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Grèce : Durs affrontements dans la ville d’Agrinio en souvenir d’Alexis Grigoropoulos (1993-2008)

À Agrinio, environ 350 élèves ont tenu une manifestation commémorative pour Alexis Grigoropoulos, tué par des flics le 6 décembre 2008.

Quand la marche anti-répressive a atteint la mairie, les jeunes ont éclaté l’équipe de policiers à moto DIAS qui gardaient le bâtiment. Molotovs et cailloux ont été jeté sur les ordures de la police terrifiés qui se cachaient derrière un kiosque.

Peu de temps après, les élèves ont combattu les flics du groupe OPKE de prévention et suppression des crimes dans le quartier de Syntrivani (La Fontaine). Des affrontements au corps-à-corps ont éclaté entre les manifestants et les escouades anti-émeutes sur la place Dimadi que la police a tenté d’encercler.

Des passants maudissaient les flics qui n’ont pas hésité à lancer des gazs lacrymogènes sur plusieurs magasins commerciaux et le marché municipal. Il doit être fait part qu’un des officier de police a dégainé son pistolet contre les élèves avec plusieurs passants autour de lui le huant.

Deux journaflics ont tenté d’approcher la manif’ et prendre des vidéo de près mais ont été battu par des manifestants sur place. De plus la voiture du maire a été attaqué.

Il n’y a pas eu d’interpellation ni de détention jusqu’ici à Agrinio. Malgré tout, lors des mobilisations matinales dans d’autres villes grecques les flics ont fait état de nombreuses interpellations de manifestants.

Beaucoup de personnes à travers la Grèce vont descendre dans la rue cette après-midi pour commémorer la mort du garçon de 15 ans Alexandros.

Athènes : Revendication pour l’incendie de deux voitures de police parquées dans un garage dans le quartier de Goudi

Et le temps passe, les minutes se pressent les unes aux autres et les jours sifflent impitoyablement. Nos pensées esquivent la dictature des montres et des répétitions monotones, cherchant des chemins de transgression.

Les alarmes matinales sonnent fortement dans nos oreilles, les visages identiques nous effrayent dans les rues, nos cauchemars sont aux aguets…

Les rêves interrompus par des chasses, des hurlements de torture, les dernières paroles d’exécutés ou suicidés. Par les gémissements des immigrés rejetés, les pleurs d’enfants en bas âge, les secrets de frères et sœurs emprisonnés.

La nuit calme dors dans la ville, dans les chambres à coucher obscures, sous les draps tachés de sang, est hypocrite. Comment quiconque peut-il s’enfoncer dans son sommeil, fermer ses yeux et rêver alors qu’au même moment les ombres des rues sont persécutées ? Comment la conscience peut-elle être tranquille sur un oreiller quand le sang du monde entier coule la nuit dans les avenues des gémissements ?

Des minorités, qui se comptent sur les doigts d’une main parmi les multitudes, des yeux pétillants de rage et d’amour… Les risques qui se payent avec des années de prison. Les risques qui se payent avec des voyages dans d’autres mondes. Des décisions et choix de vie imbibés d’espoirs, attentes, mais aussi de déceptions, d’impasses. Des échanges de coup d’œils, regards inquiets, peu d’armes, de fantaisies, de peur, de soulagement.

Une promenade à travers la ville. Des centaines de cibles. Tu ne sais pas quoi choisir. Bâtiments et gens, représentations hostiles de la domination.

Une promenade dans la ville, dans ses quartiers suffocants. Cherchant, recherchant, vérifiant…

Deux voitures de patrouille dans un garage. Seule une vitre nous sépare. Ce n’est rien. C’est une chance.

Lundi 19 novembre, à l’aube. Rue Aristomenous, Goudi. Nous descendons la vitre et nous incendions les deux voitures de patrouille. Les dégâts sur la propriété du garage ne nous intéressent pas, tout autre mouchard garagiste ferait mieux la prochaine fois d’y penser à deux fois avant de réparer une voiture de flics.

Partout, toujours, comme chacun le veut. Attaque contre les porcs de la police.

Deux voitures de patrouille brûlées c’est deux voitures de patrouille en moins. Dans leurs garages, leurs maisons, leurs commissariats, leurs chemins de retour du travail.

Il n’y aura jamais de trêve avec les gardiens en uniformes du régime. Avec les “gens” qui pour quelques euros choisissent de protéger la loi et l’ordre. Nous ciblerons aussi tous ceux qui collaborent avec les flics tout comme avec leurs mouchards.

Des milliers de raisons, d’occasions innombrables, beaucoup d’incidents…

Pour nos compagnons morts…

Pour les jeunes qui reçoivent des balles parce qu’ils ne se sont pas arrêtés à un quelconque barrage…

Pour les dangereux et fiers délinquants qui sont tombés morts dans des batailles avec les chiens du régime…

Pour tout ceux et toutes celles dont les corps ont été marqué par les balles, qui ont été menotté dans le dos sur les sièges arrières de voitures de patrouille…

Pour les damnés de la terre qui sont humiliés, torturés, tabassés dans les commissariats, les prisons, les ruelles à l’écart…

Pour les prostitués qui sont violées par les salauds en uniforme…

POUR TOUS ET TOUTES QUI SONT PRÊT À FAIRE LE BOND EN AVANT, À PARTIR À L’ASSAUT DU CIEL

Nous envoyons nos embrassades les plus chaudes aux vagabonds de Salonique [Thessalonique] Babis Tsilianidis, Sokratis Tzifkas et Dimitris Dimtsiadis qui passent en procès pour l’affaire de Tavros et Vyronas. Frères, nous avons l’impression d’avoir été les auteurs de votre dernier texte pour le tribunal*, nous en adoptons chacune des mots…Aux côtés de tout ceux qui sont poursuivis ou jugés en ce moment.

GUERRE À LEUR DÉMOCRATIE
RIEN POUR TOUT

P.S. 1 : Un poing levé aux compagnons d’Agrinio qui ont affronté les flics le jour où Aube Dorée inaugurait une permanence.

P.S. 2 : “Ils parlent des peuples, ils parlent des masses, aucun d’entre eux n’a jamais été capable de ressentir la tension, la passion, le soulèvement et la chute de mondes entiers dans seulement 24 heures de la vie de la révolution.”

Nous souhaitons un bon voyage à Chronis Missios*…

P.S. 3 : Juste pour l’histoire, cette action particulière a été complètement (et soigneusement) censurée par les médias de masse…

Cercles de Transgresseurs
Cellule Révolutionnaire Vagabonde

Source

*Texte sur le refus de comparaître au tribunal et bien plus encore.
*Écrivain, ex-prisonnier politique, auteur du livre “Toi, au moins, tu est mort avant” (1930-novembre 2012).

Agrinio, Grèce : Émeute suite à l’ouverture d’un office d’Aube Dorée

Des centaines d’antifascistes se sont révoltés dans la ville d’Agrinio tandis que la police venue de toute la Grèce protège le nouvel office d’Aube Dorée

Agrinio, une ville de taille moyenne de juste 100.000 habitants a vu les émeutes les plus violentes de son histoire dans l’après-midi du 18 novembre. Alors que le parti nazi Aube Dorée a officiellement ouvert un office dans la ville, juste en face du commissariat local, des centaines de flics et de membres d’Aube Dorée sont arrivés des villes voisines (Amaliada, Corinthe mais aussi d’Athènes, à environ 280 km).

Au même moment, les antifascistes locaux sont descendus dans la rue, manifestant et provoquant des émeutes contre la présence nazie. Au moins 20 antifascistes ont été arrêtés par la police (au minimum 2 d’entre eux sont arrêtés et sous le coup d’accusations) et alors que nous écrivons (22.00, GMT+2) les émeutes continuent.

Sources : 1 et 2

Veria, nord de la Grèce : Banderole en solidarité par le Lieu Autonome Baruti avec les squats Draka (Corfou), Delta (Thessalonique) et Apertus (Agrinio)


On peut lire sur la banderole qui a été placé dans le parc Dimarhiou à Veria : “En mettant à terre toute autorités nous construisons des structures d’autonomies et d’auto-organisation – Solidarité avec les squats Draka (Corfou), Delta (Thessalonique) et Apertus (Agrinio) – B(A)RUTI”

Athènes : Banderole et action de solidarité par le squat Skaramaga

Bas les pattes des squats ! Solidarité avec Draka & Apertus !

Suivant plusieurs actions à travers la Grèce lors des derniers jours, en solidarité avec les squats Apertus dans la ville d’Agrinio et Draka à Corfou, qui ont été frappé par des attaques incendiaires, les occupants du squat Patission 61 & Skaramaga ont aussi exprimé leur soutien factuel en diffusant de la contre-information à propos de la répression grandissante contre les espaces libérés.

Le squat Skaramaga est l’un de ces nombreux projets anarchistes ouverts qui ont vu le jour peu de temps après la révolte de décembre 2008. Ses squatteurs ont fait face à une descente de la police et une expulsion l’été dernier (le 29 juillet). Quelques heures après cette opération policière le bâtiment était réoccupé et à ainsi continué à accueillir une assemblée régulière et de nombreux projets, ateliers, etc.

Le jeudi 26 juillet, un rassemblement avec système audio a été mené par les camarades dans le centre d’Athènes sur la rue Patission en solidarité avec les squats Apertus et Draka et avec tous les espaces politiques occupés qui sont visés par l’État et le Capital et menacés d’expulsion.

Lors de cette intervention dans la rue qui a duré près de trois heures, des textes et des flyers ont été distribués, sensibilisant le public de toutes les machinations de l’État et de tous les fascistes/brutes para-étatiques qui tentent (aussi) d’intimider la scène squat.

Les camarades du squat Skaramaga ont appelé à la résistance aux plans de pillage social et deux de leurs slogans sont :

Le feu ne peut nous consumer… parce qu’il brûle en nous.
Flics, procureurs, investisseurs, fascistes… nous vous attendrons ici.

Agrinio, Grèce : Compte-rendu de la manifestation antifasciste à Agrinio

Les compagnons du squat Apertus ont fait ces deux banderoles où il est écrit : “Agrinio n’oublie pas – Contre la noirceur du fascisme”

Contre la noirceur du fascisme
Aucune tolérance pour les néo-nazis d’Aube Dorée

Une manifestation antifasciste a été appelé pour l’après-midi du 17 juillet 2012 par plusieurs groupes d’Agrinio, tels l’Assemblée contre le fascisme, le lieu autonome Auto-géré, le Collectif anarchiste du journal la “Guillotine”, le squat Apertus, tout comme le Zone Autonome – Youth Block – Fans antifascistes du club de football Panaitolikos et aussi le “gruppo de affinidad” de la ville d’Arta, le Rouleau antifasciste d’Arta et d’autres antifascistes des deux villes.

Les gens ont commencé à se rassembler tôt dans l’après-midi dans le parc principal d’Agrinio où les annonces des collectifs ont été lu avec un système audio. La manifestation antifasciste a commencé peu après 20h.

Environ 350 personnes ont participé à la marche de protestation. Des slogans contre le fascisme, le racisme et la répression ont été chanté et des textes, des tracts et d’autres distros ont été distribué aux passants. La manif a duré environ une heure et demi, passant par presque toute les rues du centre-ville.


Source / Plus de photos ici.

Agrinio, Grèce : Le squat Apertus attaqué par des fascistes

Le 10 juillet, juste un jour après qu’une action directe soit menée avec succès par des antifascistes dans la ville d’Agrinio, une attaque incendiaire très dangereuse a visé le squat Apertus. Voici le communiqué des squatteurs :

Dans la nuit du mardi 10 juillet, un peu avant minuit, le lieu social libre du squat Apertus a été attaqué avec un engin explosif-incendiaire, causant ainsi des dommages. Le feu s’est aussi déclaré dans le jardin du squat. Le lieu était vide à ce moment-là donc personne n’a été blessé. L’explosion a été entendue partout dans la zone d’Aghios Dimitrios. Les voisins ont couru au bâtiment, éteignant le feu et alertant immédiatement les gens de l’assemblée du squat.

Depuis déjà deux ans, le squat Apertus est un lieu de rencontre politique et de collectivisation, ayant pour but non seulement d’agir mais aussi de construire des structures de solidarité sociale et de communiquer à travers la ville. Par conséquent, en plus des événements politiques, des discussions, présentations de livres, projections, festivals collectifs, etc. dans le lieu du squat, nous avons aussi organisé des bazars gratuits, des pièces de théâtre, etc. dans d’autres parties de la ville. Notre préoccupation et but principaux restent notre interaction avec la communauté locale et ses luttes sociales.

Nous n’avons pas besoin d’avoir des connaissances en espionnage pour comprendre que cette attaque de gang ne peut provenir que des cercles de l’organisation néo-nazie Aube Dorée. Une organisation qui rampe comme un serpent dans le domaine social de la ville, versant son venin raciste dans son sillage et qui, avec son obsession nationaliste, tente de semer la mauvaise graine parmi les opprimés, alors qu’elle se tient en tant que réserve répressive informelle de l’État… Une organisation qui prétend être “anti-système”, “charitable”, “anti-mémorandum” dans une tentative de masquer son vrai rôle qui n’est rien d’autre que la gestion du capitalisme en crise. Donc, où les partisans d’Aube Dorée posent le pied, ils promettent à ceux qui sont prêts à les suivre qu’ils les aideront à régler leurs problèmes; qu’ils les aideront à trouver du travail (d’esclave), d’être en mesure d’aller faire des courses sans crainte, tel est leur discours… Dans la région d’Agrinio, ils font des promesses pour résoudre une bonne fois pour toute le “problème de la criminalité Rom”, envisageant en réalité un pogrom qui se réfère directement au fascisme d’Hitler. Alors qu’ils font la promotion de leur travail social et légitimant l’activité politique, derrière le décor ils poignardent des immigrants et ils placent des engins incendiaires dans des lieux auto-gérés. Ainsi à Agrinio, ce fait a été confirmé à la fois par l’attaque contre le squat Apertus et par l’attaque contre des Roms que les néo-nazis ont organisé à Panaitolio (tout près de la ville d’Agrinio). De cette façon ils ravivent un apartheid moderne, responsabilité qui est aussi portée par plusieurs médias de masse locaux qui ont depuis longtemps crée le climat approprié pour que tout ceci apparaisse.

Cependant les problèmes au sein des sociétés résultent de la nature du système capitaliste et les rapports sociaux qu’il met en place. Personne ne va avoir une aide totale en passant juste un “coup de fil à Aube Dorée”. Ces ordures d’Aube Dorée, qui aujourd’hui offrent généreusement leur aide, demanderont demain des récompenses comme le font les macs et les patrons. Après tout, leur idée d’établir des corps de patrouilleurs dans les quartiers sonne comme un très bon plan commercial. Nous exhortons la communauté locale à ne pas gober les mensonges de ces personnages hilarants qui forment le noyau local de cette organisation fasciste, de ne pas permettre que le museau des partisans d’Aube Dorée apparaissent dans la vie quotidienne des gens. Nous vous exhortons de tourner le dos à tout patron qui aspire aux intérêts sociaux.

L’historicité de la crise indique comment elle mène à une intensification de l’exploitation, à l’appauvrissement et la fascisation de la société. La sortie de la crise ne viendra ni de l’État, ni des créatures para-étatiques, ni des gangs criminels. Nos défenses contre la crise sont les relations d’aide et de soutien mutuels, l’auto-organisation, les structures sociales, la camaraderie et la solidarité. Et alors seulement nous pourrons nous tenir debout et préserver notre dignité.

Les “incidents gênants” (comme l’a péjorativement mentionné la presse bourgeoise locale), qui ont commencé avec les tentatives d’Aube Dorée de mettre un pied à terre à Agrinio, ne sont pas une “vendetta” entre quelques extrêmes. Ils résultent de l’histoire d’Agrinio… La société d’une ville qui a un long passé de combativité, de mémoires de luttes paysannes sanglantes, d’exécutions de masse et de pendaisons publiques, ne peut laisser les descendants des balances, des collabos et des Tsoliades allemands* aller prétendre être des sauveurs dans les rues, les allées et les champs.

Notre réponse est politique et provient directement du mouvement !
Qu’aucun ne recule !

Ni à Agrinio ni ailleurs.
Écrasons les fascistes dans les villes et les villages.

11 juillet 2012
Squat Apertus
70, rue Kalivion, Agrinio

*Les tsoliades furent les soldats d’un corps de l’armée grecque qui lors de l’occupation allemande (1943-1944) et du gouvernement collaborationniste a servi à réprimer la résistance.

Grèce, 13 février : Manifestations et actions

A Aigaleo à Athènes une marche a eu lieu dans les toutes premières heures du 13 février, démarrant dès l’annonce du vote par le Parlement des nouvelles mesures d’austérité.

Patras et Agrinio ont vu des manifestations suivre le 13 février, qui ont tourné à la violence. A Agrinio des banques et l’office local du parti d’extrême-droite LA.OS. ont été saccagé.

Une manifestation d’environ 250 personnes des syndicats étudiants et des assemblées populaires s’est tenue lundi matin (le 13 février) à 18h dans la ville de Patras. La manifestation est partie de la place Georgiou et est allé vers l’hôtel Astir où se tenait un événement organisé par le parti de droit Nea Dimokratia sur l’éducation. Les manifestants sont entrés dans le bâtiment en chantant des slogans et ont interrompus l’événement. Les manifestants ont continués leur chemin, vers l’office du député du PASOK, Kostas Spiliotopoulos, qui a voté les nouvelles mesures d’austérité, dans le centre-ville. La manif a stoppé devant le bâtiment et a chanté des slogans, alors qu’un groupe d’étudiants est entrés dans l’office et l’a saccagé. La manif est retourné à la place Georgiou où elle s’est finie. Une assemblée s’y est tenue, concluant par l’appel à une nouvelle manif ce jeudi matin à la place Georgiou. (source)

A Komotini le bâtiment du Gouvernement Régional de Thrace et de l’Est de la Macédoine a été occupé, l’assemblé a décidé d’une marche demain.

Entre-temps de nouvelles vidéo de la police attaquant et tentant de disperser les manifestants le 13/02 à Thessalonnique ont été publiées :

http://www.youtube.com/watch?v=ulgStViF5lU

Source

Agrinio, Grèce: Action directe contre les néo-nazis

Samedi 17 septembre à 20h, 70 anarchistes antifascistes se sont réuniEs sur la place Dimadi et ont tenu une manif dynamique jusqu’à la plus grande place de la ville, scandant des slogans antifascistes et tenant une banderole sur laquelle était écrit: VIRONS LES NEO-NAZIS D’AGRINIO ET DE PARTOUT AILLEURS.

Puis quelques manifestantEs se sont dirigéEs vers le second étage d’un immeuble, le 10 de la rue Eliou, où les bureaux locaux du gang néo-nazi de l’Aube Dorée [Chrysi Avyi] ont été ouverts il y a un mois- sur la même place centrale où les nazis ont exécuté en 1944 les habitants : Anastasiadis, Salakos et Soulos.

Les antifas ont défoncé la porte et fait irruption dans les bureaux, causant des dégâts matériels; les meubles ont été jetés; les banderoles et les drapeaux du gang néo-nazi ont était pris afin d’être brûlés plus tard sur la place centrale. La foule a salué cette action, et quelques personnes ont même applaudi les militantEs. Enfin, les personnes sont retournées sur la place Dimadi où ils/elles sont restéEs pendant environ une demi-heure avant de se  dissoudre.

CE N’EST QU’UN DEBUT
Détruisons tous les bureaux de Chrysi Avyi
Ni à Agrinio, ni ailleurs; écrasons les fascistes dans toutes les villes et villages

source