Communiqué de revendication.
Nous revendiquons l’action de sommation le soir du mercredi 14 mars à Strasbourg, alors que les responsables locaux du PCF et des Jeunesses Communistes françaises ont invité l’Eurodéputé du KKE et le responsable national du PAME, syndicat stalinien grec, pour un prétendu meeting de solidarité internationale avec le peuple grec.
Parce que nous considérons la venue du KKE à Strasbourg et de son motif officiel comme une insulte à la lutte sociale et offensive du peuple grec contre la Troïka, l’Etat et le Capitalisme. Parce que ici comme partout, nous luttons contre tous les autoritarismes ainsi que tous les outils de contrôle et de répression. Parce que ici comme partout, nous considérons les staliniens comme ennemis à mort dans la guerre de classes.
Parce que nous considérons la répression stalinienne par le parti communiste grec KKE contre la foule insurgée tentant de prendre d’assaut le Parlement à Athènes le jour de grève générale du 20 octobre 2011 comme la suite logique des positions historiques collaboratrices et répressives de la force stalinienne en tant que telle.
Parce que nous considérons cette répression stalinienne du 20 octobre comme nouvelle déclaration de guerre ouverte au mouvement social, à sa force insurrectionnelle et sa portée révolutionnaire.
Parce que nous considérons, aujourd’hui comme par le passé, l’ennemi stalinien comme premier appui-clé de l’Etat lors de troubles insurrectionnels, de mouvements sociaux et populaires.
Parce que nous affirmons notre solidarité active et totale avec les combattants anarchistes et révolutionnaires de Grèce en cette période de haute intensité de la guerre de classes, ainsi que notre solidarité active et totale avec tous les insurgés du peuple grec, en grève, en occupation, en expropriation, en rapport de force direct contre l’Etat et le Capital.
Nous revendiquons avoir tagué à plusieurs endroits la façade du bâtiment qui accueillait l’ennemi KKE peu après le début du meeting, et déversé plusieurs dizaines de tracts à l’entrée du même bâtiment, provoquant par la suite la peur des JC et l’accélération de la fin des débats. Ceci se veut comme une sommation à l’encontre de tous les staliniens de Strasbourg et une action de solidarité avec les combattants anarchistes grecs persécutés par le KKE, et le mouvement social révolutionnaire sévèrement encadré et réprimé par le PAME.
NI OUBLI, NI PARDON
SOLIDARITE INTERNATIONALE AVEC LES COMBATTANTS DE GRECE
POUR LA REVOLUTION SOCIALE ET CONTRE TOUS SES ENNEMIS
Groupe Kronstadt.