À Agrinio, environ 350 élèves ont tenu une manifestation commémorative pour Alexis Grigoropoulos, tué par des flics le 6 décembre 2008.
Quand la marche anti-répressive a atteint la mairie, les jeunes ont éclaté l’équipe de policiers à moto DIAS qui gardaient le bâtiment. Molotovs et cailloux ont été jeté sur les ordures de la police terrifiés qui se cachaient derrière un kiosque.
Peu de temps après, les élèves ont combattu les flics du groupe OPKE de prévention et suppression des crimes dans le quartier de Syntrivani (La Fontaine). Des affrontements au corps-à-corps ont éclaté entre les manifestants et les escouades anti-émeutes sur la place Dimadi que la police a tenté d’encercler.
Des passants maudissaient les flics qui n’ont pas hésité à lancer des gazs lacrymogènes sur plusieurs magasins commerciaux et le marché municipal. Il doit être fait part qu’un des officier de police a dégainé son pistolet contre les élèves avec plusieurs passants autour de lui le huant.
Deux journaflics ont tenté d’approcher la manif’ et prendre des vidéo de près mais ont été battu par des manifestants sur place. De plus la voiture du maire a été attaqué.
Il n’y a pas eu d’interpellation ni de détention jusqu’ici à Agrinio. Malgré tout, lors des mobilisations matinales dans d’autres villes grecques les flics ont fait état de nombreuses interpellations de manifestants.
Beaucoup de personnes à travers la Grèce vont descendre dans la rue cette après-midi pour commémorer la mort du garçon de 15 ans Alexandros.