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Athènes : Communiqué de revendication pour des attaques incendiaires sur trois jours

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15 janvier 2013

Chaque fois que vous nous attaquez, nous devons frapper en retour.

Vous expulsez nos bâtiments, vous emprisonnez nos compagnons et vous attaquez nos manifestations. Nous brûlons vos bureaux, vos banques et vos services. Vous réprimez les subversifs, le mouvement radical afin de “vendre” la paix, l’ordre et la sécurité. Vous lancez des attaques contre nous parce que vous voulez faire du pied à vos électeurs d’extrême-droite qui quittent vos rangs pour Chrissi Avgi/Aube Dorée, afin de leur montrer que vous êtes également fasciste. Vous tentez de maintenir votre domination en investissant dans le traitement de l'”absence de loi”. Vous nous combattez seulement pour cacher vos plus ignobles scandales, votre corruption et vos pots-de-vin. Vous condamnez la violence tandis que vous jetez des populations entières dans la pauvreté. Nous prévoyons la fin de votre monde. Nous avons déjà jeté les fondations de notre civilisation et nous nous élargissons continuellement. Nous souhaitons n’avoir rien à voir avec vos valeurs pourries. Solidarité, liberté, égalité. Voilà nos principes. Ôtez vos pattes de nos engagements et compagnons. Vos efforts pour stopper notre expansion tomberont dans des oreilles de sourds. Cela fut montré par la manifestation du samedi 12 janvier ; cela fut montré par les nuits enflammées antérieures à aujourd’hui.

Nous revendiquons la responsabilité des attaques incendiaires sur trois jours (vendredi/samedi/dimanche 11-13/01) :

Sur des permanences des organisations suivantes :
Les permanences du parti Nea Dimokratia à Dafni, Halandri, Glyfada, Argyroupoli et Kypseli;
La permanence du parti PASOK à Glyfada;
Les bureaux de la Compagnie Publique d’Éléctricité à Menidi.

Sur des DAB de succursales bancaires :
À Vyronas (deux DAB dans le même quartier), Nea Smyrni, Neo Iraklio, Kaisariani (deux DAB dans le même quartier), Kypseli, Papagou et Drapetsona (deux DAB dans le même quartier).

– Deux succursales bancaires à Kaisariani

– Une voiture du corps diplomatique à Elliniko

– Un véhicule de la Poste Hellène (ELTA) à Ilion

– Et pour finir, une moto de flic à Zografou.

Solidarité avec les squats Villa Amalias, Skaramaga et Lelas Karagianni, et avec les compagnons qui sont poursuivis.

Athènes: descente de flics au squat Lelas Karagianni 37

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Sur la banderole d’en haut on lit ” Le fascisme ne passera pas. No pasarán !” et sur celle du bas ” 24 ans squat LK37″

15 janvier 2013

16:55 (GMT+2): On nous informe que tous les compas arrêtés ont été relâchés, apparemment sans charges. Les forces répressives sont partis du bâtiment sans le sceller. Des compas sont en train de le réoccuper pendant que nous écrivons ces lignes.

16:15 (GMT+2): Environ 200 compas solidaires sont à l’extérieur du quartier général de la police, sur l’avenue Alexandras.

15:00 (GMT+2): Rassemblement solidaire au squat Parartima, dans la ville de Patras, et à la bibliothèque de l’université de Thessalonique. En même temps à Athènes un rassemblement a été appelé devant le quartier général de la police.

14:25 (GMT+2): Selon les informations de la radio libre 98fm, tout le quartier de Kypseli est en état de siège. Pour l’instant on sait que 14 personnes ont été arrêtées à l’intérieur du squat et que les flics ont poursuivis les personnes solidaires dans les rues autour. Il y a en ce moment 100 compas à l’angle des rues Drosopoulou et Karagianni. Le nombre exact de compas arrêtés reste à confirmer.

13:30 (GMT+2): Il y a deux rassemblements solidaires, un sur la place Amerikis et un autre à l’angle des rues Drosopoulou et Karagianni. En dehors des compas arrêtés à l’intérieur du squat il y a deux personnes solidaires qui ont été frappées et arrêtées à l’extérieur.

13:05 (GMT+2): Les flics sont déjà sur la terrasse du squat et arrêtent des compagnon-ne-s. Dans le centre on peut entendre l’hélicoptère de la police qui supervise l’opération répressive. Les flics contrôlent les identités des personnes solidaires qui essaient de s’approcher de la place Amerikis.

12:50 (GMT+2): Selon des informations passées sur Indymédia Athènes, les flics sont devant le squat Lelas Karagianni 37, dans le quartier de Kypseli, et essaient d’ouvrir la porte pour le vider. À l’intérieur du bâtiment, qui est squatté depuis 24 ans, il y a des compagnon-ne-s qui crient des slogans depuis la terrasse. Des voisins et des personnes solidaires se sont réunis autour du squat, ainsi que sur la place Amerikis, pour empêcher l’expulsion.

Mises à jour à venir

Athènes : Déclaration des 93 arrêtés depuis le quartier général de la police

 “Nous recommencerons autant de fois qu’il le faudra”

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Squat pour toujours, Villa Amalias

Rien de plus que notre position non-négociable pour les espaces sociaux que nous soutenons et qui nous soutiennent en retour. Rien de plus que ce que nous faisons toutes ces années dans les squats, les lieux autogérés, les manifestations, les grèves et dans les rues.

Pour cette raison, les autorités qui ont placé des gardes armés hors de Villa Amalias n’auraient jamais pu nous rendre déçus, nous casser notre moral, nous faire arrêter, nous faire abandonner.

Aujourd’hui, le 9 janvier, nous compagnons avons ré-occupés le bâtiment de Villa Amalias à la barbe des forces répressives qui le gardaient. Un bâtiment lié à l’histoire du mouvement subversif de ces 22 dernières années, mais aussi avec les idéaux qu’il incarne pour nous. Continue reading Athènes : Déclaration des 93 arrêtés depuis le quartier général de la police

Athènes : plus de 10.000 manifestants en défense des squats

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Une des plus grandes manifestations de l’espace anarchiste/anti-autoritaire a eu lieu le 12 janvier dans le centre d’Athènes.
Les manifestants ont commencé à se rassembler à Propylea à partir de midi et la manif a commencé peu de temps après 14h, se dirigeant vers le tribunal d’Evelpidon, où passaient les 92 compagnon-ne-s arrêtés à la suite de la réoccupation de Villa Amalias.

On estime quelques 10.000 personnes présentes lors de cette manif, dans la majorité du milieu anarchiste/anti-autoritaire, mais aussi d’organisations de gauche.

Le déploiement policier était quant à lui énorme, avec beaucoup de flics antiémeute dans tout le centre ville, en plus de forces motorisées et un hélicoptère. Au croisement des rues Panepistimiou et Patision les flics qui jusque là suivaient la manif sur la rue parallèle, ont encerclé les gens des deux côtés. Il y a eu plusieurs moments de tension, il y a même eu des gazages à deux reprises, mais rien de plus.

Une fois devant le tribunal les manifestants sont restés plus d’une demi-heure pour montrer leur soutien aux compagnon-ne-s accusés et ensuite la manif a continué en direction d’Exarchia, où finalement les groupes des différents collectifs se sont dispersés.

En ce qui concerne les compagnon-ne-s arrêtes à Villa Amalias, ils ont tous été relâchés en liberté conditionnel sans caution. Cependant ils doivent se présenter une fois par mois dans le commissariat le plus proche de leur lieu de résidence et ils n’ont pas le droit de quitter le territoire national.

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CONTRE-ATTAQUE... A TOUT AGE (photo de la manif' à Athènes)
CONTRE-ATTAQUE… A TOUT AGE (photo de la manif’ à Athènes

Pour plus de photos et de vidéos de la manifestation à Athènes voir ici : 1, 2, 3, 4

Des manifestations et actions de solidarité avec les espaces occupés se sont tenues à travers la Grèce ce jour-là, comme à Mytilini sur l’Île de Lesvos, Thessalonique, Patras, Chania, Rethymnon et Heraklion (Crête), Naxos, Trikala, Arta, Preveza, Ioannina, Xanthi et Kozani.

Actions en solidarité avec les expulsions de squats en Grèce

Goa (Inde): Une banderole de solidarité avec Villa Amalias

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Le 28 décembre 2012, à Goa, quelques camarades ont accroché une banderole en solidarité avec Villa Amalias. Notre propos était de participer à la contre-information à ce sujet, à un niveau international.

SOLIDARITÉ AVEC VILLA AMALIAS
10, 100, 1 000 SQUATS !

Sydney, Australie : Solidarité avec Villa Amalias !

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Jeudi 20 décembre dernier, à Athènes (Grèce), le squat Villa Amalias a été perquisitionné par la police anti-émeute et huit camarades ont été arrêté-e-s. Tou-te-s sont inculpé-e-s pour différents crimes et délits.

Après l’expulsion [depuis la perquisition, le squat est “gardé” par les flics…], le ministre grec de l’ordre public a déclaré que la Villa était un “épicentre pour l’illégalité”. Depuis 23 ans, Villa Amalias était un espace politique, culturel et social ouvert, proposant régulièrement des concerts, des pièces de théâtre, de la danse et des cours de langues, des projections de films, des espaces de gratuité et des cuisines collectives. Le squat était une initiative auto-organisée portée par le mouvement anarchiste et anti-autoritaire athénien ; celles et ceux qui participaient aux activités du squat ont contribué aux luttes de travailleur-euse-s, immigré-e-s et aux combats anti-racistes et anti-fascistes.

Comme un acte minimal de solidarité, le dimanche 23 décembre 2012, quelques anarchistes se sont rassemblé-e-s devant le Consulat de Grèce et devant le siège de la banque grècque Beirut Hellenic Bank, au centre-ville de Sydney. Deux banderoles ont été accrochées sur le bâtiment de la banque grecque:

SOLIDARITÉ AVEC VILLA AMALIAS

LIBÉREZ LES SQUATTERS DE VILLA AMALIAS

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Des tracts se déclarant solidaires de Villa Amalias et des squatters partout dans le monde ont été jetés sur place, et beaucoup de bruit a été fait tandis que des centaines de consommateur-ice-s se ruaient dans les magasins en cette période de Noël-mania.

SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES SQUATS
NIQUE LA LOI
SQUATTE LE MONDE!

Grèce : Les actions de solidarité avec Villa Amalias se multiplient dans tout le pays

Une énorme banderole a été accrochée sur le château de Patras :

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Une autre accrochée devant la bâtiment d’une banque nationale à Mytilène, sur l’île de Lesbos, on peut y lire “Solidarité avec le squat Villa Amalias” tandis que le slogan tagué sur le mur derrière dit “L’Etat et le Capital sont les seuls terroristes” :

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A Thessalonique, des tags, grafs et affiches sont apparus un peu partout dans la ville, comme en témoignent les quelques photos ci-dessous :

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Et à Athènes, dans la nuit du 24 décembre, l’ancien Hôtel de Ville a été attaqué à l’ampoule de peinture, plutôt bien décoré. Des tracts revendiquant l’action ont également été laissés sur place :

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Les articles ont tous été traduit en collaboration avec Squat.net : 1, 2 et 3

Vyronas, Grèce : Des barricades enflammées et une attaque contre la mairie en solidarité avec Villa Amalias

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Les chiens de garde de l’État ont à nouveau envahi les squats;
nous allons mettre le feu à Athènes, voilà ce que nous allons faire.

Aux premières heures matinales du 10 janvier, nous avons interrompu le trafic routier à l’intersection des rues Karaoli et Dimitriou, dans le district de Vyronas [banlieue sud-est d’Athènes], nous avons mis des containers à poubelles et à verre au milieu de la route, et nous les avons incendiés. Nous avons peint des slogans en solidarité avec les squats et lancé des ampoules de peinture sur la façade de la mairie. C’était bien le minimum à faire en solidarité avec le squat Villa Amalias et nos camarades arrêté-e-s.

Si seulement nos maisons étaient comme des squats…

sources : original, squat.net

Ioannina, Grèce : Action en solidarité avec les squats Villa Amalias et Skaramaga

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BAS LES PATTES DES SQUATS ! (Banderole sur le squat Skaramaga)

Dans l’après-midi du 9 janvier, au sein d’opérations répressives brutales à Athènes, environ 100 compagnons à Ioannina ont décidé de donner une première réponse enragée à la face de ces événements et ont attaqué le tribunal de la ville avec des bombes de peinture en solidarité avec les deux squats d’Athènes qui sont toujours sous siège de la police, mais aussi en solidarité avec tout autre lieu auto-géré qui a été frappé par la répression dernièrement – comme le squat Delta à Thessalonique, le centre social Xanadu à Xanthi – à travers la Grèce et au-delà. Ils ont aussi lancé de la peinture lors de leur action au tristement célèbre politicien et grand propriétaire Kalogiannis – un député de Nea Dimokratia (le parti majoritaire dans le gouvernement tripartite actuel) dans la région de Ioannina – qui passait par là.

LIBERTÉ POUR LES OTAGES DU 9 JANVIER !
PAS DE POURSUITE POUR AUCUN COMPAGNON !

 

Source

 

Athènes, Kamatero : Des compagnons attaquent la permanence locale du parti majoritaire du gouvernement grec

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Dans la nuit du mercredi 9 janvier les vitres de la permanence du parti Nea Dimokratia (“Nouvelle Démocratie”) ont été cassé et bombardé de peinture dans le quartier de Kamatero.

Ôtez vos pattes des squats et des lieux auto-organisés. Solidarité avec les 92 compagnons captifs qui ont humilié le plan qui a dicté que Villa Amalias doit rester sous occupation policière.

Épicentres d’illégalisme partout !

Nous sommes tous squatters !

 

Source

 

Grèce : le 12 janvier, journée d’action en solidarité avec les squats et espaces autogérés

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Le samedi 12 janvier 2013 sera une journée d’action de résistance et de solidarité avec l’infrastructure d’opposition de l’espace anarchiste/anti-autoritaire en Grèce, qui dernièrement a fait face à des opérations policières massives.

Des compagnon-ne-s de nombreux collectifs en Grèce ont appelé à des manifs solidaires et anti-répressives, dans la majorité vers midi. Des rassemblements et manifestations auront lieu à Athènes ( la manif commencera depuis les Propileos), à Thessalonique, à Rethimno (Crètes), à Patras, à Preveza, à Ioannina, à Iraklio (Crètes), à Kozani, à Chania (Crètes), sur l’île de Naxos, sur l’île de Mytilini.

Nous encourageons les personnes qui ne sont pas en Grèce à sortir dans les rues de leur ville et allumer la flamme de la solidarité internationale. Faisons de la répression une occasion subversive.

Attaquons-les là où ça fait mal !
Attaquons-les lorsqu’ils ne s’y attendent pas !

Athènes : actualisation sur les compagnon-ne-s arrêté-e-s le 9 janvier 2013

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Squat Villa Amalias pour toujours, solidarité avec les détenu-e-s. (Banderole accrochée sur le squat Skaramaga après la descente du 20 décembre )

Le résultat des opérations policières qui ont été menées à Athènes le 9 janvier, autant du côté des compagnon-ne-s qui ont réoccupé Villa Amalias comme de celui de ceux/celles qui ont occupé symboliquement les bureaux du parti de Gauche Démocratique et les compagnon-ne-s arrêté-e-s après l’expulsion du squat Skaramaga :
– 93 personnes ont fait face à des accusations de délits graves, résultat de leur arrestation dans la cour du squat de Vila Amalias. 92 d’entre elles/eux sont toujours en garde à vue au quartier général de la police sur l’avenue Alexandras, l’autre personne est mineure et a été libérée hier (10/01)
– Les quelques 40 compagnon-ne-s arrêté-e-s après l’occupation des bureaux du parti de Gauche Démocratique, dans le quartier de Metaxourgio, ont été libéré-e-s sans charges. Cela s’est passé plusieurs heures après leur arrestation. Tard dans la nuit elles/ils avaient tous été libéré-e-s.

– Dans le cas des compagnon-ne-s qui ont été arrêté-e-s après l’intrusion des flics dans le squat Skaramaga, sept d’entre elles/eux ont été arrêté-e-s à l’intérieur du bâtiment et un-e autre près du squat.
Sur les huit, quatre ont déclaré être des résidents du squat, et un-e est mineur-e.

Le/la huitième compagnon-ne, qu’ils ont attrapé dans la rue a été libéré-e sans charge le matin même, alors que les six personnes majeures ont été libéré-e-s le 10 janvier, après avoir passé la nuit en cellule et être présenté-e-s au tribunal de Evelpidon le lendemain.

Les six compagnon-ne-s majeures ont fait face à des accusations de délit mineur de trouble de la paix publique, violation de la loi sur les armes et violation de la loi sur les feux d’artifice. Leur jugement passera le 24 janvier 2013. Les avocat-e-s des compagnon-ne-s ont demandé le report en exigeant que Christos Fotiou ( président du NAT, institution qui réclame la propriété) assiste au jugement, vu que c’est lui qui a intenté l’action en justice contre les squatteurs. Les juges vont l’appeler dans la prochaine audition.

En ce qui concerne le/la compagnon-ne mineur, on s’attend à ce qu’il/elle passe en procès aujourd’hui (11/01) ( nous actualiserons)

Les actualisations ont été faites à partir d’Indymédia Athènes et des communiqués du collectif du squat Skaramaga et de l’Assemblée pour l’Action Antispéciste, un des projets qui est hébergé par ce squat.

Athènes : Descente de flics au squat Skaramaga

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À 15 heures aujourd’hui, 9 janvier, après la méga-opération répressive de ce matin les flics ont encerclé le squat Skaramaga ( le bâtiment à l’angle de la rue Patision et Skaramaga). Peu de temps après les forces anti-émeutes ont réussi à ouvrir la porte et envahir le squat.

À quelques 150 mètre du squat Skaramaga, dans la court du musée archéologique, rue Patision, 200 compagnon-ne-s sont rassemblés en solidarité, appelant à ce que d’autres personnes sortent dans la rue.

On demande une diffusion maximale au sujet de l’état de siège dans lequel se trouve le centre ville d’Athènes. L’État et ses bourreaux veulent enterrer l’espace anarchiste en Grèce. Nous ne les laisserons pas faire !

SOLIDARITÉ INTERNATIONALE EXPLOSIVE !
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Déclaration du collectif du squat Skaramaga au sujet de la descente de flics :

Il y a eu une descente de flics aujourd’hui (09/01) à 15h au squat Patission 61 & Skaramaga. Sept compagnon-ne-s sont à l’intérieur du bâtiment. L’opération répressive a eu lieu en forme de vengeance quelques heures après la ré-occupation de Villa Amalias et de l’occupation du siège du DIMAR, deux évènements qui ont eu pour résultat environ 150 compagnon-ne-s arrêté-e-s.
Le gouvernement tripartite, la police et le NAT (Fondation de marin marchants, qui réclame la propriété du bâtiment) sont les principaux responsables de cette attaque. Ils nous trouveront face à eux.

Pas touche aux squats ! Libération immédiate de toutes les personnes arrêtées.
Retrait immédiat des forces de répression des squats Villa Amalias et Skaramaga !
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Dernière mise à jour :

Il y a eu un rassemblement devant le quartier général de la police sur l’avenue Alexandras, où étaient présentes autour de 1500 personnes en solidarité avec les personnes arrêtées ce matin à Villa Amalias ( ceux arrêtés lors de l’occupation du DIMAR auraient été relâchés).

Au squat Skaramaga les sept compagnon-ne-s qui étaient à l’intérieur du bâtiment au moment de l’invasion des flics ont passé des heures dans un camion de flic et ont finalement été amenés au commissariat de police d’Omonia.

Les avocats ne pouvaient pas accéder au squat et personne n’était en communication directe avec les détenus. Les flics continuaient de fouiller le bâtiment et prenaient des photos de l’intérieur et ont confisqué des ordinateurs. Les squatteurs avaient publié leurs propres archives photographiques du bâtiment afin d’expliquer rapidement leurs différentes activités, en réponse aux flics et aux médias charognards qui n’hésiteront pas à les dépeindre comme des “criminels”.

Athènes : Ré-occupation et expulsion de Villa Amalias

http://www.youtube.com/watch?v=7VLTaS2TLiI

À 07:30 ce matin, 9 janvier 2013, des dizaines de personnes ont réoccupé le bâtiment situé entre les rues Acharnon et Heyden, connu comme le squat Villa Amalias, qui avait été expulsé le 20 décembre 2012.

De suite après la réoccupation du squat un gros contingent de flics a encerclé la zone,  balançant des lacrymos à l’intérieur. Finalement l’État a envoyé sur place les Unités de Force Répressives Antiterroristes ( EKAM) qui sont rentrés en cassant les vitres. Avec les escadrons du MAT ils ont arrêté 101 compagnon-ne-s, les transférant à GADA (quartier général de la police), sur l’Avenue Alexandras. Durant l’opération répressive les flics ont évacué les environs et ont empêché les passants et photographes de prendre des photos.

Pendant ce temps une manif solidaire spontanée est partie de la place Victoria (près de Villa Amalias) en direction de l’école Polytechnique, Exarchia.

Et presque en même temps un autre groupe de personne a occupé les bureaux du parti du DIMAR (gauche démocratique, qui est dans la coalition gouvernementale tripartite ) en solidarité avec le squat Villa Amalias, les espaces autogérés et les différentes structures qui ont été attaquées ces derniers temps(I, II)
Comme auparavant, les flics n’ont pas tardé à arriver et ont arrêté une quarantaine de personnes solidaires, les transférant aussi à GADA.

Pendant que ces lignes sont écrites (11:40 heure locale) des personnes solidaires se sont rassemblées devant le quartier général de la police, pendant que quelques 400 personnes ont décidé, suite à une assemblée d’urgence, de garder Polytechnique ouvert, où cette assemblée avait lieu, afin de pouvoir y organiser d’autres assemblées dans la journée.

De plus, un rassemblement solidaire a été convoqué sur la place Syntagma à midi et un autre devant le quartier général de la police à 18h aujourd’hui. La journée sera longue.

SOLIDARITÉ AVEC TOUTES LES PERSONNES ARRÊTÉES
FEU ET RAGE !

Athènes : Attaque contre le maire d’Athènes Giorgos Kaminis

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Le vendredi 4 janvier 2013, vers environ 20h00, le maire-mac d’Athènes, le laquais qui sert loyalement le gang policier du ministre de l’intérieur Dendias, a été spontanément attaqué par un groupe de compagnons quand il fut débusqué dans le lieu de Noël au sein le musée industriel municipal Technopolis, dans le quartier de Gazi. Kaminis a seulement reçu une petite dose de ce qu’il mérite réellement. Il a été confronté verbalement au début, puis il a été bousculé plusieurs fois. Les compagnons ont clairement dit pourquoi le maire sera chassé – ou, selon leurs propres mots, quand certains crient le slogan “Villa Amalias sera le tombeau de Kaminis”, ils le font vraiment…

 

Source

 

Athènes : Revendication de responsabilité par ‘les illégaux’ pour l’attaque incendiaire contre le tribunal de paix à Halandri

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Il faut que la nouvelle période de répression inaugurée par le raid policier dans Villa Amalias et suivie par la descente des flics dans l’espace autogéré de l’Université d’Économie (ASOEE) devienne le début de la fin du terrorisme d’État. Samaras, Dendias, Kaminis sachez que les premières cagoules  seront tombées, accompagnées de vos têtes aussi. Vous avez mis nos compagnon-ne-s à la rue, vous avez saisi les machines de l’imprimerie, vous avez volé l’équipement de la station radio, vous allez le payer cher.

Rien n’est fini … tout commence maintenant.

Le placement d’un dispositif incendiaire au tribunal de paix de Halandri était le hors d’œuvre. Suivront les plats principaux.

Vous ne pouvez jamais prendre Villa Amalias.

Source

Athènes : Affiches pour les prochains événements en solidarité avec Villa Amalias

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ILS NE NOUS PRIVERONS PAS DE CE QUI NOUS APPARTIENT

Jeudi 27 décembre
Événement
Place Victoria, 17h00
– Pièce de théâtre
Mistero Buffo de Dario Fo
par le groupe “Tsiritsantzoules”
– Projection
par et sur le squat Villa Amalias

Samedi 29 décembre
– Manifestation en solidarité avec Villa Amalias
Propylea, 12h00
– Concert
Monastiraki, 16h00
Waxing Gibbous
Propaganda
Chimeria Narki

VILLA AMALIAS
SQUAT POUR TOUJOURS

Source

Athènes : Communiqué de revendication de l’attaque incendiaire contre une branche des services municipaux à Sepolia en solidarité avec le squat Villa Amalias

villa-amalias-buildingDans les premières heures du vendredi 21 décembre, nous avons placé un engin incendiaire constitué de cinq bouteilles de gaz sur la façade du bâtiment de KEP (soi-disant Centre de Service des Citoyens) qui se trouve à l’intersection des rues Dyrrachiou et Amvrakias dans le quartier de Sepolia.

Nous étions armés de rage et conscience en ce qui concerne les derniers mouvements de l’ennemi de classe contre le milieu anarchiste/anti-autoritaire et en particulier le ministre fasciste de la Répression du Citoyen, alias le ministre de l’Intérieur Dendias et ses collègues, le premier ministre Samaras et le maire d’Athènes Kaminis, qui ont envahi le squat Villa Amalias.

De cette manière factuelle, nous avons montré notre solidarité avec les anarchistes du squat Villa Amalias et les huit compagnon-ne-s poursuivi-e-s qui ont été retenu-e-s dans les geôles du quartier général de la police d’Athènes. Nous avons ciblé KEP parce qu’il appartient à la juridiction de la municipalité d’Athènes qui a pris la tête dans la descente au squat.

Nous prévenons ceux qui ont contribué à cette attaque spécifique que cela n’était que le début.

RETRAIT IMMÉDIAT DES FORCES RÉPRESSIVES DU SQUAT

“Des anarchistes enragés”

Athènes : Les 8 personnes arrêtées au squat Villa Amalias sont rélachées, 24.12.2012

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Banderole sur l’île de Lesvos : Villa Amalias c’est nous tou-te-s. Derrière balances, avant compagnon-ne-s.

Les 8 compagnon-ne-s arrêté-e-s le 20 décembre pendant un raid policier dans Villa Amalias, sont tou-te-s rélaché-e-s.  Trois d’entre elles/eux sont libéré-e-s sans conditions alors que les 5 autres compagnon-ne-s doivent se présenter au poste de police local une fois par mois. 300 personnes solidaires se sont rassemblées devant le tribunal d’Evelipidon le 24 décembre. Le squat est toujours sous surveillance policière.

NOUS REPRENDRONS VILLA AMALIAS.

RIEN N’EST FINI…TOUT CONTINUE.

Source: 1, 2

Xanthi, Nord de la Grèce: le lieu social auto-organisé Xanadu incendié par des ‘inconnus’

Xanthi_XanaduSamedi 22 Décembre, à l’aube, le centre social ouvert Xanadu (en service depuis 2009 dans la ville de Xanthi) a reçu une attaque fasciste.

Les fascistes ont tenté de détruire le centre social ouvert Xanadu par un incendie criminel causant des dommages matériels graves et mettant en danger la vie des voisins.

Ils n’ont pas réussi à détruire le bâtiment. Nous avons déjà commencé les travaux de réparation, de sorte que le Xanadu réouvrira bientôt.

Cette attaque contre Xanadu est la continuation de l’action ciblée de certaines parties du para- État.

Ils ne vont pas nous arrêter parce que nous ne sommes pas intimidés par eux.

Nous continuerons d’être là et de lutter.

Xanadu, c’est nous tous.

Le collectif Xanadu, 22.12.12

 

Athènes : Mise à jour sur les huit arrêtés du squat Villa Amalias

Flyer trouvé dans la ville de Livadia : "Solidarité avec Villa Amalias"
Flyer trouvé dans la ville de Livadia : “Solidarité avec Villa Amalias”

• Court résumé de la manif’ spontanée en solidarité de la nuit dernière (20.12) dans le centre d’Athènes qui s’est tenue juste après l’assemblée anarchiste dans l’Université d’Économie et d’Affaires d’Athènes (ASOEE) ici.

“Tôt dans la matinée (21.12), les flics ont forcé la porte de Villa Amalias dans la rue Heyden sans la présence d’aucun de ses occupants. Cela signifie typiquement que les flics sont entrés en force dans la maison sans mandat et sont toujours en train de violer les prémices. Nous avertissons les autorités que tout dommage ou opération dans le lieu occupé aura une réponse immédiate. Souvenons-nous aussi que personne n’est habilité à être dans le bâtiment en notre abence.” – Villa Amalias

• Les arrêtés (six grecs-ques et deux allemands) sont toujours retenus. Aujourd’hui, le 21 décembre, ils ont comparu pour une procédure prélimaire. Les huit compagnons sont arrivés au tribunal d’Athènes accompagné d’une forte présence policière vers 13.45. Des dizaines de personnes solidaires se sont rassemblés au tribunal d’Evelpidon et les ont fortement salué avec des slogans de solidarité. Pendant environ deux heures les huit arrêtés ont été examiné par le procureur public qui a proposé qu’ils soient accusés de crime pour la fabrication de matériaux explosifs en plus de quelques délits. Ainsi les accusés ont été obligé de comparaître devant un juge d’instruction qui a pris la décision finale concernant les accusations. A 16h00 il a été reporté que les huit compagnons ont requis plus de temps pour préparer leur défense. La prochaine comparution est fixée au lundi 24 décembre 2012 (donc la veille de Noël). Jusque là, ils resteront incarcérés dans le quartier général de la police sur l’avenue Alexandras.

ILS EN ONT APRÈS L’ANOMIE ? ILS AURONT UN NOËL NOIR !
REMISE EN LIBERTÉ IMMÉDIATE DES SQUATTERS DE VILLA AMALIAS !

Athènes: “Nous sommes et nous serons là” texte des squatters de Villa Amalias

Le feu ne nous brule pas, il brule à l’intérieur de nous, solidarité avec Villa Amalias
Le feu ne nous brûle pas, il brûle à l’intérieur de nous, solidarité avec Villa Amalias

Voici le texte des squatters de Villa Amalias, jeudi 20/12/12:

Aujourd’hui 20-12-2012 la police a envahi Villa Amalias. Avec pour prétexte une dénonciation pour trafic des drogues, une perquisition a été effectuée en présence d’un procureur. Le résultat de leur perquisition est ridicule. Cependant Dendias déclare que tout cela prouve que Villa a été un centre d’anomie* pendant 22 ans et qu’enfin la loi est restaurée par «la volonté politique courageuse» de Samaras.

Par quelle acrobatie de raisonnement peuvent des bouteilles de bière vides être caractérisées comme «des éléments de fabrication de cocktails molotov» ? Dans un lieu où fonctionnent aussi une salle de concert et un bar, est-ce absurde qu’il existe un grand nombre de bouteilles de bière vides? Qu’est-ce que veut dire «matériel inflammable» ? Peut-être parlent-ils des liquides pour nettoyer la machine d’imprimerie qui fonctionne dans le squat ? Devons-nous parler des masques à gaz dont tout manifestant respectant sa santé doit disposer ? Des moyens élémentaires d’autoprotection (pétards, lance-pierres etc) dans un lieu qui a à plusieurs reprises été attaqué par des gangs paraétatiques (incendies volontaires, coups de couteau, tabassages), avec pour point d’orgue 2008 lorsque le ministre de l’ordre public Markogiannakis a rendu visité aux «habitants» d’Agios Panteleimonas et que nous avons été attaqués quelques minutes après son départ.

Sous prétexte d’une perquisition ils tentent alors de réaliser leur rêve de longue date : L’invasion dans un lieu qui constitue pour eux un des symboles dans l’espace de tous ceux qui sont hostiles face à ce que la domination représente, l’imposition, la stérilisation, l’indifférence, la résignation, la soumission. En cela ils ont raison. C’est ce que nous sommes. Nous et les milliers de manifestants, personnes en lutte, squatters, grévistes, combattants de rue. Nous sommes les sans abri et ceux qui n’ont pas de foyer, les punks et les voyous, les végétariens et les féministes, les noctambules et les travailleurs, les pauvres et les désavantagés, les victimes du racisme et les vengeurs de l’injustice. Le ministre nous a caractérisés comme foyer d’anomie…

Et maintenant parlons sérieusement. Villa Amalias est une proposition d’organisation, qui par les temps de cannibalisme des mémorandums devrait être confrontée. L’attaque du capital sur le monde du travail nécessite la destruction de toutes ses structures. La dévalorisation des acquis dans le travail et des syndicats, les structures de solidarité et de désobéissance, les projets auto-organisés sont dans la ligne de mire.

L’agenda d’extrême-droite qui a prédominé depuis le commencement de la crise, a été mise en place avec les déclarations de Loverdos (ancien ministre de la santé) au sujet de bombe hygiénique, à l’encontre des grévistes de la faim de Ypatia. Cela a continué en ciblant les immigrés (mur d’Evros, centres de rétention, opération Xenios Zeus), la mise au pilori des séropositives narcodépendantes, et tout cela à l’aide de la violence d’extreme droite à l’encontre des immigrés, des homosexuels, des vendeurs à la sauvette. La torture des antifascistes de la patrouille à moto, dans le Quartier Général de la police d’Athènes (GADA), les attaques de squats et la répression sauvage de toute revendication sociale et de travail ne laissent aucun doute sur le fait que l’adversaire a formé un bloc compact compact devant lequel nous devons résister.

Nous sommes depuis 22 ans dans un bâtiment qu’ils avaient abandonné depuis des dizaines d’années. Nous le préservons et nous lui donnons vie. Nous sommes un squat qui a toujours les portes ouvertes à des groupes, des personnes et des projets qui font avancer la culture contre-marchande, la dignité humaine, les luttes sociales, de classe, antifascistes. Villa Amalias livre une bataille sérieuse pour protéger non pas les dix façades de ce lieu, mais les désirs, les rêves et les espoirs d’une vie plus libre pour tous.

Nous appelons tous ceux qui retrouvent une part d’eux-mêmes dans l’existence de ce squat à livrer avec nous cette bataille cruciale.

Les bourreaux-Don Quichottes attaquent ce moulin à vent alors qu’en réalité ils chassent des idées. Pour eux ce sont elles qui sont illicites. Ils chassent des chimères ils recevront des cauchemars.

 

LIBERATION IMMEDIATE DES SQUATTERS DE VILLA AMALIAS !

*anomie: absence de lois/infractions à la loi

 Source

 

Athènes: Descente des flics et d’un Procureur au squat Villa Amalias

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Brutes étatiques et para-étatiques, nous sommes et nous resterons ici.
Squat Villa Amalias

Aujourd’hui 20/12/2012 à 7 heures du matin, des forces de police ont envahit le squat Villa Amalias. Le prétexte utilisé pour cette démonstration de force répressive est une “plainte anonyme”.

8 compagnons et compagnonnes qui se trouvaient à l’intérieur des bâtiments occupés ont été transférés à GADA (le quartier général de la police d’Athènes) et y sont retenus. Des compagnons solidaires qui se dirigeaient vers le quartier de Villa ont également été interpellés par des forces de polices à moto, tout comme les interpellations de compagnons et de compagnons qui s’étaient rassemblés à la mairie pour intervenir  devant le maire de la répression, Kaminis.

Depuis le premier moment, des dizaines de compagnons/nnes se sont rassemblés en dehors du square où nous nous trouvons encore maintenant appelant à la solidarité.

MAIRES ET MINISTRES ECOUTEZ BIEN CA :
VOUS NE PRENDREZ PAS VILLA AMALIAS, PAS MEME EN REVE

BAS LES PATTES DE TOUS LES SQUATS/OCCUPATIONS
LIBERATION IMMEDIATE DE TOUS NOS COMPAGNONS

SQUAT VILLA AMALIAS
ACHARNON ET HEYDEN

source

Athènes: Manifestation en solidarité avec les occupations et les lieux auto-organisés, le 1/12

BAS LES PATTES DES OCCUPATIONS
MANIFESTATION – 1/12 – 12h00 – PLACE VICTORIA
SOLIDARITÉ AVEC LES OCCUPATIONS ET LES LIEUX AUTO-ORGANISÉS

Face à une légitimité qui nous saccage la vie, nous demeurons des foyers d’illégalité.

Les squats et les lieux auto-organisés sont des parties de l’espace-temps libéré. Ce sont des fragments d’utopie au sein du désert social qu’impose la domination. Ce sont des digues sociales contre le fascisme. En leur sein, la graine de la subversion est couvée. Dans ces lieux nous expérimentons avec les structures que nous imaginons. Nous tentons de cultiver l’expression auto-organisée et anti-commerciale à travers des événements et représentations théâtrales. Nous créons des foyers de contre-information à travers des fréquences radiophoniques et projets Internet. Nous développons une pratique d’autoéducation collective, avec des leçons ouvertes à tous. Nous développons la solidarité sociale, avec des centres de soins et des cuisines collectives. Ainsi créons-nous petit à petit, dans chaque ville et quartier, des relations et des idées qui renverseront le régime de servage qui nous a été imposé.

NOUS CRÉONS; ILS DÉTRUISENT

Dans leur parcours les occupations et projets auto-organisés sont un obstacle.

La répression contre le squat Delta, mais aussi contre tous les projets auto-organisés à travers le pays (Draka, Apertus, Aphroditis 8.) – soit elle émane directement de la politique étatique, soit par l’intermédiaire de toute sorte d’organisations para-étatiques – vient s’ajouter à une longue liste d’attaques contre la société, le point culminant étant les mesures contre les travailleurs et la société qui sont imposées les dernières années. L’attaque exemplaire et continue de la part de l’État et du Capital sur l’ensemble des gens résistant a pour seul but l’intimidation et l’arrêt de toute voix et pratique subversive. Avec leurs armes, la désorientation et la terreur, ils tentent de nous rendre leurs sujets sans volonté afin qu’ils ouvrent la voie à une société totalitaire.

Coordination des occupations, lieux auto-organisés et stekis* d’Athènes, compagnon-ne-s

*steki c’est un lieu auto-organisé

 Source

Thessalonique : Sur l’affaire de Gustavo Ε. Quiroga González et l’expulsion du squat Delta

Le jeudi 4 octobre, à 11h, un groupe de 30 compagnons a occupé le quartier général du Syndicat des Journalistes de Macédoine et Thrace des Journaux Quotidiens (ESIEMTH) afin d’envoyer des e-mails et des faxs en masse et faire connaître le cas du compagnon colombien Gustavo, qui est toujours détenu dans une cellule de la démocratie bourgeoise après le raid contre le squat Delta. L’assemblée de solidarité pour le squat Delta, et en particulier pour le cas de Gustavo, a publié et diffusé une déclaration que vous pouvez lire ci-dessous.

Les autorités grecques ont confisqué le passeport en règle de Gustavo, jugeant que c’est un faux. Ils ont même suggéré qu’ils pourraient même valider des “copies officielles” de son document (qu’ils considèrent autrement comme faux…) si seulement Gustavo pouvaient être déporté vers l’Espagne, sachant qu’il a obtenu la citoyenneté espagnole. Malgré tout, les autorités espagnoles l’accepteraient sûrement avec ses papiers authentiques (et pas des copies carbones). Donc, maintenant, le compagnons fait face à la possibilité d’être déporté dans son lieu natal, la Colombie, qu’il a quitté il y a plus de 10 ans. En d’autres mots, Gustavo est menacé par une déportation immédiate de Grèce et il est retenu par vengeance.

Voilà venu le temps de diffuser les paroles et de mener des actions de solidarité.

Lettre de l’assemblée de solidarité avec le squat Delta et Gustavo E.Quiroga Gonzalez sur l’affaire de ce dernier.

Le 12 septembre 2012, l’armée démocratique urbaine est entrée dans le squat Delta (à Thessalonique) l’arme au poing, arrêtant 10 compagnons qui étaient à l’intérieur, détenant les gens qui étaient venus en solidarité avec le squat, détruisant l’infrastructure libre et ouverte du bâtiment et ne s’arrêtant pas là. Les fenêtres, toilettes et même l’équipement électrique a été cassé afin d’augmenter les dommages supposément causés par les squatteurs au bâtiment. Notre compagnon Gustavo E. Gonzales est l’une des 10 personnes qui ont été arrêtées lors de l’opération initiale mais il est toujours prisonnier des mains de l’État. Depuis le 14 septembre et après une séquence de procédures “dans le dos”, il fut détenu au Ministère des Transitions (celui pour les immigrants) de la prison de Diavata dans des conditions moyenâgeuses.

Pour rendre les choses plus claires, quand Gustavo exprima qu’une “cour martiale” se tenait, le procureur général E. Mpakelas donna l’ordre d’empêcher l’entrée à toute personne en lien avec l’affaire (amis, compagnons, etc.), non seulement dans la pièce où se tenait le procès mais aussi au sein du tribunal, ne tenant pas compte de façon éhontée du caractère public du procès. Un flic (qui n’était pas du ministère de l’immigration), Oikonomoy Iwannhs, témoigna que selon son “expérience” les papiers de Gustavo étaient des faux. Sans un expert pour examiner le sujet, la cour l’a accusé, entre autres choses, de falsification de documents officiels. L’histoire continua quand le directeur du ministère de la Sécurité Politique (un ministère de la police qui s’assure que le système politique reste stable et prospère) Athinagoras Pazarlis, signa la forme légale pour essayer de donner crédit au parjure d’Oikonomou.

Après le procès, les documents furent donnés à des experts officiels et leur authenticité fut confirmée, mais le rapt de notre compagnon continue et sa remise en liberté fut reportée à un délai inconnu. Au même moment, Athanasios Mpasioykas, le sous-directeur du ministère de l’immigration, signa un ordre de déportation pour Gustavo, ignorant l’expertise sur l’authenticité de ses papiers, complétant ainsi le complot scandaleux du département de la Sécurité Politique.

En conséquence, l’affaire de Gustavo est dans la ligne de mire du directeur de la sécurité politique, s’étant personnellement impliqué, en signant, afin que l’affaire soit conclue rapidement, avant que son implication ne soit connue. Voilà comment procèdent les chefs du département de l’immigration, qui, alors qu’ils ont le pouvoir de le relâcher, refuse de le faire et suivent des ordres d’en haut. Comme d’habitude un corbeau n’arrache pas les yeux d’un autre corbeau.

Pour résumer cette affaire, nous faisons face à un complot ridicule qui implique la confiscation de faux documents dont il fut prouvé qu’ils étaient officiels, la volonté des autorités de valider des “copies officielles” des documents (qu’ils considèrent comme faux) afin que Gustavo fasse une croix sur l’Espagne où il a la nationalité (qui ne peut l’accepter sans les documents originaux) et la possibilité de sa déportation en Colombie (qu’il a quittée depuis plus de 10 ans).

Nous exigeons la remise en liberté immédiate de Gustavo E.Q. Gonzalez qui est détenu depuis le 12 septembre après l’expulsion du squat Delta à Thessalonique, en Grèce.

ASSEMBLÉE DE SOLIDARITÉ AVEC DELTA ET GUSTAVO E. QUIROGA GONZALEZ
CHAQUE LUNDI À 19H00 À POLYTECHNIQUE – THESSALONIQUE

Source

Volos, Grèce : marche de protestation en solidarité immédiate avec l’occupation Delta et ceux qui luttent

Dans la ville de Volos, tard dans la nuit de mercredi, 12/09, nous avons eu une réunion spontanée après avoir entendu les nouvelles de l’expulsion de l’occupation Delta à Thessalonique. Notre discussion a été suivie d’une marche de protestation, partie du square Aghiou Nikolaou à 1h10, où près de 80 personnes sont descendues dans la rue, passant devant le commissariat et les bars locaux bondés. Nous sommes allés à la rue centrale Dimitriados, descendus vers le front de mer et nous avons terminé la marche à la place Palia.

De nombreux slogans ont été scandés pour la défense des occupations, les pratiques de solidarité et la lutte anarchiste, et contre l’État, les flics et les fascistes. Il n’y avait pas de forces de police présentes, à l’exception d’une voiture de police secrète et son «contenu».

Les occupations, les grèves radicales, les émeutes, la guérilla, et toutes formes ou choix de lutte pour la destruction de ce système et la construction d’une société basée sur la solidarité et l’égalité, ont notre fidèle soutien, quels que soient les désaccords existants.

Aucun de ceux qui luttent, aucun de ceux qui sont poursuivis ou emprisonnés, ne doivent rester seuls face à cette violente attaque du capitalisme totalitaire et de sa république. Pour créer des relations de solidarité entre les opprimés et les exploités, ainsi que des structures constantes et agressives qui priveront les autorités et leurs partisans de leur espace vital, il n’y a qu’un chemin.

Bas les pattes des occupations! Bas les pattes des luttes et des combattants !

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME LA PLUS PUISSANTE

Thessalonique, Grèce : l’occupation Delta expulsée

Occupations permanentes

A environ 7h30 du matin, mercredi 12 septembre, à Thessalonique, au moins cinq escadrons de police anti-émeutes MAT, et deux jeeps d’unités répressives anti-terroriste EKAM se sont déployés devant l’occupation anarchiste Delta et ont pris d’assaut le bâtiment peu de temps après.

10 personnes ont été arrêtées à l’intérieur du bâtiment, et d’autres qui sont arrivés en solidarité ont été arrêtées dans la rue. En outre, beaucoup d’autres personnes solidaires qui s’étaient rassemblées près du squat ont été encerclées et isolées par la police.

Les flics ont fouillés le bâtiment de plusieurs étages (occupé depuis 2007) et ont confisqué de nombreux objets personnels des occupants, y compris du matériel tel que les ordinateurs et les disques durs, mais aussi de l’argent. Par ailleurs, la police a lancé officiellement une séquence vidéo sans son de l’invasion des forces spéciales dans l’occupation.
Les escadrons anti-émeutes entourent la zone où est situé le bâtiment, et son entrée principale est bouclée.

Ceux qui sont venus en solidarité et arrêtés ont été relâchés.

Les 10 camarades qui ont été arrêtés à l’intérieur de l’occupation sont toujours retenus au quartier général de la police de Thessalonique (GADTH). Ils doivent comparaître devant le procureur au plus tard ce soir ou demain (13/9). Ils sont accusés de délits (c’est tout ce que nous savons pour l’instant).

Une assemblée anarchiste d’urgence concernant l’expulsion violente de l’occupation Delta a eu lieu à 13 heures à l’École Polytechnique de Thessalonique, où près de 100 personnes en solidarité, ainsi que des membres du collectif de l’occupation, ont décidés de prendre les mesures suivantes:

1) Rassemblement de Contre-information adressée au public, aujourd’hui 12/09, à Kamara à 18h30, dans l’attente de plus amples informations sur les camarades arrêtés.
2) Rassemblement de protestation devant le siège de la police de Thessalonique, à 21h00, dans le cas où les personnes arrêtées seraient encore détenues.
3) Rassemblement de solidarité au tribunal de Thessalonique le 13/09, si en effet les personnes arrêtées comparaissent devant le procureur de la république demain.
4) Prochaine assemblée ouverte pour organiser des actions de solidarité le 13/09 à l’école Polytechnique de Thessalonique à 18h.

Rassemblement de contre-information avec sound system aujourd’hui:
Tous à  Kamara (centre-ville de Thessalonique) à 18h30!
Aucune machination répressive du pouvoir ne doit rester sans réponse.
La solidarité est notre arme.

L’occupation Delta reste ! Bas les pattes de nos vies !

Notez que toutes les bénéfices du concert organisé par le groupe BausMaus ce soir, à 23h00, devant la faculté de biologie à Thessalonique, serviront pour les frais juridiques occasionnés par la défense des camarades poursuivis après l’opération répressive contre l’occupation Delta.

Sources: 1, , 3, 4