1er décembre 2011
18eme, avril
Ce 18 avril, plusieurs individus, plus communément appelés «encagoulés» (capuchos) – majoritairement anarchistes- se sont réunis dans l’Université d’Antioquia (Medellin-Colombie) afin de s’affronter à toute autorité, pour la manifestation de leur différentes luttes et la mise en scène de la liberté comme une praxis, c’est-à-dire, le quotidien comme champ de bataille.
Utilisant des techniques avancées de guérilla, ces jeunes (étudiants et non étudiants) ont lutté au corps à corps avec les ESMAD (Escadron Mobile Anti Émeutes), dont l’objectif depuis sa création n’est autre que d’insuffler la terreur par l’utilisation de la force et la violence.
Sans intention de délégation à aucun plus qu’à eux-mêmes, ils créent un bloc appelé Unité Révolutionnaire Clandestine, dont l’objectif n’est pas d’absorber les idées mais d’agir ensemble pour atteindre des objectifs communs. Ils ont d’ailleurs publiés plusieurs textes qui reflètent clairement leur position.
Ces émeutes ont laissé un ESMAD amputé du pied, après avoir reçu un pétard lancé par ses propres collègues de « travail ». Avec des extincteurs-bombes, des pétards et des cocktails molotov ils [les individus]ont détruit des distributeurs, des loges de vigiles, et d’autres éléments participant à la chosification de nos vies.
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