La branche locale d’ EINAP (Syndicat des docteurs d’hôpitaux d’Athènes et du Pirée), Hôpital général de Nikaia
11/05/2011
Aujourd’hui nous avons vu la violence illimitée et profonde utilisée par le gouvernement grec du Mémorandum d’austérité, dans un effort de réprimer les réactions saines de tous les citoyens qui résistent aux mesures planifiées par les capitaux étrangers et locaux.
Des dizaines de manifestants blessés -tabassés par la police- ont été transférés par ambulance ou sont arrivés par leur propres moyens dans notre hôpital. La plupart d’entre eux avaient des blessures à la tête. Parmi eux, un manifestant de 30 ans a été transféré dans un état critique ante-mortem, avec de l’anisocorie et un énorme hématome épidural. En ce moment des collègues l’opèrent pour tenter de sauver sa vie.
Nous condamnons la violence policière. Nous condamnons tous les membres du gouvernement grec et le premier ministre pour tentative d’assassinat contre notre concitoyen, qui se trouve dans un état critique et en danger, mais aussi contre le reste des manifestants.
La violence et les répressions contre les personnes qui résistent n’ont pas d’avenir.
Ce gouvernement qui viole les droits du peuple- des droits indispensables à leur survie- et utilise des violences brutales qui mettent la vie des gens en danger, ne fera qu’augmenter notre obstination et notre détermination à se battre jusqu’au bout pour que les gens aient du pain, de l’éducation, et la liberté [« Pain-Education-Liberté » était un slogan anti-dictatorial].
Nous ne nous arrêterons pas tant que les coupables de ces tentatives de meurtres ne seront pas punis !
Nous ne nous arrêterons pas tant que le peuple ne sera pas victorieux !