Attaque incendiaire et embrasement à la Préfecture et à toutes les municipalités de notre région [nomos].
Nous ne devons laisser aucun bureau de vote s’ouvrir dans la région où nous vivons. Laissons chaque bureau de vote brûler comme ils ont brûlés nos vies.
Gens de Trikala, vous devez enfin vous réveiller!
Comment se fait-il que notre région soit devenue un tel bordel?
Où est leur soi-disant développement, où sont leurs travaux, où sont exactement leurs grands et faux discours?
Comment se fait-il que le chômage ait augmenté de 25% dans la région?
Comment se fait-il que maintenant nous ayons des frigo et des poches vides?
Comment se fait-il que les fermiers et les éléveurs d’animaux aient disparus?
Où sont partis tous les budgets [ensima] des fonds publics, quand ces budgets sont-ils spécifiques à des projets publics?
Où sont-allés les budgets pour les chantiers?
Où êtes-vous procureurs, Pharisiens et secrétaires?
Pourquoi diable ne conduisez-vous pas des inspections dans la Préfecture ? Qu’attendez-vous? Attendez-vous que nous brûlions ces bâtiments en premier, et ainsi parler des provocateurs dans votre démocratie?
Allez de l’avant; rassembler vos Bataillons de Sécurité [Germanotsoliades] et regardez avant tout votre propre bordel.
Premièrement soyez justes et ensuite peut-être que vous pourrez avoir des exigences pour la démocratie.
Cela ne peut plus durer que la région entière soit affamée et que le chômage reste si élévé.
Feu et explosion à la Préfecture.
Pas de bureau de vote dans la région.
On vous préfère loin; on ne veut pas de vous ici.
Aussi longtemps que le chômage et la faim nous faucheront dans leur sillage, ils se transformeront en feu; et notre désespoir s’est transformé en rivière, et la rivière du désespoir est ressuscitée et emporte tout dans sa vague.
Quelle soit la jeep du brigadier général, ou de Tamilos (le maire de Trikala), ou de la police, ou de toute entité qui absorbe la plupart des fonds publics aux dépens des travailleurs et des fermes du secteur de l’élevage.
Feu et explosion à la Préfecture.
Anarchistes chômeurs de Trikala
Le communiqué original ici