● Le convoi international “flottille de la liberté” a pour objectif final la levée de l’embargo décrété il y a beaucoup d’années par l’Etat officiel de l’Israël à l’encontre de la Bande de Gaza. Un embargo qui prive approximativement 1,5 million d’habitants de la Palestine de matériaux médico-pharmaceutiques, de matériaux de construction ainsi que de biens de première nécessité.
Le 1er juin, l’initiative “un bateau pour Gaza” dénonce de la prison de Beersheba en Israël que le bateau Eleftheri Mesogeios (Méditerranée libre) avec 22 passagers grecs à bord a été victime d’une attaque pirate à l’aube du 31 mai de la part des commandos israéliens armés jusqu’aux dents. De même que, plus tôt, le bateau “sfendoni”, également avec des grecs à son bord, ainsi que les quatre autres cargos de la flottille internationale avaient été violemment pris d’assaut.
Il a été fait usage de balles réelles et des civils pacifiques ont été assassinés. Les commandos israéliens ont pris d’assaut les navires et en ont roué des coups, menottés et traînés brutalement par terre les passagers. Ils ont aussi utilisé des pistolets taser. Cette attaque dans les eaux internationales, à 80 miles des côtes d’Israël et de Gaza a provoqué un nombre indéfini de morts (plus de 10) et environ 48 blessés, surtout dans le bateau turc “mavi-marmara”. Des 685 participants de cette action humanitaire, 45 ont accepté de se faire expulser, et les autres se trouvaient emprisonnés jusqu’au 2 juin avant d’être reconduits vers leurs pays d’origine.
● Les grecs et les grecques qui étaient illégalement détenu-es dans les prisons israéliennes ont dénoncé l’atrocité des Israéliens et l’attaque meurtrière qu’a subi la flottille internationale.
Michalis Grigoropoulos, un marin à bord de la “Méditerranée libre” déclare entre autres choses: “J’ai été mis en isolement. J’ai refusé de signer quoi que ce soit et on m’a expulsé contre ma volonté. Je dénonce l’état sioniste pour encore un crime contre l’humanité. Nous voyions de loin le massacre que les commandos israéliens ont provoqué sur le bateau turc de la flottille de la liberté. Je dénonce le gouvernement grec qui a laissé sans protection les bateaux et les ressortissants grecs. Il faut maintenant construire un vaste mouvement populaire qui exigera la libération de tous les prisonniers et le retour de nos bateaux. La solidarité envers la Palestine doit s’élargir. La résistance palestinienne doit gagner et elle va gagner”.
● L’état grec et chypriote ont officiellement condamné l’incident, mais en réalité, lorsque de l’aide leur a été demandée – le moment de l’assaut de l’armée israélienne sur les bateaux – ils ont refusé de l’accorder, et en plus ils n’ont rien fait pour assister les détenus.
D’ailleurs, le ministre israélien de la défense, Ehud Barak est un des vices-présidents de la soi-disante “internationale socialiste”, laquelle préside – qui d’autre? – le premier ministre grec, Georges Papandreou.
● Le 3 juin, l’initiative “un bateau pour Gaza” a organisé un rassemblement de protestation à Propylaia et une manifestation en direction de l’assemblée nationale et du ministère de l’Etranger. Cette mobilisation venait après les grandes manifestations à Athènes et à Thessalonique, à la suite des assassinats violents des militants, pendant lesquelles la répression policière rivalisait en brutalité avec les forces spéciales israéliennes.
● Le même jour l’Association des Employés du Livre et de la Presse dans la province de l’Attique a dénoncé dans un communiqué la tentative d’incendie contre la Librairie Alternative, qui a eu lieu à l’aube du 1er juin. En tant qu’employés dans le milieu du livre, ils ont déclaré que cet incident est le dernier en date d’une série de pareils attentats à des librairies et des maisons d’édition (par ex. la tentative récente d’incendie de la librairie athénienne centrale IANOS) et qu’ils dénoncent de telles pratiques d’où qu’elles proviennent.
● Le 4 juin une quarantaine de personnes ont protesté contre l’attaque meurtrière à nombreuses victimes de l’armée israélienne, en occupant les locaux de Netafim, au centre d’Athènes. Il s’agit d’une entreprise publique israélienne et d’une des plus grandes du monde qui fabrique des systèmes d’irrigation, avec un profit annuel de plus de 500 millions de dollars.
● À côté de la soi disante révélation de scandales politiques et de la formation de commissions pluripartites d’enquête au nom « de l’épuration et de la transparence » à la vie politique, à côté de l’effort désespéré des bandits parlementaires de convaincre le citoyen moyen que les partis, et surtout le PASOK, actuellement en pouvoir, et la Nouvelle Démocratie (principal parti d’opposition) ont l’intention de changer le système politique… le gouvernement et le ministre de l’emploi Loverdos essaient d’imposer par un nouveau décret présidentiel le terrorisme patronal le plus féroce.
Concentrons-nous seulement sur deux points: D’un côté, les jeunes jusqu’à 21 ans, lorsqu’ils entrent pour la première fois dans le marché du travail, seront recrutés à environ 80% du salaire minimum ou du salaire journalier, tandis que les jeunes entre 21 et 25 ans seront recrutés à des conditions différentes d’emploi et à 84% du salaire minimum. De l’autre côté, les employés plus âgés qui seront renvoyés auront droit à l’assurance volontaire. Pour les assurés entre 57 et 60 ans, le 50% du coût d’assurance volontaire sera couvert par l’employeur tandis que pour ceux entre 60 et 64 ans, ce pourcentage monte à 80%.
● Le 2 juin un homme surendetté de 55 ans s’est immolé par le feu dans une agence bancaire à Thessalonique, après avoir crié « vous m’avez détruit ». Heureusement il a été hospitalisé à temps.
Dans le squat fabrika Yfanet de Salonique a eu lieu un débat avec le sociologue anarchiste David Graeber qui avait pour titre « Dette: Les premiers 5000 ans », dans une période où nous sommes appelés à résister au sens que l’Etat attribue au terme “dette” et à intensifier nos luttes sociales contre la casse des acquis sociaux de décennies entières.
● Cependant les premières initiatives locales de résistance dans les lieux de travail, ainsi que quelques mouvements de solidarité sociale et de protestation contre la vie chère émergent.
Par exemple, au début du mois, une assemblée populaire ouverte a été formée par l’initiative de citoyens de Thisseio et de Petralona, et un appel pour des protestations quotidiennes contre les patrons du Banquet, devant le restaurant à Kalamaria (un quartier de Thessalonique) a été lancé. Le 6 juin a eu lieu la première assemblée du nouveau mouvement pour l’émancipation et l’autogestion ouvrière (texte sur le conflit de classe et affiche). À partir du 17 juin les travailleurs de Barθelonica à Thessalonique ont repris en autogestion leur restaurant.
Plusieurs autoréductions dans des supermarchés sont aussi organisées tout au long du mois dans les quartiers d’Aigaleo et de Pagkrati (à Athènes) et à Thessalonique.
● Avec encore un immigré assassiné le 2 juin dans le quartier d’Agios Panteleimonas à Athènes, Karatzaferis, le président du parti fasciste LAOS et le premier ministre Papandreou ont procédé le 4 juin à un dialogue consenti et ont décidé d’entreprendre des actions répressives contre les immigrés, vendeurs à la sauvette.
Le soir du même jour, un groupe de fachos à attaqué l’espace autogéré à l’ouest de Thessalonique.
● Un jour est passé et la police a agi comme la main armée de LAOS en se chargeant de réaliser en actes sa politique fasciste de «nettoyage» du centre historique – touristique – commercial d’Athènes de ses immigrés, devenus la cible d’arrestations massives et de brutalités policières.
De la flicaille de tout genre a encore une fois organisé un raid militaire dans le centre historique d’Athènes. Des hommes de l’unité de la police DIAS ont attaqué et chassé avec manie des dizaines d’immigrés vendeurs à la sauvette, de la place de Kolokotroni jusqu’à Thisseio et Omonoia, en confisquant leurs marchandises, en les tabassant et en les arrêtant. Deux immigrés ont été hospitalisés à l’hôpital de Sotiria. Le premier avait le crâne ouvert à coups de matraque et une blessure au coude. Le deuxième a subi des coups au thorax par des flics qui l’ont immobilisé et l’on jeté à maintes reprises sur une surface de marbre de la rue Stadiou. Six flics l’ont ensuite «accompagné» jusqu’à l’hôpital, où ils ont essayé par des mensonges scandaleux de se débarrasser des citoyens solidaires qui avaient été témoins du traumatisme et les avaient suivi jusque là.
● À la manifestation du 5 juin il y eu intervention de solidarité à la commune autonome de San Juan Copala de Oaxaca. Des compagnon(-ne)s grec (que)s ont accroché une banderole à Propylaia d’Athènes, ont distribué et lancé des tracts et ont tagué les murs avec des slogans de solidarité.
San Juan Copala a proclamé son autonomie, ne reconnaît pas les représentants de l’Etat mexicain et se trouve siégé par des paramilitaires. Des paramilitaires ont assassiné au moins 21 habitants de la commune autonome. Le 27 avril, lors d’une attaque à une caravane de solidarité, ils avaient tué deux militants, observateurs des droits de l’homme, venus de Mexique et de Finlande (pour plus d’infos en espagnol: http://autonomiaencopala.wordpress.com et http://vocal.lahaine.org).
● Le 5 juin les locaux de la 12ème école élémentaire de Thessalonique, désertée depuis longtemps, ont été libérés: L’initiative rappelle par un texte que des pareilles initiatives ont déjà été mises en place avec succès à l’étranger, et, depuis quelques années elles prolifèrent aussi en Grèce. Des individues se mettent simplement à satisfaire leurs besoins en opposition aux institutions et aux mentalités dominantes et à défier même les difficultés inévitables de telles actions. Voilà certains exemples:
– les assemblés populaires à Thessalonique, dans les quartiers de Sykeon (démontage
d’antennes de téléphonie mobile), de Touba, de Ano Poli, de Kalamaria.
– l’occupation du local de la l’entreprise de distribution d’eau de Thessalonique par des individues qui s’opposaient à la privatisation de l’eau en tant que bien social.
– les comités contre la vie chère: Suppression des péages sur les autoroutes et du billet dans les moyens de transport collectifs.
– le mouvement contre le charbon.
– l’occupation du jardin botanique à Athènes et sa récupération par des citoyens pour exploitation agricole, cours libres, manifestations culturelles, expositions d’art etc.
– le parc autogéré de Navarino et Charilaou Trikoupi à Athènes.
– l’occupation de terre par des citoyens dans le parc Tritsi à Athènes sous l’appellation «Agros».
– L’espace social libre «Buena Ventura», mouvement analogue à Thessalonique, un lieu de résistance et de liberté, qui a pour objectif la libération et la renégociation du bien de l’éducation. Mise en place de plusieurs cours ayant pour seule boussole l’apprentissage libertaire et l’enseignement participatif, organisations de divers événements de caractère éducatif, informatif, culturel etc. Les deux dernières années cet espace a fonctionné avec succès au centre de la seconde capitale.
● Le 6 juin a pris fin la détention préventive de 18 mois de deux membres des forces spéciales de la police, Korkoneas et Saraliotis qui ont alors été libérés de prison, sous caution, avant la fin définitive de leur procès pour le meurtre de sang froid d’Alexandros Grigoropoulos, la nuit du 6 décembre 2008.
Dans le tribunal d’Amphissa le médecin légiste a déposé que Korkoneas a tiré directement en direction du groupe des jeunes, réfutant ainsi l’assertion selon laquelle la victime âgée de 15 ans aurait été touché par ricochet d’une balle sur une surface.
● Autre affaire de la « justice grecque » : Le tribunal a imposé des peines dérisoires aux policiers qui avaient «planté» des molotovs dans un sac à dos afin d’incriminer un jeune à Thessalonique en décembre 2009: Exclusion de 3 mois de sa fonction à un sous-inspecteur de police et de 2 mois aux 4 policiers qui participaient et une amende de 200-300 euros à un sixième policier qui a jeté par terre le téléphone portable d’une témoin oculaire, avec quoi elle enregistrait l’incident.
● Le 12 juin, des juges lettons ont annulé les mesures du FMI pour la sécurité sociale, qui commandaient des lourdes amputations des retraites, de 10 à 70%. Ces décrets ont été jugés non conformes à la constitution et aux principes du soi disant «état providence». Selon le Tribunal, «des droits fondamentaux des citoyens qui relèvent de la constitution doivent obligatoirement être respectés par le législateur, indépendamment de la situation économique du pays». L’ article 109 de la Constitution de Lettonie prévoit que chacun a droit à la sécurité sociale, en raison de son âge, d’un accident, du chômage etc. La constitution grecque contient un pareil article comme pierre angulaire de l’état providence. Cette décision pourrait constituer un précédent – bien qu’à un niveau juridique – pour la mise en cause des mesures anti-sociales du FMI en Grèce, ainsi que dans les autres pays.
● Du 14 au 18 juin des représentants du FMI sont en visite à Athènes, puisque la «mise en oeuvre d’un programme de “soutien” exige les descentes fréquentes des cadres du FMI en Grèce»…
En premier lieu le FMI s’attaquera à un des secteurs les plus vitaux, celui de la santé, où la situation est déjà grave. Le besoin d’auto-organisation est alors plus qu’urgent, puisque nos pratiques d’autogestion dans ce domaine sensible ont été au passé moins éprouvées ou presque inexistantes, comparativement aux domaines de l’alimentation, du logement, du travail, de l’éducation etc. L’effondrement planifié du système des soins de santé va profiter aux hôpitaux et département médicaux privés, aux entreprises d’assurance privée, et finalement entraînera la privatisation totale du domaine de la santé, comme d’ailleurs c’est le cas de tous les pays où le FMI est passé.
● Concernant les protestations contre les prisons et les actions de solidarité :
Le 3 juin une manifestation de solidarité à Simos Seisidis a eu lieu devant l’hôpital d’Evangelismos.
Le 8 juin des cartouches à gaz ont été placées devant l’entrée du bureau de l’organisme de tourisme grec (EOT) à Thessalonique. Le 26 juin un groupe revendique une série d’attentats à la bombe, en les dédiant à Simos Seisidis.
On a eu de très bonnes nouvelles: le 9 juin avec la levée de la détention préventive du compagnon polonais Michel Pawlak, et le 16 juin lorsque les anarchistes de Serbie (prisonniers depuis Septembre 2009) ont été enfin libérés, acquittés de toutes les charges portées contre eux, concernant leurs actions de solidarité au détenu et gréviste de la faim, Thodoris Iliopoulos.
La libération sera totale ou ne sera rien du tout. Ceci était le slogan principal du rassemblement de protestation contre les prisons des pet shops le 12 juin à la place de Kotzia, où se trouve la mairie d’Athènes.
Le 15 juin a eu lieu l’enterrement laïc de Kostas Seirinidis (1938-2010), du père d’Aris Seirinidis. Aris est emprisonné après avoir été victime d’une patente machination policière et juridique.
Le 19 juin a eu lieu une manifestation aux prisons de Korydallos pour solidarité avec les compagnon-ne-s incarcéré-e-s et avec tous les militants poursuivis par l’Etat.
Le 25 juin un concert contre la répression étatique a eu lieu sur la place d’Exarchia, au centre d’Athènes. Les compagnons ont lu un texte d’Aris Seirinidis: « De la prison de Korydallos, aboutissement du terrorisme d’Etat, j’adresse mes salutations de combat à votre manifestation-barricade contre la répression de l’Etat, ainsi qu’à Exarchia, l’éternel laboratoire des luttes pour la libération sociale » (extrait). Les compagnons ont également lu une salutation de Sarantos Nikitopoulos , détenu dans la prison de Korydallos et accusé pour l’affaire de la «lutte révolutionnaire » : « En ce qui concerne le quartier d’Exarchia, où sont menées de nombreuses opérations répressives, qui a subi maintes fois la brutalité policière, qui est frappé par le trafic de drogues, et autres astuces que les esprits malins des politiciens et des flics fabriquent pour le piéger, lui par contre résiste et continuera de résister. Et ça ne pourrait pas être autrement, aussi longtemps que le sang de Michalis Kaltezas et d’Alexis Grigoropoulos est là pour nous rappeler que la guerre sociale est en cours, aussi longtemps que la mémoire individuelle de chacun et notre mémoire commune à tous, ont de quoi se nourrir des beaux et des mauvais moments vécus dans ces rues» (extrait).
Le 27 juin l’organisation communiste anarchiste Common Cause, dans un communiqué autour des arrestations massives et violentes à Toronto, les jours du sommet de G20 concluait: «Nous continuons à résister aux mesures d’austérité et aux autres politiques qui nous exploitent et nous oppriment dans nos vies quotidiennes. Si la violence policière s’est dirigée aujourd’hui contre nous dans les rues de Toronto, c’est tout le monde qui subit la violence étatique. La violence de notre Etat capitaliste ne cessera pas avec la fin du sommet du G20, ni d’ailleurs notre résistance. Nous sommes aux côtés des manifestants, de tous ceux dans le monde qui continuent à lutter pour la libération collective. Liberté aux 600 arrêtés de Toronto!»
● Le 28 juin le Tribunal de première instance du Pirée a décrété la grève des marins et des dockers du port du Pirée (le plus grand port du pays, d’importance cruciale pour la période touristique estivale) illégale et abusive (!). La décision du tribunal était non seulement scandaleuse (et, malheureusement, d’autres décisions de ce genre s’ensuivent), mais a été prise la veille de la grève générale du 29 juin, à laquelle avaient appelé et les deux syndicats (bureaucratiques) principaux : GSEE du secteur privé et ADEDY du secteur public.
Des forces de répression ont bloqué les quais du port. La police portuaire a empêché les grévistes d’occuper de nouveau le port, comme il avait été fait le 23 juin, pendant la grève de marins et de dockers. Cependant, avec l’aide de solidaires et d’autres travailleurs, les dockers sont parvenus à briser l’encerclement policier, à occuper le port et à empêcher les débarquements. A L’aube du 29 juin très peu de bateaux ont levé l’ancre, tandis qu’à 6.15 a.m. la police a fait usage de lacrymos, sans pour autant réussir à disperser la foule des ouvriers.
● Le 29 juin (jour de grève générale aussi au pays basque) les syndicats de GSEE et ADEDY ont appelé à une manif qui a rassemblé beaucoup de monde. Au centre d’Athènes, devant le Parlement, des forces de répression ont attaqué les manifestants, ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont blessé plusieurs personnes. Les forces enti-émeutes (MAT) frappaient sans distinction, tandis que des manifestants enragés répondaient par des bâtons en bois, des pierres et des marbres brisés. Cependant la police n’était pas rassasié de sa barbarie, et a envahi la station centrale du métro d’Omonoia après la fin de la manif. Des flics ont commencé à attaquer même les passagers qui sortaient des trains ou ceux qui critiquaient leurs pratiques fascistes. D’autres flics avec l’aide de certains employés du métro (!) ont même immobilisé les wagons, tout en frappant ceux et celles qui se trouvaient à l’intérieur (voir photos des arrestations dans le métro).
● Photos prises en juin de la marée noire que la BP a provoqué dans le golfe du Mexique en avril.