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Prisons grecques : L’anarchiste Andrzej Mazurek qui était le dernier prisonnier de la révolte de décembre 2008 a été extradé vers la Pologne

andrzej-mazurek

Texte de solidarité par des co-détenus en Grèce

Le 7 décembre 2012 la dernière mesure de la procédure criminelle mise de côté par l’État grec contre l’anarchiste Andrzej Mazurek a été appliquée. Andrzej a été arrêté en décembre 2008 pour sa participation dans la révolte. Après quatre années d’incarcération dans les prisons grecques, les autorités grecques et polonaises ont fait preuve d’un zèle remarquable dans des procédures respectives et l’ont livré à la Pologne où il sera retenu captif, coupable pour des accusations qui ont émergé juste après son arrestation à Athènes.

Ces quatre années d’emprisonnement du compagnon sont une application concrète de la doctrine anti-insurrectionnelle que l’État grec a adopté après l’explosif décembre 2008. Le temps qu’Andrzej a passé en prison était disproportionné au vu de sa sentence (qui est descendu à huit années de prison après le jugement de la Cour d’Appel) mais aussi en comparaison avec le reste des condamnations à la prison qui ont été infligées et purgées par les participants aux émeutes. Malgré tout, ce fait révèle aussi la persévérance du Pouvoir à envoyer un message clair à la fois dans et hors de ses territoires. Qui peut oublier à jamais les proclamations des fumiers gouvernementaux et journalistes sur “les anarchistes qui viennent d’Europe pour détruire la Grèce”, déclarations exprimant la peur mais aussi une volonté d’écraser la solidarité internationale qui s’est développée.

Simultanément, l’histoire de la procédure contre Andrzej – qui a donné lieu à son extradition par une procédure sommaire- démontre la logique répressive transnationale envers l’ennemi intérieur. Au même moment où des étrangers restent dans une prison ou un centre de rétention mois après mois, attendant l’expulsion après l’expiration de leur peine, les autorités grecques et polonaises ont réussi à prolonger l’incarcération d’Andrzej selon une procédure expresse. En lui refusant la première demande de liberté conditionnelle – malgré le fait qu’il a largement complété les 2/5 de sa peine – ils l’ont tenaillé semaine après semaine afin de faire en sorte qu’il ne puisse être relâché de prison même juste pour un jour.

Nous envoyons notre solidarité et nos salutations fraternelles en Pologne, où il est maintenant otage, et répétons ses propres mots :

À plus dans les rues, pour briser une fois de plus le rideau de la paix sociale…

Nous ne pouvons laisser aucun compagnon seul dans les mains des mécanismes répressifs

SOLIDARITÉ AVEC ANDRZEJ MAZUREK

Détenus des prisons grecques :
Babis Tsilianidis, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis, Akim Markegai, Vasilis Karandreas, Nikos Evangelou, Panagiotis Koutsopoulos, Nikos Sakkas, Kostas Faltsetas, Elias Karadouman, Marinos Mitsopoulos, Dimitris Giotsas, Charalambos Avramidis, Panagiotis Georgakopoulos, Christos Tsonaros, Yannis Gelitsas, Makis Gerakis, Mustafa Ergün, Michalis Ramadanoglou, Michail Tzoumas, Konstantinos Mamoutis, Vangelis Kalamaras, Panagiotis Hadjigeorgiou, Mitev Georgi, Georgiev Rishi, Angelos Kostopoulos, Spyros Stratoulis, Rami Syrianos

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Tenerife, Espagne : Slogans contre la répression

 

Antifas de Moscou dans les rues !
Guatemala, Équateur, Espagne. Avortement libre, sûr et gratuit !
Salutations indomptables aux rebelles
Olympiques = Répression
À bas les frontières. Solidarité avec les migrants
Feu aux prisons

Depuis certains endroits de Tenerife (îles des Canaries), le nom de ceux dont nous ne voulons pas nous souvenir, nous avons voulus se joindre à l’appel lancé par Contra Info pour des actions de solidarité internationale. Nous avons maintenant donné de la vie aux murs mais bientôt nous continuerons avec d’autres actions. Le cas des antifascistes emprisonnés à Moscou est l’une des causes dont nous pensons qu’elle mérite une attention toute spéciale et nous voudrions leur envoyer notre force !

De plus nous voudrions faire parler de l’avortement car les lois patriarcales et de classes des États oppresseurs poussent tous ceux qui choisissent de décider pour leur propre corps à des solutions clandestines. Et nous répétons ! Mon corps m’appartient ! Avortement libre, sûr et gratuit !

1-10 août 2012 : Appel de Contra Info pour des actions de propagande contre la répression

Nous lançons un appel pour dix jours d’actions de propagande dans autant d’endroits possibles avec pour but de promouvoir des luttes plus ou moins connues, ou même complètement inconnues pour beaucoup. Les individus et/ou groupes qui souhaitent se joindre à ces dix jours d’actions choisiront la thématique et les moyens en accord avec leurs critères et dynamiques propres pour le renforcement de la solidarité internationale et réciproque entre les opprimés. Continue reading 1-10 août 2012 : Appel de Contra Info pour des actions de propagande contre la répression

Italie : communiqué du site de contre-information ANARCHAOS

Ordonnance de détention provisoire opération “Ardire”: Giuseppe arrêté pour avoir seulement géré un blog.

Nous avons publié dans la section Download d’ANARCHAOS l’ordonnance de détention provisoire intégrale, le texte du GIP et la longue citation intégrale (200 pages) de la demande de la PM, de l’ « Opération Ardire », déclenchée le matin du 13 juin avec à la clé la détention de huit compagnons en Italie, et l’ordre d’arrestation de deux personnes de plus en Allemagne et en Suisse.

Nous demandons aux compagnons qui gèrent des sites sur le mouvement qu’ils nous aident dans la propagation de l’info. Notre solidarité est inconditionnelle. Il n’est pas utile de rappeler notre mépris pour la paperasse judiciaire. Mais la connaître peut être utile pour se défendre. D’autant plus lorsque nous nous trouvons face au néant, au vide intégral, avec Alessandro et Sergio qui ont été arrêté pour des faits qui ont eu lieux lorsqu’ils étaient en prison et leur faute est d’avoir fait une semaine de grève de la faim ( un comportement qui selon la ROS qui, d’après le code pénale, signifie déclencher des actions).

Parmis les arrêtés il y en a un, Giuseppe, dont la seule faute est d’avoir participé aux blogs Culmine, Iconoclasta, ParoleArmate. Il n’y a pas d’autres délits à lui reprocher (page 4 et 5, article D). C’est pour ça qu’il a été arrêté : « Il élaborait, écrivait, ou dans certains cas divulguait grâce aux blogs culmine, iconoclasta, parolearmate, des documents et des communiqués qui se rapportent aux activités criminelles des groupes de l’organisation anarchistes informelle » et même « délit aggravé à des fins terroristes ». Quelqu’un qui aurait publié des revendications sur le site même, quelqu’un qui aurait diffusé des informations gênantes pour le régime, pourra être arrêté dès maintenant. La procureur Manuela Comodi s’affirme, une fois de plus, dans l’avant-garde de la répression : à cette allure à la prochaine enquête elle sera à la tête de la Gestapo.

On s’en fout des braillements garantistes, mais comment face à cet évident abus des normes du régime libéral-bourgeois les radicaux réagissent, ceux qu’on appelle «démocrates sincères», les journalistes qui nous cassent les couilles tous les jours au sujet des violations des droits de l’homme dans les journaux, sur la répression des réseaux sur internet, etc … lorsque ça se passe en Chine, dans les pays arabes ou dans quelques régimes concurrents ou adversaires de celui dans lequel on vit ? Plutôt non, nous ne donnons aucune importance à leurs opinions. Mais en tant qu’anarchistes et révolutionnaires qui n’ont jamais mendié les droits que concède le régime, nous ne pouvons pas ne pas réagir, avec nos méthodes, face à une réduction objective de la liberté de la «presse» et de l’«opinion».

Nous faisons un appel aux sites du mouvement pour coordonner ensemble une campagne, au moins virtuelle, pour Giuseppe et en général pour la liberté de publier des revendications et des documents gênants pour le régime.

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11 juin à Athènes : Nouvelles du procès en appel de l’anarchiste André Mazurek, prisonnier de l’insurrection de décembre 2008

Aujourd’hui (11/06) marque la date du second anniversaire de la journée internationale en solidarité avec Marie Manson, Eric, McDavid et d’autres prisonniers anarchistes de longue peine.

Le même jour à Athènes, un rassemblement en solidarité était appelé pour le procès en appel du compagnon André Mazurek, qui fut condamné lors des émeutes de décembre 2008 sur des charges construites de toutes pièces. Il a été incarcéré à la prison de Larissa quand des co-détenus ont largement diffusé son message pour la première fois en décembre 2011. C’est pourquoi André a même été appelé le “prisonnier oublié de la rébellion de décembre 2008” par l’Assemblée en solidarité avec les combattants emprisonnés et poursuivis d’Athènes.

Après le procès en appel le 11 juin 2012, sa peine de prison a été réduite à 8,5 années. Parce qu’il a déjà accompli 2/5 de sa peine, il devrait être relâché sous peu. Nous attendons plus de détails, mais il n’y a pas à attendre pour montrer de la solidarité avec André et d’autres combattants dignes.

Suit un message de June11.org, un groupe solidaire des États-Unis.

“Bon 11 juin ! Bonne chance pour vos démonstration de solidarité et merci.
Nous voudrions partager cet appel urgent d’Athènes en solidarité avec un des nombreux prisonniers anarchistes de longue peine en Grèce : 

Faisons aussi du 11 juin un jour de soutien pour l’anarchiste emprisonné André Mazurek, qui a immigré de Pologne en Grèce en 2007, qui a mis toute sa passion dans les jours de révolte en décembre 2008 et qui est retenu dans les cellules de l’État grec depuis; de plus il est le seul prisonnier de cette période d’insurrection généralisée. Son procès en appel a été fixé au 11 juin à Athènes. Récemment le compagnon a lui-même écrit un appel à la solidarité pour son affaire : “J’ai été condamné à 11 années de prison et je serais jugé à la Cour d’Appel de Jury Mixte de Loukareos le 11 juin 2012; pour cela je demande votre solidarité de chaque manière que vous jugez appropriés…”

Vous serez content d’apprendre que le 10 juin pour la fête de solidarité du bloc [avec système audio] à Bloomington dans l’Indiana, une des déclarations lues au micro était en lien la situation des prisonniers politiques en Grèce, dont André, et aussi ces compagnons emprisonnés en Grèce sont dans nos esprits et nos coeurs. Les mots pour nos compagnons pouvaient être entendu dans tous le centre-ville de notre petite ville. Nous espérons que ce petit geste amène de la chaleur et de la force pour ceux emprisonnés par l’État et ceux qui se battent contre cette société carcérale.’

LIBERTÉ POUR ÉRIC ET MARIE ! LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !

Appel à la solidarité avec le désordre social à Montréal – Diffusez largement !

« Vous pouvez couper toutes les fleurs, mais vous ne pouvez pas arrêter le printemps »
– Une affiche qui circule en ce temps de grève

LES LOIS
Le vendredi 18 mai 2012, deux nouvelles lois sont entrées en vigueur à Montréal. Leur but est d’étouffer la révolte anti-capitaliste qui émerge de la grève étudiante qui débuta dans cette province il y a maintenant quinze semaines, pour rétablir l’ordre afin d’ouvrir la voie à la mise à l’œuvre de mesures d’austérité dans ce territoire.

La première loi est un règlement municipal. Celui-ci vise à décourager les gens de porter des masques durant les manifestations en les menaçant d’amendes allant de 1000 $ à 5000 $. Celui-ci intervient alors que le gouvernement fédéral envisage de faire passer une loi, qui serait éventuellement appliquée dans l’ensemble du territoire de l’État canadien et qui punirait avec un maximum de dix ans de prison, ceux qui dissimulent leur identité « tout en participant à une émeute ».

La seconde est la loi spéciale du gouvernement provincial qui exige que toute manifestation publique de contestation populaire se soumette à un contrôle minutieux par l’État. Toute manifestation, partout au Québec, doit présenter son heure de départ et sont trajet complet à la police locale, au moins huit heures à l’avance. Si cela n’est pas fait, la manifestation est illégale. La police peut aussi exiger à tout moment une modification du trajet. Il ne peut y avoir de manifestations sur les terrains d’institutions académiques, ni même à moins de cinquante mètres de celles-ci. Tout organisateur et organisatrice, porte-parole, ou membre d’une association étudiante qui bloque l’accès aux classes ou qui encourage d’autres à le faire sera soumisE à une amende variant de 7000 $ à 35 000 $. Si une association étudiante est reconnue coupable d’encourager ou d’organiser des perturbations ou des blocages, elle sera soumise à une amende variant entre 25 000 $ et 125 000 $. Pour une deuxième offense, le montant d’une amende est doublé, et les associations étudiantes peuvent perdre la totalité des frais d’adhésion d’un semestre entier pour chaque jour où la loi est violée. Il est aussi illégal d’encourager toute autre personne à assister à une manifestation illégale, et il est potentiellement illégal de naviguer sur twitter en direct pour savoir ou se trouve une manifestation et ce qu’y s’y déroule à n’importe lequel moment.

Il y a maintenant trois jours que cette loi spéciale a été mise en place et son effet tangible sur le mouvement a été que la CLASSE, le syndicat étudiant le plus radical, a dû supprimer le calendrier d’événements listant toutes les actions prévues à Montréal et dans d’autres villes du Québec, de son site internet. Un nouveau site web anonyme a été créé.

En soit, ces deux nouvelles lois ne contribueront probablement pas tant à mettre plus de gens derrière les barreaux, comme le font les projets d’agrandissement des prisons et de révision de la justice pénale du gouvernement fédéral. Leur but est plutôt de détruire les finances des organisations qui se sont accommodées du système pour peut-être récupérer une part des énormes coûts encourus résultants du sabotage économique, du chaos de la circulation et des transports, et des heures supplémentaires de travail des policiers durant ces derniers mois. Soyons clair, les comptes bancaires bien graissés des associations étudiantes ont été une composante essentielle au commencement de cette situation. Comme ils pourraient être utiles à l’avenir, cela vaut la peine de les défendre. Cependant, soutenir la révolte nécessite plus de courage, de volonté et de créativité que d’argent. Nous obtiendrons ce dont nous avons besoin pour continuer à lutter, et cela même si ça devient plus difficile à faire.

Pourtant, ce qui s’est décidé dans les assemblées législatives et les réunions du Conseil municipal a eu et aura à long terme un impact dans la rue. Les manifestations sont  déclarées illégales à partir du moment où elles commencent, ce qui donne au SPVM (les flics locaux) et à la SQ (les flics provinciaux), le pouvoir d’utiliser des techniques de dispersion plus intenses, un niveau de force plus élevé et généralement plus tôt qu’auparavant. Avant d’instaurer cette loi, ils ont éclaté des yeux, cassé des bras, brisé des mâchoires, et causé des comas mettant des vies en danger. Mais les gens sont encore dans la rue, jetant de l’asphalte aux policiers anti-émeute et construisant des barricades en feu…

LA GRÈVE

Pour contextualiser la situation, la grève – définie comme des étudiants refusant d’aller à l’école – a commencé au début de février alors que la plupart des cégeps de la province du Québec, ainsi que deux des plus grandes universités, ont voté cette grève. Grâce à une série d’assemblées générales massives, les syndicats étudiants et certaines facultés spécifiques de ces écoles ont maintenu leur décision de faire grève, chacune de ces organisations définissant leurs intentions et leurs objectifs. Pour certaines des associations étudiantes, la poursuite de la grève nécessita des renégociations semaines après semaines alors que d’autres ont voté dès le début leur participation à la grève générale illimitée et que d’autres encore ont voté la grève jusqu’à la gratuité scolaire.

Dans un premier temps, le gouvernement avait refusé de négocier avec les fédérations étudiantes, en insistant sur le fait que la décision avait déjà été prise. Il a fallu attendre jusqu’à la fin d’avril avant qu’un dialogue se produise et ce, en grande partie suite à l’appel par le conseil exécutif de la CLASSE  à une trêve unilatérale, sans consultation de ses membres. Cette trêve consistait à ce qu’aucune action ne prenne place au nom de la CLASSE alors que les négociations étaient en cours. Les négociations furent rompues lorsqu’une manifestation mouvementée qui n’était pas organisée par la CLASSE, prit la rue le 24 avril. Le gouvernement refusa de s’asseoir plus longtemps avec la CLASSE et les deux autres fédérations quittèrent aussi en solidarité. Qu’importe que le gouvernement ait agi en toute connaissance de cause et a voulu instrumentaliser la situation, ou bien qu’il ne s’y attendait pas et ait été stupide, il aurait dû être clair à ce moment que les fédérations de bureaucrates n’avaient plus aucun contrôle sur les gens dans les rues. La situation n’était plus simplement une affaire d’augmentation de frais de scolarité. Lorsque, deux semaines plus tard, les nouvelles négociations reprirent sur une proposition concrète en vue d’un accord, les membres des fédérations la rejetèrent. Il n’y a aucune raison de croire qu’il y aura d’autres négociations pour un certain temps. Cela laisse beaucoup moins de possibilités de récupération à la Gauche.

AUJOURD’HUI

Maintenant, le sentiment général dans la rue est que nous n’allons pas nous arrêter, nous ne nous ferons pas récupérer et nous ne voulons pas que cela finisse maintenant. Nous avons vu la situation se transformer à partir d’une grève limitée avec des objectifs réformistes à une révolte généralisée portant des aspirations révolutionnaires. La diversité des tactiques utilisées, les cris entendus pendant les manifestations et les types de cibles attaquées indiquent assez clairement que ce désordre dépasse largement la cause de l’augmentation des frais de scolarité. De nombreux moments ont été d’une beauté difficilement explicable. Nous n’abandonnerons pas à ce point.

Nous savons que vous ressentez quelque chose, mais nous désirons partager notre vécu avec vous. Nous savons qu’à chaque fois que l’un de nous va en prison, qu’un camarade perd son œil ou son oreille dans la rue parce qu’une grenade assourdissante lui éclate près du visage ou qu’il reçoit une balle de caoutchouc à la tête, il y en a tant d’autres qui éprouvent cette chaleur caractéristique de la vengeance prête à exploser. Connaissant la situation globale, sachant que les gens se rapprochent du point de rupture, non seulement ici mais partout, il doit être mis de l’avant que ce qui se passe au Québec n’est pas exceptionnel. Ce qui s’est produit ici peut et doit arriver ailleurs. Tout ce que nous faisons a été inspiré par les révoltes et soulèvements qui ont pris place dans d’autres endroits. Si cette situation de révolte ne peut, d’elle-même, inspirer les perturbations sociales, alors elle s’éteindra rapidement.

C’est donc un appel à la solidarité, aussi sincère que notre espoir qu’un jour, vous vivrez aussi cela autour de vous. Ce besoin de propager l’expérience de Montréal, celle du Québec. Transportez-le dans vos villes et dans vos communautés comme il vous plaît, en utilisant toutes les méthodes et moyens à votre disposition.

Nos cœurs et nos têtes sont épuisés, mais nous continuons de sourire.
Nous voulons voir cette grève se propager.
Nous voulons voir ces bouleversements sociaux se généraliser.

Quand les choses vont mal, il faut tout foutre en l’air.

Plus d’infos sont disponibles sur ces sites : grevemontreal / sabotagemedia

 

Athènes: Evénement de Lutte Révolutionnaire à l’ Université de Panteion

7-8 juin 2012

Athènes

Amphitéâtre Sakis Karagiorgas

Evénement pour la lutte et la révolution

Jeudi 7 juin : Les mouvements armés en Europe et leur histoire

Vendredi 8 juin : La lutte aujourd’hui et les perspectives pour la révolution sociale internationale comme réponse à la crise systémique.

Intervenants

1. Brigitte Asdonk, Allemagne – Fraction Armée Rouge (RAF)
2. Andreas Vogel, Allemagne – Mouvement du 2 juin
3. Bertrand Sassoye, Belgique – Cellules Communistes Combattantes
4. Jean Weir, Angleterre
5. José Rodriguez, Espagne
6. Commission pour une Aide Internationale Rouge, Suisse
7. Christos Tsigaridas, Grèce – Lutte Révolutionnaire Populaire
8. Pola Roupa, Grèce – Membre de Lutte Révolutionnaire
9. Nikos Maziotis, Grèce – Membre de Lutte Révolutionnaire

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

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Athènes: Concert de soutien pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Athènes, samedi 26 mai 2012 à 21h00
Pedio Areos

Le concert est organisé en vu de couvrir une partie des dépenses juridiques des camarades qui sont jugés dans le cadre de l’affaire de Lutte Révolutionnaire, aussi bien que pour l’organisation d’un événement sur deux jours le 7 et 8 juin à l’université  de Panteion où des camarades d’Europe invités participeront

Pour la lutte et la Révolution

Assemblée pour l’affaire de Lutte Révolutionnaire

Source

Corfù, Grèce : Solidarité avec le mouvement NO TAV

Solidarité avec le mouvement NO TAV en Italie - Le développement n'est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons

Mardi 10 avril, à Corfù, à l’initiative des centres sociaux/squats de la ville, un rassemblement place Georgaki s’est tenu, suivi d’une projection de contre-information, avec textes et banderoles. Mais pourquoi nous intéressons-nous au mouvement NO TAV ? En Italie, la similitude avec la situation grecque est claire.

En Grèce (Papademos), comme en Italie (Monti), des banquiers ont été nommés premier-ministre. Dans les deux pays, on nous « donne à bouffer » les mêmes mensonges sur ce développement du système économique qui serait bénéfique pour la société.

Parce que leur développement, que ce soit le TAV, ou bien les éoliennes sur le Mont Pantocratoras de Corfù, piétine la vie des habitants et de la nature. Le seul à en tirer toujours profit, c’est le capital.

Parce que ce genre de chantier se fait en faveur des grands entrepreneurs, en Italie c’est parfois la mafia, et en Grèce c’est les grandes firmes (tels ceux de Bobolas) qui profitent toujours des marchés publics et qui contrôlent les média.

Parce que les média ont le même rôle partout, un rôle toujours en faveur des patrons. Ils calomnient et falsifient chaque lutte sociale. Ils divisent les manifestants entre « bons » et « mauvais ». Ils cherchent à détourner l’opinion publique contre les mouvements et présentant comme unique vérité celle des grandes entreprises du bâtiment.

Les média construisent un « mur du silence » autour de chaque foyer de résistance, cherchant à nous convaincre que la crise économique, et sa résolution, est une question nationale. Nous rompons ce « mur du silence » pour démontrer que sur le saccage de nos vies, il n’y a aucune dimension nationale, mais seulement une dimension de classe.

De Keratea jusqu’à Kulon Progo, et de Lefkimi (Corfù) jusqu’à la Val Susa, l’État et le capital changent souvent de nom, mais ils ont toujours le même visage, celui de l’argent et de la mort.

Le développement n’est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons. Courages camaradEs ! Apprenons de votre lutte !

Initiative de solidarité au NO TAV à Corfù
Elaia squat & Draka squat

traduit de l’italien (i, ii) par notavfrance

Prochainement dans une manifestation

Από την Αθήνα μέχρι το Λονδίνο
και από το Σαντιάγο μέχρι το Τορίνο
Φωτιά στους νόμους
σφαίρες στους αστυνόμους
και για κάθε ναζί
βενζίνα και στουπί

Απ’ το Βερολίνο μέχρι τη Μαδρίτη
κι από τη Λισαβόνα μέχρι το Ελσίνκι
βία στη βία της κάθε εξουσίας
στο δρόμο της φωτιάς και της αναρχίας

D’Athènes à Londres
et de Santiago à Turin
feu aux lois
des balles pour les flics
et pour chaque nazi
de l’essence et un chiffon enflammé

De Berlin à Madrid
et de Lisbonne à Helsinki
violence à la violence de chaque autorité
dans la voie du feu et de l’anarchie

BAS LES PATTES D’INDYMEDIA ATHÈNES!

-Il est urgent de diffuser ce message-

Suite à l’attaque généralisée contre l’ensemble de la société au niveau des droits du travail, des droits sociaux et des droits politiques et suite à la réponse massive de celle-ci dimanche dernier, le 12/2, avec le rassemblement de centaines de milliers de manifestants à travers toute la Grèce, le Pouvoir joue sa dernière carte, celle de l’intensification de la répression pour contenir la rage sociale.

Dimanche matin, des douzaines d’activistes ont été enlevés par l’État Terroriste, certains même dans leurs maisons. Quatre manifestants d’Athènes, défenseurs du droit de vivre et non simplement de survivre, ont été emprisonnés avant leur procès, qui ne commencera qu’ après plusieurs mois. D’autres furent poursuivis trois jours après les rassemblements et les manifestations dans d’autres villes grecques. Quelques jours avant cela, les chaînes de télévision et les médias, les politiciens vendus et les collaborateurs des cadres de la Troïka ont mis en question le fonctionnement et l’existence d’Indymedia.

Lors d’une annonce vendredi après-midi, 17/2, le Recteur de l’École Polytechnique d’Athènes a averti le public de coupures de courant dans les bâtiments universitaires au prétexte des travaux de maintenance. Ainsi, ils ont trouvé une façon de bâillonner athens.indymedia.org en coupant l’électricité. Dimanche dernier, 12/2, pendant les grandes manifestations qui avaient lieu à travers le pays, le serveur d’Indymedia Athènes avait déjà subit des cyber-attaques.

Ces nouvelles  sentent la répression de l’État à plein nez, particulièrement si nous prenons en compte la chronologie et les pressions de la semaine dernière, avec le durcissement de l’attitude du régime. Ce sont de mauvaises nouvelles en vue des prochaines mobilisations de protestation d’une grande partie de la société, ce dimanche 19 février. En effet Athènes Indymedia est l’un des rares espaces clés où les événements sont communiqués par les participants sans aucune médiation ou manipulation par les médias de masse.

Mais ils continueront à nous trouver face à eux.

PS. Nous n’avons pas oublié, bien sûr, toutes les manipulations répressives précédentes de la part de l’État – des efforts qui ont échoués – en coordination avec les fascistes, à une époque où la coopération n’était pas officialisée (comme c’est le cas aujourd’hui avec le gouvernement de coalition) et le gouvernement était censé garder une certaine distance formelle …

Sur https://chat.koumbit.net vous pouvez vous connecter au canal IRC d’Indymedia Athènes pour obtenir des nouvelles à jour, en choisissant un surnom [Nicknames:] et tapant #athens dans le champ [Channels:]

Une interview d’Indymedia Athènes récente a été faite, vous pouvez la lire sur le site de Rebellyon ici.

Texte d’information de la part de trois membres de Lutte Révolutionnaire pour les compagnon-ne-s de l’Europe qui ont répondu à l’appel international de solidarité

Compagnon-ne-s,

Notre procès, celui de Lutte Révolutionnaire qui fut entamé le 5 octobre, est un acte politique afin de défendre notre organisation et son action, un acte politique afin de défendre la lutte armée en tant que partie intégrante de la lutte pour le renversement du capitalisme et de l’État, de la lutte pour la Révolution Sociale.

En ce sens, notre stratégie durant le procès est d’attaquer avec des arguments politiques le régime économique, social et politique existant, de ne pas accepter le rôle de l’accusé, mais en revanche d’être nous dans le rôle des accusateurs contre tout ce que ce tribunal représente et sert.

Le 5 octobre, lorsque nous nous sommes comparus pour la première fois devant le tribunal et alors que nous étions encore des prisonniers, la compagnonne Pola Roupa a fait une déclaration politique aux journalistes hors de la salle du tribunal spécial des prisons de Korydallos de notre part. Elle a déclaré que lors de ce procès ce n’est pas Lutte Révolutionnaire qui sera jugé mais nos persécuteurs ainsi que le régime criminel qui nous a emprisonnés.

Le 24 octobre, après la lecture des chefs d’accusation lors de la deuxième audience du procès, et suite à la demande des juges, nous avons pris position sur les accusations portées contre nous, et nos prises de position furent politiques. Nous avons dit que ce procès est un procès politique et que ce tribunal est un tribunal spécial constitué d’après les lois spéciales «antiterroristes» au nom desquelles les ennemis politiques du régime, du Capital et de l’État sont jugés. Nous avons également dit que ce tribunal est criminel et sert un régime criminel qui exploite et opprime le peuple. Nous avons dit que sur le banc des accusés devraient être assis et se justifier ceux qui font partie du pouvoir politique, les membres du gouvernement, le Premier ministre, les ministres et les députés, les membres du gouvernement précédent, les membres de l’élite économique, les hommes d’affaires, les capitalistes, les cadres des organismes financiers internationaux comme les directeurs du FMI, de la BCE et de la Commission Européenne qui ont imposé au peuple la dictature de l’élite économique supranationale, ainsi que tous ceux qui protègent ce régime criminel, les policiers et les forces répressives de l’État.

Pendant les audiences qui ont suivi, c’est-à-dire le 1 et le 9 novembre, des objections ont été soulevées contre l’imprécision des chefs d’accusation, la diminution du retentissement du procès puisque la loi limite la couverture médiatique du procès, le transfert du procès des prisons de Korydallos à un tribunal normal à la cour d’appel d’Athènes, l’incompétence de ce tribunal spécial pour juger des actes et des actions qui ont des motivations ainsi qu’un sens politiques, car selon la constitution de la Grèce les «délits» politiques doivent être jugés par des cours composées des juges et des jurés.

Malgré le fait que ces objections furent rejetées comme on pouvait s’y attendre, ce fut une occasion pour nous de faire des déclarations politiques, de révéler le caractère politique de notre action et de notre organisation ainsi que les motivations politiques de nos actes. Ce fut l’occasion de démontrer l’hypocrisie de l’État et du régime puisque – et en dépit de l’imprécision des chefs d’accusation – nous sommes accusés sans éléments réels et nous attendons d’être condamnés pour toutes les actes de l’organisation selon la doctrine de la «responsabilité collective» et la conclusion arbitraire qu’il y a une structure hiérarchique au sein de l’organisation. Derrière les efforts pour faire diminuer le retentissement du procès et le fait que nous sommes jugés comme des «criminels» du droit commun se cachent les motivations politiques de l’État qui vise à présenter les combattants révolutionnaires et notamment les membres des organisations révolutionnaires armées comme des criminels, à dépolitiser leur action et les juger dans les prisons dans un environnement sécuritaire étouffant qui sape le caractère public du procès. Continue reading Texte d’information de la part de trois membres de Lutte Révolutionnaire pour les compagnon-ne-s de l’Europe qui ont répondu à l’appel international de solidarité

Kazakhstan: Appel a solidarite contre le « vendredi sanglant »

Le 16 Décembre 2011, les autorités du Kazakhstan ont tiré sur la manifestation des travailleurs d’un centre pétrolier qui étaient en grève et qui manifestaient dans les rues d’une petite ville du Kazakhstan : Zhanaozen

La grève d’environ 1500 ouvriers pour la revendication de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail a commencé en Mai 2011 mais elle a été interdite. Les champs pétrolifères de Karazhanbas, oú le conflit a démarré,  sont exploités par la compagnie China International Trust qui fait partie d’un consortium chinois : Investment Company et la Kazakh Company « KazMunayGaz ».

La vague  de répression a été implacable  : pendant le conflit, une centaine de travailleurs a été licenciée ; un militant actif , Zhaksalyk Turbayev, a été tué par un inconnu ; le feu a été mis à la maison d’un autre activiste, Aslambek Aydarbayev,  et l’avocate du syndicat, Natalia Sokolova, a été condamnée à 6 ans de prison pour « incitation à la révolte sociale ». D’autres syndiqués, Akzhanat Aminov, Kuanysh Sisenbayev et plus de 30 autres syndiqués ont été arrêtés et condamnés.

Le régime du président Nazarbayev est largement connu pour la répression brutale des mouvements ouvriers et pour son autoritarisme. Il a affirmé que les théories d’  « Eurasianisme » étaient l’idéologie officielle du Kazakhstan (actuellement mises en avant par le russe de la « Nouvelle Droite » (extrême droite russe), l’ethnographe Lev Gumilev).

Aujourd’hui, pendant la répression des manifestations plusieurs travailleurs ont été tués : 11 personnes selon l’avis « officiel » et 70 selon d’autres avis. Les travailleurs signalent que plusieurs centaines de personnes ont été blessés. La ville est aujourd’hui en état d’alerte  et le couvre-feu a été décrété. Le régime a fait intervenir l’armée en ville et isole celle-ci du reste du monde.

Dans les villes aux alentours, il y a des manifestations et des actions de solidarité avec les travailleurs de Zhanaozen. Les autorités ont de nouveau ouvert le feu et il y a de nouvelles victimes.

Nous appelons à une protestation immédiate pour arrêter le massacre des travailleurs au Kazakhstan.

Envoyez des lettres de protestation aux ambassades du Kazakhstan et à la compagnie CITIC, n’hésitez pas à faire des manifestations et rassemblements devant celles-ci !

Nous appelons aussi au boycott des produits en provenance du Kazakhstan.

Secrétariat International de la KRAS-AIT
Section Russe de l’AIT

Appel de solidarité internationale pour la Lutte Révolutionnaire

Le 5 octobre a été décidé comme jour d’ouverture du procès de l’organisation révolutionnaire, Lutte Révolutionnaire.

Le procès aura lieu dans la salle du tribunal de la prison de Korydallos.
Huit accusé-e-s passeront en procès, selon un ordre du conseil d’appel, pour participation à l’organisation.
Les accusé-e-s pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire sont N.Maziotis, P.Roupa, K.Gournas, Ch.Kortesis, V.Stathopoulos, S.Nikitopoulos, K.K. (pas arrêté; en cavale) and M.Beraha (la femme de K.Gournas).

Les trois premiers accusé-e-s, Maziotis, Roupa et Gournas ont pris la responsabilité de leur participation et restent emprisonné-e-s, mais mi-octobre les 18 mois de leur détention provisoire expirent. Les autres accusé-e-s sont libres.

Kortesis, Stathopoulos et Nikitopoulos, ont récemment été relâchés sous conditions, suite à deux décisions de juges de la Cour d’Appel˙ la Cour Suprême avait appliqué une rétractation sur la première décision de la Cour d’Appel et la deuxième décision prise a ratifié les décisions des juges d’appel.

Les charges portées contre chacun-e concernent les crimes suivants: formation et participation dans une organisation terroriste, fabrication et possession d’engins explosifs, dynamitages et nombreuses tentatives d’homicides.

La Lutte Révolutionnaire a fait de nombreuses attaques, dont une au lance-roquette contre l’ambassade américaine, le 12 janvier 2007, ainsi qu’une attaque armée contre des flics sur la rue Bouboulinas, le 5 janvier 2009.

La Lutte Révolutionnaire est accusée d’être derrière les attaques suivantes (toutes à Athènes) :
•   5 septembre 2003: Explosion contre le Palais de Justice
•   14 mars 2004: Explosion contre une filière de Citibank dans le quartier de Psychiko
•   5 mai 2004: Explosion contre un commissariat dans le quartier de Perissos
•   29 octobre 2004: Explosion des bus de police
•   2 juin 2005: Explosion contre le Ministère du Travail
•   12 décembre 2005: Explosion contre le Ministère des Finances, sur la place de Syntagma, à côté du Parlement
•   30 mai 2006: Tentative d’assassinat de Georgios Voulgarakis, ancien Ministre de l’Ordre Public et (ancien) Ministre de la Culture
•   12 janvier 2007: Attaque à la roquette contre l’ambassade des Etats Unis
•   30 avril 2007: Coups de feu dans le commissariat du quartier de Nea Ionia
•   24 octobre 2008: Explosion des bureaux de Shell dans le quartier de Palaio Faliro
•   23 décembre 2008: Coups de feu contre un bus de la force anti-émeute, près de l’Université d’Athènes, dans le quartier Goudi
•   5 janvier 2009: Coups de feu sur les flics qui gardaient le Ministère de la Culture à Exarchia. Un flic de la force anti-émeute a été grièvement blessé.
•   18 février 2009: Voiture piégée près du siège de Citibank, dans le quartier de Kifissia. La bombe n’a pas détoné.
•   9 mars 2009: Explosion d’une filiale de Citibank dans le quartier de Nea Ionia
•   12 mars 2009 : Explosion d’une filiale d’Eurobank dans le quartier d’Agryroupoli
•   2 septembre 2009: Une voiture piégée cause de sérieux dégâts contre le bâtiment de la Bourse

Les trois camarades qui ont pris la responsabilité des actes de la Lutte Révolutionnaire montrent que le combat pour ce à quoi l’on croit, n’est pas un combat que seule l’«élite » peut mener. C’est n’importe qui, qui souffre dans un système fait pour nous contrôler. L’état sait que le seul terroriste c’est lui-même et les dirigeants et tant que personne ne l’affronte, ils n’ont rien à craindre. Il est temps de montrer que trop c’est trop et l’attaquer par tous les moyens possibles.

SOLIDARITE AVEC LES CINQ ACCUSE-E-S DE L’AFFAIRE DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE

LIBERTE IMMEDIATE POUR N.MAZIOTIS, P.ROUPA ET K.GOURNAS

HONEUR ETERNEL POUR LE COMBATTANT ANARCHISTE DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE LAMBROS FOUNTAS

SOLIDARITE AVEC TOUS LES COMBATTANTS EMPRISONNES!

BOUBOURAS/ACTFORFREEDOMNOW!

Le cas de la Lutte Revolutionnaire

Conspiration des Cellules du Feu – Appel à la solidarité internationale

Le texte qui suit est un appel à la solidarité internationale aux 5 personnes emprisonnées pour l’affaire de la Conspiration de Cellules du Feu (dont 3 ont revendiqué les actes dont elles sont inculpées) expliquant le but de leur action d’envoi massif de colis incendiaires à des diverses ambassades et personnes politiques (le 1 novembre 2010).

Leur procès est prévu pour le 17 janvier 2011.

FRONT REVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL

APPEL A LA SOLIDARITE AUX GUERILLEROS DE L’ORGANISATION REVOLUTIONNAIRE CONSPIRATION DES CELLULES DU FEU, AUX REVOLUTIONNAIRES ET AUX INDIVIDUS ACCUSÉS SUR LA MEME AFFAIRE (PROCES LE 17 JANVIER 2011)

Un autre but de notre action, via l’envoi massif de colis incendiaires à des ambassades et à des leaders européens, était de réaliser un appel international.

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