Le samedi 15 novembre 2014, une vingtaine de compagnon-ne-s ont bloqué l’entrée de l’Institut Français d’Athènes dans le quartier d’Exarchia et sont intervenus dans la cour et dans les amphis en lisant plusieurs choses au mégaphone, en distribuant des textes, jetant des tracts et en criant des slogans. L’action a commencé à 11h40 et a pris fin une heure plus tard.
La direction de l’Institut, qui appartient à l’ambassade de France, a ordonné au vigile de l’entreprise privée G4 chargée de la surveillance du lieu de s’occuper de l’affaire, et lui a appelé la police grecque. Les aspirants flics de l’Institut ont commencé par essayer – sans succès – de fermer les portes des bâtiments pour enfermer les compagnon-ne-s dans la cour et pour les isoler en cas d’opération répressive. Ils ont ensuite activé le système d’alarme, provoquant la panique chez les étudiant-e-s et leurs parents, puis ont réuni les jeunes qui allaient en classe et les ont enfermé-e-s dans l’un des amphis. Entretemps sont aussi arrivées les forces anti-émeute MAT et les flics motorisés des unités DELTA, qui se sont placées aux deux coins de la rue.
Les compagnon-ne-s ont mis fin à leur intervention en sont sorti-e-s de l’Institut en passant entre les escadrons en criant « la solidarité est l’arme des peuples, guerre à la guerre des patrons » et « contre l’État et le saccage, lutte pour la terre et la liberté ».
La lutte contre l’exploitation de la Terre et les appareils armés de l’État français continue au quotidien en France et ailleurs.
L’assemblée de solidarité avec les révolté-e-s en France se réunira une nouvelle fois le mercredi 19 novembre à 16 heures à l’École Polytechnique d’Exarchia.
Le 22 novembre à 12 heures aura lieu un rassemblement devant l’ambassade de France dans le centre d’Athènes, à l’angle des rues Vasilissis Sofias et Akadimias. (Note de Contra Info)