14 NOVEMBRE GRÈVE GÉNÉRALE
Subvertir l’ordre établi, interrompre le fonctionnement du système, questionner sa logique et la fausse normalité, arrêter et saboter la machine productive qui fait avancer l’engrenage, bloquer la mobilité de marchandises et de personnes, signaler et attaquer les responsables de notre misère, se réapproprier l’espace publique, lutter sur nos espaces, villages, quartiers, lieux de travail, … sortir dans la rue et partager la rage et les rêves. Que chacune avec ses propres outils se joigne aux siens et sorte dans la rue pour faire entendre sa voix. Que la révolte s’étende !
RÉSISTANCE ! AUTOGESTION !
GRÈVE de la soumission, de la résignation, de l’obéissance …
Vous nous condamnez à un travail chaque fois plus d’esclave, vous précarisez globalement et définitivement nos vies, vous nous retirez les aides, la possibilité de tomber malade, l’indemnisation infime que nous avions lorsqu’on se faisait virer. Et vous nous insultez directement lorsque vous dites que vous allez défendre le droit au travail le jour de la grève alors que vous êtes les seuls responsables du chômage. Le travail n’est pas un droit, c’est une contrainte héritée de l’esclavagisme. Les luttes sociales se sont toujours axé sur l’augmentation de sa rémunération, sa transformation ou sa simple disparition … Vos réformes du travail de 2010 et 2012 additionnées aux réductions sociales et les réformes sur les retraites veulent nous rendre encore plus esclaves. La crise économique n’est de toute évidence qu’un pantin, elle n’existe pas. Vous avez décidé de nous exploiter encore un peu plus … Nous voulons être plus libres, on s’en fout des votes, des enquêtes, des flics et des bourges qui vous soutiennent. Nous lutterons contre ces lois et avec nos objectifs clairs ; la destruction de l’État et du capital et de toute forme d’autorité.
Et s’il vous plait, n’essayez pas de vous foutre de nous. Un coup c’est les piquets coercitifs, un autre le droit au travail, un autre la contrainte … c’est se moquer ouvertement de ceux qui font la grève, de ceux qui se sont démenés, ou ont laissé la liberté ou la vie dans des grèves précédentes. Si tu ne t’arrêtes pas nous t’arrêtons. Les demi-mesures sont des trahisons et la paix sociale une relique du passé.
14-N grève sauvage ! Sans syndicats ni dirigeants.