Le mardi 10 juillet, la police a perquisitionné les domiciles de nos camarades. La majorité d’entre eux à entre 18 et 20 ans. Il est évident que la répression cible les jeunes gens pour leur montrer que leur existence peut être en jeu, les humilier et les effrayer. Ils sont soit toujours à l’école, soit en formation ou disposent d’un emploi. Ils ont été arrêtés et placés en détention provisoire. L’un d’entre eux est à nouveau libre depuis le vendredi 13 juillet. Tous ont été interpellés en raison des événements du 1er mai, que ce soit durant la manifestation du matin ou pendant l’après-midi en marge du festival révolutionnaire dans et autour du Kanzlei.
L’état, représenté par la police, les procureurs et le système judiciaire, fait étalage de ses politiques autoritaires avec insistance en montrant qu’il veut le contrôle total de tous les espaces publics. Il veut faire peur à tous ceux qui veulent être dans un espace public et y manifester ses propres politiques et ses propres idées. Cela n’est pas seulement devenu clair le 1er mai, mais également dans une évidente intensification du contrôle et de la surveillance des espaces publics, la chasse des ‘groupes indésirables’ sous le prétexte d’augmenter la valeur de la ville (comme c’est effectué quotidiennement par les patrouilles policières au ‘Bächeranlage’) ou la persécution des participants aux fêtes illégales. Dans tous ces cas, les attaques de l’état visent à exposer les politiques autoritaires et à prouver que rien ni personne n’est toléré dans les espaces publics lorsque c’est en dehors du contrôle de l’état.
Nous ne seront pas intimidés ni effrayés par ces attaques. Nous savons que les espaces publics nous appartiennent et nous les utiliserons et les défendrons. C’est la raison pour laquelle nous devons travailler ensemble pour combattre afin de défendre nos espaces.
Vous êtes invité à signer ce manifeste de solidarité. Si vous, ou votre organisation souhaitez signer ce manifeste, écrivez un mail à jugend@aufbau.org et faites-le suivre à d’autres.
Info transmise par le rhi-sri