“Au moins, nous autres continuons d’être catégoriques et têtu-e-s, comme le sont les personnes faites comme nous. Et celles et ceux d’entre nous qui ont douloureusement fermé leurs yeux et sont parti-e-s au loin, gardent leur le regard rivé à ce ciel nocturne que nous regardions nous aussi. Et ils et elles nous voient tomber, de belles étoiles brillantes. Maintenant, c’est notre tour ; maintenant, nous tombons sans vaciller.”
Nikos Romanos
Une bouchée de liberté… de asphyxiante condition de l’enfermement, un regard au-delà des grilles, une matinée hors des murs de béton.
L’anarchiste Nikos Romanos est en grève de la faim depuis le 10 novembre 2014, exigeant qu’ils lui concèdent les sorties d’étude auxquelles il a droit, puisqu’il a été admis à l’intégration de l’Institut d’Education Technologique d’Athènes, mais le ministère de la justice et le conseil des prisons de Koridallos les lui refusent.
Au-delà de la défense de la légitimité, Nikos Romanos utilise l’un des peu de moyens à sa portée depuis sa condition de captivité, se servant de son corps comme barricade pour obtenir une bouffée de liberté. La lutte du compagnon est notre lutte à tou-te-s, et c’est pour cela que nous avons montré notre solidarité en attaquant les objectifs suivants :
Un DAB de la Banque Nationale dans le quartier de Patisia
Un DAB dans le quartier d’Exarchia
Un DAB dans le quartier de Glyfada
Un DAB de la Banque du Pirée dans le quartier de Marousi
Un DAB de l’Eurobank dans le quartier de Chalandri
Un DAB dans le quartier de Kipseli
Une véhicule d’une entreprise de sécurité privée dans le quartier d’Argyroupoli
Un voiture de l’ambassade d’Argentine dans le quartier de Papagou
Deux voitures au service de la Préfecture d’Athènes dans le quartier d’Egaleo