A travers un communiqué émis la nuit du 18 avril 2015, les compagnons Antonis Stamboulos, Giorgos Karagiannidis, Fivos Harisis, Argyris Ntalios, Grigoris Sarafoudis, Andreas-Dimitris Bourzoukos, Dimitris Politis et Yannis Michailidis, membres du Réseau des Combattants Prisonniers (DAK), ont annoncé la fin de leur grève de la faim, considérant qu’une bonne partie de leurs revendications avaient été partiellement accomplies après le vote du nouveau projet de loi au parlement :
– Le cadre législatif qui détermine le fonctionnement des prisons de type C a été retiré.
– Abolition de la condition aggravante d’action réalisée avec les caractéristiques faciales couvertes (« loi de la cagoule ») pour les cas d’arrestations lors des manifestations, mais elle est maintenue en cas de braquage (bien que la peine minimale qui s’ajoute à celle pour braquage, si on a les caractéristiques faciales couvertes, chute de 10 à 5 ans).
– Présence d’un expert indépendant dès la première phase de prélèvement du matériel génétique (mais la prise violente d’ADN conserve cependant son caractère obligatoire).
– Les prisonnier-e-s qui ont passé 10 ans en prison et dont le degré de handicap dépasse les 80% pourront être sortis de prison pour accomplir le reste de leur condamnation en assignation à résidence en portant un bracelet électronique, ce qui ouvre la voie à la libération de Savvas Xiros (dont le degré de handicap a atteint 98%).
FORCE ET RECUPERATION RAPIDE AUX COMPAGNONS DU RESEAU DES COMBATTANTS PRISONNIERS