Dans ce monde fait de dominations et d’oppressions je refuse de me soumettre pour le combattre jusqu’à ma mort. Je suis en guerre contre ce monde là qui verrouille les portes et dresse des barreaux aux fenêtres de nos rêves d’égalité et de justice sociale, ces rêves que nous mettons en action et nous voulons hors de toutes oppressions. Ce qui m’anime c’est une rage contre la violence de l’Etat, de tous ses pouvoirs oppressifs et de leur autorité morbide qui sont une négation de notre liberté.
La gentillesse de ce monde en cette journée ? J’étouffe dans cette gentillesse normée et genrée, une gentillesse cadrée de faux semblants dans ce monde de la bourgeoisie étatique fait d’oppressions et dominations qui nous impose chaque jour sa violence. Je les refuse. Je suis en guerre avec une conscience d’insoumission révolutionnaire pour détruire tout ce qui opprime notre liberté, cette liberté ne doit exclure aucune catégorie sociale dominée et opprimée de notre classe, ces catégories sociales que l’état et la bourgeoisie a créée. Tant qu’un-e seul-e individu-e est opprimé-e, je ne suis pas libre. Nous sommes des anarchistes révolutionnaires qui sommes en guerre contre la classe dominante de la bourgeoisie et de l’Etat qui nous domine et exploite nos vies en dressant des barreaux autour d’elles dans ses prisons du dedans et celles du dehors. Nous voulons l’abolition de toutes ses prisons, nous voulons l’abolition de toutes classes.
C’est cette rage là construite dans l’insoumission à la légalité des lois bourgeoises et étatiques qui doit nous animer en tant qu’anarchistes révolutionnaires.
Les méchant-e-s les gentil-les ? Détruisons à ses racines l’autorité de leurs normes dans laquelle ce monde d’oppression nous maintient consciemment. Sortons de cette peur de mettre réellement notre vie en jeu afin d’ emprunter le chemin de l’insoumission pour l’insurrection .
Armons-nous d’une rage révolutionnaire pour l’anarchie contre ce monde d’autorité oppressif en étant dans l’action directe pour détruire à ses racines tout l’édifice de ses pouvoirs.
Reprenons le contrôle de nos vies et refusons d’être des légalistes rangé-e-s dans les normes des rapports sociaux et dominants dans lesquels l’état veut nous maintenir.
Refusons la défensive pour inventer notre liberté d’action directe révolutionnaire offensive qui passe par notre propre imagination dans tout ce que nous jugeons nécessaire en créant une solidarité sans failles avec nos compagnons et compagnonnes dans les prisons du dedans et du dehors dans les attaques multiples qui font trembler les fondations de ce monde d’opression et de domination pour qu’un jour ces fondations s’écroulent à tout jamais et que nous dansions toutes et tous de joie sur leurs cendres.
Il est temps de sortir de la réflexion en pointant dans des communiqués à ne plus finir nos ennemi-e-s, cessons d’être “gentil-les” ! Nous les connaissons, eux /elles sont organisé-e-s, l’Etat et le capitalisme se jouent de nos hésitations, de notre pacifisme, de notre colère rangée, de notre résignation. Nous avons les armes de l’insoumission pour l’insurrection : l’action directe, la grève générale expropriatrice, le sabotage, utilisons-les avec rage contre nos oppresseurs dans cette guerre sociale dans la perspective d’une vie passionnante hors de toutes oppressions, construite sur l’égalité et la justice sociale sans lesquelles notre liberté ne peut être. Scions tous les barreaux des oppressions et dominations .
Jusqu’à sa mort l’état et ses pouvoirs dominants sont nos ennemis !
Pour l’insoumission
Pour l’insurrection
Pour l’anarchie
Une insoumise à tout ordre établi