Nous ne pouvons pas continuer à être des spectat-rices/eurs ou des sympathisant-e-s; la révolte devient plus intense dans ce monde dégoutant; nous sommes sorties dans la rue pour agir, défier et rompre avec la tranquillité accommodée et déguisée en paix sociale; la bourgeoisie et les citoyens serviles sont les laquais de l’autorité oppressive. Et avec plus que des mots, nous sommes sortis dans la rue comme une forme combative de notre solidarité aux guerri-ère/er-s indomptables; aucun-e de nos guerri-ère/er-s ne sera jamais oublié-e-s. Ni domestiqué-e-s, ni rebelles politisé-e-s. Plus que des morts ou des prisonni-ère/er-s, ce sont des guerri-ère/er-s, des anarchistes, des antiautoritaires sauvages. Nous avons mené cette action pour chaque individu, chaque compagnon-ne, en bloquant par le feu l’Avenue Goethe et en déployant un drap noir sur un pont sur lequel on pouvait lire : « Le feu des cœurs rebelles embrase le monde. Solidarité sans frontière avec tous les prisonni-ère/er-s en guerre; Tamara Sol, Alfonso, Hermes, Sebastián, présent-e-s ! »
Force aux camarades du Caso Security, et aux prisonni-ère/er-s autour du monde !
Pour la libération totale, pour la destruction de toutes les prisons.
Source : Cumplicidade