Après que le Capital grec se soit rangé aux côtés des appareils multinationaux du pillage (Troika, etc.), nous, employé-e-s et sans emploi, vivons l’attaque la plus féroce que l’État et les patrons aient jamais déclenchée contre la société depuis les temps de l’occupation nazie.
Le travail salarié dans les galères de la classe bourgeoise se transforme en un chantage toujours plus brutal. Les salaires humiliants, les conditions d’intensification du travail aliéné, les horaires flexibles et exterminateurs, l’insécurité constante et la répression de la part des patrons ont pour résultat que la vie d’employé ne peut être vécue. Les entrepreneurs veulent nous maintenir dans la peur, en utilisant tous les moyens nécessaires pour contenir notre colère. Face aux ouvrier-e-s, le terrorisme d’État et des patrons met en marche les mécanismes assassins de la police, de la justice bourgeoise, des bandes fascistes et des mafieux para-étatiques.
En même temps, le Pouvoir nous bombarde de nationalisme du développement capitaliste et de toute sa merde culturelle à travers ses moyens de propagande. De la merde du genre de la presse alternative gratuite comme l’est Athens Voice, qui construit une masse apolitique de cannibales serviles, et qui couvrent leur vacuité par l’identité « participative » du consommateur respectueux de la loi. Avec ce genre de journaux, le Pouvoir diffuse la culture de la commercialisation des propositions radicales et des expériences d’émancipation, attaquant de façon systématique la conscience de classe et les luttes sociales.
Athens voice participe à la propagande du régime pour l’abolition du dimanche en tant que jour férié, pour l’imposition du travail nocturne dans les centres commerciaux (Nuits Blanches), et en général à travers la sanctification du libre marché qui annihile les exploité-e-s.
Pour toutes ces raisons, nous avons réalisé une petite intervention incendiaire dans les bureaux d’Athens Voice le 5 novembre 2014.
Résistons au terrorisme de l’État patronal à l’aide de toutes les armes populaires.
Auto-organisons-nous dans les espaces de travail.
Renforçons la lutte de classe.
Dimanches Noirs – Nuits Rouges
Groupe Anarchiste d’Action Anticapitaliste
Traduit de l’espagnol, texte original en grec.