La rage collective qu’a provoqué l’assassinat de sang froid d’Alexis Grigoropoulos, la nuit du 6 décembre 2008, a été principalement dirigée vers des symboles du capitalisme mondial et du terrorisme d’Etat. Des jeunes immigrés étaient parmi les personnes arrêtées pendant les affrontements de rue. Des centaines d’entre eux ont subi la violence policière dans les commissariats. L’asile universitaire a été violé à maintes reprises. La résistance politique devrait survivre à la propagande de masse et à la violence de l’état à travers tout le pays. De nombreuses associations syndicales ont soutenu la révolte et ont appelé à des grèves et à des manifestations contrairement aux médias de désinformation, aux partis politiques, à l’église, au patronat et aux syndicalistes bureaucrates qui s’efforçaient de décrédibiliser l’explosion sociale en présentant l’assassinat immotivé d’un adolescent comme le résultat d’une balle qui a ricoché.
Le moment n’était pas alors choisi au hasard pour encore une autre attaque meurtrière. Continue reading Kouneva