Tag Archives: squats

Ilion, Athènes : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Agros

La nuit du mercredi 7 janvier 2015, la zone occupée autogérée Agros, dans le Parc Tritsis, a subi une attaque incendiaire fasciste. Immédiatement après l’attaque, des compagnon-ne-s ont rejoint le squat en solidarité. Les dégâts matériels sont limités.

Le squat Agros fonctionne depuis cinq ans et intervient dans les zones d’Ilion, d’Aghioi et de Kamatero d’une façon autoorganisée, anti-hiérarchique et anti-commerciale, loin de toute sorte de pouvoirs et de médiateurs. Ce sont ces caractéristiques qui ont poussé ces bâtards de fascistes à confirmer l’inconfort que provoque chez eux ces projets qui mettent en pratique la désobéissance contre le monde du Pouvoir.

Nous continuons sans en être ébranlé-e-s …

Depuis Eleftherosagros.

Note : Agros, un bout de terrain et un espace occupé dans le commercial Parc ‘Antonis Tritsis’, dans la zone d’Ilion à Athènes, a vu le jour en mai 2009. Le projet comprend une culture collective des terres, des assemblées hebdomadaires et des cuisines collectives, entre autres choses. Il a déjà subi des attaques fascistes dans le passé.

Madrid : Communiqué sur l’expulsion du CSO La Gatonera (17/10/2014)

L’État ordonne, la presse signale et la police expulse la Gatonera : voilà comment, une fois de plus, commence cette histoire, qui loin d’être une nouveauté commence à se transformer en une routine suspecte. Une sale routine qui, à coups de répression et de peur, fait en sorte que, peu à peu, un mouvement entier et toute une histoire de lutte anarchiste s’habitue à vivre avec cette sensation déjà trop normalisée en leur for intérieur. L’importance de générations et de générations qui ont tout donné durant des années afin de démontrer qu’une autre vie est possible, qu’il y a des possibilités en-dehors du système dans lequel nous vivons, qui nous a dans le viseur parce que nous ne voulons pas faire une fois de plus partie de leurs misères et parce que nous aspirons à gérer nos propres vies.

En expulsant les centres sociaux, ils espèrent que tout ce qui en sortira sera la peur, la paralysie des luttes qui vont à la racine du problème, la normalisation de la répression et son assimilation par ceux qui luttent, offrant ainsi une possibilité de récupération et de contrôle total, comme l’est l’institutionnalisation de tout type de luttes afin d’éviter qu’elles ne leur échappent des mains, que ce soit en créant de nouveaux partis politiques de gauche, la concession d’espace ou la négociation avec n’importe quel type d’institution. De tout cela, nous ne tirons qu’une seule conclusion : SI LA LUTTE EST LÉGALE, ELLE N’A AUCUN EFFET. CAR SI ELLE EN AVAIT, ELLE NE SERAIT PAS LÉGALE.

Mais ils ne se rendent pas compte qu’il existe encore des personnes disposées à continuer d’avancer pas à pas, à ne pas laisser tout ça rester tel quel, que ce soit pour une question de dignité personnelle ou de solidarité collective. L’expulsion de la Gatonera n’est en théorie que la fermeture et la destruction d’un bâtiment. Mais ce bâtiment vivait à travers les personnes qui faisaient de lui un espace d’expérimentation anarchiste, de lutte, de complicité, de rencontre, de réunion et de création de nouvelles relations.

Ils nous ont expulsés de l’immeuble de la rue Amistad, mais il n’ont pas le moins du monde réussit à faire ce qu’ils prétendaient faire : nous effrayer.

Nous voulons être bien clair-e-s là-dessus et bien le faire comprendre : rien n’est fini, ce n’est que la continuation d’un projet de sept ans qui continuera d’être porté où, comment et quand nous le déciderons.

Nous croyons également que, bien que cela fasse partie d’une manœuvre contre les centres sociaux en général, nous sommes conscients que l’expulsion de la Gatonera ne s’est pas produite par hasard. Nous sommes restés fermes lors d’autres occasions, en refusant de céder aux chantages et en essayant d’être aussi fidèles que possible à nos idées. Nous avons reçu des menaces d’expulsion et des menaces personnelles, le centre social a été boycotté plusieurs fois et nous avons eu plus d’une confrontation avec les forces de l’ordre. Nous n’avons jamais recouru aux plaintes, à la victimisation ou au formalisme. Notre façon d’affronter ces situation a été de continuer sur notre ligne, qui au final est la chose qui nous a menés jusqu’ici. Et, fièr-e-s de cela, nous en assumons les conséquences, parce que c’est justement cela qui nous dit que ça les gêne, et que nous sommes donc sur la bonne voie.

Tout cela ne fait que commencer. Ils ont provoqué une étincelle qui nous servira pour donner une poussée à la nouvelle étape de lutte, avec plus d’envie que jamais, et beaucoup plus de fermeté et de rage.

A vous qui vous êtes solidarisés avec nous lorsque cela a été nécessaire, nous voulons vous dire que nous nous sentons très fier-e-s de cela. A vous tou-te-s qui avait fait que la Gatonera puisse exister, qui avez maintenu l’essence de l’espace et qui avez tant travaillé avec nous.

Nous croyons que la réponse la plus cohérente est celle de continuer à lutter, de faire en sorte que cette réponse soit visible, par les moyens que chacun-e préfèrera, en maintenant l’idée originale que la Gatonera a toujours voulu porter : décentralisation des quartiers et action directe.

A vous, les mafieu-se-s, les politicien-ne-s, les flics, les patron-ne-s, les exploiteur-ice-s, les mercenaires, les assassins, les traîtres, les bourreaux…

…TOUT CELA NE FAIT QUE COMMENCER
LA LUTTE CONTINUE.
MORT A l’ÉTAT, VIVE L’ANARCHIE.

en espagnol

Athènes, Grèce: communiqué du squat Kouvelou suite à l’attaque fasciste ce 1er août 2014

Maroussi, banlieue nord d’Athènes 1er Août, 2014 – 22h50 (heure locale)

Aujourd’hui, le 1er août, une centaine de membres de l’Aube Dorée ont attaqué notre squat, la Epavli Kouvelou, avec la tolérance de la police grecque.

Ce n’était pas un accident aléatoire, mais plutôt ce qui s’est passé au cours de leur mantif motorisée prévue qui a commencé à partir de leurs bureaux maintenant fermés à Neo Irakleio, et qui se sont dirigés vers leurs nouveaux bureaux à Maroussi. Trente compagnon-nes étaient à l’intérieur du squat lors de l’attaque. Bien que nous étions en infériorité numérique, nous avons repoussé avec succès cette attaque prolongée organisée (les néo-nazis agitaient desz manches et des couteaux, de matraques télescopiques, des boucliers de fortune, etc.) De nombreuses forces de police (escadrons anti-émeutes de la MAT, et unités de moto DELTA) ont laissé les membres de l’Aube Dorée agir tranquillement tout ce temps (15 minutes), et ont été déployés dans la région seulement après que les néo-nazis aient disparu; c’est alors que les flics ont encerclé le squat. L’attaque frénétique (des membres de la Golden Dawn) a causé des dommages à des voitures garées dans les environs du squat, tandis que certains des compagnon-nes qui se trouvaient dans l’espace ont été légèrement blessés. Les voisins étaient solidaires, nous ont fourni les premiers soins et sont restés en dehors du squat jusqu’à ce que les flics les poussent plus loin.

En temps de crise, où ils nous prennent tout et nous pillent encore plus, les fascistes de l’aube dorée sont le bras long de l’État et du capital.

Nous ne laisserons pas les rues et les places aux fascistes.

Aucune tolérance pour les meurtriers néo-nazis.

Squat Kouvelou et des compagnon-nes.

Leipzig, Allemagne : le bureau des verts attaqué

Dans la nuit du 26 au 27 Juin, nous avons attaqué le bureau principal des Verts dans la Grande Rue à Leipzig en cassant les vitres. Nous tenons à exprimer notre colère contre les actions de la police et le gouvernement des verts à Friedrichshain-Kreuzberg, ainsi que notre solidarité avec les réfugiés de la rue Ohlauer.

! RÉFUGIÉS BIENVENUE !

Berlin : revendication de l’attaque incendiaire contre le tribunal de Tempelhof-Kreuzberg

Nous apportons la lumière dans l’obscurité…

Une intervention militante: 4 pneus, 10 litres d’essence

Dans la nuit de vendredi 27 juin, nous avons mis le feu au tribunal cantonal à Kreuzberg.

C’est seulement un petit acte symbolique pour soutenir nos ami-es dans la lutte contre les conditions existantes.

Notre solidarité va aux réfugiés de l’école Gerhart Hauptmann et à toutes les personnes touchées par la répression.
L’expulsion est une attaque contre nous, qui sera suivie par d’autres actions.

Des balles pour le maire Hermann, le sénateur Henkel, le conseiller municipal Panhoff.

Liberté pour tous les prisonniers !

Droit de rester pour tous !

Pour une lutte armée !

TribunalKreuzberg

source//photos

Berlin : attaque en solidarité avec les squatteurs de l’école de la rue Ohlauer

Dans les dernières heures du 24 juin 2014, nous avons fracassé les fenêtres du rez-de-chaussée d’un immeuble de luxe récemment construit rue Simplon, comme une (trop) petite réponse à l’expulsion de merde.

Ceux qui sont utilisables par le système capitaliste peuvent avoir une place dans la ville capitaliste, mais tous les autres – qu’ils soient sans-abris ou réfugiés – sont censés ne pas avoir d’espace du tout.

Nous ne sommes pas d’accord avec cela, force et amour pour les squatteurs qui sont toujours à l’intérieur de l’école !

Solidarité maintenant ! Droit de rester pour tous et partout !

Les flics dans la rivière de la Spree !Dans la nuit du mercredi 25 juin 2014, une manif a été organisée en solidarité avec les squatteurs de l’école de la rue Ohlauer et tous les autres réfugiés. La police assiège l’école occupé depuis mardi 24 juin 2014 et a annoncé qu’elle comptait prochainement se rendre au squat pour “observer la situation”. Les flics tentent également de brouiller les communications téléphoniques du squat.

Turin : nouvelles vagues de répression

Mesures préventives et intervention des flics à l’Asilo Occupato et rue Lanino.
Traduit de informa-azione (3/6/2014)

Dans les premières heures de ce matin, 3 juin 2014, s’est lancée une opération policière orchestrée par les procureurs Pedrotta et Rinaudo, contre différents milieux anarchistes. Pour l’instant, les nouvelles sont floues, mais il y aurait 25 perquisitions à Turin et région Piemontaise comprise parmi lesquelles l’Asilo Occupato et le squat d’habitation de la rue Lanino, auxquelles s’ajoutent la notification et l’exécution de diverses mesures préventives : 11 [10] personnes en prison, 6 assignés à résidence sans permission de sortie, 4 en obligation de rester sur le territoire, et 4 en interdiction de territoire.

Il y aurait en tout 111 personnes impliquées avec des chefs d’inculpation allant de « dévastation et saccage » à « offense envers la nation » , en passant par « incitation à l’insurrection armée contre l’Etat », « séquestration de personnes », « dégradation », et résistance à agents détenteurs de l’autorité publique, occupation illégale de bâtiments ; le choix stratégique des inquisiteurs ne prévoit pas d’instruments comme les délits d’association, mais de « participation » dans le fait d’avoir commis ces dits délits.

Fondamentalement, il s’agit d’une enquête menée avec la prétention de plaire aux grands pouvoirs de la ville. Banquiers, bétonneurs, et le Parti Démocrate, qui notoirement à Turin, s’amassent et se mélangent sans stratégie commune.

Les accusations portées contre les compagnon/e/s regarderaient principalement les pratiques de résistance aux expulsions locatives (des blocages aux occupations des bureaux des huissiers), les manifestations spontanées et les attaques des locaux du Parti Démocrate de ces derniers mois. Cela, dans l’intention de calmer à coup de mesures préventives ceux qui, dans différents quartiers de la ville, sont en train de promouvoir l’auto-organisation des exploité/e/s et des expulsé/e/s, la réappropriation d’espace d’habitation, la lutte contre la gentifrication, contre la spéculation immobilière et contre les acteurs politiques et financiers qui saccagent partout nos existences.

Mise à jour : après des heures de résistance sur le toit, les flics lachent finalement l’Asilo Occupato et même l’occupation de rue Lanino reste aux mains des occupant/e/s et des familles qui l’habitent.

Vous êtes invité/e/s à passer au 12 rue Alessandria pour contribuer à nettoyer la dévastation laissées par les sbires en uniformes.

Assemblée ouverte à 17h30à l’Asilo Occupato, suivie d’un repas bénéfit en soutien aux personnes arrêtées et impliquées.

* * *

Pour écrire aux personnes incarcérées, voir ici [mise à jour : 23 juin].

Marianna Valenti
C.C. Via del Rollone, 19 – 13100 Vercelli, Italie

Daniele Altoè
C.C. Piazza Don Soria, 37 – 15121 Alessandria, Italie

Paolo Milan
C.C. Località Les Iles, 14 – 11020 Brissogne (Aosta), Italie

Toshiyuki Hosokawa
C.C. Località Les Iles, 14 – 11020 Brissogne (Aosta), Italie

Giuseppe De Salvatore
C.C. via dei Tigli, 14 – 13900, Biella, Italie

Francesco Di Berardo
C.C. via Roncata, 75 – 12100, Cuneo, Italie

Michele Garau
C.C. Strada Quarto Inferiore, 266 – 14030, località Quarto d’Asti, Asti, Italie

Fabio Milan
C.C. Via del Rollone, 19 – 13100 Vercelli, Italie

Nicolò Angelino
C.C. Via Maria Adelaide Aglietta, 35 – 10151, Torino, Italie

Andrea Ventrella
C.C. Via Port’aurea, 57 – 48121 Ravenna, Italie

(prisonnier/e/s No Tav)

Niccolò BlasiMattia Zanotti
C.C. San Michele strada Casale, 50/A – 15121 Alessandria, Italie

Chiara ZenobiClaudio Alberto
C.C. Via Maria Adelaide Aglietta, 35 – 10151, Torino, Italie

Notes à chaud sur les arrestations.
Traduit de macerie (4/6/2014)

Après l’effervescence de la journée d’hier, passée à chercher à comprendre ou ont été envoyés les divers incarcérés, essayons d’esquisser quelques réflexions à propos de cette dernière enquête, qui, un peu pour son grand nombre d’inculpé-e-s (111) et de personnes soumises à des mesures judiciaires, un peu pour la particularité des chefs d’inculpation mérite une analyse plus approfondie.

Comment faire entrer dans une même enquête autant d’inculpé-e-s ?

La réponse est relativement simple : de ne plus seulement mettre les noms déjà connus à la préfecture de police de Turin.

Dans les 200 pages de ce qui compose le dossier d’accusation, nous retrouvons une part de la ville, celle des quartiers Porta Palazzo, Barriera di Milano et Aurora.

Nous retrouvons les noms et les visages de celles et ceux qui, ne pouvant plus se permettre de payer un loyer, ont décidé ces dernières années de s’organiser pour s’aider réciproquement. Des nombreu-x-ses, italien-ne-s et étrangèr-e-s, qui se sont barricadé-e-s derrière les bennes à ordures pour résister, qui ont attendu avec anxiété et détermination l’arrivée de l’huissier, et qui, une fois la maison perdue, ont décidé d’occuper.

Ce qui frappe immédiatement, c’est qu’il ne s’agit pas d’un délit associatif, mais plutôt à la fusion de délits singuliers en un seul fil qui suit toute l’enquête.
Le délit le plus cité est violence sur personne dépositaire de l’autorité publique, mais l’on trouve aussi des inculpations plus spécifiques comme la séquestration, délit déja utilisé contre Giobbe, Andrea et Claudio. Selon la procureure cette fois les séquestrés seraient les huissiers, qui, encerclés de participant-e-s aux piquets, se voyaient contraints à concéder un report du sfratto.

Les mesures judiciaires ne sont pas tant justifiées par la gravité des épisodes singuliers que par leur réitération, retenue cohérente avec un cadre théorique que les procureurs identifient dans les tracts distribués aux piquets et des textes publiés dans la revue invece et sur ce blog (voir ici, ndt).

Mais venons en au fond : “l’effet de la multiplication d’ actions d’opposition concertés a été, substantiellement, de priver d’autorité et de force exécutives les décisions judiciaires […], avec l’intention d’empêcher, dans un contexte d’intimidation programmée, aujourd’hui et dans le futur, l’exécution des décisions de justice.”

Ce qui est touché, donc, est la volonté de satisfaire immédiatement un besoin comme celui d’avoir un toit au-dessus de la tête sans le mendier, sans attendre de meilleures politiques de logement par la mairie.

A Porta Palazzo et Barriera, pendant plus d’un an, les sfratti qui rencontraient une resistance n’etaient pas executés. On a parlé d’un moratoire de fait.

C’est justement cela qui est resté au travers de la gorge des propriétaires et des politiciens de tous bords habitués à recevoir demandes et révérences. Au contraire, ces seigneurs se sont vus arracher des mains renvois sur revois, obtenus sans aucun type de médiation.

Qu’est-ce qui distingue un moratoire comme celui là d’une concession de l’administration publique ? La seconde sert à adoucir le bâton et à tempérer les cœurs, confirmant les hiérarchie existantes. La première en revanche cherche à s’étendre et à se généraliser afin d’éliminer ces hiérarchies, en se rencontrant de manière différente, en étant dans la rue, en s’organisant.

Ce n’est pas pour rien que Davide Gariglio, peu d’heures après les arrestations, s’est dit satisfait de l’opération de la police, pour répondre à la situation d’illégalité diffuse qui s’était créée dans ces rues. Et ce n’est pas un hasard si c’est un des porte-voix du Parti démocratique (PS italien, ndt) qui parle. Le parti au pouvoir en ville, le parti du “plan maison”, le parti des banques et des sfratti, le parti avec le plus de dégradations de permanences ces derniers mois.

Athènes : Relatif aux coups de feu tirés sur le Squat K*VOX 03/06/2014

mani 5 de junio
habitants, travailleurs, collectifs, unis, on resiste à les mafias et les drogues. Jeudi 5 juin à 18.30 heures march à le quartier et assemblé populaire à la place. Rassemblement à Spirodonos Trikoupi + Stournari. Comité de la initiative des habitants de Exarchia

Mardi à environ 02 heures et demi du matin, des inconnus ont tirés au moins 5 coups de feu sur l’entrée principale du Centre Social Squatté K*VOX. Deux des balles ont pénétré le volet roulant métallique extérieur et ont brisé la vitre de l’entrée principale. Heureusement, à ce moment-là, il n’y avait pas de camarade à l’intérieur du squat.

Ces derniers temps, le K*VOX, conjointement avec les habitants, les collectifs et les militants du quartier, prend une série d’initiatives pour des actions contre les mafias et le trafic de drogue dans Exarhia qui se déroule sous l’œil tolérant et complice de la police. Le mercredi 28/05, une réunion massive s’est tenue visant à une plus grande implication des habitants, des travailleurs et des collectifs de Exarchia. La décision adoptée fut de créer une assemblée populaire à Exarchia et de réaliser une rassemblement-marche le jeudi 05 juin, inaugurant une série d’actions contre les mafias et leurs protecteurs étatiques. Nous estimons que les coups de feu contre K*Vox deux jours avant la manifestation-marche est une tentative désespérée d’intimidation du mouvement et de la communauté locale par les trafiquants de drogue, qui, en collaboration avec la police, veulent ghettoïser la région. Il est intéressant de savoir que les douilles de l’attaque furent ramassées par nos soins 12 heures après l’incident. Comme ce fut le cas dans d’autres affrontements armés entre mafieux du quartier, ce furent les habitants qui recueillirent les douilles  puisque la police, bonne collaboratrice du milieu, fait preuve d’une inertie provocante.

Le K*VOX s’est, dès son premier jour d’existence, opposé à l’action commune de la police avec la mafia dans le quartier d’Exarchia et à la ghettoïsation de la région. Plusieurs fois, des camarades de K*Vox furent inquiétés pour leurs actions par la police et les mafias, ainsi que par une grande partie des médias. Il y a peu, trois camarades du K*Vox furent convoqués comme suspects au quartier général de la police avec pour unique pièce à conviction un “appel téléphonique anonyme” qui les impliquait à une action contre le trafic réalisée par des anarchistes à Exarhia.

N’ayant pas réussi à nous effrayer avec l’invasion du bâtiment par la police (avril 2012), les intrusions de nos domiciles (janvier 2014), les assignations (avril 2014) et les menaces constantes, ils ont fait appel à de lâches pistoléros.

Le mouvement n’est pas terrorisé par les faits précités.

Nous appelons le monde de la lutte et de la solidarité à une rassemblement-marche place d’Exarchia le jeudi 5 juin 2014 à 18.00 heures.

ON LÂCHE RIEN
K*VOX

Patras, Grèce : Les flics expulsent 3 squats

Aux environ de 7h du matin aujourd’hui, le 5 août 2013, la police grecque a envahi trois squats de la ville de Patras. Il s’agit du squat Parartima, du squat Maragopoulio et de l’espce autogéré qui se trouve dans l’Institut de Formation Technologique (TEI).

Les flics aidés des autorités municipales ont confisqué le matériel des squats, et ont même muré les entrées du squat Parartima.

Au cours de l’opération 16 compagnon-ne-s ont été arrêté-e-s, 5 qui ont résisté à l’attaque depuis le toit du squat Maragopoulio et 11 personnes solidaires qui ont essayé de s’approcher de l’endroit alors que l’expulsion avait lieu. Vers 14h les 11 personnes solidaires ont été relachées, mais les 5 squateurs de Maragopoulio faisant face à une plainte étaient toujours gardé-e-s à vue au siège de la police dans la rue Ermou, où des compagnon-ne-s ont tenu un rassemblement de solidarité plus tôt.

Finalement un peu plus tard les 5 arrêté-es ont aussi été relâché-e-s, après être passé-e-s devant le procureur. Le procès aura lieu demain, 6 août.

Barcelone : la Catalunya Caixa gèle le procès contre la Banc Expropriat

banco

Aujourd’hui nous sommes content-e-s, aujourd’hui nous nous sentons fort-e-s. La Catalunya Caixa a demandé le gèle du procès contre la Banc Expropriat [banque expropriée]. Notre joie vient en partie de ça, mais ce qui nous rend vraiment heureux/ses c’est la façon dont nous l’avons obtenu; la principale raison a été grâce à ces anonymes qui chaque jour ont aidé d’une façon ou d’une autre ce projet, en faisant que la solidarité soit quelque chose de plus qu’un simple mot.

Nous l’avons fait entre tous/toutes, depuis l’autonomie, l’entraide, la désobéissance, l’autogestion et l’action directe. Sans demander la permission, sans avoir à pleurer devant aucune institution, sans vendre nos propos à aucun médias officiel. C’est ça notre victoire et c’est ça le chemin que pas à pas et pierre par pierre nous voulons continuer de construire.

La Catalunya Caixa continuera d’essayer de récupérer sa propriété. Et nous continuerons d’essayer de faire de cette ville un lieu où les personnes sont au dessus de n’importe quel profit économique. La banque n’est pas plus que quatre murs et nous savons que la Catalunya Caixa a beaucoup plus de bureaux où créer de la vie, des réseaux de résistance et d’autogestion. Ce que nous considérons plus important c’est que cette idée a percé dans notre quartier, où beaucoup de voisin-e-s, qui souffrent au quotidien et de façon dramatique des abus des pouvoirs économiques et politiques, ont trouvé dans cet espace un lieu où ne pas se sentir seul-e-s et exclu-e-s.

À partir de maintenant nous voulons recentrer les efforts dans le projet que nous avons dans la Banque, au moins jusqu’à ce que nous ayons des nouvelles au sujet du procès, vu que la Catalunya Caixa a seulement demandé sa suspension temporaire. Ceci ne veut pas dire qu’elle ait retiré sa plainte. Elle peut relancer le procès à n’importe quel moment et nous serons attentifs/ves et préparé-e-s lorsque cela arrivera.

La lutte contre le capital continue, à une prochaine dans la Banc Expropriat et dans les rues.

source 

Lausanne : Rencontre avec le collectif „La Loc(A)motive“

Lausanne-Locamotive

Voici l’entretien avec des participants du squat la Loc(A)motive à l’occasion de l’assemblée de contre-information à Lausanne. Depuis le 8 avril 2013, la maison est en danger d’expulsion.

Les habitantEs ont décidé de ne pas partir volontairement et de lutter pour sauver cette maison et les projets qui y habitent. Soutiens-nous si tu peux. De nouvelles informations vont être publiées sous peu.

Contra Info : Qu’est-ce que „La Loc(A)motive“?
Loc(A)motive : C’est un collectif composé par des personnes vivant dans la maison occupée du no. 1 chemin des Chasserons à Lausanne ainsi que les personnes qui s’investissent dans les activités sur place. 15 individus vivent pour le moment dans la maison et une dizaine participent sur le lieu de différentes manières. Le bâtiment est un ancien collège Espagnol, propriété de l’État Espagnol.

C : Quand le projet a-t-il commencé ?
L : le 21 septembre 2012.

C : Peux-tu me parler un peu des premiers jours du projet ?
L : La nuit où nous sommes entrés, nous étions autour de 30 personnes et la première chose que nous avons faite a été de barricader complètement la maison, au cas ou les flics auraient voulu nous expulser. La même nuit, les flics sont arrivés avec deux ou trois voitures de patrouille après qu’un voisin les ait appelé. En fait, ils ont juste inspecté les environs puis sont repartis après un moment.

C : L’endroit est-il reste barricadé pendant une longue période ?
L : L’endroit est resté barricadé pendant 2 mois. Des groupes vérifiaient continuellement les lieux au cas où la police arriverait et essayerait d’identifier les squatteurs de la maison. On fait comme ça parce que normalement, quand le propriétaire d’une maison occupée porte plainte auprès de la police, cette dernière a pour habitude de venir pour relever les identités dans le but d’en transmettre les informations à un juge pour démarrer une procédure. C’est quelque chose que nous voulions à tout prix éviter, entre-autre pour gagner un peu de temps. Après un mois, la police est encore passée et nous avons refusé de leur transmettre la moindre information. Ils nous ont annoncé que nous devions assister à une audition, chose que nous n’avons pas fait. De ce fait, 2 semaines plus tard, nous avons reçu une nouvelle convocation à une audition, que nous avons également ignorée. La troisième lettre que nous avons reçue nous a notifié que, puisque nous ignorions la procédure, le juge allait venir au squat avec le reste des membres de la Cour ainsi que les représentants du propriétaire. Après une longue réunion, nous avons finalement décidé d’accepter de tenir la séance a l’intérieur de la Loc(A)motive. Continue reading Lausanne : Rencontre avec le collectif „La Loc(A)motive“

Thessalonique, Grèce : Nouveau procès contre les 6 camarades du squat Delta, expulsé en septembre 2012

Le squat Delta, à Thessalonique, a été violemment expulsé le 12 septembre 2012. Dans la farce de procès qui suivi, dix des camarades arrêtés ont écopé de peines avec sursis et d’amendes (7950€ au total). Un des arrêtés, l’anarchiste émigré Gustavo Quiroga, est resté incarcéré jusqu’à ce qu’il soit expulsé en Colombie le 4 novembre. Le même mois, l’État grec a déclenché une nouvelle série de poursuites judiciaires contre 6 autres anarchistes qui avaient été arrêtés pendant l’expulsion. Ces 6 camarades sont maintenant accusés de trouble à l’ordre public (depuis 2008), ainsi que de dommages aggravés sur le bâtiment du squat Delta. Qui plus est, l’Institut d’enseignement technologique Alexandreio de Thessalonique, qui revendique la propriété du bâtiment expulsé, le laisse pourrir alors que son conseil d’administration demande une indemnité de 3,5 millions d’euros pour les dommages soi-disant causés par les squatters.

delta-squatters-8.4.2013-726x1024

Sur l’affiche on peut lire :

Le 8 avril 2013, 6 des personnes arrêtées au squat Delta sont appelées à comparaitre devant le tribunal de Thessalonique, accusées d’avoir squatté et risquant 3,5 millions d’euros d’amendes pour dommages aggravés.

Ils sont accusés par ceux qui mesurent nos vies en argent, et les vendent au Capital national et étranger.

Ils sont accusés à cause de leurs choix politiques. Ils affrontent des inculpations car ils se sont opposés à l’autorité et à ses sbires en créant des structures de solidarité et de contre-attaque, visant à une société d’égalité fondée sur la solidarité, l’anti-hiérarchie et de la communalisation.

Le bâtiment a été entretenu par les squatteurs eux-mêmes, et mis à disposition de la société selon les caractéristiques politiques citées ci-dessus. Aujourd’hui, depuis sa saisie par l’institut local d’enseignement technologique, le bâtiment tombe en ruine pour cause d’abandon, à une période où le squat et le développement de nos projets sont plus pertinents que jamais.

Aucune poursuite contre les arrêtés du squat Delta ! Tout continue.

Rassemblement de solidarité le lundi 8 avril à 9h du matin devant le tribunal de Thessalonique.

Le squat Delta

Athènes, squat Villa Amalias : évènements pour les 23 ans

villa23

“La force c’est toi
La force est en toi
sens comme elle déborde par ta volonté
vis ta vie comme toi tu le veux
le seul pouvoir c’est toi même
ensemble nous pouvons tout faire
nous pouvons chasser la vision d’une fin
qui semble très proche
nous pouvons vivre comme des humains libres
comme des humains fiers et des humains libres
nous pouvons abattre le mur et voir
une vie entière de joie qui nous attend…”

Villa Amalias : 23 ans

Samedi 16/3/2013 – 20.00
Polytechnique (Michanoupyio)
Concert :
KALASNIKOV (Milan)
BERNAY’S PROPAGANDA (Skopje)
STRAITJACKET FIT (Patras)
ΠΑΝΔΗΜΙΑ (Αthènes)

Samedi 23/3/2013 – 14.30
Place Victoria
Atelier pour enfants
Théâtre de marionnette : Le géant égoïste

Dimanche 24/3/2013 – 15.00
Squat Strouga
Rébétiko

Source

Grèce : chronique d’attaques étatiques et para-étatiques sur les squats et lieux autogérés au cours de l’année 2012 et début 2013

pero-callejero
Bas les pattes des lieux autogérés. Solidarité avec les squats !

25 mars 2012 : Arrestations massives de compagnon-ne-s et invasion policière à l’Athénée Autonome Baruti, dans la ville de Veria (nord de la Grèce)

20 avril 2012  : Attaque policière contre le CSO VOX et le squat Valtetsiou 60, les deux lieux situés dans le quartier d’Exarchia à Athènes

29 avril 2012 : Expulsion du squat Panteios, à Athènes.

2 juillet 2012 : Rafle policière dans le lieu anarchiste Nadir et le squat Orfanotrofio à Thessalonique.

10 juillet 2012 : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Apertus, dans la ville d’Agrinio.

13 juillet 2012 : Attaque incendiaire fasciste contre le squat Draka, sur l’île de Corfú

18 août 2012 : Expulsion du marché municipal occupé du quartier Kypseli, à Athènes.

12 septembre 2012 : Expulsion du squat Delta, à Thessalonique.

13 septembre 2012 : Attaque fasciste incendiaire contre le lieu autogéré de l’université de la ville de Rethimno, sur l’île de Crète.

1 octobre 2012 : Expulsion du squat Afroditis 8, dans la ville de Veria.

30 octobre 2012 : Expulsion du squat Spyridonos Trikoupi dans le quartier d’Exarchia à Athènes.

20 décembre 2012 : Expulsion du squat Villa Amalias, à Athènes.

22 décembre 2012 : Attaque fasciste contre le lieu autogéré Xanadu, dans la ville de Xanthi.

28 décembre 2012 : Rafle policière à l’université ASOEE, arrestations et tabassages de vendeurs ambulants immigrés et matériel de la radio 98FM confisqué.

9 janvier 2013 : Expulsion du squat Skaramaga, à Athènes.

15 janvier 2013 : Rafle policière dans le squat Lelas Karagianni 37, à Athènes.

2 février 2013 : le squat Villa Zografou et le lieu autogéré Berdés sont attaqués par des nazis et des flics.

7 février 2013 : Attaque incendiaire fasciste contre l’espace anarchiste Thersitis, à Athènes.

En plus de cela, beaucoup d’autres lieux squattés anti-autoritaires sont menacés partout en Grèce.

Que la solidarité traverse les frontières et écrase la domination !

en espagnol

Heraklion, Crête : Manifestation d’environ 1.000 personnes en solidarité avec les squats attaqués à travers la Grèce

Le 25 janvier, une manifestation en solidarité avec les squats attaqués à travers la Grèce a vu environ 1.000 anarchistes se rassembler et marcher dans les rues d’Heraklion dans ce qui est vraisemblablement la plus grande manifestation anarchiste de l’histoire de la ville (quatrième plus grande du pays, avec une population juste en-dessous de 200.000). Parmi les slogans en solidarité avec les squats attaqués, tels Villa Amalias et Skaramaga, les manifestants ont aussi crié des slogans en lien avec le récent incident impliquant des flics des DIAS et leurs intentions meurtrières. Un des slogans traduit est “aux croisements, aux croisements, ils tuent des enfants – les ordures des DIAS, les chiens de l’État”.

[vimeo]http://vimeo.com/58376827[/vimeo]

Source : I, II 

Solidarité avec les squats grecs depuis Londres : ils ne peuvent pas battre ce qu’ils ne peuvent pas comprendre.

LDNsolidarity.1-500x375

Le 20 décembre, la police a expulsé le squat Villa Amalias au centre d’Athènes, sous le faux prétexte de plaintes anonymes.  Huit personnes ont été arrêtées et inculpées de crime et délit, déclenchant une vague massive et persistante de solidarité ; une des plus grandes manifestation anarchiste a eu lieu à Athènes, rassemblant plus de 12.000 personnes, qui ont montré leur soutien et leur solidarité aux squats et aux squatteurs, ainsi qu’à tous les lieux libérés dans le monde entier.

Cette expulsion dirigée par l’État a eu lieu après 23 années d’existence du squat. Villa Amalias est situé dans une zone où les néo-nazis et les flics font des pogroms et diffuse la terreur du racisme.

La municipalité d’Athènes prépare donc la “mise à jour” du quartier et il est évident que Villa Amalias les agace tous, comme si sa présence faisait barrage à leurs plans malveillants.

Le 9 janvier 2013, les camarades ont réussis à ré-occuper le bâtiment malgré qu’il soit lourdement gardé par des policiers armés.

Cependant, une ré-expulsion par les forces spéciales de la police a suivi peu après et 93 camarades ont été arrêtés pour s’être barricadés à l’intérieur du squat et avoir défendu un espace libre et auto-organisé. Continue reading Solidarité avec les squats grecs depuis Londres : ils ne peuvent pas battre ce qu’ils ne peuvent pas comprendre.

Campagne de solidarité avec les espaces libérés et les compagnon-ne-s anarchistes dans le monde

fevnoiNous  appelons à une campagne internationale d’action directe en solidarité avec les espaces libérés, du 2 au 12 février 2013. Cet appel ne doit pas s’arrêter à quelques actions, cela doit être beaucoup plus qu’une simple réponse à la répression. C’est un appel pour tous les anarchistes/anti-autoritaires à se battre maintenant.

Si c’est l’attaque frontale contre le milieu anti-autoritaire/anarchiste par l’État grec qui était à l’origine de cet appel, d’innombrables exemples dans le monde entier nous montrent que la police, les autorités municipales et les grandes entreprises coopèrent très bien ensemble, attaquant des structures de solidarité et pacifiant la société à un niveau transnational. Au cours des dernières semaines et mois, dans des parties du monde où les populations souffrent d’un appauvrissement systématique et de l’extension de projets de gentrifications, les attaques de l’État/Capital contre les mouvements radicaux ont augmenté, y compris la répression contre des formes concrètes de résistance telles que l’occupation de terres, projets autogérés, occupation de siège de compagnies, ou des actions de  grève. Ainsi nous considérons important de connecter nos luttes à travers le monde, et de lutter ici et maintenant. Des actions en réponse aux attaques contre des lieux squattés pourraient être l’étincelle pour vous. Agir dans la rue et laisser courir son imagination pour propager le message de la résistance active.

Nos compagnon-ne-s sont toujours emprisonné-e-s partout dans le  monde. Beaucoup de nos espaces autogérés sont attaqués ou expulsés, notre infrastructure est assiégée, et nos médias de contre-information sont censurés ou confisqués. Lorsque nous exprimons nos idées en public des robots armés en uniformes rodent partout. Des machines de surveillance suivent chacun de nos pas, et l’État compte sur le soutien d’une foule de  fascistes armés… Mais notre combat existentiel va au delà de la simple défense d’espaces concrets.

Alors il est temps de dire assez au défaitisme permanent. La guerre sociale est menée indépendamment des expulsions ou des arrestations. Il n’y a pas de frontières dans nos cœurs. Pour chaque projets détruits deux nouveaux doivent apparaitre quelque part dans le monde. Pour chaque compagnon-ne en taule nos actions doivent parler d’elles-même.

Réveillez-vous, impliquez-vous, soyez sauvages.
Guerre à la guerre des puissants !

POUR UN FÉVRIER NOIR !

Athènes : Concert en solidarité avec les squats sur la place Victoria, 26/1

Dans l’offensive que l’apathie sociale leur permet de livrer, ils coincent le chat dans le coin.
Le chat doit concentrer ses forces et leur crever les yeux…

Le monde de la résistance et de la lutte, des dizaines de squats et de lieux autogérés, des infrastructures d’entraide et de solidarité auto-organisées, et les milliers de personnes dans la vie desquelles Villa Amalias fait partie, sont une image du futur.

Ils chassent des chimères ils recevront des cauchemars.

Tout continue.

Concert de solidarité, le 26 janvier, à 18h00, place Victoria
avec Waxing Gibbous, Chimeria Narki, Propaganda

[ANNULATION DU CONCERT À CAUSE DE  CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES]

Brighton, Angleterre : Solidarité avec les squatteurs et les anarchistes du monde entier

squattheworld

Aux premières heures du 16 janvier 2013, nous avons trouvé un tableau adapté pour exprimer notre rage et notre solidarité face à la récente vague d’attaque contre les espaces anarchistes/autonomes en Grèce.

Sur le mur d’un blanc virginal de la banque Halifax sur London Road (au centre de Brighton), nous avons peint “SOLIDARITÉ AVEC LES SQUATS EN GRÈCE” en larges lettres vertes, accompagné d’un A.C.A.B, d’un large symbole des squatteurs, et d’un A cerclé peint en noir. Ceci est juste une petite expression de notre désir de riposter dans ce qui s’avère être une époque difficile et répressive pour nous  tous (malheureusement nous n’avons aucune photo de notre art).

Solidarité avec les squatteurs et les anarchistes du monde entier

Quelques anarchistes

Crète : Vidéo sur les occupations

Les occupations sont notre foyer
tout comme nos camarades sont notre foyer
La rue est notre foyer
Notre foyer est le feu qui brûle en nous
et de ce foyer, personne ne peut nous expulser
Peu importe combien de murs vous prendrez
Vous nous trouverez face à vous
Luttant pour l’auto-organisation, l’autonomie, l’égalité, l’anti-autoritarisme.

Solidarité avec tous ceux qui luttent
Anarchistes et anti-autoritaires d’Héraklion, Crète (Janvier 2013)