Déclaration des trois membres emprisonnés de Lutte Révolutionnaire à l’attention du Conseil des juges d’appel d’Athènes avec laquelle ils refusent d’assister à l’examen de la prolongation ou pas de leur détention provisoire.
Ceux qui sont dangereux pour l’humanité, ceux qui constituent la menace terroriste moderne pour la majorité sociale, ceux qui empiètent sur toute liberté, qui imposent la loi du plus fort et constituent une menace permanente pour la sécurité et la justice de la plupart des gens, ce sont ceux qui nous poursuivent, ceux qui nous gardent en prison, ceux qui nous jugeront et condamneront à plusieurs années d’emprisonnement dans les prisons du régime. Et ils font tout ça comme des assistants fidèles de la nouvelle junte de l’état grec, du F.M.I., de la B.E.C. et de l’U.E.
Qu’ils soient sûres que le moment vient où nos juges et nos procureurs seront appelés eux-mêmes, ainsi que les criminels et les terroristes de l’élite économique et politique, à rendre compte de leurs actions devant le peuple grec qui se sera révolté contre la tyrannie moderne.
Une année après nos arrestations et la signature du Mémorandum par le gouvernement grec de PASOK – du mémorandum qui constitue un contrat de soumission de la société grecque au capital supranational -, une année après ces événements étroitement liés à l’histoire de ce pays, les défavorisés souffrent sous la junte de l’état grec et de la troïka.
En ce qui nous concerne, en ce qui concerne la Lutte Révolutionnaire, pendant les premiers jours de nos arrestations, le gouvernement grec avait avoué par l’intermédiaire du dignitaire de gouvernement, que si nous n’étions pas arrêtés, nous renverserions les mesures économiques.
Nous confessons que cela était ce que nous essayions de faire. Et que nos persécuteurs soient sûres que si nous n’étions pas dans la prison, ça serait l’élite économique et politique qui souffrirait et pas les prolétaires de ce pays.
Vive la révolution sociale
Les trois membres emprisonnés de Lutte Révolutionnaire
Pola Roupa, Costas Gournas, Nikos Maziotis