19 février 2012
“L’esprit de l’insurrectionnalisme est encore manifeste, tel une lueur d’espoir dans cet obscur décors de cages et de répression”. Eat et Billy (FAI indonésienne)
Nous détestons les riches en BMW, ils nous ennuient tellement que nous le leur avons témoigné en brulant une BMW ainsi qu’un SUV se trouvant à proximité, dans l’avenue Kimberly à Cambridge, aux premières heures du 19 février. Tout juste devant les maisons de ces couillons qui ont rallié une civilisation industrielle et carcérale de masse, destructrice de notre terre mère et de tout ce que nous aimons. Un simple geste, dans la guerre qui nous oppose à ce monde. Ainsi faisant, les poumons gonflés d’un amour aussi brûlant que notre rancoeur, nos pensées vont à Reyhard (Eat) et à Billy Augustan, sous procès en Indonésie pour avoir brûlé un dab de la BRI Bank à Yogyarta, le 7 octobre 2011, action revendiquée en tant que membres de la cellule Longue Vie à Luciano Tortuga (Fédération Anarchiste Informelle). La torture subie est celle de la prison prolongée, que les salauds de l’État indonésien leur ont créé sur mesure grâce à la loi (anti)terroriste. Nos amis – anarchistes, insurrectionnels et internationalistes – sont la raison de notre obstination dans la lutte contre ce monde, force incendies, projectiles et sabotages.
Nous adressons notre amitié également à Juan Aliste, Freddy Fuentevilla ainsi qu’à Marcelo Villarioel, accusés au Chili de vol dans trois banques et du meurtre d’un policier en octobre 2007. À l’occasion de l’appel international de solidarité, à des manifestations entre les 19 et 29 février, nos pensées vont ainsi à nos camarades, actuellement isolés en cellules de sécurité maximale pour avoir entamé une grève de la faim. Voici leurs propos ” Notre grève n’est pas un appel depuis la prison. C’est un acte offensif, de résistance anticapitaliste, qui nous unit à toute prisonnière, tout prisonnier, autonome, anarchiste, révolutionnaire qui, depuis un de ces lieu de mort et d’isolement, fait vivre la révolte et œuvre pour la disparition de la société de classes.”
Il n’est pas nécessaire d’aller chercher trop loin d’autres compagnons qui réchauffent nos cœurs par leur rébellion contre cette grise prison, toute faite d’autos et d’asphalte, de centres commerciaux et de barbelés, d’immeubles uniformes d’écoles, de lieux de travail, de geôles. La presse locale a postulé que le 22 novembre 2011 la Fire Cell/Fai aurait brulé des autos au Histon Vauxhall Garage. Quoiqu’il en soit, nous adressons nos cordiales salutations a ces anonymes incendiaires : continuez donc jusqu’à ce que des villes il ne reste qu’une poudre fertilisante, le terreau d’un futur sauvage, de nos imaginaires communs. De la même façon nous saluons l’attaque incendiaire qui a partiellement endommagé la banque Santander dans le centre de Cambridge, le 1er février 2012, en regrettant l’arrestation consécutive d’un présumé coupable. TOUTE NOTRE SOLIDARITÉ AUX INCENDIAIRES ANTISYSTÈME et aux enchristés de la révolte d’août, au cours de laquelle plusieurs policiers ont été matés. RIEN N’EST FINI ALORS QUE TOUT COMMENCE.
Évidemment, nul besoin est d’attendre pour commencer à détruire, de la même façon que nous ne cesserons pas de saboter le système capitaliste seulement parce qu’il n’y a pas de révolte – il s’agit simplement d’être un peu plus agiles. Quiconque peut former une cellule de résistance sans leader et mener des actions similaires, en partageant méthode et idées, en coordonnant anonymement les coups contre l’ennemi, au-delà des frontières, comme nos compagnons de Bristol, Nottingham, Londres et partout ailleurs.
Terrorisons la terreur
disséminons le feu
Cellules de Feu / FAI – Conspiration Internationale pour la Revanche.