles sont aussi utilisées par des citoyens. La tolérance et l’indulgence – surtout dans les temps que nous vivons aujourd’hui – offrent un souffle de vie à la domination, tout en privant de vie ceux qui luttent contre le Pouvoir.

La société et le peuple ne sont pas des icônes devant lesquels nous nous agenouillions et pour lesquels nous allumons un cierge. Quand consciemment ou non, ils jouent le rôle de l’État, complétant son travail, ils doivent être traités de la même façon. Initiatives individuelles ou collectives, efforts pour mener des actions agressives pour détruire le Rien dominant, voilà ce qui émergera et se diffusera constamment…

Et si à cause de ces actions quelques personnes sont effrayés de perdre leur confortable – pour eux – chaînes, la reproduction de l’autorité violente de la normalité terrorise chaque jour toujours plus de monde – ou du moins essaye -.

Pour nous, la consolidation de l’oppression est une relation réciproque entre la domination et la société comme un tout qui est pleine de comportements autoritaires. Les dominants ont besoin de la lâcheté et de la passivité des masses pour maintenir l’exploitation. Les patrons ont acquis des esclaves et des soumis qui leurs baisent la main pendant qu’ils les battent avec.

Ce que nous mettons en avant est une attaque totale contre l’existant. Nous ne reconnaissons notre ennemi pas seulement dans l’appareil d’État mais aussi dans la société existante. Les limites entre-eux sont assez indiscernables. Le Pouvoir a perverti toute la société. La Domination s’est implanté dans nos consciences. Nous nous opposons à tous l’enchevêtrement de relations sociales, d’attitudes, d’institutions formelles ou informelles exprimées dans chaque champ de la vie de tous les jours qui perpétuent activement ou passivement l’existant. Notre offensive vise la normalité, la servitude volontaire, la balance, les consciences en uniforme ; les maîtres mais aussi leurs soumis, l’égoïsme et la réussite personnelle dans le capitalisme, la passivité et l’indifférence comme attitude de vie, les comportements et les mentalités racistes et sexistes.

Rien de plus dégoûtant et insidieux qu’un citoyen honorable qui court après un braqueur de banque, rien de plus détestable que la balance volontaire qui composera le numéro de téléphone de l’unité anti-terroriste parce qu’il a été “témoin” d’une attaque armée ou d’un plastiquage menée par une organisation révolutionnaire, voire même “témoin” d’une conduite suspecte. Nous sommes remplis de rage contre les petits patrons qui ont le look de milliers de cardinaux et qui, de la façon la plus arrogante, font la démonstration de leur pouvoir sur leurs employés ; de la rage et du dégoût pour le “héros honoré de la classe ouvrière” qui revient du travail et passe sa frustration sur sa femme et ses enfants ; contre chaque type de patriote grec-dans-l’âme qui ira poursuivre les vendeurs à la sauvette immigrés “illégaux” ; contre tout immigré “légal” qui va chercher à se faire sa place dans la petite-bourgeoisie grecque, reproduisant les attitudes qu’il a du endurer dans le passé sur les immigrants “sans-papier”.

Nous sommes remplis de rage et de dégoût pour les armées de serfs volontaires…

Nous, de notre côté, nous avons choisi le camp de la Révolution ; le même que celui dans lequel les compagnons emprisonnés, membres de la Conspiration des Cellules de Feu, se sont engagés. Cela va faire un an que se sont déroulées les dernières arrestations des membres de l’organisation dans le quartier de Nea Ionia à Volos, quand nous avons expérimenté l’opération anti-terroriste avec l’assistance de flics locaux subordonnés, et que déjà les procureurs et les enquêteurs ont mis en place une série de procès contre eux. La démocratie prend sa revanche, déployant ses juges, flics, procureurs, matons et journalistes contre eux. Face à cette mafia, les membres des CCF ont maintenu une position digne, sévère et fière.

Cette position qui est la leur nous remplis de courage et d’un désir inépuisable de continuer la lutte. Avec des grèves de la faim, des tentatives d’évasions, le refus constant des fouilles humiliantes en prison, portant dans la dialectique l’internationalisation de la guérilla et de la solidarité à travers le projet de la Fédération Anarchiste Informelle/Front Révolutionnaire International (FAI-FRI), ils déclarent que rien n’est fini et que tout continue, sans même reculer d’un millimètre.

Compagnons de la Conspiration des Cellules de Feu, nous vous adressons une salutation cordiale et notre solidarité factuelle. Notre solidarité pour ceux poursuivis dans la même affaire, à l’anarchiste révolutionnaire Theofilos Mavropoulos et à tous ceux qui sont poursuivis pour leur action subversive.

P.S. : Alors que nous écrivons ces lignes, la compagnonne et membre des CCF Olga Ekonomidou est retenu dans une cellule d’isolement avec une caméra de surveillance dans la prison de Diavata après son transfert disciplinaire et son refus de se soumettre à l’humiliante fouille à nu.

Démolissons toutes les prisons et les régimes d’isolement des compagnons

Collaboration pour le sabotage et le vandalisme

Source

Italie – Le Triomphe du Génie Destructeur

Ah ! Fragance et puanteur se mélangent.

Pour escalader le sommet il faut des ongles aiguisés et des mains prêtes à endurer les blessures les plus douloureuses.

Quand on escalade le sommet d’une humanité décadente, tombent, tombent, les pierres qui s’effritent sous les doigts …

¡Être hardi ! Oser ! Ici les peurs populaires se déchaînent, mélangées avec le Ressentiment envers notre souveraineté individuelle…

Les rêves et cauchemars de Filippi viennent à moi …

Un diable indomptable se tient au-dessus de la multitude née du hasard.

Un diable qui n’accepte pas d’être mis sous le jugement de votre autorité proche de sa fin …

Depuis vos églises orthodoxes, vous avez émis des mandats d’arrêts contre nous, vagabonds de la pensée et de l’action, nous, diables de la terreur, ceux qui crachent et vomissent sur vos statues sacrées… nous les diables de la terreur, les iconoclastes, les nihilistes illégalistes et les révolutionnaires sans nom…

Tous ce qui naît mérite d’être détruit ! Tonnait Goethe depuis son sommet  !

Votre union des Faibles que vous appelez État et Société n’est pas immune contre cette loi des choses …

Le Triomphe du Génie Destructeur voilà ce qui vous attend.

Les excommunications et les bûchers préparés par les serviteurs de la nonne Manuela Comodi ne suffiront pas …

« Une réponse de l’État” a été donnée … un rire sacrilège résonne dans les cellules, pour chaque arrêté il y aura un nouveau nihiliste révolutionnaire prêt à attaquer.

Le feu ne nous brûle pas, nous venons d’un endroit qui est bien plus chaud et nous sommes entraînés pour l’enfer.

Je salue les affinitaires, les compagnons de l’Internationale Noire, les sans-noms et les arrêtés et les poursuivis dans l’opération “Ardire”.

Je salue les affinitaires, les compagnons de l’Internationale Noire, les sans-noms et les arrêtés et les poursuivis dans l’opération “Ardire”.

Silence total et aucune délégation.

Pour l’Anarchie et le triomphe de l’Ego.

Le Triomphe du Génie Destructeur – Maurizio De mone (Editions Cerbero)
Contact : VerticeAbisso(arroba)distruzione.org

Italie : Pas de quoi s’étonner (sur l’opération «Ardire» et cette truie de Comodi)

L’énième enquête, portée devant l’énième parquet, contre les compagnons anarchistes ne nous surprend pas dans l’absolu car c’était dans l’air.

Tout était annoncé, surtout durant ces derniers mois dans les pages des médias nationaux qui étendent le tapis rouge au passage du procureur en charge. Cette fois, et à nouveau, on voit défiler sous les projecteurs la procureur Manuela Comodi,  procureur public au parquet de Pérouse, connue autant par de nombreux compagnons anarchistes que par les spectateurs assidus de certains programmes de «tribunaux» télévisuels en rapport avec l’homicide de Meredith Kercher et pour le fait d’avoir envoyé derrière les barreaux le zaïrois, Patrick Lumumba, juste parce qu’il avait la peau «noire».

La procureur en charge a passé des mois à envoyer des « communiqués » à la presse dans l’objectif de bien préparer l’événement qui la mènerait sur un piédestal, ou tout au plus dans un fauteuil de «Porta a Porta» ou «Matrix» (programmes de la télévision italienne).

Le 13 juin, à quatre heures du matin, à la demande de la propre procureur Comodi, 8 compagnons étaient arrêtés, près de 40 compagnons étaient perquisitionnés dans toute l’Italie, en Suisse, en Allemagne et en Grèce, et un total de 24 mises en examen, tous sous le coup de la loi 270bis, excepté les compagnons arrêtés qui sont aussi accusés de délits spécifiques.

Tous mis en examen dans l’opération «Ardire» (Audace) contre la Fédération Anarchiste Informelle.

L’opération a bénéficié de la collaboration du ROS ( Regroupement Opérationnel Spécial des carabiniers), dirigé par le connu commandant Gianpaolo Ganzer (ou simplement «Escobar», le chef pandore a trempé dans le trafic de drogue, ce pourquoi il a même été condamné à 14 ans)

Dès les premières heures de l’après-midi du même jour, les enquêteurs étaient déjà devant les caméras de télévision pour vanter leur action qui a mis fin à l’histoire de la Fédération Anarchiste Informelle.

Des mots déjà entendus auparavant de la part des enquêteurs romains il y a quelques années en rapport avec l’enquête «Opération Cervantes » et l’enquête consécutive contre les compagnons qui à cette époque étaient rédacteurs de “Croce Nera Anarchica” (la Croix Noire Anarchiste).

Donc rien de nouveau … mis à part qu’aujourd’hui ce sont d’autres compagnons qui se voient privés de leur propre liberté physique et qu’après l’opération Cervantes, la F.A. Informelle s’est répandue comme une tumeur dans les corps des États mondiaux et a infecté plusieurs organes.

Heureusement, aucune enquête n’a jamais réussi à éteindre le feu de la rébellion qui vit chez tout anarchiste qui lutte pour la destruction de l’existant et pour une société libre. Dans le passé il y a eu des compagnons comme Bresci, Severino Di Giovanni et Sante Caserio, aujourd’hui c’est le Fédération Anarchiste Informelle et beaucoup d’autres individus qui, même si ils ne partagent pas certains contenus de la F.A.I., mènent des actions directes contre les États et leurs institutions mondiales, avec leur propre contenu.

Pour cela, «à chacun le sien», ce qu’il faut c’est que l’action directe devienne chaque fois plus une pratique quotidienne et que certains livres sur la théorie insurrectionnelle soient envoyés au grenier avec leurs théoriciens.

SOLIDARITÉ ET COMPLICITÉ AVEC LES COMPAGNONS ARRÊTÉS !
SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES MIS EN EXAMEN ET PERQUISITIONNÉS !
POUR L’ACTION DIRECTE «PAR LE FAIT», POUR L’ANARCHIE

Radio Azione

Freibourg, Allemagne : Attaque contre le siège du parti Alliance 90/Les Verts

À l’aube du 10 mai nous avons détruit les officines du parti politique Alliance 90/Les Verts se trouvant dans la rue Haslacherstrasse à Freibourg (sud de l’Allemagne). Nous avons écrits trois fois sur les murs les mots “la déportation c’est l’assassinat et la torture”. Nous avons pris une posture active contre le racisme dominant.

Le climat actuel du froid social ne peut plus être toléré. L’action inhumaine de la déportation continue d’exister sous le gouvernement des rouges-verts. Le capitalisme tue aussi quand il se pare de vert.

Notre proposition : ni partis, ni États, ni frontières.

Pour l’anarchie !

Guayaquil, Équateur : Noyau d’Individualités Iconoclastes Bruno Fillipi FAI/FRI attaque une entreprise de mise en bouteille de Coca Cola

“J’aimerais m’allonger dans un lit douillé parfumé à la rose” …
“Fais attention aux épines”, me disent-ils
“Qu’est-ce que ça peut bien me faire? Étant donné que les épines ne manquent pas dans la vie, je préfère celles des roses qui rendent heureux avec la douleur”.

~ L’art libre de l’esprit libre ~ Bruno Filippi

Aujourd’hui, le mardi 22 mai 2012 à 03h du matin, nous avons placé une bombe, qui contenait 3 cartouches de dynamite, à la source d’énergie électrique d’une des principales vertèbre du système capitaliste : l’entreprise de mise en bouteille de «Coca Cola» située sur l’Avenue Tanco Marengo, à 4.5 km de la ville de Guayaquil.

Nous l’avons déjà écouté et lu, elle résonnait à chaque fois plus dans nos têtes cette phrase, et à cette occasion comme lors les prochaines, nous n’imaginons pas, ni ne voulons, ni ne pouvons, rester paralysés; Cette fois, dressés, fières et dignement nous lançons furieusement notre cri à l’unisson des esprits indomptables : «AUCUN GUERRIER N’EST SEUL».

Qu’aucun guerrier ne soit seul, que la solidarité entre acrates soit plus que de simples mots sur le papier, que la mémoire ne se perde jamais ! Nous allons vers le sens même que ces mots réveillent en nous, parce que la voix de nos frères qui nous appelle est le sang qui demande à être libéré, celle qui crie avec férocité et sauvagerie “vengeance !”, et à nouveau nous ne pouvons ni ne voulons être sourds face à cette voix.

Depuis 2009, le 22 mai ne sera jamais un jour normal, ça ne peut pas être un jour normal pour ceux qui se déclarent en guerre permanente contre le système, ça ne sera jamais un jour normal pour ceux qui se sentent proches de celui qui a donné sa vie à l’attaque en elle-même, à l’indomptable contradiction : à MAURICIO MORALES DUARTE, le Punki Mauri ; celui qui, comme nous tous qui approfondissons les attaques contre le pouvoir, connaissait le destin qui se tient latent, ici il n’y a que deux chemins sûrs : « LA MORT OU LA PRISON ». Et il l’assumait ainsi, comme inévitable, sans baisser le regard, sans tirer au sort. De la même manière que nous portons notre âme tatouée de nos principes. Beau et vorace est le chemin de cette guerre, beau et vorace sur chaque branches et dans chaque tactiques, inaccessible aux faibles d’esprit et d’idée. Pour eux seule reste la « critique d’élite », le raisonnement universitaire, la non-vie de citoyen, le travail avec l’ennemi.

Il y aura certains individus ou cellules qui à haute voix proclameront «  nous n’avons pas besoin de dates », « nous sommes la négation du sens », ou etc … Bref, on s’en fiche, indépendant de ce que croit chaque cellule ou individu, nous, nous ne laisserons pas en paix ce jour et les autres jours où sont tombés nos frères, où la poudre, la dynamite, l’anfo, les livres et les balles ne nous suffisent pas, parce qu’ils font parti de nous et parce qu’en même temps nous faisons tous parti d’un héritage d’indomptables et implacables esprits qui se sont affrontés de manière décisive à l’autorité.

À cette occasion nous voulons aussi saluer les compagnons des CCF,  Eat et Billy,  Rami Syrianos, le compagnon Tortuga et les compagnons chiliens, les cellules qui ne font pas la trêve au Chili, en Grèce, en Bolivie, au Pérou et en Italie, les prisonniers de partout et ceux qui sont passés dans la clandestinité, courage pour vous tous !

Punki Mauri ton désir de liberté est une bombe contagieuse !

Nous marchons dans la nuit,
avec le soleil dans notre esprit,
et avec deux grandes étoiles d’or
comme yeux ardents.

Noyau d’Individualités Iconoclastes Bruno Fillipi
Très fiers membres de la FAI-FRI

Chronologie de la lutte dedans, dehors et contre la prison en Grèce en novembre et décembre 2008

Chronologie sur le mouvement collectif de grève de la faim des détenus grecs, des actions en solidarité qui s’y reportèrent et quelques autres infos. La plupart viennent de athens.indymedia.org, certaines des médias de masse et d’autres de prisonniers et de camarades.

Octobre :

Des actions diverses ont lieu, tel le refus des plateaux dans les prisons grecques et surtout en Crète, des comités informels de prisonniers créent un réseau de communication et de coordination. Ils diffusent une lettre avec les revendications des prisonniers et donnent un ultimatum de trois semaines aux autorités pour commencer à y travailler. Après que ces trois semaines de mobilisations seront écoulées, commencera une grève des plateaux le 3/11 et une grève de la faim collective le 7/11. En Grèce, plus de 13.000 individus sont emprisonnés, un tiers d’entre eux sans encore avoir eu de procès, dans des conditions horribles qui ont causées la mort de plus de 50 détenus la seule année précédente. Le 30/10 les gauchistes de l'”Initiative pour les droits des prisonniers” vont à la prison de Diavata à Thessalonique à moto. Le même jour, le prisonnier anarchiste Polikarpos Georgiadis (accusé de participation à l’enlèvement de Milonas, alors président des industriels du nord de la Grèce, plus d’info ici) publie une lettre ouverte sur la mobilisations des prisonniers, clarifiant ses désaccords avec la grève de la faim comme ayant un effet néfaste sur les forces des prisonniers, créant des combattants sur plusieurs niveaux, certains allant vers un esprit d’auto-sacrifice, d’autres mangeant régulièrement, etc… bien qu’il s’engage dans la lutte des prisonniers, “la même chose que quand il était dehors” (la lettre peut être trouvée ici) Continue reading Chronologie de la lutte dedans, dehors et contre la prison en Grèce en novembre et décembre 2008

Thessalonique : Expropriation d’un supermarché en geste de solidarité avec l’anarchiste Rami Syrianos en grève de la faim depuis le 15 mai

Texte diffusé lors de l’expropriation :

Nous ne quémanderons pas notre pitance d’aucun patron. Nous vivons dans une réalité pleine d’inégalités. Certains ce demandent quoi jeter de leur frigo rempli, d’autres sont à la recherche de nourriture dans les poubelles. Certains sont à la poursuite d’une carrière avec de hauts revenus, et d’autres courent après un jour de salaire pour survivre. Certains se questionnent à propos de comment ils pourraient exercer leur droits civiques tandis que d’autres n’ont absolument aucun droit légal. Les équilibres crées pour la préservation de cette réalité sont vulnérables en tant que tels; nous frapperons à ces endroits précis.

Les biens expropriés du supermarché ne seront pas perdus pour quelqu’un en tant que produits de première nécessité; ils manqueront seulement pour le patron du magasin comme profit. Plutôt que supplier pitié à un patron pour quelques heures chichement payés à son service, nous préférons prendre des biens sans les payer quand d’autre part nous ne pouvons obtenir les produits de première nécessité. Ainsi, nous voyons que pour un moment nous brisons ce cycle d’esclavage, revendiquant quelques heures de nos jours pour faire autre chose de plus constructif.

La guerre fait rage. Aucun besoin que nous ayons d’en déclarer une. Il nous est dans notre besoin de nous organiser, de nous défendre contre les attaques féroces des patrons en trouvant des moyens de leur rendre les coups. Loin du cliché qui nous peint en Robin des Bois modernes, et sans réclamer une quelconque position d’avant-garde, nous voulons partager motivations et invectives. Des mouvements tels celui-ci sont des moyens mais pas des fins en soi. Nous ne nous satisfaisons simplement pas d’avoir des patrons pas loin à voler ou à supplier, ou de vivre de leurs détritus. Nous voudrions être responsables de nous-mêmes et de nos relations et nous ne voulons personne au-dessus de nos têtes pour nous arranger les choses.

Un pari ouvert qui paiera peut être…

Alors que nous avons choisi d’avancer dans cette direction, nous n’oublions pas les camarades de Larissa qui sont toujours poursuivis et dans l’attente d’un procès sur des accusations d’incitation au vol prédateur, punissable de 5 à 20 années de prison, pour une action en février 2009, comme la nôtre aujourd’hui (18/05/2012).

 Nous n’oublions pas non plus le compagnon Rami Syrianos qui a été emprisonné pour avoir exproprié de l’argent d’un vendeur de marchandises volées, l’ODDY, une organisation qui joue le rôle de grilles de l’État en vendant les voitures confisquées aux gens pour dettes aux enchères. Son jugement est repoussé au 21 mai. Dans la prison de Nigrita, où il est actuellement incarcéré, Rami a été visé par l’administration pénitentiaire pour sa participation dans les luttes de détenus et sa résistance contre l’humiliation de la fouille à nu. Un régime spécial d’isolement lui a été imposé, alors qu’il a passé le plus de temps en confinement solitaire dans cette prison, seul dans la cellule des nouveaux venus. Il a commencé une grève de la faim depuis le 15 mai exigeant la fin de ce régime et son transfert vers une autre prison. Nous sommes à ses côtés.

… Mais un pari qui vaut le coup d’être gagné.

Mai 2012

Allemagne, Hambourg : Action directe contre l’esclavage salarial


Les vitres de l’agence pour l’emploi de Hambourg-Eimsbüttel ont été descendues dans la nuit du 30 avril.

“Travail ? Le travail enlève toute passion pour la vie, il la réduit à produire et consommer, vous enlève tout instant pour rêver et vivre. Tu travaille pour un patron, pour telle entreprise, pour l’Etat… Je ne laisserais jamais ma vie être régie la dictature du travail !”

Ils ne veulent pas nous voir morts, mais plutôt esclaves du Travail ! Mais de temps en temps un coup doit être porté, afin de remettre les choses en ordre.

Comme avec Christy Schwundeck, qui a été abattu par les flics au centre pour l’emploi de Francfort, juste parce qu’elle ne voulait pas se soumettre aux intimidations habituelles.

Courage pour Holger Wiemann, qui a été condamné à 3,5 années de prison pour avoir mis le feu au centre pour l’emploi de Wuppertal depuis qu’il était enragé contre celui-ci.

Nous ne l’acceptons plus ! Il n’y a rien à attendre, auto-déterminons nos propres vies !

Solidarité avec ceux qui ont été accusé à tort de notre attaque !

Source

Bolivie: Sabotage de supermarchés Hipermaxi a Cochabamba

Exploitation ? Qu’est ce qui nous vient en premier lieu à l’esprit lorsqu’on entend ce mot?
L’exploitation de notre espèce: des humain-e-s; et le discours antiautoritaire – anarchiste se cantonne a un discours anthropocentrique?
Beaucoup de camarades “oublient” ce grand thème: l’exploitation des non humain-e-s et ne la prennent pas comme une forme d’oppression – autorité.

Aux temps où la lutte des classes montrait des polarisations très minces entre les prolétaires et les détenteur-rices-s des moyens de production, les anarchistes ont lutté pour moins d’heures de travail, pour des conditions “dignes” de travail, et contre l’exploitation.
Dans beaucoup de lieux et d’époques, la lutte contre le pouvoir a cherché de meilleures conditions en relation avec le travail. Maintenant que les temps ont changé et que ces polarisations se font diffuses, lorsque les mêmes travailleur-euse-s sont propriétaires de leurs propres machines dans des minis unsines qui fonctionnent dans leurs propres foyers, la lutte anarchiste doit également changer.

Notre attaque, lors du jour du travail, interroge l’immobilisme de la lutte en relation au travail et en cette occasion s’oppose au travail qui domine, exploite et se nourrit dans l’industrialisation de la mort d’animaux non humain-e-s.

En tant qu’anti-autoritaires nous ne défendons pas un travail que se dédie à l’exploitation animale, qui se base sur l’esclavagisme, qui a comme base les prisons, l’enfermement de la vie, l’expérimentation; les vies condamnées a une existence immobile, esclavagisée, torturée et dont l’unique destin est une existence et dans beaucoup de cas une mort qui satisfait les “nécéssités” fictives, confortables et consuméristes des milliers d’esclaves modernes de cette société.

Les animaux non humain-e-s sont vus comme objets de consommation et valorisées en fonction du bénéfice que l’on peut obtenir d’eux. Le capitalisme valorise tout en fonction du bénéfice qu’il peut en tirer. Nous faisons tous-tes partie de ce capitalisme en consommant des produits qui proviennent de l’exploitation d’animaux non humain-e-s. L’exploitation animale existe parce que la société est spéciste et que le capitalisme est utilisé pour faire du spécisme une industrie.

En tant qu’anti-autoritaires, nous ne pouvons pas rester complices, avec notre silence, du spécisme renfermé dans ces travaux. Remplir le lait d’un supermarché de produits toxiques est donc notre forme d’attaquer ces systemes de domination.

NOS FORMES QUOTIDIENNES DE VIVRE SONT AUSSI DES AFFRONTEMENTS CONTRE CETTE SOCIETE QUI PROMEUT, PRÔNE ET RENFORCE LE CAPITALISME A TRAVERS L’EXPLOITATION ANIMALE POUR L’EXPANSION DE LA LUTTE ANTI AUTORITAIRE, POUR LA PROPAGATION DU SABOTAGE POUR LA DESTRUCTION DES STRUCTURES PHYSIQUES DU POUVOIR.

Fraction autonome des “birlochas” rebelles

FAI-FRI

NdT: le terme “birlochas” ferait référence dans un sens plus moderne au terme “cholas”, qui désigne les femmes membres de gangs latinos dans les pays d’Amérique, dans une démarche à la fois féministe et rebelle, notamment dans le rejet de ce qu’est l’image de la femme dans la société bien pensante.
Plus précisemment en Bolivie, “birlochas” est dit des femmes qui ont abandonné le rôle qu’on voulait leur donner dans la société, dans une dimension plus culturelle.

source en espagnol

La Paz, Bolivie : Sabotage de neufs locaux commerciaux

Nous revendiquons le collage de serrures et de cadenas de neuf locaux commerciaux et entreprises  à l’aube du samedi 5 mai.

Nous nous manifestons contre l’idéologie spéciste/carcérale et l’idéologie patriarcale qui s’entrecroisent pour justifier la domination.

Ainsi nous avons bloqué les entrées et laissé des tractes à : une compagnie de lait « Pil », le centre d’amaigrissement « Lain », dans l’entreprise de production de produits apicoles et de vente d’intrants pour l’apiculture «  Apisbol », la chaîne de restaurants de poulet frits «  Cochabamba », le local de vente de chaussures en cuir « Femenina », un autre de vente de vestes en laine d’alpaga « L.A.M. », une boucherie du réseau « Bambi » et un centre biblique.

Les attaques de « Pil » et « Femenina » ne portent pas uniquement en elles la critique antispéciste et anticarcérale. Elles se complètent et deviennent ensemble chargées d’une conscience antipatriarcale.

AucunE de nous ne cautionnerai que se commette un abus sexuel ou un viol contre unE compagne/on ou n’importe quelle autre personne sans discrimination. Mais à y regarder de plus près, lorsqu’il s’agit d’unE compagne/on qui a consommé, sans payer pour ça ou a acheté, un « produit » qui provient de l’humiliation et du viol systématique du corps et la sexualité d’un autre mammifère, le fait peut paraître insignifiant. Ainsi, les idéologies andro et anthropocentriques se reproduisent sur celles qui réalisent les relations hiérarchisées et autoritaires qui corrompent la vie et forment des sujets robotisés capables de dominer et d’être dominés par d’autres.

Pour sa part, l’attaque de « Lain » est une attaque de l’hégémonie d’un idéal de beauté oppresseur qui discipline nos corps et aminci nos esprits, en créant une idée/image du corps parfait. L’intervention technologique sur les corps devient nécessaire pour appuyer le système sexe/genre et ses fausses dichotomies aliénantes. Homme/Femme, Féminin/Masculin, Hétérosexuel/Homosexuel. Cela met en évidence que les corps parfaits des publicités ne sont pas plus que des constructions sociales, techniques et artificielles.

Enfin, l’attaque du « Centre Biblique » signifie le rejet d’une morale qui justifie aussi la domination, en nous faisant croire que la supériorité de certainEs sur d’autres et la possession autant de non-humains que des femmes est un ordre d’un quelconque dieu.

Contents pour la bataille gagnée, avec plus de force dans la guerre livrée, nous saluons les compagnes/ons emprisonnéEs en Grèce et l’O.R. C.C.F. !

Nous saluons les compagnes/ons de Culmine, courage pour tout ce que vous aurez à affronter !

Des Lucioles égarrées – FAI/FRI

Medellín, Colombie: Émeutes dans l’Université d’ Antioquia

1er décembre 2011

18eme, avril

Ce 18 avril, plusieurs individus, plus communément appelés «encagoulés» (capuchos) – majoritairement anarchistes- se sont réunis dans l’Université d’Antioquia (Medellin-Colombie) afin de s’affronter à toute autorité, pour la manifestation de leur différentes luttes et la mise en scène de la liberté comme une praxis, c’est-à-dire, le quotidien comme champ de bataille.

Utilisant des techniques avancées de guérilla, ces jeunes (étudiants et non étudiants) ont lutté au corps à corps avec les ESMAD (Escadron Mobile Anti Émeutes), dont l’objectif depuis sa création n’est autre que d’insuffler la terreur par l’utilisation de la force et la violence.

Sans intention de délégation à aucun plus qu’à eux-mêmes, ils créent un bloc appelé Unité Révolutionnaire Clandestine, dont l’objectif n’est pas d’absorber les idées mais d’agir ensemble pour atteindre des objectifs communs. Ils ont d’ailleurs publiés plusieurs textes qui reflètent clairement leur position.

Ces émeutes ont laissé un ESMAD amputé du pied, après avoir reçu un pétard lancé par ses propres collègues de « travail ». Avec des extincteurs-bombes, des pétards et des cocktails molotov ils [les individus]ont détruit des distributeurs, des loges de vigiles, et d’autres éléments participant à la chosification de nos vies.

À lire aussi en grec

Québec : la grève générale continue !

Le plus gros mouvement de grève étudiante jamais vu au Canada bat son plein depuis maintenant 10 semaines consécutives. Présentement, ce sont plus de 170 000 étudiantes et étudiants qui sont en grève, dont plus de 85 000 en grève illimitée jusqu’à la victoire. Initialement opposé à la hausse de 75 % des frais de scolarité décrétée par le gouvernement (néo)libéral du Québec – la 2e hausse en 5 ans après plus d’une décennie de gel des frais – ce mouvement mené par les étudiant-e-s des niveaux universitaire et collégial, mais également par des anarchistes et autres militants radicaux non étudiants, est devenu le fer de lance de la résistance à l’agenda néolibéral canadien. Professeurs, syndicalistes, travailleurs et travailleuses de différents secteurs ont manifesté de façon active leur appui à ce mouvement massif et énergique qui, en retour, a su montrer sa solidarité avec différentes luttes, particulièrement contre l’imposition de tarifs supplémentaires dans la santé et contre le Plan Nord du gouvernement Charest, projet néocolonial qui vise à « développer » brutalement le Nord québécois, terre autochtone, à coup de mines et de barrages hydroélectriques.

Au plus fort du mouvement, plus de 300 000 personnes étaient en grève et, le 22 mars dernier,  une manifestation gigantesque a rassemblé environ 200 000 personnes dans les rues de Montréal, probablement la plus grosse manifestation de toute l’histoire (coloniale) canadienne. En plus des manifestations dans toutes les plus grandes villes du Québec, diverses actions directes,  des blocages, ainsi que des occupations ont été menées presque quotidiennement, souvent plusieurs fois dans la même journée. Ont notamment été visés le port de Montréal (4 fois plutôt qu’une !), plusieurs ponts et autoroutes, la tour de la Bourse, le casino de Montréal, ainsi que de nombreux bureaux ministériels. Sans compter les centaines d’actions quotidiennes, symboliques, théâtrales, musicales, graphiques, qui ont notamment permis de littéralement tapisser la ville de Montréal du symbole du mouvement : le carré rouge.

Dès les débuts du mouvement, la répression a été féroce. La police de Montréal s’est encore une fois illustrée par sa brutalité et sa haine des mouvements sociaux, frappant, gazant, emprisonnant, intimidant et blessant sérieusement un grand nombre de manifestants et manifestantes, mais aussi des professeurs solidaires, des journalistes et des passants. Du côté des administrations d’universités et de collèges, après une campagne de peur et d’intimidation au tout début du mouvement, refusant dans certains cas de reconnaître l’effectivité des mandats de grève des associations étudiantes locales et employant plutôt l’expression ridicule « boycottage des cours », ils essaient maintenant par tous les moyens de briser la grève, particulièrement dans les établissement qui participent au mouvement depuis le début, faisant planer le spectre d’une annulation pure et simple du trimestre d’hiver 2012. En désespoir de cause, ces deux dernières semaines, des recteurs d’université, des directeurs de collège et même des étudiant-e-s anti-grève ont eu recours aux tribunaux pour obtenir des injonctions empêchant le blocage physique des lieux par les grévistes, sous peine d’amendes extrêmement lourdes et même une possibilité d’un an d’emprisonnement. Face à une tentative évidente de judiciarisation du conflit, des centaines de personnes ont bravé ces injonctions, réussissant à faire respecter les mandats de grève par la force du nombre dans deux collèges. À l’Université du Québec en Outaouais (UQO) par contre, après un blocage réussi d’une journée lors de laquelle 200 personnes se sont barricadées dans l’un des pavillons, le surlendemain la police a arrêté plus de 160 personnes qui tentaient de bloquer l’entrée, dont des professeurs solidaires.

À l’Université de Montréal, une manifestation spontanée d’environ 600 personnes visant à défier l’injonction obtenue par le recteur s’est transformée en petite émeute lorsque les gens survoltés, aidés par des camarades encapuchonnés, ont brisé des portes vitrées pour s’introduire dans le bâtiment du rectorat, en ont chassé les gardes de sécurité, ont répandu de la peinture sur les murs et ont tenté de défoncer la porte en bois massif du bureau du recteur avec un bélier improvisé ! En quittant les lieux, la manifestation a fait un détour par le bureau du ministre des finances, le mettant à sac. Face à ce sursaut répressif et à la judiciarisation du conflit, il y a eu cette semaine une multiplication des actions directes anonymes : quatre bureaux de ministres ont été complètement saccagés, des sacs de briques ont été lancés sur les rails de 5 stations de métro, paralysant trois des quatre lignes du métro montréalais durant plus d’une demi-heure, des bombes fumigènes ont été lancées à l’intérieur d’une autre station centrale et des centaines de grillons ont même été lâchés dans les murs de l’UQO !

La lutte continue et entre dans une phase cruciale. Il est encore trop tôt pour faire un bilan de ce mouvement massif et multiforme, mais, au-delà des revendications à saveur (amère) sociale-démocrate, le regain de combativité qu’il a su impulser dans le climat politique morose de l’Amérique du Nord laisse entrevoir le début d’un nouveau cycle de luttes plus larges contre le néolibéralisme. Certain-e-s commencent même à parler d’un « printemps québécois » en référence aux révoltes arabes… De plus, ce mouvement a eu le mérite de soulever certains débats intéressants, notamment la question des moyens (critique de la non-violence dogmatique) et la pertinence d’une implication radicale dans les mouvements sociaux. En témoignent ce manifeste publié par des camarades anarchistes en lutte, ainsi que cette perle d’humour grinçant réalisée par le groupe radical Mise en demeure, en référence au pacifisme mou d’une certaine frange du mouvement étudiant, ainsi qu’à la violence policière qui a failli coûter un œil à un manifestant, le 7 mars  dernier :

Lien vidéo (chanson “Violence légitime, mon oeil !”) :

Athènes: Revendication de l’attaque incendiaire contre le bâtiment ministériel dans le quartier de Neos Kosmos

“Au milieu de tant de nuits, tant de pierres, tant de morts – dit-il – toi, Révolution, tu nous as ouvert les larges avenues de la rencontre universelle […] Si nous n’avons rien gagné de plus – dit-il – nous avons appris, au moins, que demain nous nous rencontrerons.”

Yannis Ritsos, No Politics

Nous assumons la responsabilité de l’attaque du 9 avril contre l’immeuble qui habrite le siège du Secrétariat Spécial de l’Administration Publique et du Gouvernement Electronique, situé à l’intersection entre la rue Kallirrois et la rue Theofilopoulou, dans le quartier de Neos Kosmos (“Nouveau Monde”) au sud-ouest d’Athènes.

Le Secrétariat Spécial de l’Administration Publique et du Gouvernement Electronique est chargé de contrôler les “erreurs” de l’administration publique qui sont en relation avec les sujets liés à l’adaptation et à l’implantation de la politique publique dans les ressources humaines, les structures et les systèmes du secteur public. Récemment, le ministre Dimitris Reppas, accompagné du reste des chefs exécutifs des ministères, a participé à des discussions avec la Troika. Ces discussions portaient sur les thèmes du travail, les licenciements, la mise à pied de personnel et les conditions de travail dans le secteur public (réductions de salaire et assouplissement des horaires de travail).

Nous inscrivons notre attaque dans le contexte de la résistance pratique contre les stuctures de domination, en essayant de contribuer jusqu’à cette fin qui conduirait à une déconstruction finale de ce qui existe.

La domination, au vu de la déstabilisation avancée du consensus social en tant que résultat de la crise généralisée du système, et sachant que les luttes sociales et de classes aiguisent  de plus en plus les résistances, ne vise pas seulement la dévastation militaire des forces révolutionnaires – et de chaque combattant isolé – mais elle tente aussi de supprimer le sens-même de la lutte et de parvenir à son assimilation finale par ce même système.

Le devoir du mouvement révolutionnaire est de transformer tout ce processus avec une perspective révolutionaire, en laissant ouverte la guerre contre le Capital et l’Etat, et en soulignant constament les caratéristiques politiques et classistes de la crise actuelle. La constitution d’un front sans tutelle au sein du camp des opprimés, érigera la construction de barrages contre les plans promus par la domination, dont l’objectif final est la Révolution Sociale par le renversement du Capitalisme, qui à la capacité de se reproduire au travers de sa structure et de son fonctionnement dévastateur et inhumain.

La violence révolutionnaire est un axe fondamental et un principe de base de ce front, un choix politique qui n’est ni une fin en soi ni une sortie existentielle pour la réalisation de l’auto-référence, mais qui s’utilise comme un moyen libérateur de la lutte contre la violence de l’édifice capitaliste. La violence de l’Etat est une condition quotidienne de la société capitaliste. Elle s’exprime à plusieurs niveaux et dans tous les aspects de la vie quotidienne. elle se réalise directement, à travers de ce qui existe : les appareils répressifs de l’Etat, c’est-à-dire, l’éxécutif-politique, mais aussi indirectement, à travers la pression du travail, la relation entre emploi et consommation, la standarisation de la vie quotidienne, les inégalités sociales, la ségrégation raciale, la pauvreté et la misère.

En analysant les conditions actuelles et en réalisant une rétrospective de l’histoire du capitalisme, notre projection politique apparaît bien plus claire aux yeux de chaque individu : le Capitalisme doit être renversé. Alors seulement, le capitalisme arrêtera de se reproduire à travers de la crise, qui crée des nouvelles conditions de vie impitoyables. La vraie liberté surgira là où il n’existe pas de pression, où le travail ne se transforme pas en marchandise, mais est une fin en soi et un moyen pour que chacun puisse exprimer ses talents créatifs. De cette façon, seulement au travers de la promotion du renversement du capitalisme, de la Révolution Sociale, nous pourrons parvenir à une société sans classes, égalitaire et libertaire.

Nous dédions cette explosion aux 4 combattants, les compagnons Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis, Alexandros  Mitroussias et Stella Antoniou, qui sont en détention préventive depuis le 4 décembre 2010. Les 3 premiers mènent une grève de la fin pour exiger la libération de la compagnonne anarchiste Stella Antoniou pour des raisons de santé, et l’annulation des nouvelles charges vindicatives qui pèsent contre elle.

Action Révolutionnaire

Source

La Paz, Bolivie : Sabotage en solidarité avec Stella Antoniou, Eat et Billy, Tortuga et les compagnons des CCF qui sont en grève de la faim

Nous revendiquons le sabotage d’un distributeur automatique du Banco de los Andes Proc Credit, situé dans la zone de Miraflores, lequel est devenu totalement inutilisable à cause du feu.

C’est une nouvelle ère d’insoumission et de désobéissance qui commence en Bolivie.

De nouvelles occasions de reposer et de redéfinir des concepts de lutte pour l’anarchie. Nous nous plaçons depuis l’optique de l’action directe et toutes ses nuances et pas depuis les abstraites et vieilles portées réformistes, pas seulement dépassées, mais contraires aussi à la soif de vengeance et de destruction qui émerge des tripes, de l’urgente réapropriation de nos vies, pas une vie corrompue par l’argent et la consommation, mais au contraire une vie qui vole loin de ses limites et ses lois, complice dans chaque geste avec chacun de ceux qui affrontent le pouvoir.

Nous défions toute forme d’autorité. Nous défaisons les phrases toutes faites et répétées jusqu’à l’ennui par les érudits de la révolution et ceux qui arborent le discours de processus de changement et cette dégouttante forme anti-impérialiste-anticapitaliste du MAS.

Nous n’allons pas attendre qu’ils nous disent quand se situe le contexte opportun de la révolte, les « conditions propices » pour la lutte, les facteurs qui rendent sans fin l’attente de finir avec cette réalité. Nous décidons de nous lever ici et maintenant, conscients de chaque action, chaque pas qui à partir de maintenant sera une menace pour le pouvoir et la société qui collabore et qui fait parti de la destructions du monde dans lequel nous vivons.

Action en solidarité avec :
Stella Antoniou, compagne emprisonnée en Grèce
Eat et Billy, compagnons emprisonnés en Indonésie.
Luciano Pitronello, courage pour le procés, nous sommes avec toi.
Les compagnons des CCF en grève de la faim

Pour la discussion constante et le renforcement de la FAI-FRI.

Des Lucioles égarrées – FAI/FRI

PS : Pour que ça ne reste pas comme un fait isolé. Tout notre mépris envers le converti Walter Bond, pardon… Abdul Haqq.

Volos, Grèce : Action directe contre des néo-nazis d’Aube Dorée

Ce dimanche 8 avril vers 14h00 un groupe de 25 néo-nazis d’Aube Dorée [Chrissi Avgi] ont tenté de tenir une intervention de propagande pré-électorale dans la zone de Paralia (“plage”) à Volos. Quelques personnes estiment que la plupart des nazis viennent des villes voisines plutôt que de la ville de Volos même.

Dès que la présence des nazi fut rapportée, environ 50 antifascistes ont couru vers la zone et s’y sont confrontés. La réaction de nombreux passants à cette action fut positive et plusieurs ont publiquement incité au combat et à la poursuite des fascistes.

Après quelques minutes les partisans d’Aube Dorée (parmi eux se trouvait au moins un de leur candidat aux élections pour l’unité régionale de Magnisia) se sont cachés dans un café proche pour s’échapper (aux coups mais pas à leur humiliation flagrante).

Des camarades se sont rassemblés devant le café, scandant des slogans antifascistes mais étant donné le nombre significatif de flics qui ont accouru à l’endroit (4 voltigeurs de la DIAS, 5-6 flics de la police portuaire et 3 voitures de patrouilles) ils ont choisis de ne pas attaquer à nouveau.

Les antifascistes sont partis dignes alors que les lâches patriotes s’enfuyaient du café aidés de leurs complices en uniforme. Apparement (jusque maintenant), les néo-nazis n’ont pas poursuit leur propagande à vomir et leur distribution de matériel dans aucune autre partie de la ville.

Des patrouilles antifascistes ont continuées pendant l’après-midi et les camarades restent en état d’alerte.

Grèce: Un texte d’anarchistes chômeurs de Trikala

Attaque incendiaire et embrasement à la Préfecture et à toutes les municipalités de notre région [nomos].

Nous ne devons laisser aucun bureau de vote s’ouvrir dans la région où nous vivons. Laissons chaque bureau de vote brûler comme ils ont brûlés nos vies.

Gens de Trikala, vous devez enfin vous réveiller!

Comment se fait-il que notre région soit devenue un tel bordel?

Où est leur soi-disant développement, où sont leurs travaux, où sont exactement leurs grands et faux discours?

Comment se fait-il que le chômage ait augmenté de 25% dans la région?

Comment se fait-il que maintenant nous ayons des frigo et des poches vides?

Comment se fait-il que les fermiers et les éléveurs d’animaux aient disparus?

Où sont partis tous les budgets [ensima] des fonds publics, quand ces budgets sont-ils spécifiques à des projets publics?

Où sont-allés les budgets pour les chantiers?

Où êtes-vous procureurs, Pharisiens et secrétaires?

Pourquoi diable ne conduisez-vous pas des inspections dans la Préfecture ? Qu’attendez-vous? Attendez-vous que nous brûlions ces bâtiments en premier, et ainsi parler des provocateurs dans votre démocratie?

Allez de l’avant; rassembler vos Bataillons de Sécurité [Germanotsoliades] et regardez avant tout votre propre bordel.

Premièrement soyez justes et ensuite peut-être que vous pourrez avoir des exigences pour la démocratie.

Cela ne peut plus durer que la région entière soit affamée et que le chômage reste si élévé.

Feu et explosion à la Préfecture.

Pas de bureau de vote dans la région.

On vous préfère loin; on ne veut pas de vous ici.

Aussi longtemps que le chômage et la faim nous faucheront dans leur sillage, ils se transformeront en feu; et notre désespoir s’est transformé en rivière, et  la rivière du désespoir est ressuscitée et emporte tout dans sa vague.

Quelle soit la jeep du brigadier général, ou de Tamilos (le maire de Trikala), ou de la police, ou de toute entité qui absorbe la plupart des fonds publics aux dépens des travailleurs et des fermes du secteur de l’élevage.

Feu et explosion à la Préfecture.

Anarchistes chômeurs de Trikala

Le communiqué original ici

Patras, Grèce: Action directe antifasciste !

Aujourd’hui 15 mars, peu après 13H, un important groupe de compagnons a envahit le nouveau siège local des néonazis d’Aube Dorée, situé rue Germanou, dans le centre ville de Patras. Le siège fasciste venait d’être inauguré lundi dernier, le 12 mars, il a été complètement détruit, les murs du bâtiment abritant les assassins paraétatiques ont été taggés de slogans antifascistes, et le matériel de leur propagande écœurante a été jeté à la rue puis brûlé.

source

Strasbourg: Action de solidarité avec les insurgés grecs, et contre les ennemis du KKE

Communiqué de revendication.

Nous revendiquons l’action de sommation le soir du mercredi 14 mars à Strasbourg, alors que les responsables locaux du PCF et des Jeunesses Communistes françaises ont invité l’Eurodéputé du KKE et le responsable national du PAME, syndicat stalinien grec, pour un prétendu meeting de solidarité internationale avec le peuple grec.

Parce que nous considérons la venue du KKE à Strasbourg et de son motif officiel comme une insulte à la lutte sociale et offensive du peuple grec contre la Troïka, l’Etat et le Capitalisme. Parce que ici comme partout, nous luttons contre tous les autoritarismes ainsi que tous les outils de contrôle et de répression. Parce que ici comme partout, nous considérons les staliniens comme ennemis à mort dans la guerre de classes.

Parce que nous considérons la répression stalinienne par le parti communiste grec KKE contre la foule insurgée tentant de prendre d’assaut le Parlement à Athènes le jour de grève générale du 20 octobre 2011 comme la suite logique des positions historiques collaboratrices et répressives de la force stalinienne en tant que telle.

Parce que nous considérons cette répression stalinienne du 20 octobre comme nouvelle déclaration de guerre ouverte au mouvement social, à sa force insurrectionnelle et sa portée révolutionnaire.

Parce que nous considérons, aujourd’hui comme par le passé, l’ennemi stalinien comme premier appui-clé de l’Etat lors de troubles insurrectionnels, de mouvements sociaux et populaires.

Parce que nous affirmons notre solidarité active et totale avec les combattants anarchistes et révolutionnaires de Grèce en cette période de haute intensité de la guerre de classes, ainsi que notre solidarité active et totale avec tous les insurgés du peuple grec, en grève, en occupation, en expropriation, en rapport de force direct contre l’Etat et le Capital.

Nous revendiquons avoir tagué à plusieurs endroits la façade du bâtiment qui accueillait l’ennemi KKE peu après le début du meeting, et déversé plusieurs dizaines de tracts à l’entrée du même bâtiment, provoquant par la suite la peur des JC et l’accélération de la fin des débats. Ceci se veut comme une sommation à l’encontre de tous les staliniens de Strasbourg et une action de solidarité avec les combattants anarchistes grecs persécutés par le KKE, et le mouvement social révolutionnaire sévèrement encadré et réprimé par le PAME.

NI OUBLI, NI PARDON
SOLIDARITE INTERNATIONALE AVEC LES COMBATTANTS DE GRECE
POUR LA REVOLUTION SOCIALE ET CONTRE TOUS SES ENNEMIS

Groupe Kronstadt.

Portland, États-Unis: Communiqué de revendication d’une action directe anticapitaliste

Mardi le 28 février vers 22h, un groupe d’anticapitalistes a convergé sur la succursale de la US Bank située au coin de la 39e SE et de Main Street et a brisé ses vitrines et guichets automatiques.

Ceci a été effectué en préparation à la journée « Fermons les compagnies » (Shut Down The Corporations Day) du 29 février. Nous avons choisi une banque parce que les banques ont toujours maintenu le caractère sacré du capitalisme, rendant ainsi possible l’accumulation d’une quantité faramineuse de richesses par une poignée de gens. C’est également en raison du rôle qu’ont joué les banques dans la présente crise financière, ainsi que du niveau de destruction environnementale qu’elles ont financé. Ces banques sont responsables d’avoir poussé les gens pauvres et opprimés du monde entier sous le rouleau compresseur de la pauvreté extrême et de la misère. Elles ont fait tout cela pour garder les poches d’une poignée de PDG remplies de primes salariales extravagantes ; il est maintenant temps de se servir dans ces poches.

Nous avons aussi fait cela pour rappeler au mouvement Occupy de garder ses horizons ouverts. Plutôt que de tomber dans la diabolisation, nous préférons affirmer qu’il y a plusieurs façons de paralyser une grande entreprise. Des parades à travers la ville peuvent se révéler capables, à l’occasion, d’accomplir cette tâche, mais en fin de compte, il n’y a rien de mieux que quelques douzaines de gens masqués avec des pierres. Nous ne savons pas si notre action sera prise comme une démonstration de solidarité ou d’antagonisme par le noyau du mouvement Occupy, mais ça ne vaut franchement pas la peine pour nous de se casser la tête sur une telle question. Vous avez dit que vous voulez donner un coup de main pour bloquer les compagnies et nous avons contribué à notre manière. Que ça vous plaise ou non, nous allons continuer à le faire.

Bonne nuit, Occupy, et bonne chance pour demain.

– Quelques-uns des responsables

Source: portland.indymedia.org

Valence, Espagne : actions directes en réponse à la répression

Lycéennes et lycéens de Lluís Vives

Dans la nuit du 27 février différentes actions ont été menées dans la ville de Valence :
– incendie de 2 DAB sur le campus de l’université
– 1 DAB rendu inutilisable avec un bloc de ciment
– incendie d’un arrêt de tram

Ces actions ont été faites en fonction de la situation que nous vivons à Valence. La répression policière durant les manifestations étudiantes avec les coupes sociales qui s’accroissent, indiquent une montée des attaques menées par l’État et les entreprises capitalistes contre les quelques droits que nous avons eu auparavant.

Les étudiants du lycée Lluís Vives sont partis en une protestation qui a dépassé la macro-manifestation (ou procession) des syndicats et partis de gauche. Ces protestations, parce qu’elles ont été réalisées sans demander la permission et d’une manière combattive, ont fait face à l’essence même de l’État et du Capitalisme, quand ils quittent leurs masques : la violence.

C’est pourquoi notre contribution dans la lutte prend la forme du sabotage et de l’attaque. Le système est violent; c’est pourquoi nous sommes radicaux.

Ce sont nos vies qui sont en jeu.
Pour l’extension de la révolte !

Source

Moscou : la FAI ALF/ELF revendique l’incendie de deux relais téléphoniques.


Deux relais téléphoniques ont été brûlés au sud de Moscou (dans la direction de Rostov-na-Donu). La zone que nous avons décidé de saboter est hautement fréquentée par les chasseurs. Et pas seulement. Récemment, les riverains ont décidé d’ajouter à l’exploitation des milieux sauvages l’ouverture de deux stations de commerce halieutique. Ceux-ci élèvent du poisson pour le faire pêcher à des touristes.

Dans un esprit de fête hivernale (Noel, Jour de l’an et Saint Valentin), nous avons décidé de leur envoyer un message d’amour et d’harmonie : un relais téléphonique a été complètement brûlé, un autre très détérioré.

Nous avons utilisé des modules incendiaires contenant chacun 1,5 litres d’essence.

Nos pensées de solidarité et de soutien s’adressent à Marco Camenisch, aux membres de la FAI indonésienne (deux prisonniers et un fugitif), ainsi qu’à Silvia, Costa, Billy.

Notre respect et soutien entier aux actions réalisées par ITS (Individuals Tending tocard thé Wild), comme aux autres collectifs de libération des animaux et de la terre.

Longue vie à l’ALF/ELF !
Longue vie à la FAI !

Amitiés, ALF/ELF – Région de Moscou

source

Cambridge, Grande Bretagne : l’incendie de deux bagnoles revendiqué.

19 février 2012

“L’esprit de l’insurrectionnalisme est encore manifeste, tel une lueur d’espoir dans cet obscur décors de cages et de répression”. Eat et Billy (FAI indonésienne)

Nous détestons les riches en BMW, ils nous ennuient tellement que nous le leur avons témoigné en brulant une BMW ainsi qu’un SUV se trouvant à proximité, dans l’avenue Kimberly à Cambridge, aux premières heures du 19 février. Tout juste devant les maisons de ces couillons qui ont rallié une civilisation industrielle et carcérale de masse, destructrice de notre terre mère et de tout ce que nous aimons. Un simple geste, dans la guerre qui nous oppose à ce monde. Ainsi faisant, les poumons gonflés d’un amour aussi brûlant que notre rancoeur, nos pensées vont à Reyhard (Eat) et à Billy Augustan, sous procès en Indonésie pour avoir brûlé un dab de la BRI Bank à Yogyarta, le 7 octobre 2011, action revendiquée en tant que membres de la cellule Longue Vie à Luciano Tortuga (Fédération Anarchiste Informelle). La torture subie est celle de la prison prolongée, que les salauds de l’État indonésien leur ont créé sur mesure grâce à la loi (anti)terroriste. Nos amis – anarchistes, insurrectionnels et internationalistes – sont la raison de notre obstination dans la lutte contre ce monde, force incendies, projectiles et sabotages.

Nous adressons notre amitié également à Juan Aliste, Freddy Fuentevilla ainsi qu’à Marcelo Villarioel, accusés au Chili de vol dans trois banques et du meurtre d’un policier en octobre 2007. À l’occasion de l’appel international de solidarité, à des manifestations entre les 19 et 29 février, nos pensées vont ainsi à nos camarades, actuellement isolés en cellules de sécurité maximale pour avoir entamé une grève de la faim. Voici leurs propos ” Notre grève n’est pas un appel depuis la prison. C’est un acte offensif, de résistance anticapitaliste, qui nous unit à toute prisonnière, tout prisonnier, autonome, anarchiste, révolutionnaire qui, depuis un de ces lieu de mort et d’isolement, fait vivre la révolte et œuvre pour la disparition de la société de classes.”

Il n’est pas nécessaire d’aller chercher trop loin d’autres compagnons qui réchauffent nos cœurs par leur rébellion contre cette grise prison, toute faite d’autos et d’asphalte, de centres commerciaux et de barbelés, d’immeubles uniformes d’écoles, de lieux de travail, de geôles. La presse locale a postulé que le 22 novembre 2011 la Fire Cell/Fai aurait brulé des autos au Histon Vauxhall Garage. Quoiqu’il en soit, nous adressons nos cordiales salutations a ces anonymes incendiaires : continuez donc jusqu’à ce que des villes il ne reste qu’une poudre fertilisante, le terreau d’un futur sauvage, de nos imaginaires communs. De la même façon nous saluons l’attaque incendiaire qui a partiellement endommagé la banque Santander dans le centre de Cambridge, le 1er février 2012, en regrettant l’arrestation consécutive d’un présumé coupable. TOUTE NOTRE SOLIDARITÉ AUX INCENDIAIRES ANTISYSTÈME et aux enchristés de la révolte d’août, au cours de laquelle plusieurs policiers ont été matés. RIEN N’EST FINI ALORS QUE TOUT COMMENCE.

Évidemment, nul besoin est d’attendre pour commencer à détruire, de la même façon que nous ne cesserons pas de saboter le système capitaliste seulement parce qu’il n’y a pas de révolte – il s’agit simplement d’être un peu plus agiles. Quiconque peut former une cellule de résistance sans leader et mener des actions similaires, en partageant méthode et idées, en coordonnant anonymement les coups contre l’ennemi, au-delà des frontières, comme nos compagnons de Bristol, Nottingham, Londres et partout ailleurs.

Terrorisons la terreur
disséminons le feu

Cellules de Feu / FAI – Conspiration Internationale pour la Revanche.

source