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Thessalonique, Grèce : Nouveau procès contre les 6 camarades du squat Delta, expulsé en septembre 2012

Le squat Delta, à Thessalonique, a été violemment expulsé le 12 septembre 2012. Dans la farce de procès qui suivi, dix des camarades arrêtés ont écopé de peines avec sursis et d’amendes (7950€ au total). Un des arrêtés, l’anarchiste émigré Gustavo Quiroga, est resté incarcéré jusqu’à ce qu’il soit expulsé en Colombie le 4 novembre. Le même mois, l’État grec a déclenché une nouvelle série de poursuites judiciaires contre 6 autres anarchistes qui avaient été arrêtés pendant l’expulsion. Ces 6 camarades sont maintenant accusés de trouble à l’ordre public (depuis 2008), ainsi que de dommages aggravés sur le bâtiment du squat Delta. Qui plus est, l’Institut d’enseignement technologique Alexandreio de Thessalonique, qui revendique la propriété du bâtiment expulsé, le laisse pourrir alors que son conseil d’administration demande une indemnité de 3,5 millions d’euros pour les dommages soi-disant causés par les squatters.

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Sur l’affiche on peut lire :

Le 8 avril 2013, 6 des personnes arrêtées au squat Delta sont appelées à comparaitre devant le tribunal de Thessalonique, accusées d’avoir squatté et risquant 3,5 millions d’euros d’amendes pour dommages aggravés.

Ils sont accusés par ceux qui mesurent nos vies en argent, et les vendent au Capital national et étranger.

Ils sont accusés à cause de leurs choix politiques. Ils affrontent des inculpations car ils se sont opposés à l’autorité et à ses sbires en créant des structures de solidarité et de contre-attaque, visant à une société d’égalité fondée sur la solidarité, l’anti-hiérarchie et de la communalisation.

Le bâtiment a été entretenu par les squatteurs eux-mêmes, et mis à disposition de la société selon les caractéristiques politiques citées ci-dessus. Aujourd’hui, depuis sa saisie par l’institut local d’enseignement technologique, le bâtiment tombe en ruine pour cause d’abandon, à une période où le squat et le développement de nos projets sont plus pertinents que jamais.

Aucune poursuite contre les arrêtés du squat Delta ! Tout continue.

Rassemblement de solidarité le lundi 8 avril à 9h du matin devant le tribunal de Thessalonique.

Le squat Delta

Athènes : Déclaration des 93 arrêtés depuis le quartier général de la police

 “Nous recommencerons autant de fois qu’il le faudra”

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Squat pour toujours, Villa Amalias

Rien de plus que notre position non-négociable pour les espaces sociaux que nous soutenons et qui nous soutiennent en retour. Rien de plus que ce que nous faisons toutes ces années dans les squats, les lieux autogérés, les manifestations, les grèves et dans les rues.

Pour cette raison, les autorités qui ont placé des gardes armés hors de Villa Amalias n’auraient jamais pu nous rendre déçus, nous casser notre moral, nous faire arrêter, nous faire abandonner.

Aujourd’hui, le 9 janvier, nous compagnons avons ré-occupés le bâtiment de Villa Amalias à la barbe des forces répressives qui le gardaient. Un bâtiment lié à l’histoire du mouvement subversif de ces 22 dernières années, mais aussi avec les idéaux qu’il incarne pour nous. Continue reading Athènes : Déclaration des 93 arrêtés depuis le quartier général de la police

Grèce : Texte du compagnon Gustavo Quiroga González, emprisonné depuis l’expulsion du squat Delta à Thessalonique

Nous espérons que vous pourrez nous aider à diffuser le message.

Le 12 septembre, à 6h30, le centre social occupé Delta a été expulsé. Dans le passé ce bâtiment a servi de résidence universitaire de l’Institut d’Enseignement Technologique Alexandreio de Thessalonique et est occupé depuis 2007. Pendant l’expulsion, dix d’entre-nous ont été arrêtés après avoir subi l’agression des agents de la police chargés de l’application de la loi. Les flics ont détruit tout ce qui leur tombait sous la main (fournitures, fenêtres, éviers, lampes, etc.) et ont cassé autant qu’ils le pouvaient en une heure et demie ; une heure et demie de récréation pour eux.

Nous avons tous reçu des peines de prison avec sursis et trois ans de mise à l’épreuve, et nous avons fait appel. Derrière tout cela, j’ai été condamné à huit mois de plus que les autres et à une amende de 3.200 euros pour possession de faux papiers, sans qu’un avis d’expert puisse être émis pour vérifier ces allégations. Et là commence un cauchemar oppressif contre moi. Ils m’ont emmené au centre pénitentiaire/de transfert, dans une aile de détention qui est pratiquement un centre de rétention, où a commencé le processus de ma déportation, car selon les estimations de la police, je suis un danger pour l’ordre public et la sécurité de la société grecque.

Trois jours après ma condamnation, il a été mis en évidence par un expert de la police que tous mes papiers sont authentiques. Et il ne s’est pas passé que cela mais ils ont refusé de me rendre mes papiers authentiques et légaux et m’ont gardé prisonnier jusqu’à ce jour dans des conditions inhumaines et humiliantes, et maintenant les flics mettent toute leur énergie pour me déporter vers la Colombie, un pays où je n’ai aucun lien quels qu’ils soient. Je ne sais toujours pas ce qui va advenir mais j’ai été incarcéré dans cet établissement (à Diavata) depuis le 15 septembre et je n’accepte pas mon expulsion vers la Colombie. Pour le moment j’attends une solution et je reste derrière des barreaux.

Quelques mots à propos des conditions de ma détention :

Il est largement connu que les prisons dans plusieurs États européens ont des cellules d’isolement afin d’étouffer toute réaction révolutionnaire et qui servent comme une manière de punir les prisonniers qui ne se plient pas aux lois de la prison. Chaque pays a son propre système. Par exemple en Espagne il existe le régime des “FIES – système interne de surveillance spécial”, en Allemagne les “cellules blanches”, etc. Chaque pays en a, bien plus cruelles que les autres, mais toutes inhumaines.

Qu’est-ce que cela a à voir avec les camps d’immigrés ? Différents États usent de pratiques similaires pour la mise en œuvre de ce cauchemar. Juste pour la mémoire, voilà quelques exemples : quand vous êtes en isolement vous n’avez aucun type de contact avec d’autres prisonniers, alors que dans un centre de rétention vous êtes isolés des autres et vous n’avez un contact qu’avec 16 ou 17 personnes qui sont dans la même cellule.

En isolement vous ne pouvez recevoir aucun visiteur ; dans un centre de rétention la majorité des prisonniers n’ont personne pour les visiter. En isolement vous avez le droit à de l’air frais pendant quelques minutes par jour ; dans un CRA vous êtes enfermés dans votre cellule 24 heures sur 24. Quand vous êtes placés en isolement c’est parce que vous avez causé certains problèmes au système pénitentiaire ; pour être placé dans un centre de rétention tout ce que vous avez besoin c’est d’être sans un bout de papier qui dit que vous êtes légal. En isolement ils vous donnent de la bouffe de merde et dans le CRA vous devez la payer ! Quand vous êtes au mitard vous avez au moins un lit : parce que dans le centre de rétention le sol c’est votre lit. Je pourrais continuer avec d’autres exemples mais la conclusion est la même : les deux sont aussi cruelles l’une que l’autre.

Dans le centre de rétention de Thessalonique, il y a des gens qui ont passé plusieurs mois dans une cellule, où une personne peut faire dix pas en avant, dix pas en arrière, et retourner au point d’où il est parti – c’est une vraie cage. Tout cela crée des problèmes à la fois physiques et psychologiques. Les jours et les mois passent sans voir le soleil ou sentir le vent. Il y a des mois où l’on vit sans savoir ce qui se passe en-dehors des murs, vu que les matons ne mettent que des programmes télé de merde, comme si cela était prohibé de regarder les nouvelles. Ceci est évidemment une autre forme de supervision et de maintient de l’ordre dans cette prison infernale. D’autres problèmes incluent tous les types de maladies, toxicomanie et conditions psychiatriques qui sont générés ici ou existent d’avant et deviennent juste pire ici.

Le système digestif souffre des produit vendus ici (sandwich, café, coca-cola, etc.). Il y a des gens qui ont besoin d’un régime spécifique qu’il est impossible de suivre ici : d’autres n’ont rien bu de chaud depuis des mois.

La pire chose est de voir les prisonniers (malgré tout ce qu’ils ont subi) penser qu’ils méritent tout ce qu’ils leur arrivent vu qu’ils sont clandestins en Europe, et c’est un résultat de la propagande des matons. Et il y a des gens comme moi qui, même si nous ne sommes pas clandestins dans le pays, sont la cible de tout les types d’accusation pour qu’ils puissent nous jeter hors d’Europe, utilisant toutes les sales combines possibles.

Ils nomment terroristes tous les gens qui pensent comme moi. Notre terrorisme est l’attaque contre le capitalisme ; leur terrorisme est la destruction de milliers de vies sous les auspices de la démocratie. Démocratie et Capital nous emprisonnent comme des animaux, nous torturant physiquement et psychologiquement.

Bien sûr, je ne critique pas seulement les politiciens mais aussi vous qui votez pour eux.

Ton vote contribue à ce que des milliers de personnes restent dans cette situation. Ton vote légalise la torture, contribue au maintien des centres de détention et du système étatique d’oppression. C’est toi qui est à blâmer, toi qui adopte le rôle de mort-vivant et collabore avec le système démocratique. Je suppose que quand tu lis ce message tu vas le jeter dans la poubelle.Tu continueras avec ta liberté falsifiée, ignorant ce qui se passe autour de toi.

Tu continueras ta vie programmée – maison, boulot, maison – et pendant ton temps libre tu dépenseras le peu que ton patron te “donne” pour tes huit ou dix heures de travail par jour. Où est ta liberté ? Elle est dans le supermarché ? Choisissant la marque de shampooing que tu préfères et décidant si tu vas acheter du coca-cola ou du fanta ? Ou dans les drogues dans lesquelles tu claques ta thune ? Quand tu penses comme ça, tu oublies que tu vends ta vie.

Pour résumer, tu es un maillon dans la chaîne de consommation, c’est ce que tes oppresseurs veulent, et c’est comme cela qu’ils perçoivent nos existences, en terme de consommation et de potentiel productif. Toi qui dit que le mot démocratie est entièrement à propos de liberté, tu te mens à toi-même – tu es un hypocrite ! Et quand tu clames que tu préfères la démocratie à la dictature, ma réponse est : tu veux un coup de pied au cul ou un poing dans la gueule ? Si tu es même un peu intelligent, j’espère que tu comprendras cette métaphore.

POUR LA DESTRUCTION DE L’APPAREIL RÉPRESSIF D’ÉTAT
POUR LA DESTRUCTION DE TOUS LES TYPES DE PRISONS
POUR LA DESTRUCTION DE LA DÉMOCRATIE ET DU CAPITAL

L’anarchie ici et maintenant

Gustavo Quiroga
Immigré anarchiste du CRA de Thessalonique

en anglais / espagnol / grec / italien / russe

Volos, Grèce : marche de protestation en solidarité immédiate avec l’occupation Delta et ceux qui luttent

Dans la ville de Volos, tard dans la nuit de mercredi, 12/09, nous avons eu une réunion spontanée après avoir entendu les nouvelles de l’expulsion de l’occupation Delta à Thessalonique. Notre discussion a été suivie d’une marche de protestation, partie du square Aghiou Nikolaou à 1h10, où près de 80 personnes sont descendues dans la rue, passant devant le commissariat et les bars locaux bondés. Nous sommes allés à la rue centrale Dimitriados, descendus vers le front de mer et nous avons terminé la marche à la place Palia.

De nombreux slogans ont été scandés pour la défense des occupations, les pratiques de solidarité et la lutte anarchiste, et contre l’État, les flics et les fascistes. Il n’y avait pas de forces de police présentes, à l’exception d’une voiture de police secrète et son «contenu».

Les occupations, les grèves radicales, les émeutes, la guérilla, et toutes formes ou choix de lutte pour la destruction de ce système et la construction d’une société basée sur la solidarité et l’égalité, ont notre fidèle soutien, quels que soient les désaccords existants.

Aucun de ceux qui luttent, aucun de ceux qui sont poursuivis ou emprisonnés, ne doivent rester seuls face à cette violente attaque du capitalisme totalitaire et de sa république. Pour créer des relations de solidarité entre les opprimés et les exploités, ainsi que des structures constantes et agressives qui priveront les autorités et leurs partisans de leur espace vital, il n’y a qu’un chemin.

Bas les pattes des occupations! Bas les pattes des luttes et des combattants !

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME LA PLUS PUISSANTE

Thessalonique, Grèce : l’occupation Delta expulsée

Occupations permanentes

A environ 7h30 du matin, mercredi 12 septembre, à Thessalonique, au moins cinq escadrons de police anti-émeutes MAT, et deux jeeps d’unités répressives anti-terroriste EKAM se sont déployés devant l’occupation anarchiste Delta et ont pris d’assaut le bâtiment peu de temps après.

10 personnes ont été arrêtées à l’intérieur du bâtiment, et d’autres qui sont arrivés en solidarité ont été arrêtées dans la rue. En outre, beaucoup d’autres personnes solidaires qui s’étaient rassemblées près du squat ont été encerclées et isolées par la police.

Les flics ont fouillés le bâtiment de plusieurs étages (occupé depuis 2007) et ont confisqué de nombreux objets personnels des occupants, y compris du matériel tel que les ordinateurs et les disques durs, mais aussi de l’argent. Par ailleurs, la police a lancé officiellement une séquence vidéo sans son de l’invasion des forces spéciales dans l’occupation.
Les escadrons anti-émeutes entourent la zone où est situé le bâtiment, et son entrée principale est bouclée.

Ceux qui sont venus en solidarité et arrêtés ont été relâchés.

Les 10 camarades qui ont été arrêtés à l’intérieur de l’occupation sont toujours retenus au quartier général de la police de Thessalonique (GADTH). Ils doivent comparaître devant le procureur au plus tard ce soir ou demain (13/9). Ils sont accusés de délits (c’est tout ce que nous savons pour l’instant).

Une assemblée anarchiste d’urgence concernant l’expulsion violente de l’occupation Delta a eu lieu à 13 heures à l’École Polytechnique de Thessalonique, où près de 100 personnes en solidarité, ainsi que des membres du collectif de l’occupation, ont décidés de prendre les mesures suivantes:

1) Rassemblement de Contre-information adressée au public, aujourd’hui 12/09, à Kamara à 18h30, dans l’attente de plus amples informations sur les camarades arrêtés.
2) Rassemblement de protestation devant le siège de la police de Thessalonique, à 21h00, dans le cas où les personnes arrêtées seraient encore détenues.
3) Rassemblement de solidarité au tribunal de Thessalonique le 13/09, si en effet les personnes arrêtées comparaissent devant le procureur de la république demain.
4) Prochaine assemblée ouverte pour organiser des actions de solidarité le 13/09 à l’école Polytechnique de Thessalonique à 18h.

Rassemblement de contre-information avec sound system aujourd’hui:
Tous à  Kamara (centre-ville de Thessalonique) à 18h30!
Aucune machination répressive du pouvoir ne doit rester sans réponse.
La solidarité est notre arme.

L’occupation Delta reste ! Bas les pattes de nos vies !

Notez que toutes les bénéfices du concert organisé par le groupe BausMaus ce soir, à 23h00, devant la faculté de biologie à Thessalonique, serviront pour les frais juridiques occasionnés par la défense des camarades poursuivis après l’opération répressive contre l’occupation Delta.

Sources: 1, , 3, 4

Veria, nord de la Grèce : Banderole en solidarité par le Lieu Autonome Baruti avec les squats Draka (Corfou), Delta (Thessalonique) et Apertus (Agrinio)


On peut lire sur la banderole qui a été placé dans le parc Dimarhiou à Veria : “En mettant à terre toute autorités nous construisons des structures d’autonomies et d’auto-organisation – Solidarité avec les squats Draka (Corfou), Delta (Thessalonique) et Apertus (Agrinio) – B(A)RUTI”

Thessalonique, Grèce : Banderole par l’anarchiste Radio Revolt en solidarité avec les espaces occupés

LA RÉPRESSION ÉTATIQUE ET LES ATTAQUES PARA-ÉTATIQUES NE NOUS IMTIMIDENT PAS MAIS NOUS ENRAGE – BAS LES PATTES DES ESPACES SQUATTÉS – RADIO REVOLT

“Ce jeudi 2 août nous avons accroché une banderole en solidarité avec les espaces occupés dans le contexte des dix jours contre la répression lancés par le réseau de contre-information Contra Info.

Dans le même contexte d’actions de propagande, tard dans la soirée du dimanche 5 août, vers 22.00 (GMT+2) l’anarchiste Radio Revolt fera une émission radiophonique thématique sur les efforts continus pour supprimer (une fois encore) le squat Delta ces derniers jours, avec l’aide de l’entreprise publique d’électricité (DEI) qui a tenté de couper l’apport en courant du squat. L’émission en direct inclura aussi des nouvelles sur les attaques répressives contre les autres squats et espaces auto-organisés.”

Dans le dernier texte de Radio Revolt en solidarité avec le squat Delta, les compagnons ont appelé les gens à joindre le rassemblement avec système audio qui sera tenu le lundi 6 août à 10.00 au squat Delta, tout comme à participer à l’assemblée ouverte qui suivra à 13.00 dans le centre de Thessalonique.

Vous pouvez écouter la radio libre Radio Revolt (en grec) à 128kbps et 48kbps ici.

Thessalonique: squat Delta menacé d’expulsion

Le squat Delta restera

Il n’est pas à louer

Fin juillet, l’Institut de technologie et d’éducation Alexandrio de Théssalonique a annoncé publiquement son intention d’offrir l’immeuble au 13, rue Egnatia à la location, un immeuble qui est occupé depuis quatre ans.

Après des années de négligence, cet espace s’est transformé d’un immeuble abandonné et inaccessible en un projet social libre et ouvert à tous et à toutes grâce à des processus collectifs. Son fonctionnement est basé sur l’égalité et la solidarité, contre toute forme de gestion étatique ou privée. Les décisions sont prises collectivement et horizontalement, basées sur nos besoins, nos désirs et nos possibilités.

Les espaces libérés et les squats sont la solution.
Le problème, c’est le capitalisme.

Nous traversons une période de redistribution sauvage des richesses sociales, les riches deviennent moins nombreux et plus riches, les pauvres plus nombreux et plus pauvres. Voulant mettre en œuvre leurs ignobles plans, ils continuent à mettre à jour leur arsenal légal et logistique à l’intérieur de la planification internationale des patrons. L’État agit selon la stratégie « diviser et régner » et essaie d’isoler ceux qui luttent et qui résistent, il les stigmatise pour mieux pouvoir les gérer.

Si les squats, les parties subversives de la société
et les combattants sont attaqués,
c’est comme s’ils nous attaquent tous.

Au-delà son effet immédiat, la répression a un caractère exemplaire. Son but est de décourager tout et chacun qui essaie de résister et qui cherche des solutions réalistes-radicales pour sa vie. Pour ces raisons-là, la solidarité sociale et de classe entre les opprimés est nécessaire. Il n’y a pas de solutions individuelles à des problèmes collectifs; la réponse, c’est l’action collective.

Si nous ne nous unissons pas dans une lutte
commune contre l’oppression,

on partagera une défaite commune.

source