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Appel de solidarité internationale pour la Lutte Révolutionnaire

Le 5 octobre a été décidé comme jour d’ouverture du procès de l’organisation révolutionnaire, Lutte Révolutionnaire.

Le procès aura lieu dans la salle du tribunal de la prison de Korydallos.
Huit accusé-e-s passeront en procès, selon un ordre du conseil d’appel, pour participation à l’organisation.
Les accusé-e-s pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire sont N.Maziotis, P.Roupa, K.Gournas, Ch.Kortesis, V.Stathopoulos, S.Nikitopoulos, K.K. (pas arrêté; en cavale) and M.Beraha (la femme de K.Gournas).

Les trois premiers accusé-e-s, Maziotis, Roupa et Gournas ont pris la responsabilité de leur participation et restent emprisonné-e-s, mais mi-octobre les 18 mois de leur détention provisoire expirent. Les autres accusé-e-s sont libres.

Kortesis, Stathopoulos et Nikitopoulos, ont récemment été relâchés sous conditions, suite à deux décisions de juges de la Cour d’Appel˙ la Cour Suprême avait appliqué une rétractation sur la première décision de la Cour d’Appel et la deuxième décision prise a ratifié les décisions des juges d’appel.

Les charges portées contre chacun-e concernent les crimes suivants: formation et participation dans une organisation terroriste, fabrication et possession d’engins explosifs, dynamitages et nombreuses tentatives d’homicides.

La Lutte Révolutionnaire a fait de nombreuses attaques, dont une au lance-roquette contre l’ambassade américaine, le 12 janvier 2007, ainsi qu’une attaque armée contre des flics sur la rue Bouboulinas, le 5 janvier 2009.

La Lutte Révolutionnaire est accusée d’être derrière les attaques suivantes (toutes à Athènes) :
•   5 septembre 2003: Explosion contre le Palais de Justice
•   14 mars 2004: Explosion contre une filière de Citibank dans le quartier de Psychiko
•   5 mai 2004: Explosion contre un commissariat dans le quartier de Perissos
•   29 octobre 2004: Explosion des bus de police
•   2 juin 2005: Explosion contre le Ministère du Travail
•   12 décembre 2005: Explosion contre le Ministère des Finances, sur la place de Syntagma, à côté du Parlement
•   30 mai 2006: Tentative d’assassinat de Georgios Voulgarakis, ancien Ministre de l’Ordre Public et (ancien) Ministre de la Culture
•   12 janvier 2007: Attaque à la roquette contre l’ambassade des Etats Unis
•   30 avril 2007: Coups de feu dans le commissariat du quartier de Nea Ionia
•   24 octobre 2008: Explosion des bureaux de Shell dans le quartier de Palaio Faliro
•   23 décembre 2008: Coups de feu contre un bus de la force anti-émeute, près de l’Université d’Athènes, dans le quartier Goudi
•   5 janvier 2009: Coups de feu sur les flics qui gardaient le Ministère de la Culture à Exarchia. Un flic de la force anti-émeute a été grièvement blessé.
•   18 février 2009: Voiture piégée près du siège de Citibank, dans le quartier de Kifissia. La bombe n’a pas détoné.
•   9 mars 2009: Explosion d’une filiale de Citibank dans le quartier de Nea Ionia
•   12 mars 2009 : Explosion d’une filiale d’Eurobank dans le quartier d’Agryroupoli
•   2 septembre 2009: Une voiture piégée cause de sérieux dégâts contre le bâtiment de la Bourse

Les trois camarades qui ont pris la responsabilité des actes de la Lutte Révolutionnaire montrent que le combat pour ce à quoi l’on croit, n’est pas un combat que seule l’«élite » peut mener. C’est n’importe qui, qui souffre dans un système fait pour nous contrôler. L’état sait que le seul terroriste c’est lui-même et les dirigeants et tant que personne ne l’affronte, ils n’ont rien à craindre. Il est temps de montrer que trop c’est trop et l’attaquer par tous les moyens possibles.

SOLIDARITE AVEC LES CINQ ACCUSE-E-S DE L’AFFAIRE DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE

LIBERTE IMMEDIATE POUR N.MAZIOTIS, P.ROUPA ET K.GOURNAS

HONEUR ETERNEL POUR LE COMBATTANT ANARCHISTE DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE LAMBROS FOUNTAS

SOLIDARITE AVEC TOUS LES COMBATTANTS EMPRISONNES!

BOUBOURAS/ACTFORFREEDOMNOW!

Le cas de la Lutte Revolutionnaire

8 juin: Lettre de détenus des prisons grecques, en solidarité avec les persécutés pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire

Solidarité avec les trois membres de la Lutte Révolutionnaire, N.Maziotis, P.Roupa, K.Gournas

Ce jeudi 9 juin, les trois combattants anarchistes Sarantos Nikitopoulos, Vaggelis Stathopoulos et Christoforos Kortesis ont été confrontés à un paradoxe judiciaire.

Suite à la cassation interjetée par le procureur de la Cour suprême [Areios Pagos], le Conseil de juges d’appel d’Athènes [Symvoulio Efeton] (voir ordonnance ci-dessous), s’apprête à rejuger le sort de leur liberté physique- alors que tous les trois ont été récemment libérés sous caution après un décret émis par ce même Conseil.

La barbarie juridique se révèle par cette vérité : les trois personnes mentionnées plus haut ont été libérées il y a deux mois car non soupçonnables de vouloir quitter le pays ; ainsi la mesure d’anéantissement de détention préventive ne dépassa pas 12 mois (conformément à la loi une telle mesure doit être justifiée par une justification extraordinaire). Cependant, la question de l’extension de leur détention préventive déjà expirée fut -illégalement- mise une nouvelle fois à discussion !

Malgré qu’ils aient retrouvé leur liberté physique, cette liberté est toujours mise en question ; ainsi ils restent tous les trois dépendants/otages de l’humeur vindicative des persécuteurs et de l’autorité judiciaire!

Il semble que l’intensité grandissante de la répression ces dernières années, aussi enregistrée «législativement», soit maintenant desservie par un nouveau type de police judiciaire qui dans la pratique abroge la loi limitant sa portée. Dans son hystérie de répandre la peur chez le peuple, l’état est aussi dominé par la phobie des mouvements sociaux et des combats militants. Continue reading 8 juin: Lettre de détenus des prisons grecques, en solidarité avec les persécutés pour l’affaire de la Lutte Révolutionnaire

LES COUPS D’ETAT JUDICIAIRES NE PASSERONT PAS !

(Cliquez sur l'affiche)

Les trois compagnons Christoforos Kortesis, Sarantos Nikitopoulos et Vaggelis Stathopoulos qui sont accusés de participation dans le groupe de guérilla urbaine Lutte Révolutionnaire, mais ont nié à plusieurs reprises toutes les accusations portées contre eux, ont été assignés en justice et doivent se présenter de nouveau, le jeudi 9 juin à 10h, devant le Conseil des juges d’appel qui décidera, une fois de plus, de «prolonger leur détention provisoire ou non».

Le même jour, à 12h30, les avocats de la défense de toutes les personnes impliquées dans la même affaire, sont convoqués à assister au Conseil qui émettra le décret pour le procès et décidera qui seront traduits en justice et sur quels chefs d’accusation.

La tentative judiciaire de manipuler (en d’autres mots «les ordres venues d’en haut»), afin de réussir le retour en détention provisoire des trois anarchistes, est maintenant, avec cette dernière manœuvre, plus qu’évidente. Qu’est-ce que ça veut dire la proposition du «prolongement ou non de la détention provisoire», étant donné que les compagnons ne sont plus en détention provisoire, mais à peu près deux mois en liberté sous caution et sous des conditions restrictives, après la décision du Conseil des juges d’appel qui était unanime et soi-disant irrévocable conformément à la loi de l’Etat ?

Le Conseil oublie ( ?), également, de se référer au fait qu’il ne va pas décider mais redécider comme ça sera la deuxième fois que ce sujet est examiné (sans pareil dans l’histoire juridique)… Il semble que la première décision ne convenait pas aux scénarios pleins d’imagination que le service anti-terroriste avait préparé pour les trois companions… D’ailleurs, leur emprisonnement a déjà duré 12 mois et les lois de l’Etat stipulent qu’aucun conseil n’a pas juridiction pour les renvoyer en détention provisoire avant leur procès.

Rassemblement de contre-information en solidarité
avec les 3 anarchistes

le dimanche 5 juin à 16:00 Propylées, Athènes

Rassemblement de solidarité
le jeudi 9 juin à 9:30
Cour d’Appel d’Athènes, rue Loukareos

SOYONS TOUS/TOUTES LA
NE LAISSONS AUCUN COMPAGNON SEUL
NE PENSEZ MÊME PAS A TOUCHER NOS COMPAGNONS
VAGGELIS, SARANTOS, CHRISTOFOROS

Déclaration des trois membres emprisonnés de Lutte Révolutionnaire (6/4)

Déclaration des trois membres emprisonnés de Lutte Révolutionnaire à l’attention du Conseil des juges d’appel d’Athènes avec laquelle ils refusent d’assister à l’examen de la prolongation ou pas de leur détention provisoire.

Ceux qui sont dangereux pour l’humanité, ceux qui constituent la menace terroriste moderne pour la majorité sociale, ceux qui empiètent sur toute liberté, qui imposent la loi du plus fort et constituent une menace permanente pour la sécurité et la justice de la plupart des gens, ce sont ceux qui nous poursuivent, ceux qui nous gardent en prison, ceux qui nous jugeront et condamneront à plusieurs années d’emprisonnement dans les prisons du régime. Et ils font tout ça comme des assistants fidèles de la nouvelle junte de l’état grec, du F.M.I., de la B.E.C. et de l’U.E.
Qu’ils soient sûres que le moment vient où nos juges et nos procureurs seront appelés eux-mêmes, ainsi que les criminels et les terroristes de l’élite économique et politique, à rendre compte de leurs actions devant le peuple grec qui se sera révolté contre la tyrannie moderne.
Une année après nos arrestations et la signature du Mémorandum par le gouvernement grec de PASOK – du mémorandum qui constitue un contrat de soumission de la société grecque au capital supranational -, une année après ces événements étroitement liés à l’histoire de ce pays, les défavorisés souffrent sous la junte de l’état grec et de la troïka.
En ce qui nous concerne, en ce qui concerne la Lutte Révolutionnaire, pendant les premiers jours de nos arrestations, le gouvernement grec avait avoué par l’intermédiaire du dignitaire de gouvernement, que si nous n’étions pas arrêtés, nous renverserions les mesures économiques.
Nous confessons que cela était ce que nous essayions de faire. Et que nos persécuteurs soient sûres que si nous n’étions pas dans la prison, ça serait l’élite économique et politique qui souffrirait et pas les prolétaires de ce pays.

Vive la révolution sociale
Les trois membres emprisonnés de Lutte Révolutionnaire
Pola Roupa, Costas Gournas, Nikos Maziotis

(la source en grec)

Communiqué suite à l’explosion de la succursale de Citibank de la rue Lavriou à Athènes.

Nous assumons l’entière responsabilité de l’explosion de la succursale de Citibank sur la rue Lavriou à Nea Ionia (Athènes) le 9 mars. Notre action a suivi la tentative du 18 février, lorsque nous avons essayé de faire sauter le siège de Citibank sur la rue Achaias, à Kato Kifisia (Athènes) avec une voiture remplie d’explosifs. Cette opération spécifique faisait partie de l’intervention stratégique de notre organisation en ce qui concerne la crise économique et ses géniteurs, parmi lesquels le capital de la banque internationale tient une place prédominante. L’utilisation d’une voiture lestée de 125 kg d’explosifs ne visait pas une attaque de petite envergure mais était destinée à détruire l’infrastructure de cette entreprise multinationale en particulier, marquant clairement que sa présence sur le territoire grec est en péril. Après tout, l’un des objectifs principaux d’un vrai mouvement révolutionnaire et d’une organisation armée est de transformer un pays en un terrain hostile pour les mécanismes criminels des agents supranationaux du capitalisme, tel que Citibank. Continue reading Communiqué suite à l’explosion de la succursale de Citibank de la rue Lavriou à Athènes.

10 mars 2011 : Lettre de trois membres emprisonnés de la Lutte Révolutionnaire

LETTRE DE TROIS MEMBRES EMPRISONNES DE LA LUTTE REVOLUTIONNAIRE SUR LA COMPLETION D’UNE ANNEE DEPUIS L’ACCROCHAGE ARME A DAFNI DANS LEQUEL LE REVOLUTIONNAIRE LAMBROS FOUNDAS EST TOMBE MORT EN COMBATTANT

Le meilleur honneur politique
pour un camarade qui a perdu
sa vie au combat
est de continuer sa lutte.

Au lever du 10 mars 2010 à Dafni, notre camarade de la Lutte Révolutionnaire, Lambros Foundas, a perdu sa vie en combattant les chiens armés de l’état.

Au lever du 10 mars 2010, c’était la Lutte Révolutionnaire qui a perdu une partie de soi à Dafni. Ce sont nous qui sommes tombés et nous qui nous sommes relevés pour continuer notre lutte, pour continuer la lutte du camarade. Continue reading 10 mars 2011 : Lettre de trois membres emprisonnés de la Lutte Révolutionnaire

Trois des accusés de la lutte révolutionnaire sont libérés de leur détention préventive

Christoforos Kortesis, Evangelos ‘Vaggelis’ Stathopoulos et Sarantos Nikitopoulos (trois des six détenus accusés d’avoir participé au groupe de guérilla urbaineLutte Révolutionnaire) ont été libérés, suite à la délibération des juges de la cour d’appel le 5 avril 2011.
Les trois anarchistes n’ont cessé de nier toutes les accusations qui leur sont portées sans preuves, seulement sur la base de leurs relations affinitaires et politiques. La fabrication de preuves et les falsifications de la police leurs ont déjà couté un an de prison et ils sont sur le point de passer en justice (dans un futur proche)
Les juges de la cour d’appel par l’article 807/2011 ont levé la détention préventive de Christoforos Kortesis, Vaggelis Stathopoulos et Sarantos Nikitopoulos pour une libération sous caution. Par un décret spécial Christoforos Kortesis et Vaggelis Stathopoulos ont été contraints à une caution monétaire de 3000 euros chacun. De plus ils sont interdits de quitter le pays et doivent se présenter deux fois par mois au commissariat de leur région. Les mêmes restrictions ont été imposées à Sarantos Nikitopoulos- sans la caution monétaire.
La détention préventive a été prolongée pour les membres de la lutte révolutionnaire : Nikos Maziotis, son partenaire Panagiota ‘Pola’ Rupa, et Kostas Gournas.

LIBERTE POUR TOUS LES OTAGES DE LA GUERRE SOCIALE!

9 décembre : Appel international de trois prisonniers politiques à la solidarité

APPEL INTERNATIONAL À LA SOLIDARITÉ

Camarades,

Nous sommes trois prisonniers politiques, membres du groupe armé Lutte Révolutionnaire [Epanastatikos Agonas], et nous vous envoyons de notre prison nos salutations militantes.

Nous avons été arrêtés en avril 2010 avec trois autres camarades qui sont accusés de participation à l’organisation. Depuis, nous sommes en détention provisoire (accusés de terrorisme) en attendant notre procès renvoyé pour les premiers mois de 2011.
Continue reading 9 décembre : Appel international de trois prisonniers politiques à la solidarité