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Pontevedra (État espagnol) : revendication d’attaque de DAB

NOUS REVENDIQUONS :
UNE PETITE VENGEANCE, LOIN D’ÊTRE COMPARABLE À LA DOULEUR QUE NOUS RESSENTONS…

La nuit du 25 juillet 2012, nous avons écrit à la bombe sur la façade en verre d’un bureau de recouvrement d’amendes de la ville de Pontevedra «POLICE ASSASSINE – GÊNES N’OUBLIE PAS » à côté d’un A cerclé. De plus, deux DAB ont été sabotés, les écrans attaqués avec un marteau et de la peinture noire pour les rendre « aveugles » et éviter qu’ils puissent être utilisés. Ces sabotages de DAB s’ajoutent à ceux qui ont déjà eu lieu ces derniers temps dans cette même ville, dont 4 furent au moins bousillés, et malheureusement, déjà réparés (mais nous nous chargerons de les péter à nouveau).

Nous voulons dédicacer cette petite preuve de solidarité et de rage d’abord à notre compagnon Carlo Giulani, assassiné par la police italienne durant les batailles qui eurent lieu dans les rues de Gênes le 20 juillet 2001, à l’occasion du sommet du G8. En second lieu, nous voulons envoyer une bise et notre force aux compagnons qui ont été récemment condamnés à plusieurs années de prison, pour leur participation dans les même manifs où Carlo a perdu la vie. À ceux qui sont maintenant en prison, COURAGE COMPAGNONS ! À ceux qui sont dans un endroit inconnu, VOLEZ LOIN ! À ceux qui sont en attente de la décision judiciaire, BEAUCOUP DE CHANCE !

11 ans après, personne n’a été condamné pour avoir tué Carlo, personne n’a mis les pieds en taule pour les tortures de l’École Diaz, personne n’a cherché les responsabilités politiques, ni la justice, ni nous, parce que nous savons que c’est inutile et qu’en plus ça nous dégoute de jouer sur votre échiquier. Notre justice c’est de rester sur le pied de guerre, parce que votre dialogue institutionnel et votre légalité sont le scénario qui maintient la paix sociale qui nous étouffe sous le mensonge du « bien être », un décor que nous voulons mettre en morceau parce que nos rêves ne rentrent pas dedans, ni nos vies, ces vies que vous pillez impunément, que vous réduisez à des chiffres, à des bénéfices ou des pertes, à de la marchandise, et que vous détruisez sans pitié lorsque vous décidez de les virer.

Nous attaquerons de nouveau, parce que nous comprenons qu’il n’y a rien qui ne nous fasse plus peur que ce qui nous arrive dessus si nous ne faisons pas quelque chose de suite pour en finir une fois pour toute avec ce système et avec le monde que son économie assassine a crée pour soutenir les privilèges d’une poignée de gens qui symbolisent la misère du reste. Ceci est bien pire que la plus cruelle des sentences. Nous avons une guerre déclarée contre l’État et le Capital, et contre la passivité, l’apathie, la peur et l’ennui qui, de jour en jour, consument nos cœurs alors que nous attendons que de soi-même vienne le moment adéquat pour prendre d’assaut le ciel.

Carlo, nous te t’oublions pas ni tes assassins

MORT À L’ÉTAT ET AU CAPITAL!!