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Seattle, USA: Starbucks attaqué en solidarité

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… en solidarité avec tous ceux qui sont emprisonnés pour leur résistance contre l’État, en solidarité avec les travailleurs qui  s’opposent aux  patrons, en solidarité avec ceux qui aspirent à détruire tous les systèmes de domination et de contrôle.

Il est de plus en plus important que nous nous engagions à continuer de faire des rappels, à continuer d’ouvrir des brèches dans la façade capitaliste … Pétons leurs trucs matériels !

Tôt ce matin, sur Capital Hill à Seattle nous avons collé les serrures de l’un des très nombreux cafés Starbucks qui s’offrent à nous. Nous nous sommes bien amusé.

Nous avons cassé une fenêtre et laissé quelques messages pour les travailleurs.

Nous espérons que nous aurons permis  une pause pour ceux qui sont impliqués dans cet établissement particulier , pour réfléchir sur leur implication permanente dans un système qui est construit, comme tous leurs systèmes, sur la domination et l’exploitation totale.

C’est l’exploitation jusqu’en bas.

Prenez quelques instants et un tube de superglue pour arrêter la routine habituelle !

Amour et Anarchie,

Des farceurs qui veulent la liberté totale

collaboration du Chat Noir Émeutier 

États-Unis : les cinq de Tinley Park

Pourquoi vous devriez soutenir les Cinq du Parc Tinley …

Cinq personnes de l’Indiana ont été arrêtées en mai 2012 à Tinley Park, en banlieue de Chicago. Elles sont accusées d’avoir perturbé, avec marteaux et matraques, une réunion de divers groupes prônant  la suprématie de la race blanche. Les prétendues «victimes» composées de membres du Mouvement national-socialiste, du Ku Klux Klan, Troisième position américaine, le Conseil des citoyens conservateurs, et d’autres groupes fascistes se rencontraient pour un rassemblement Midwest White Pride et pour discuter de stratégie économique.

Au lendemain des arrestations, des messages sur les sites web des “suprémacistes blancs” contenaient des menaces de vengeance sur  les accusés et leurs familles. Des personnes totalement étrangères aux personnes arrêtées ont également été ciblées. Les personnes qui suivent le compte Twitter publiant des mises à jour sur les personnes arrêtées, des personnes qui s’identifient comme anti-racistes sur Facebook, et d’autres avaient leurs renseignements personnels publiés sur les sites fascistes. Des attaques et des menaces contre les membres de la famille et des amis ont été faites.

Ceux qui se sont réunis à Tinley Park ne sont pas simplement des gens qui ont des opinions racistes, ils sont organisés, ce sont des fascistes actifs qui ne voudraient rien de mieux que de voir mourir toutes les personnes de couleur et les blancs qui sont solidaires avec elles. Les racistes ne sont pas les seuls à calomnier les inculpés en se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas, la presse à propos de l’affaire a largement fait preuve de sympathie envers les organisateurs fascistes.

Les médias disent que nous avons tous droit à notre liberté d’expression en Amérique, même si certains ne sont pas d’accord, que les racistes devraient être libres de s’organiser, de dire des choses horribles sur les gens de couleur, et de former des milices fascistes, tant que ça reste légal. Alors qu’ils diabolisent les militants antifascistes, ils font à peine mention des meurtres perpétrés par les mêmes groupes qui défendent la liberté d’expression. Ils affirment que prendre les mesures personnels  pour s’opposer au racisme est une erreur, que nul autre que la police et les tribunaux ont le droit de le faire, et que les antifascistes qui attaquent les racistes (comme les 5 du Parc Tinley ) sont aussi mauvais que leurs ennemis.

Le mouvement des droits civiques aurait-il été aussi dynamique et efficace sans le travail de Malcolm X ou des Black Panthers, qui ont agi directement pour l’autonomie et la sécurité des personnes noires ? Pensez-vous que si quelqu’un dit ou fait quelque chose de raciste, vous devriez garder le silence, ne rien faire, et que garder confiance envers les autorités (Institutions fondamentalement racistes tels que la police et les tribunaux) résoudra le problème ? Pensez-vous que que les personnes blanches n’ont aucune responsabilité personnelle pour s’opposer au racisme, en dépit de la façon dont ils bénéficient du  passé, et actuel  racisme structurel ? Pensez-vous que les gens qui ont combattu les nazis dans la Seconde Guerre mondiale, la résistance de la communauté juive à Varsovie ou la résistance française, étaient tout aussi mauvais que les nazis ? C’est ce que cet argument implique alors que ces groupes ont également pris des mesures qui n’ont pas été sanctionnées par la loi.

Soutenir les Cinq du Parc Tinley ne doit pas signifier que vous soutenez la violence, il s’agit de prendre position contre le racisme et le fascisme. Nous devons nous opposer à ceux qui promeuvent activement des programmes racistes, sexistes et homophobes. Si vous avez une critique sur la façon dont cette action a été menée, utilisez cette critique pour formuler votre propre plan d’action contre le racisme, plutôt que de simplement vous plaindre de ce que les autres ont fait.

Au début de l’année 2013, les cinq ont accepté une négociation de plaidoyer, et ont reçu des peines de prison allant de 3 et demi à 6 ans chacun.

Maintenant, plus que jamais, ils ont besoin de votre soutien sous toutes ses formes: lettres, dons de livres et argent qui doit être utilisé pour aider à soutenir leurs familles pendant qu’ils sont incarcérés. Vous pouvez aussi montrer votre solidarité avec les cinq en parlant de leur cas autour de vous, et en distribuant des flyers, des affiches, et d’autres publications. Mais le plus important, faites quelque chose ! Que nous rencontrions des “suprémacistes blancs” dans la rue, voyons le racisme dans notre vie quotidienne, ou faisons face au racisme institutionnel qui façonne notre société, nous pouvons choisir de le combattre, en utilisant tous les moyens que nous trouvons personnellement appropriés.

collaboration du Chat Noir Émeutier   –  source

11 juin 2013 : Journée internationale de solidarité avec les prisonnier-e-s anarchistes

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Le 11 juin est la journée internationale de solidarité avec Eric McDavid, Marie Mason et tout.e.s les prisonnier.e.s anarchistes qui sont condamné.e.s pour de longues peines. Si tu es en train de préparer un événement pour ce jour-là, merci de nous en aviser à june@riseup.net. Sur june11.org on peut  trouver des ressources et des informations sur les événements des années antérieures et des nouvelles sur les événements au programme. De plus, nous expliquons notre vision de ce que nous considérons comme de la solidarité à long-terme, les raisons pour lesquelles Eric et Marie nous inspirent et l’origine du 11 juin.

L’État nous a volé Eric McDavid et Marie Mason, respectivement en 2006 et en 2008. Dans les années qui ont suivi ces arrestations, la répression a commencé à se vivre bien moins comme un événement spécifique que comme quelque chose d’incontournable, virant au cauchemar. Condamnés respectivement à 22 ans et 20 ans de prison, Marie et Eric vivent dans des cages et connaissent ce cauchemar de manière plus intime que la majorité des gens.

Dernièrement, nous avons entendu beaucoup de rumeurs sur la fin des temps, et la ruine complète de notre environnement semble imminente. Mais qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire pour ceux et celles qui sont à l’intérieur des cellules de prison ? Et qu’est-ce que cela veut dire pour nous qui sommes à l’extérieur ? Nous tentons de nous sauver nous-même et, à la fois, de sauver une part encore sauvage de cette planète. Notre tâche est difficile et, parfois, elle paraît impossible car pendant que nous luttons, nous nous confrontons à encore plus de répression. Chaque jour, nous perdons plus d’espèces, plus de terres, plus d’ami.e.s… et ce processus ne montre aucun espoir d’aller en diminuant. Comment allons-nous survivre et continuer de lutter confronté.e.s à cette réalité ?

Si gagner était notre unique objectif, ce serait plus facile de tout laisser tomber. Mais, tout en luttant pour gagner, nous luttons aussi parce que, dans cette situation, lutter signifie vivre. Depuis l’extérieur, il est facile d’associer une condamnation avec la fin de tout… mais Marie et Eric continuent le combat. Avec tout notre amour pour elle et lui ainsi que notre haine pour leurs geôliers, nous luttons à leurs côtés. Continue reading 11 juin 2013 : Journée internationale de solidarité avec les prisonnier-e-s anarchistes

Oregon, USA : sabotage ferroviaire en solidarité avec les résistants du Grand Jury

Tard dans la nuit du 1er mai, nous avons saboté une ligne ferroviaire dans l’Oregon centrale pour interrompre le flux de marchandises. Le Capital dépend plus que jamais de la métropole, du flux constant de produits, de services, de capitaux, d’informations et toute interruption de ce flux est une petite victoire. Nous avons fait cette action en solidarité avec tous ceux qui font face aux enquêtes, à l’emprisonnement et à la répression dans le Nord-Ouest.

Comme nous devenons plus dangereux, le danger l’est aussi bien pour nous, mais nous n’allons pas battre en retraite devant ceux qui veulent nous contrôler. Nous avons fait cette action en connaissant très bien l’ampleur de la répression politique dans le Nord-Ouest du Pacifique actuellement. Non pas parce que nous voulons montrer notre refus de nous soumettre ou notre rage  à l’État; à eux, nous n’avons rien à leur dire. Nous avons agi parce que notre amour pour nos compagnons dépasse de loin notre peur de la répression, et parce que l’amour est une action, pas un sentiment.

Cette action a été rapide et facile. En utilisant du fil de cuivre avec les extrémités dénudées, nous avons enveloppé les deux extrémités du fil autour du rail et enterré la section du milieu. Cela envoie un signal parasite lorsqu’il y a un train sur les rails, ce qui retarde tout autre mouvement jusqu’à ce que le blocage soit désactivé.

En solidarité avec ceux qui résistent au grand jury, ceux qui sont sous le coup d’enquête, et ceux qui, face aux médias et  aux enquêtes de police massives, arrivent quand même à apporter un peu de destruction dans les rues de Seattle.

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Collaboration du Chat Noir Émeutier

[États-Unis] Semaine internationale de solidarité avec les 5 de l’OTAN du 16 au 21 mai 2013

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Le 16 mai 2012, les flics de Chicago ont attaqué un appartement dans le quartier de Bridgeport de Chicago dans une tentative bien trop fréquente d’effrayer les gens en marge de protestations imminentes contre le sommet de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord). Avec arme au poing, les policiers ont arrêté 11 personnes dans ou autour de l’appartement et rapidement plusieurs d’entre eux ont disparu dans les entrailles du vaste réseau de centres de détention de Cook County (Illinois).

Après quelques jours, certaines choses ont été éclaircies : 2 des «militants» arrêtés étaient en fait des policiers en civil de Chicago qui avaient visé les militants réels de l’arrestation, 6 d’entre eux ont été illégalement détenus et libérés à la toute dernière minute  avant qu’une action en justice puisse se faire pour forcer leur libération, et 3 étaient arrêtés sous de fausses-accusations, c’est à dire terrorisme à motivation politique. Ces trois-là – Brent Betterly, Brian Jacob Church, Jared Chase – sont désormais connus sous le nom “des 3 de l’OTAN”. Ils ont finalement été accusés de 11 chefs d’inculpation, y compris de soutien matériel au terrorisme, complot en vue de commettre des actes terroristes, et la fabrication de cocktails Molotov. Ils risquent jusqu’à 40 ans de prison et s’attendent à avoir un procès en septembre. Leurs avocats ont récemment déposé une motion visant à rejeter les accusations de terrorisme pour anti-constitutionnalité.

Deux autres militants de la région de Chicago – Mark Neiweem et Sebastian Senakiewicz – ont également été arrêtés préventivement. Mark a été arrêté lors d’un spectaculaire assaut policier alors qu’il sortait d’un restaurant. Il a été accusé d’avoir voulu vendre des matériaux pour un engin explosif et risque jusqu’à 30 ans de prison. La date de son procès n’a pas encore été fixée. Sebastian a été arrêté chez lui lors d’une autre perquisition spectaculaire et soupçonné de menace terroriste pour avoir prétendument affirmé qu’il avait des engins explosifs et voulait les utiliser lors de la convention. Risquant jusqu’à 15 ans de prison suivie de l’expulsion vers sa Pologne natale après avoir purgé sa peine, il a refusé de coopérer à la négociation de sa peine en novembre dernier. Il a été condamné à 4 ans de prison avec une recommandation de 4 mois en camp d’entraînement. Il devrait commencer ses procédures d’immigration immédiatement après avoir purgé sa peine.

Comme le premier anniversaire de ces arrestations à caractère politique se rapproche, nous appelons à une semaine d’actions de solidarité et de collecte de fonds pour les 5 de l’OTAN. Tous les cinq accusés ont été incarcérés depuis leur arrestation en mai dernier. Être pris en otage en prison est extrêmement coûteux pour les prisonniers, car ils sont obligés d’acheter tous leurs produits d’hygiène, accessoires pour écrire,  nourriture supplémentaire pour compléter les portions de famine qui leur sont donnés chaque jour, et d’autres nécessités de base vendues par l’administration pénitentiaire à des prix exorbitants. Les frais de défense juridique pour les avocats sont également élevés, vu que leurs avocats travaillent dur pour les aider à sortir de prison et il y a des tas de preuves à passer au crible et d’autres choses à préparer.
Vous pouvez en savoir plus sur leur cas en visitant notre site internet : nato5support.wordpress.com.

Vous pouvez également faire un don en ligne ici

Au mois de mai, en solidarité avec l’OTAN ! Envoyez-nous un courriel à nato5solidarity(A)gmail[point]com pour nous faire savoir ce que vous avez prévu et ensuite nous envoyer des photos ! Vous pouvez également écrire aux avocats pour leur faire savoir ce que vous avez prévu.

Les 5 affaires de l’OTAN sont liées par quelques points communs. Des gens du monde entier se sont réunis pour protester contre le rôle de l’OTAN dans le monde entier et les dépenses et opérations militaires, la tendance de l’organisation de tuer des civils sans motif dans l’intérêt de ses États-membres, en particulier des États-Unis et de son mépris pour les droits de l’homme. En outre, les agents de police en civil de Chicago ont ciblé et emprisonné des militants en raison de leur appartenance politique, ce qui fait partie d’une tendance plus générale de la répression contre les militants politiques, dans laquelle charger des militants en tant que terroristes est l’une des nombreuses stratégies utilisées pour faire taire la dissidence et de démanteler les communautés militantes . D’autres affaires récentes, dans lesquelles des militant.e.s ont été visé.e.s, comprennent les 4 de Cleveland, l’affaire Green Scare, et les résistant.e.s au Grand-Jury du Nord-Ouest du Pacifique.

Beaucoup de ces prisonniers ont besoin de votre soutien financier et ainsi que de votre solidarité. Une semaine d’actions du 24 avril au 1er mai 2013 est appelée en solidarité avec les résistant.e.s au Grand Jury du nord-ouest du Pacifique, ainsi qu’une journée de solidarité le 19 mai en soutien aux 5 de Tinley Park. Et ne pas oublier le 11 Juin 2013, la Journée internationale de solidarité avec les prisonniers anarchistes de longue date Eric McDavid et Marie Mason.

Faire de ce printemps et de cet été un moment de solidarité avec les 5 de l’OTAN et toutes les cibles de la répression étatique !

En solidarité,

Comité de Défense des 5 de l’OTAN

Collaboration du Chat Noir Émeutier

France : Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs

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Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs (France), une zone occupée contre la construction d’un aéroport international et la métropolisation.

Nous avons eu écho, non sans plaisir, des réactions dans plein de pays en solidarité avec les expulsions du mois de décembre à Athènes ; États-Unis, Inde, Angleterre, Canada, Australie, Japon, Chili… et également des nombreuses actions, et manifestations à travers la Grèce.

En dépit des différences de contexte entre ici et ailleurs, les mêmes mécanismes de répression s’abattent sur toutes celles et ceux qui luttent contre l’imposition de ce que doivent être nos vies, qui veulent une liberté qui a une saveur autre que la triste liberté de survivre dans leur compétition mondiale en fermant sa gueule.

Nous voulions exprimer notre soutien à tout les lieux auto-gérés, véritables viviers d’expérimentation où se diffusent et se dessinent les idées et perspectives anti-autoritaires dans de multiples domaines. C’est entre autres, au sein de ces espaces politiques, sociaux et culturels que se développent et se répandent les idées subversives par les rencontres et les innombrables activités qui s’y déroulent : théâtre, cantines et concerts de soutien, discussions, jardins collectifs occupés… Et aussi par le rapport à la conflictualité qui s’y déploie lorsque l’État décide de faire le ménage.

Ces lieux autours desquels s’organisent des luttes pour un monde sans frontière, ni pouvoir et autour desquels gravitent de nombreuses personnes exclues ou ne voulant plus vivre dans leurs schémas aliénants.

1 Expulsion : 10 Nouvelles occupations ! Continue reading France : Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs

TIOJ : Déclaration du compagnon Matthew (7 octobre 2012)

Ce Fut Notre Travail. Mais ça ne l’est plus désormais.

Trois ans après le premier article sur This Is Our Job*, j’ai décidé de mettre fin à ce projet anarchiste particulier afin de me consacrer à d’autres projets anarchistes. Tout d’abord, je veux avoir plus de temps pour la traduction et la préparation de la diffusion de livres publiés à travers memory_lapse press, qui est ma propre petite initiative d’édition.

Je ne suis toujours pas sûr de quoi les premiers livres parleront, s’ils voient le jour. L’anarchisme insurrectionnaliste a beaucoup signifié pour moi dans les quatre ou cinq dernières années, mais en toute honnêteté il a aussi eu certains effets négatifs sur ma personne pour que j’en ai le besoin de m’en distancier. Donc peut-être que les livres auront à voir avec des sujets qui sont dans la confrontation et constructifs à la fois, contemporains et historiques, mais portant toujours au cœur l’anti-autoritarisme et la pertinence éternelle de ceux qui voient véritablement le monde à travers son voile mensonger, encore certains que cela devra, pourra, et sera un bien meilleur endroit.

J’ai quelques choses à dire à propos de l’état actuel de l’anarchisme insurrectionnaliste en tant que courant au sein d’un anti-autoritarisme plus large, tout comme sur le rôle et l’efficacité de ce qui est maintenant connu en tant que contre-information comme un moyen de diffuser les nouvelles et discours venant d’anarchistes insurgés. Je dois admettre que j’avais des réticences sur le fait d’aller de l’avant et partager ouvertement ce que j’ai envie de dire, mais comme c’est mon dernier article, je devrais tout de même faire tout ce qui doit être fait.

Depuis mon premier contact avec l’anarchisme insurrectionnaliste, j’ai graduellement distillé certains aspects de la théorie qui est derrière, comme essentielle, et rejeté le reste. Pour moi, un anarchisme insurgé fécond est diffus, illégal, offensif, stratégique, consistant et éthique. Son but premier devrait être l’attaque des infrastructures physiques de la répression, réduisant et handicapant éventuellement ainsi la capacité de la répression à fonctionner. Ce qui en découle n’est pas la destruction radicale de chaque élément de la société telle que nous la connaissons, mais l’ouverture d’un espace dans lequel des initiatives anarchistes constructives peuvent fleurir. Quand la domination est repoussée, la libération va de l’avant.

Mais en pratique ce n’est pas vraiment ce que j’ai observé pour la plupart des groupes d’action et des individus s’engageant dans l’anarchisme insurrectionnaliste. Malgré mon respect énorme pour leur héroïsme, mettant leurs vies en danger pour attaquer l’irrationalité brutale du pouvoir, nombre d’entre eux ont fait preuve de mauvais choix lorsqu’il s’agit de décider des cibles et de l’exécution technique.

Sans pointer du doigt des exemples précis d’attaques que j’ai trouvés particulièrement inutiles – des attaques qui semblent avoir été menées seulement pour faire un communiqué, avoir un peu de publicité sur internet et permettre aux participants de gonfler un peu leurs muscles, voire juste de se mettre en avant – j’ai ressenti que la stratégie de base n’est pas prise en considération par ceux qui s’engagent dans l’anarchisme insurgé. Cela mène à de longues peines de prison pour nombre de compagnon(ne)s, souvent en échange de dommages structurels négligeables, et c’est une équation non viable pour une tendance déjà si marginale qu’elle ne peut être considérée que comme l’avant-garde de l’avant-garde.

Quand on attaque une cible, la première bonne question à se poser est : combien cette cible spécifique participe à la répression (voire même, à quel degré suis-je personnellement réprimé par celle-ci ?), et à quelle hauteur sa destruction causera des difficultés à la répression ? C’est une question simple, mais un coup d’œil sur ce en quoi constitue ces jours-ci l’attaque de l’anarchisme insurrectionnaliste démontre clairement qu’elle n’est pas posée.
L’État déploie des éléments répressifs spécifiques en premières ligne : la police (commissariats, véhicules et autres équipements), les tribunaux (et les bâtiments qui les logent) et les prisons (qui comprennent les entreprises privées et étatiques qui les dirigent). La ligne suivante comprend les agences de renseignement et leurs infrastructures physiques (bureaux, véhicules, ordinateurs et réseaux de communication, etc.). Et finalement, il y a l’infrastructure militaire et tout ce que cela comprend.

Du côté du capitalisme, la répression découle de l’industrie financière, de l’industrie de la publicité, l’industrie manufacturière et celle de la vente, parmi d’autres. Mais prenons par exemple l’industrie financière. Causer des dégâts mineurs (ou même majeurs) à un DAB ou à une succursale est, pour un conglomérat banquier, largement équivalent à une piqûre de moustique. L’infrastructure opérationnelle véritable du capitalisme réside dans les bureaux et les sièges corporatifs, et bien que ces cibles soient difficiles à atteindre, elles ne devraient pas être complètement négligées.

Cependant on attaque rarement ces objectifs étatiques et capitalistes. Est-ce que c’est parce que la peine possible de prison pour saboter à la colle un DAB est moindre que celle qu’on se prend quand on met le feu à un hélicoptère de la police ? Ou bien est-ce que c’est un manque de vision, d’ambition, de capacité, de ressources ? J’aimerais le savoir. Tout ce que je peux dire avec certitude c’est qu’en attaquant ce que je considère comme des objectifs de peu d’importance – objectifs dont la valeur répressive pour le système est si basse que ça serait comme ne rien faire – l’anarchisme insurrectionnaliste est en train de tomber dans le même piège que le reste des courants anarchistes, comptant sur des routines rebattues qui ne conduisent nulle part en dehors du ghetto subculturel de ceux qui sont déjà impliqués dedans.

Comme un ajout à la critique précédente, je veux dire quelque chose au sujet des bombes. Je crois qu’il est clair que l’usage de bombes par des anarchistes insurrectionnalistes devrait ou bien être complètement abandonné, ou du moins être confié à ceux qui ont vraiment des connaissances expertes dans la fabrication d’explosifs improvisés qui soient sûrs et efficaces. Combien de fois nous avons lu que des bombes n’avaient pas explosé, ou qu’elles avaient explosé au mauvais moment, blessant au hasard des passants, ou bien qu’elles avaient explosé comme prévu mais avaient causé peu de dommages ? Sans parler des compagnon(ne)s qui sont morts ou ont été gravement mutilés par l’explosion prématurée de bombes qu’ils/elles essayaient d’utiliser. Je crois vraiment qu’au lieu de bombes il faudrait faire un effort coordonné pour utiliser des engins incendiaires transportables bien conçus, vu qu’un incendie ravageur fera toujours plus de dégât qu’une explosion de basse intensité.

Maintenant au sujet de la contre-information. Ma frustration principale avec This Is Our Job a été que très peu de gens le lisait. C’est peut-être de ma faute, vu que j’aurais pu faire certaines choses pour en faire la promotion. Mais le dilemme reste : si le but de la contre-information est de diffuser – autant que possible- des nouvelles et des discours issus de l’action de l’insurrection anarchiste, alors la contre-information en elle-même doit aller au delà de ce qu’elle fait à l’heure actuelle. Je ne sais pas vraiment comment faire pour que ça arrive, et ces insuffisances m’ont posé problème la majeure partie du temps durant les trois années où This Is Our Job a été actif. Je ne suis pas au courant de la fréquentation qu’ont eu les autres pages de contre-information, sans tenir compte de la langue, mais je peux dire que mes propres chiffres ont été positivement faibles.

Ainsi, étant donné tout ce qui précède, ça semble pertinent de mettre un terme au projet à ce moment précis. Les archives resteront en ligne, sur l’ancien site comme sur l’actuel. J’essaierai toujours de satisfaire les demandes pour récupérer des textes spécifiques postés à certains moments. Et j’apprécie toujours les propositions de traduction du milieu de langue grecque – et espagnole- envoyées à l’adresse mail habituelle : tioj[at]thisisourjob[dot]org. Peut-être que je pourrais les mettre dans un livre un jour.

Pour finir je voudrais remercier tous les compagnon(ne)s qui ont pris du temps pour lire le site régulièrement et qui m’ont contacté personnellement pour me tenir informé, coordonner le travail, m’envoyer des textes à traduire, ou juste pour me saluer. J’espère seulement qu’un jour, d’une façon ou d’une autre, on pourra se rencontrer face à face pour partager un verre, un repas, une bise, et l’intimité chuchotée de notre passion pour la libération.

Vive les rebelles, toujours.

– Matthew (This Is Our Job).

* Le compagnon anarchiste, Matthew, s’est inspiré d’un communiqué d’une jeune rebelle écrit à ses parents durant les batailles de rue de décembre 2008 en Grèce pour donner un nom au blog This is Our Job (c’est notre travail) : “(…) Vous dites que la révolte c’est le désordre et la destruction. Je vous aime. À ma manière, je vous aime. Mais je dois construire mon propre monde pour pouvoir vivre ma vie en liberté, et pour cela, je dois détruire votre monde. C’est le plus important pour moi. Avec vos mots à vous : c’est mon travail [this is my job]”.

Oackland, États-Unis : Une banque Wells Fargo attaquée en solidarité avec les résistants du Grand Jury

Pour les personnes silencieuses.

Aux premières heures de ce matin, une succursale de la banque Wells Fargo a eu deux de ses portes et chacun de ses quatre distributeurs automatiques de billets mis hors service par de la colle.

Ce petit acte de sabotage a été fait en solidarité avec ceux qui résistent, par tous les moyens, au Grand Jury à Seattle. Nous tenons également à exprimer notre complicité avec Mario et Felicity au Mexique, et avec CeCe dans le Minnesota.

Prisonniers dans la rue!

source
collaboration du Chat Noir Emeutier

Athènes, Grèce : Pochoirs et slogans en solidarité avec Marco Camenisch (Suisse) et les résistant-e-s du Grand Jury (USA)

Mardi 7 août, nous avons peint des slogans et des pochoirs dans le cadre des dix jours d’action contre la répression. Nous avons choisi de mettre en évidence, autant que possible, deux cas différents et montrer notre solidarité par des moyens à notre disposition.

Nous avons fait la première série de pochoirs et des slogans en solidarité avec l’anarchiste Marco Camenish, qui est incarcéré depuis 20 ans en raison de ses actions éco-anarchistes et sa position subversive. Il est évident que les autorités judiciaires, à travers l’Europe, voit en Marco Camenisch une menace permanente pour le système de domination, alors ils essaient de le garder en prison par tous les moyens qu’ils ont, en dépit du fait qu’il a déjà purgé 2/3 de sa peine de prison, et donc a le droit d’être libéré. L’implication de son nom dans “l’opération Ardire” de répression qui a récemment été lancé par les inquisiteurs italiens est encore une autre tentative de le garder en captivité pour la vie. Comme Marco a annoncé dans une lettre récente du donjon suisse, il envisage de commencer une grève de la faim vers fin août, pour dénoncer le régime spécial dans les prisons et le fiasco des dernières poursuites à son encontre. Nous lui envoyons toutes nos forces et de cris de liberté pour Marco Camenisch.

La seconde thématique concerne l’appel pour des actions de solidarité avec ceux qui résistent à la procédure du Grand Jury aux États-Unis. Le Grand Jury est une institution du système juridique fédéral des États-Unis, qui ont le pouvoir d’inculper ou non les personnes soupçonnées d’implication dans le «crime organisé». Essentiellement, il s’agit d’un organe spécial inquisitoire des citoyens / jurés (qui ne sont même pas projeté de biais) qui enquête sur les activités des adversaires politiques de la démocratie américaine, travaille secrètement (obéissant à la volonté du procureur fédéral américain). Ainsi, les grands jurys constituent également une première étape vers l’acte d’accusation conformément à la législation anti-terroriste.

Depuis le début août, les camarades anarchistes et activistes ont été assignés à témoigner devant le Grand Jury dans le cadre d’une opération répressive contre le milieu radical dans le Pacifique Nord-Ouest. Ceux qui résistent aux grands jurys, en refusant de coopérer avec les autorités et de fournir des preuves ou des témoignages à ce corps juridique, sont menacés de détention préventive jusqu’à 18 mois ou jusqu’à ce que le Grand Jury décide s’ils seront traduits en justice.

Des actions directes en solidarité avec les résistants du Grand Jury ont déjà eu lieu à St. Louis, Atlanta, New York, Oakland, San Fransisco, Seattle et ailleurs, alors que des mobilisations à l’aide financière sont en cours. Nous croyons que le mouvement anarchiste international a la responsabilité de soutenir les camarades qui ne coopèrent pas avec les autorités chargées des poursuites aux États-Unis, le FBI et les forces conjointes chargées du terrorisme, alors nous avons essayé de rendre le problème connu, là aussi, avec cette petite action symbolique. Du 24 au 30 août, les groupes de solidarité appellent à une semaine d’actions conjointes dans autant d’endroits que possible, étant donné que la prochaine réunion du Grand Jury est prévue pour le 30 août à Seattle.

Créons et maintenons les infrastructures de contre-information !

Défonçons les médias du régime et de la domination partout!

Cellule anarchiste de propagande pour la solidarité internationale incendiaire

Traduit de l’anglais par Le Chat Noir Émeutier.

 

Bloomington, États-Unis : Sabotage de véhicules de l’entreprise Duke Energy

L’entreprise Duke Energy du secteur énergétique n’est pas seulement responsable des incessantes augmentations du prix de l’électricité qui affectent sérieusement les pauvres des États-Unis, mais elle a aussi sa responsabilité dans le développement de méga-projets d’exploitation de la terre, menés contre les pauvres de pays dont les blancs ici se souviennent à peine. C’est pour ça que nous avons saboté 4 de ses camions qui servent à relever les compteurs, à Bloomington, Indiana; c’était facile, marrant et avec un peu de chance ça va ralentir leur exploitation, en tout cas pour le moment.

Cette action est dédicacée à Marie Mason et Eric MacDavid. Nous saluons aussi Marco Camenish, emprisonné pour des attaques contre l’industrie énergétique, et qui fait face actuellement à des poursuites dans l’Opération Ardire.

L’esprit du 11 juin peut se vivre chaque jour … et chaque nuit.

publié le 21 juin

Technologies pour la contre-insurrection : micro-UAV pour les opérations militaires et policières en milieu urbain

Comme il est prévu par les doctrines contre-insurrectionnelles et par les opérations militaires en milieu urbain élaborées par les analystes de l’OTAN, les systèmes UAV (Véhicules Aériens Non Pilotés) de dimensions réduites pour pouvoir être transportés dans un sac à dos, se diffusent à vitesse grand V parmi les forces militaires et policières de beaucoup d’États.


Le premier système de ce type à être largement employé est le RQ-16A T-Hawk, développé par Honeywell en collaboration avec la DARPA (Agence de Projets de Recherche Avancée en Défense).

Ce petit véhicule-espion a déjà été utilisé par l’entreprise TEPCO (Tokyo Electric Power Corporation) pour observer depuis le haut la centrale nucléaire de Fukushima, mais il avait déjà été largement utilisé en Irak et en Afghanistan, surtout dans le cadre anti-IED (Engins Explosifs Artisanaux). Le El RQ-16A pèse 8 kg, mesure 53,68 cm de longueur et 58,41 cm de hauteur, c’est pourquoi il est facilement transportable dans un sac à dos. Il peut voler en présence de vent jusqu’à 27 km/h et il a une autonomie de 45/50 minutes, avec rayon d’action de 8-10 km. Il peut être utilisé pour voir à l’intérieur d’un bâtiment à travers une fenêtre, mais il ne peut pas entrer parce qu’il n’est pas doté d’un système anti-collision et il est très bruyant à cause de son moteur à explosion, pouvant s’entendre en vol jusqu’à une distance de 2 km. Ce système a capté l’intérêt de la police de l’État de Floride, vu que la municipalité de Miami a déjà fait l’acquisition d’un certain nombre d’entre eux pour sa propre division anti-émeute.


Pour quelque chose de plus silencieux et adapté aux opérations  en milieu urbain il y a le Scout, développé par l’entreprise canadienne Aeryon Labs. Ce micro-UAV pèse seulement 1,3 kg et se compose de 4 moteurs électriques qui le rendent extrêmement silencieux, opérant surtout de nuit grâce à l’utilisation d’une caméra thermique stabilisée sur deux anses. Le système a été conçu pour être utilisé y compris par des personnes qui ne sont pas expertes et qui auraient eu une brève session de prise en main. Il a fait ses preuves avec les forces rebelles en Libye, où il a été utilisé pour des missions de reconnaissance nocturne. Particulièrement dangereux de par son faible bruit, ses dimensions réduites et sa capacité de voler de nuit, le Scout mesure près de 80 cm, dispose d’une autonomie d’environ 20 minutes et peut réaliser jusqu’à 3 km de distance y compris avec du vent à 50 km/h.


Celui qui a la capacité d’espionner et de rentrer dans des environnements fermés c’est l’ AR100B, de l’allemand AirRobot, déjà testé en Afghanistan dans des contextes urbains. Pour éviter le risque de dommage par collision dans des lieux étroits, les hélices sont protégées par une sorte de parechoc qui maintient le diamètre de l’UAV à 1 mètre. La batterie rechargeable garantie une autonomie de quasi 30 minutes et le rayon d’action de l’aéroplane est limité à 1,5 km.

Les UAV de Finmeccanica* pour les forces de police

Développés par Selex Galileo, le Drako est un système très petit, de 70 cm de diamètre et d’un poids inférieur à 2 kg. Il réalise jusqu’à 5 km de distance de celui qui le pilote et il a une autonomie de 30 minutes avec une vitesse maximale de 45 km/h. L’entreprise le propose comme capteur électro-optique adapté de jour et de nuit et est doté d’un système automatique anti-collision qui l’empêche de s’approcher à moins de deux mètres d’un obstacle, ce qui le rend adapté pour pouvoir espionner y compris en volant à l’intérieur de bâtiments.

Plus petit et compact, le Spyball (le nom est significatif de l’utilisation de ce micro-UAV), développé vers la fin 2011 par l’UTRI s.p.a. (contrôlée par Finmeccanica). Le Spyball pèse 1,7 kg et mesure seulement 35 cm de diamètre et 40 cm de  hauteur, sa masse maximale au décollage est de 8 kg, il peut être transporté sans problème dans un sac à dos et est adapté pour réaliser sa mission de contrôle de jour comme de nuit. Il est très silencieux parce qu’il est propulsé par un moteur électrique et cette caractéristique, ajoutée aux dimensions réduites de l’aéroplane, le rendent quasiment invisible. Ses dimensions le rendent pratiquement parfait pour le travail dans des lieux urbains et pour le monitorage des manifestations. Selex Galileo le dote aussi d’un système de guide adapté au vole dans des lieux fermés et à l’intérieur des édifices. Cet UAV se déplace à une vitesse maximale de près de 22 km/h avec une autonomie de 30 minutes et peut réaliser jusqu’à 12 km de distance avec celui qui le guide.

Enfin l’ASIO (toujours développé par UTRI s.p.a. lors de la dernière année) a des performances et des caractéristiques similaires au Spyball, mais il est pensé surtout pour des missions dans des lieux urbains appelés « Hover and stare » ( littéralement « planer et regarder »). Dans ce cas le micro-UAV se fait positionner sur un point élevé (sur un toit par exemple) de sorte qu’il puisse observer la zone d’intérêt durant une période beaucoup plus grande par rapport à l’autonomie de vol, jusqu’à 4 heures.

Ces trois systèmes de Finmeccanica seront disponibles sur le marché d’ici peu de temps, et ça ne serait pas étonnant de penser que leur prochain usage sera fait par les forces de police de l’État italien.

* Ndt : Deuxième groupe industriel italien qui développe des activités dans les secteurs du Système de Défense, Aéronautique, Énergie Nucléaire ou Électronique de Défense, entre autres, et qui a fait parler de lui dernièrement à travers l’un de ses conseillers délégués (Roberto Adinolfi) qui s’est pris une balle dans le genou de la part de la Cellule Olga FAI/FRI

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Portland, États-Unis: Communiqué de revendication d’une action directe anticapitaliste

Mardi le 28 février vers 22h, un groupe d’anticapitalistes a convergé sur la succursale de la US Bank située au coin de la 39e SE et de Main Street et a brisé ses vitrines et guichets automatiques.

Ceci a été effectué en préparation à la journée « Fermons les compagnies » (Shut Down The Corporations Day) du 29 février. Nous avons choisi une banque parce que les banques ont toujours maintenu le caractère sacré du capitalisme, rendant ainsi possible l’accumulation d’une quantité faramineuse de richesses par une poignée de gens. C’est également en raison du rôle qu’ont joué les banques dans la présente crise financière, ainsi que du niveau de destruction environnementale qu’elles ont financé. Ces banques sont responsables d’avoir poussé les gens pauvres et opprimés du monde entier sous le rouleau compresseur de la pauvreté extrême et de la misère. Elles ont fait tout cela pour garder les poches d’une poignée de PDG remplies de primes salariales extravagantes ; il est maintenant temps de se servir dans ces poches.

Nous avons aussi fait cela pour rappeler au mouvement Occupy de garder ses horizons ouverts. Plutôt que de tomber dans la diabolisation, nous préférons affirmer qu’il y a plusieurs façons de paralyser une grande entreprise. Des parades à travers la ville peuvent se révéler capables, à l’occasion, d’accomplir cette tâche, mais en fin de compte, il n’y a rien de mieux que quelques douzaines de gens masqués avec des pierres. Nous ne savons pas si notre action sera prise comme une démonstration de solidarité ou d’antagonisme par le noyau du mouvement Occupy, mais ça ne vaut franchement pas la peine pour nous de se casser la tête sur une telle question. Vous avez dit que vous voulez donner un coup de main pour bloquer les compagnies et nous avons contribué à notre manière. Que ça vous plaise ou non, nous allons continuer à le faire.

Bonne nuit, Occupy, et bonne chance pour demain.

– Quelques-uns des responsables

Source: portland.indymedia.org

“Au-delà des frontières”, une émission de la radio 98 FM & du réseau Contra Info – Lundi 27 juin 2011

Dans le cadre de la coopération entre la fréquence radio libre d’Athènes 98 FM, et le réseau de traduction et de contre-information Contra Info, une autre émission en direct, sous le titre “Au-delà des frontières” [Ektos synoron] a eu lieu le 27 Juin.

DJ questionmark de la fréquence pirate Free Radio Olympia 98.5 FM (Washington, DC) s’est entretenu avec des membres du réseau Contra Info. La discussion a porté sur de nombreux sujets d’intérêt pour les anarchistes et autres engagé-e-s dans les luttes sociales, comme la construction et le maintiens d’infrastructures révolutionnaires, l’opposition aux néo-nazis et au nationalisme, la solidarité avec les immigré-e-s, la solidarité avec les prisonnier-e-s politiques et sociaux, le soulèvement de Décembre 2008, les grèves générales, les assemblées générales des réunions de quartier, et bien plus encore. Nous avons aussi parlé du mouvement anarchiste et des luttes en prison aux États-Unis.

Vous pouvez écouter cette émission de radio (cliquez ici pour écouter; en grec/anglais; environ 4 heures), ainsi que sa version plus courte ici (en anglais seulement; environ 2 heures).

Bientôt, les enregistrements sélectionnés seront également disponibles sur www.freie-radios.net (Allemagne) en téléchargement.

“Au-delà des frontiers” : une emission de 98fm et Contra Info –lundi, 6 juin

Dans le cadre de la coopération entre la station de radio libre d’Athènes 98 FM et le réseau de traduction de contre-information : Contra Info, une autre émission en direct, «Au-delà des frontières» [Ektos synoron ] a eu lieu le 6 Juin, de 18h00 à 20h00 (GMT + 2).

Des compagnons des Etats-Unis ont participé ce lundi à l’émission.

Les discussions (en grec/anglais) ont porté sur la situation aux Etats-Unis autour de la « crise », les diverses tendances du mouvement anarchiste et les premiers efforts en vu d’y organiser des assemblées anarchistes, les projets de contre informations, les persécutions et prisonniers politique, entre autre.

Nous avons aussi parlé d’une campagne anarchiste internationale contre la coupe du monde 2014 au Brésil.

L’ENREGISTREMENT ICI