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Thessalonique, Grèce : Attaque incendiaire pour un Décembre Noir

Reçu le 15 décembre 2017

Nous vivons dans un monde où tous les aspects de nos vies sont cernés par le système technologique. Les relations sociales qui se créent à travers les ordinateurs et les téléphones mobiles sont très éloignées de la vie réelle. Chacune d’entre nous est surveillé quotidiennement dans chaque coin de la ville par des caméras, localisées via le signal émis par nos téléphones mobiles, et archivées par les empreintes digitales et les échantillons d’ADN.

Cette conception vise à transformer chaque personne en un numéro enregistré dans une base de données afin qu’il soit un pion prévisible et sûr du système pourri.

Notre objectif est de voir naître un monde d’individus rebelles qui prennent leur vie en main, réalisant leur désir de rébellion et de liberté.
Nous sommes donc retournés attaquer la compagnie de télécommunications OTE, poursuivant notre campagne anti-technologie.

À l’aube du 14 décembre, nous avons placé un engin incendiaire dans le système d’antennes OTE de Seych Sou.

Nous pensons la solidarité comme une arme dans le conflit contre l’État et le Capital, et c’est pourquoi nous répondons aux attaques des États répressifs contre les anarchistes qui attaquent les objectifs du pouvoir.

Solidarité avec l’anarchiste Salvatore Vespertino, qui a été emprisonné le 3 août à Florence et accusé d’avoir attaqué à l’explosif une librairie fasciste, accusation basée sur des preuves ADN.

Solidarité avec l’anarchiste Dinos Yatzoglou qui a été arrêté le matin du 28 octobre à Athènes et accusé d’avoir envoyé des colis piégés.

Mort à l’État.

Pour un Décembre Noir, pour l’Anarchie.

Cellule anarchiste “Destruction de l’existant”.

Source, Indymedia Athènes

NdTrad : Lors de la traduction française nous avons volontairement alterné les accords de genre féminin/masculin afin de ne pas hiérarchiser les unes par rapport aux uns tout en ne surchargeant pas le texte avec des -e, des -ées, des -nes, ect…, qui, au final, sont juste difficiles à lire pour un francophone, voir incompréhensible pour une non francophone. D’autant plus que les -e, les -ées, les -nes, ect… nous semble aujourd’hui être un débat institutionnalisé par l’État et ses potes « féministes » avec lesquelles nous ne ressentions aucune affinité hier et que nous haïssons aujourd’hui suite à leur distanciation dégueulasse lors de la très belle attaque de la gendarmerie de Meylan.

en portugais

Allemagne : Revendication et déclaration de la Cellule de feu sauvage

I

“Il est grand temps que nous brûlions ce pays, ce monde artificiel ; c’est le début d’un feu noir qui consumera leurs business et les industries de l’infâme société techno-industrielle. Il est maintenant temps d’articuler une critique directe et froide, loin des fantaisies, de la mettre en avant et de porter des coups.”

Face au fléau de la modernisation effrénée rampant dans le cimetière urbain de cette société technologique de masse, étouffant notre existence de plus en plus chaque jour qui passe, nous agissons de part notre guerre personnelle contre la civilisation et les hordes de lâches dociles qui la recréent et la maintiennent avec leurs actes quotidiens de servitude et de conformité.

De nouvelles innovations dans le domaine du contrôle technologique et la domination avancent quotidiennement, accueillant pleinement la prolifération de technologies dites “intelligentes” et la plus totale numérisation de chaque aspect de nos vies. Au nom “de la facilité” les masses hyper-civilisées projettent l’intégralité de leurs vies sans valeur sur des écrans et des récepteurs, alimentant le Léviathan industriel avec un flux de données infini. Des données qui grâce à l’aide de sociétés comme Google, Facebook, Microsoft, Vodafone, Sony, etc sont utilisées pour ensuite améliorer des programmes de surveillance gouvernementaux, solidifiant et renforçant les illusions “de paix sociale” et de contrôle.

Les antennes de téléphone portable, en plus de fonctionner comme des pièces importantes de l’infrastructure technique pour le fonctionnement sans heurt de la société et le processus d’abêtissement de masse ; émettent aussi des quantités massives de toxicité sous forme d’ondes hertziennes et de micro-ondes, créant tumeurs et dégâts cérébraux chez les créatures vivant aux alentours et sont connues pour interférer avec le sens de l’orientation des oiseaux et insectes, menant à des extinctions massives de colonies entières d’abeilles et causant ainsi des dégâts irréparables aux écosystèmes existants.

Nous savons qu’en détruisant ces antennes et en coupant deux ou trois veines des moyens de télécommunications nous faisons peu pour nuire aux sociétés qui possèdent ces dispositifs, mais nous créons des moments de plaisir et de satisfaction égoïste dans nos vies, brisant avec la routine  urbaine et causant stress et inconfort parmi les technos-junkies des masses répugnantes en perturbant « leur besoin » de plus en plus normalisé et fabriqué d’être connecté.es en permanence.

Dans les dernières heures du 2 février 2017, accompagné.e.s par notre haine furieuse pour la société et d’un amour profond pour les animaux non-humains mentionnés ci-dessus, nous avons répandu notre feu jusqu’aux rues glaciales de Leipzig, en Allemagne. Capuché.e.s et masqué.e.s, nous nous sommes cachés dans l’obscurité et nous sommes dirigé.e.s vers notre première cible, un groupe d’antennes bien caché appartenant à Vodafone. Nous avons bouté le feu à un certain nombre de câbles courant vers le haut, sur la partie latérale d’une cheminée de brique entre quelques maisons et un café hipster végan. Les flammes sont montées le long des câbles jusqu’en haut des antennes, les dévorant complètement et dispersant des flammes et des étincelles sur une zone de 60 mètres. Ceci a été réalisé en couvrant le début des câbles visibles avec du gel inflammable et plaçant ensuite deux allumes feux entre les câbles. Nous les avons allumés et avons disparu en riant dans la nuit.

Ensuite dans la nuit du 7/2/17 plus d’attaques ont été effectuées par une individualité de la cellule dans une zone différente de la ville, ceci sont ses mots…

Entre les sons hivernaux de la forêt et les sons des créatures non-humaines essayant de vivre leur vie sauvage, au milieu de ces moments apaisants je me surprends à désirer des moments de joie, des moments de rage incontrôlée. Donc j’ai détruit 7 tours de chasse et quand j’eus fini, mon désir demandait encore plus. Plus de moments d’activités silencieuses rythmées par le chant des oiseaux. Plus de moments de libération de soi. Ainsi dans la même nuit j’ai mis feu à 6 voitures au hasard. Sans me soucier d’idées morales qui parlent de cibles acceptables ou non, ou d’idées abstraites de “bien” ou “mal”. Juste empli.e de ma solitude et de mon désir de brusquer la vie civilisée banale, juste pour l’odeur du caoutchouc brûlé dans l’air glacial de l’hiver sachant que demain quelques esclaves vont pleurer pour leurs écœurantes voitures. Trois d’entre elles ont complètement cramées…

Dans le bulletin d’informations mentionnant cette attaque, la police a fait une déclaration à propos des raisons de cette frénésie d’incendies criminels “des motivations politiques, cependant, sont à exclure”. Nous avons été étonnés de voir que pour une fois ces connards ont vu juste. Nous nous en foutons complètement “du politique”, nous voulons juste nous amuser en regardant le monde entier brûler.

II

Quand nous avons revendiqué certains de nos actes de destruction pour la 1ère fois en tant que Cellulefeusauvage, nous avons aussi associé notre petit gang à l’ALF, L’ELF et la FAI dans le cadre d’une expérience de communication avec d’autres individualités intéressantes dans le milieu “anarchiste” avec lequel nous n’étions pas en contact direct. Ensuite dans notre deuxième communiqué [en anglais] nous avons abandonné l’utilisation de ces acronymes et avons parlé brièvement de certaines de nos motivations pour faire ainsi. Nous prendrons le temps de continuer le dialogue autour de ce processus ici, pour déconstruire les abstractions des idées dont nous étions nous mêmes les auteurs.

Comme exprimé précédemment, nous n’avons plus besoin de ces étiquettes pour “nous identifier” ou pour présenter nos actions comme étant “une partie” de quoi que ce soit. Nous n’appartiendrons jamais “aux mouvements” créés par ces identités collectivistes et nous rejetons complètement et particulièrement les principes moralisant “de non-violence” vers “les humains” préconisés par les tendances du Front de Libération Animale (ALF) et Front de Libération de la Terre (ELF).

Nous avons conservé le nom de la cellule pour marquer clairement notre départ des bas-fond de la réflexion idéologique et/ou idéaliste et marquer le développement de nos désirs et pratique iconoclaste. Pour être honnête avec nous mêmes, nous estimons que dans notre premier communiqué quelques déclarations plutôt fausses ont été faites de par l’utilisation d’expressions qui parfois correspondent à nos passions, mais à l’intérieur du bourbier des interactions civilisées, les chaînes du langage ouvrent trop la possibilité à d’innombrable interprétations erronées, réduisant nos cris de guerre à de simples slogans et à des rengaines reproduisant des rôles et des idéaux. Nous visons à supprimer tous ces fantômes qui gênent le renforcement de nos individualités et bloquent nos chemins vers le chaos d’une existence sauvage, sans médiations, pour laquelle nous luttons dans le présent.

À partir d’ici les communiqués et revendications émanant de chaque noyaux de la Cellule de Feu sauvage seront accompagnés par un nom cellulaire secondaire pour permettre une plus grande flexibilité et autonomie dans l’exécution d’attaques internationales et pour l’expression plus claire des motifs et des avis tenus par le(s) individualité(s) responsable(s).

Nous voulons être très clairs quant au fait que ceci n’est en aucun cas un “appel” à d’autres que nous ne connaissons pas pour utiliser notre nom dans le pluralisme ritualiste typique du milieu “Anarchiste”. C’est simplement un mouvement stratégique de notre part pour améliorer nos capacités vers une destruction toujours plus grande.

III

Quand nous parlons d’idéalisme, nous voulons parler de l’idée hypocrite de combattre pour un but  ou une cause externe, pour un quelconque meilleur avenir ou idole mystifiée. Comme nous ne croyons pas en la possibilité de détruire la prison de la civilisation dans son entièreté, nos actes de destruction sont des actes tendant à l’ auto-libération. Les actes qui visent à briser les chaînes que la société a forgés sur nous dès la naissance et à créer le potentiel pour échapper momentanément à la grande cage en nous décivilisant nous-mêmes et en devenant dangereux. L’idée de causer la terreur et des perturbations parmi les masses sommeillantes et de transformer le rêve mondial du progressisme et de l’utopie en un cauchemar vivant pour celleux que nous considérons comme nos ennemies est une autre part importante des raisons pour lesquelles nous effectuons nos actes criminels et égoïstes.

Nous ne sommes pas “Anarchistes” parce que nous avons depuis longtemps rejeté l’idéologie stagnante “d’Anarchisme”. Nous ne sommes pas suffisamment stupides pour investir un quelconque  “espoir” dans “la lutte”. Nous ne sommes pas motivés par les fantaisies dévotes “de victoire”, “de révolution” ou “d’écroulement”. Nous sommes tombées tout à fait malade de ce spectacle de chrétien et de toutes les postures, les censures, des prêches traîtresses, des moralistes et du bavardage morne et incessant. Nous ne disons pas que toutes celleux qui s’appellent « anarchistes » tombent dans ce piège idéologique, il existe toujours quelques individualités qui revendiquent cette “identité” pour elleux, ce qui est leur choix. Parmi celleux là peu nous comptons fièrement certains de nos alliées proches et complices.

Nous sommes un petit cercle de nihilistes criminels et des individualistes égoïstes. Le nihilisme pour nous représente un processus de négation et de refus, c’est notre outil pour abattre les murs des constructions civilisées imposées à nos egos indomptables. Les chaînes culturelo-sociales de  “moralité”, “identité”, “genre”, “altruisme”, “optimisme”, “égalité”, “solidarité”, “respect”, “humanisme”, “anthropocentrisme” méritent toutes le bûcher de la destruction iconoclaste. Quand nous entrons dans la bataille, nous utilisons notre nihilisme comme une arme avec laquelle nous créons, espiègles, les moments de rupture joyeuse à l’intérieur des limites suffocantes de la société techno-industrielle, ici et maintenant. Nous sommes motivés par nos désirs et passions de vengeance pour tout ce que nous avons perdu. Avec toute la force et l’ingéniosité que nous possédons, nous transformons nos énergies en moyens d’attaque contre la réalité que nous détestons,  frappant nos ennemis à la tête et en sortant plus fortes.

IV

Nous avons erré longuement. Nous avons vu la beauté du chaos naturel au plus profond des régions boisées millénaires et parmi les mauvaises herbes qui craquent le béton. Dans la solitude des cimes  montagneuses et dans les rencontres silencieuses avec d’autres individus nocturnes traquant pendant la nuit. En aiguisant nos couteaux dans l’ombre des forêts et en conspirant autour des feux de camp avec nos complices féroces, celleux avec qui nous partageons le désir de rompre les cages de notre domestication et de devenir des êtres sauvages.

Nous avons été témoin direct de la dévastation que le royaume de “l’humanité” exerce sur l’environnement terrestre, nous nous sommes tenus debout sur les bords de carrières énormes et désolées, nous avons marché parmi les forêts de coupe claires et le long des littoraux lissées d’huile répandues, de plastique et de cadavres de poissons et d’oiseaux, sentant la haine et la colère croître à l’intérieur de nous comme une noirceur s’accumulant dans nos poumons. Nous avons vu les horreurs à l’intérieur des fermes usines et nous savions alors dans nos cœurs que la libération seule ne pourrait jamais être suffisante.

Nous avons déclenché des incendies, mettant le feu aux machines et aux infrastructures qui annihilent le sauvage, paralysant momentanément les normes et les procédures de l’ordre civilisé. Nous avons lancé des attaques sur les salariés d’entreprises ecocide que ce soit en plein jour ou au clair de lune, nous sentant plus vivantes que jamais lorsqu’illes s’enfuyaient devant nos couteaux, molotovs et pierres. Nos actes de vandalisme ont causé des coupures de courant, d’Internet et de téléphones à d’innombrable maisons et entreprises. Nous nous sommes révoltés avec une intention criminelle qui ne s’arrête pas à simplement la casse de quelques vitres, mais qui a permis à nos mains avides de voler tout ce dont nous avons besoin pour notre survie, et qui soit à notre portée.

Nous sommes des individualistes antisociaux,amoraux, illegalistes, et non repentis en guerre avec la société techno-industrielle et tout le progrès humain.

Avec courage et détermination nous continuons à essayer de nouvelles techniques dans le domaine des arts destructifs, améliorant nos méthodes de sabotage, d’attaque et d’évasion. Comme nous ne nous arrêterons devant rien, nos attaques éclateront asymétriquement comme nous détalons d’ombres en ombres et nos feux continueront à s’étendre à travers tout ce sale continent.

Nos lignes de combat sont dessinées et nous savons où nous tenir; dans la complicité avec les anticivilisationistes féroces, les éco-extrémistes, les incontrolables et pessimistes qui, sans peur ni espoir, continuent à porter des coups sans distinctions, effrontés et décisifs, contre l’entièreté de la techno-ruche.

“Vers la prolifération d’attaques et la coordination de groupes et d’individualités pour frapper plus durement et constamment la civilisation patriarcale et son cadre techno-industriel, le chemin est laborieux et incertain, et seules nos actions dans le présent révèlent nos convictions réelles.”

L’annihilation impitoyable est la seule chose que ce système putride, ses représentants, ses travailleurs et ses citoyens loyaux méritent!
Laissez les pouvoirs judiciaires moraux de chaque tendance continuer à pleurer et geindre!
Laissez les causeurs continuer à causer!

Toujours en guerre!

– Cellule feu sauvage

PS. Nous avons été enthousiasmées d’entendre dire que le matin du 8 février 2017 on a déclaré une alerte à la bombe aux étudiant.e.s de l’Enseignement et du Centre Technologique (BTZ) à Leipzig, causant l’évacuation de 500 personnes des locaux, une vaste réponse militaro-policière et de la crainte et la panique parmi les étudiants progressistes dégeulasses et leurs professeurs. Les actes de terrorisme de cette sorte, particulièrement ceux dirigés contre les institutions de la techno-science sont quelque peu rares dans cette région géographique particulière et nous nous enthousiasmons à l’idée de la diffusion d’agitation et de désordre à l’intérieur “de la Forteresse Europe”. Les barbares sont déjà dans les murs. Nous avons toujours été ici et nous y serons toujours.

Athènes : Bulldozer de la compagnie d’électricité DEI cramé à Exarchia

Dans les premières heures du 2 décembre 2016, au coin de la rue Akadimias et Themistoleous un bulldozer au service de la compagnie d’électricité DEI n’en pouvait plus et a décidé de mettre fin à sa routine automatisée. Avant de s’immoler la pauvre machine a dit :

“Solidarité avec les camarades Siao, Hodey et Maya, récemment arrêté.e.s en Allemagne pour la défense de la forêt de Hambach!

Force à l’anarchiste Natalia Collado, emprisonnée au Chili parce qu’elle a libéré avec du feu un bus de la Transantiago!”

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Grèce: Trois trolleybus cramés dans le centre d’Athènes

Pendant la nuit du lundi 19 décembre 2016, un groupe de camarades a décidé de réchauffer légèrement l’hiver urbain en foutant le feu à la paix sociale et à l’apathie.

Avec seulement 5 litres de matériels inflammables et une haine infinie de tous les pouvoirs, nous sommes allé.e.s à la rue Patission, nous avons arrêté les bus qui passaient et nous y avons foutu le feu après avoir fais descendre tou.te.s les passagers et les conducteurs.

Trois bus des transports en communs cramés : un pour chaque détention préventive imposée à celleux arrêtés pendant les affrontements du 6 décembre 2016 à Athènes.

Force au prisonnier anarchiste (membre des CCF) Panagiotis Argirou, qui a récemment été condamné par l’État à plus de 7 ans d’emprisonnement, cette fois pour une tentative d’incendie dans un bus en 2009.

Feu aux machines et à la civilisation !

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Mexique: Revendication de l’attaque incendiaire et explosive d’un concessionnaire automobile

« Nous n’avons pas peur des voitures en flammes parce que nous apportons un nouveau monde sur nos bicyclettes »

« L’incendie de véhicules n’est pas une méthode très populaire de parler à l’opinion publique, mais nous ne nierons pas que c’est une méthode très efficace pour attirer son attention. Les “casseurs” attaquent la société de consommation à sa racine: la voiture, véhicule du narcissisme, indicateur de la réussite, fantaisie érotique et sublimation de la puissance sexuelle. »
Gavroche, La révolte des banlieusards.

« Les jeunes qui brûlent des voitures ont tout compris de la société. Ils ne les brûlent pas parce qu’ils ne peuvent pas les avoir: ils les brûlent pour ne pas avoir à les désirer »
Frédéric Beigbeder.

Aujourd’hui, le 26 Avril 2016, environ entre 3h et 3h30 du matin, tandis que les masses d’esclaves puantes récupèrent des forces dans leurs dortoirs pour se lever tôt et partir travailler, tandis que beaucoup de gens rêvent d’épargner pour s’offrir le luxe et l’escalade dans le pyramide sociale, nous, nous déversons notre peste sur un des symboles les plus répandus et acceptés au sein de la société techno-industrielle, moderne et capitaliste: l’automobile.

Nous revendiquons l’attaque incendiaire et explosive perpétrée au cours de cette nuit du concessionnaire automobile de Coacalco, Edo. de Mexico, situé sur Av. Lopez Portillo, le feu a atteint entre 5 et 7 camionnettes neuves, provocant d’autres dommages, en plus de faire sauter un explosif incendiaire qui a aggravé les dégâts matériels de cette agence. Ces attaques, bien sûr, semblent plus ludiques que « révolutionnaires », car il n’y a pas à dire, la « révolution sociale » est quelque chose dont nous ne nous soucions pas, et les programmes, les partis, les organisations, les catéchismes et les autres poubelles gauchistes ne peuvent pas provoquer autre chose qu’ennui et nausées.

Nous ne voulons rien, nous ne demandons rien, nous ne protestons pas, nous n’exigeons pas non plus, nous préférons l’attaque, l’élan de la force, le pillage, le sabotage, la blague, l’amusement, le jeu.

Nous voulons contribuer à la banalisation de la violence, car il nous semble essentiel d’’attaquer l’ennemi, il n’est pas question de violence “militarisée” professionnalisée, spécialisée, minutieusement mesurée et dosée ou cantonnée à des dates spécifiques, comme dans le cas des guérillas rouge et/ou des organisations de lutte « sociale », mais plutôt d’actes  informels, hasardeux, ludiques, vandales, placés à la portée de tout esprit malade et enragé anxieux de détruire ce qui l’entoure. Nous ne rêvons plus de changer l’existant, nous nous contentons de le voir brûler, de l’entendre exploser.

En guerre contre l’existant!
Guerre contre nous-mêmes!

PS : JA-JA!

Cellule Enfant vert, Enfant bleu.

en grec

Marseille : Incendie d’une voiture du GDF Suez en solidarité avec Calais

Reçu le 19 mars :

Au cours des dernières semaines, L’État et sa “bonne” armée ont intensifié leurs attaques contre nos ami.e.s à Calais, entre deux ratonnades fascistes. Mais ceux qui s’attaques aux réseaux libertaires doivent s’attendre à des réactions fortes.
Si les maisons construites à Calais se font détruire, nous détruisons l’infrastructure répressive, à Marseille comme n’importe où ailleurs.
En réponse aux destructions et aux attaques contre la Jungle de Calais, nous avons brûlé une camionnette de {Cofely – GDF Suez}, qui profite de la gestion des soi-disant “migrants” en participant à la construction de centres de rétention en France et en Italie, le vendredi 4 mars dans le quartier de Baille.

La lutte contre toutes les frontières, les États et la société d’exclusion et d’expulsion continuera.
Pour une vie solidaire.

H.i.H.i.H.i
(Hibouc Insomniaques à l’Humeur Internationaliste et à l’Humour Incandescent)

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La Cisterna, Chili : Revendication de l’attaque incendiaire/explosive contre la banque Santander

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Aux insurgé(e)s, aux révolutionnaires, aux compagnons(gnes)s en affinité et complices :

Nous assumons l’entière responsabilité de l’attaque destructrice menée à l’aube du jeudi 25 Février 2016 avec  un engin incendiaire/explosif contre la succursale de la banque Santander situé dans l’avenue José Miguel Carrera près du croisement avec l’avenue Fernández Albano.

Avec un mélange incendiaire composé de napalm et d’essence dans un bidon de plastique et cinq cartouches de gaz butane-propane attachés, le tout déclenché par un double retardateur configuré afin de nous laisser le temps nécessaire de nous retirer des lieux sans contretemps ni surprise en dépit que se fût une nuit particulièrement assiégée par des contingents de police présents en vertu de la stratégie brutale de contrôle préventif de masse. Compte tenu de ce contexte, déterminé(e)s et décidé(e)s nous avons à nouveau réussi d’avancer et de ridiculiser leurs mesures répressives concrétisant ainsi la destruction antérieurement planifiée.

En contredisant l’apparition d’un subrogeant du changement, nous n’avons jamais eu l’intention d’engager ou de contribuer à un débat « démocratique » ou dictatorial ou populaire, de ceci vous devez en êtres plus que conscient, l’histoire ainsi l’a démontré et notre présent fournit et nourrit la continuité de la guerre contre l’État-Capital. Arpentant ce conflit permanent, nous avons décidé de répondre à l’appel de solidarité avec Francisco Solar et Monica Caballero, prisonnier(e)s en Espagne depuis 2013 et dont commence le procès à leur encontre qui réclame l’enterrement des compagnons/gnes avec plusieurs décennies de prison. Nous reconnaissons dans leur cohérence théorique/pratique une sincère affinité révolutionnaire qui nous amène instinctivement à faire preuve de solidarité avec elleux et d’autres prisonnier(e)s dans le monde entier qui, malgré le panorama répressif, judiciaire et pénitentiaire écœurant, maintiennent intactes leurs postures de confrontation, nous saluons les compagnons(gnes) de la  Conspiration des Cellules de Feu en Grèce et la compagne Angeliki Spyropoulou qui se trouvent actuellement en procès après le démantèlement du plan d’évasion, comme ça nous saluons également le compagnon Nikos Maziotis séquestré dans la prison de Korydallos et nous dédions particulièrement cette nuit de Feu et de Destruction à l’irréductible compagne Pola Roupa qui aurait essayé un sauvetage aérien de prisonnier(e)s subversifs/ves à partir d’un hélicoptère dans la prison de Korydallos.

“Les chaînes de l’obéissance sont fondues par les flammes insurrectionnelles qui brûlent en chaque cœur opprimé… Notre choix est une : lutte violente, incontrôlable et permanente pour détruire l’État et le Pouvoir. Nous sommes en colère, nous sommes rebelles. Nous sommes leur pire cauchemar “
Lambros Foundas, compagnon abattu par la police lors d’un braquage en Grèce.

Indépendamment des matériaux et des méthodes utilisées à cette occasion, nous considérons que combattre le Pouvoir est une construction multiforme sans de pratiques supérieures ou meilleures que d’autres tant que toutes visent et maintiennent en leurs piliers la pratique autonome, digne, horizontale, fraternelle, informelle et cohérente sans renier sous aucun prétexte – et scénario – ces fondations qui donnent corps à la résistance et à l’offensive anarchique.

Au titre de ce point de vue révolutionnaire de concevoir la confrontation avec le Pouvoir et l’Autorité, nous nous éloignons de tout discours qui cherche à étendre l’attaque aveugle et la visualisation d’une quelconque personne comme une cible potentielle  à attaquer et à tuer. Comme source illimitée de nos actions nous cherchons à éviter de nuire à des tiers qui par hasard circulent près de l’objectif à attaquer, en comprenant que toute la planification -aujourd’hui – est en accord avec le ciblage d’un objectif matériel. L’attaque a une étique et n’est pas aveugle, nous embrassons l’action incendiaire mais ne partageons pas le discours qui cherche à se propager.

Le développement de la Guerre Sociale ne se dégrade pas, au contraire elle avance et se projette, nous continuons à miser sur la construction de multiples réseaux informels d’attaque qui détruisent l’ordre existant. Renforcer maintenant les pratiques révolutionnaires dans tous les lieux où se reproduisent les relations de pouvoir et d’oppression, la lutte est continue et sans fin : Force et constance des assauts contre l’ennemi.

A moins de trois mois d’un nouvel anniversaire de la mort au combat du compagnon anarchiste Mauricio Morales…

Nous marchons avec le feu et la poudre,
jusqu’à détruire le dernier bastion de la société de la prison !

Mémoire conspiratrice pour le compagnon nihiliste Sebastian Oversluij
Rien est réglé et les ennemis le savent!

Nous saluons les compagnons(gnes) Kevin Garrido et Joaquín García, et tou(te)s les prisonnier(e)s qui dignes et fier(e)s résistent et défient le pouvoir.

PAR LA DIFFUSION DES PRATIQUES ANTAGONISTES AU POUVOIR ET A TOUTE AUTORITÉ!
SOLIDARITÉ ET COMPLICITÉ AVEC LES COMPAGNONS(GNES) INCARCÉRÉ(E)S!

CELLULE RÉVOLUTIONNAIRE PAULIN SCARFO

FÉDÉRATION ANARCHISTE INFORMELLE / FRONT RÉVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL
FAI-FRI

en espagnol

Mexico, D.F. : Actions solidaires avec les camarades emprisonné(e)s

Communiqué recu le 3 février avec la photo :

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Le 31 janvier nous avons coordonné des actions solidaires avec les camarades emprisonné-e-s, non seulement les prisonnier-e-s anarchistes mais aussi tou-te-s ceux/lles qui sont enfermé-e-s dans les prisons de la démocratie ou qui fuient sa répression.

Nous avons posé simultanément deux banderoles sur les avenues Xola et Tlalpan :
« SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIERS ANARCHISTES » et « BRÛLER LES PRISONS ET TOUS LES JUGES », qui ont flotté durant un temps indéfini. Au même moment, nous avons brûlé une voiture de la compagnie TELMEX, propriété du magnat Carlos Slim, au sud de la ville de Mexico.

Nous ne sommes pas retournés sur les lieux ; cette action vient de nos coeurs ardents et sincères, en complicité avec ceux/lles qui assument une guerre frontale contre l’état et le capital.

LA SOLIDARITÉ EST L’ATTAQUE

DÉTRUISONS LA SOCIÉTÉ CARCÉRALE

TOUS LES JOURS SONT DES OPPORTUNITÉS DE RÉVOLTE

Quelques anarchiste

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Mytilène, Grèce : attaque incendiaire contre le ministère de la mer Égée – Pour un Décembre noir

L’État, quel que soit le visage qu’il porte, ne change jamais et fonctionnera toujours comme l’appareil répressif de toute expression libre. La situation dans les cachots de la démocratie se détériore de plus en plus. Nos frères et sœurs prisonnier-e-s luttent alors que les médias de masse le réduisent au silence, alors que s’intensifie la répression à l’extérieur des murs avec des arrestations, des passages à tabac et l’extradition des combattants, le néonazisme se ravive, la démocratie prépare le terrain pour que les marchés internationaux continuent à piller ce qui reste du complexe social et la prospérité étatique continue de piétiner les cadavres de réfugie-e-s et de migrant-e-s.

La société n’est en aucune façon dépourvue de culpabilité puisque la passivité qui la caractérise équivaut à de la complicité. En tant qu’anarchistes, nous refusons d’accepter d’attendre les “conditions idéales” pour que la société se rebelle. Nous n’acceptons pas une vie de soumission, de misère et de servitude. Nous agissons et nous continuons à agir ici et maintenant pour mettre en œuvre l’anarchie dans la pratique à chaque instant de nos vies. Les “compagnons” dont le seul projet est le recouvrement de leurs obligations envers le mouvement nous dégoutent.  La logique de l’aide chrétienne aux réfugié-e-s ne nous intéresse pas, nous ne nous faisons pas d’illusions sur une quelconque solution humanitaire à la question des migrations. Nous choisissons de faire exploser notre énergie attaquant les appareils qui créent la nécessité des migrations.

Nous somme en faveur de l’action anarchiste multiforme, que chacun-e choisisse ses armes.

Nous nous positionnons du coté de nos frères et sœurs anarchistes à intérieur et à l’extérieur des murs partout dans le monde et nous nous déclarons complices avec tou-te-s ceux-celles qui luttent pour le renversement des États, répondant ainsi à l’appel pour un Décembre Noir.

Nous assumons la responsabilité de l’attaque incendiaire avec 6 cocktails Molotov contre l’ex ministère de la mer Égée (Secrétaire général de la mer Égée et de Politique insulaire), dans la matinée du mardi 8 Décembre 2015.

Alors qu’ils continuent d’attaquer et d’intensifier leurs actes de vengeance contre nos compagnon-e-s, nous nous contrattaquons avec toujours plus de rage.

Depuis les cachots des prisons grecques jusqu’aux camps de concentration des réfugié-e-s, avec rage et conscience contre la répression internationalisée, nos ennemis sont les banques et les ministères.

Que le Décembre Noir ne finisse jamais, qu’il ait lieu à chaque heure, chaque jour et chaque mois dans le monde entier, jusqu’à la fin des États.

FORCE AUX PRISONNIER-E-S ANARCHISTES, VICTOIRE A LEUR LUTTE !

FORCE AUX GRÉVISTES DE LA FAIM [À “L’HÔPITAL”] DES PRISONS DE KORIDALLOS !

NON À L’EXTRADITION DES 5 ÉTUDIANTS EN ITALIE !

POUR UN DÉCEMBRE NOIR, POUR L’ANARCHIE !

Anarchistes depuis l’île de Lesbos aliénée

en grec, espagnol

Mississauga, Canada : L’ALF met le feu aux camions de Harlan/HLS

Mississauga, Ontario, Canada – Tôt le matin du 7 juin 2015, le Front de Libération Animale a fiché des dispositifs incendiaires sous des camions appartenant aux Laboratoires Harlan. Harlan est une compagnie appartenant à Huntingdon Life Sciences. Ils sont responsables de l’approvisionnement des vivisecteurs en animaux destinés à la recherche et en nourriture pour animaux. Cette action a été menée afin d’éliminer les moyens de transport de cette société diabolique, de perturber la torture systématique et le meurtre d’animaux innocents, et de causer le plus de dégâts économiques possibles. Heureusement, les rapports des journaux nous disent que les dispositifs ont pris feu avec succès, dégradant un camion et en détruisant un autre entièrement. Notre seul regret est que les flammes ont été éteintes avant qu’elles n’aient eu la chance de se propager dans les bureaux d’Harlan. En solidarité avec celleux en lutte contre l’oppression des visons des fermes à fourrure de St Mary’s – A.L.F.

Note de Contra Info : Pas moins de 1600 visons ont été libérés de leurs cages dans la ferme à fourrure de Glenwood à St. Mary’s, Ontario, tard dans la journée du 30 mai.

Stuttgart, Allemagne : Sabotage incendiaire contre la Deutsche Bahn

(Francfort, 18 mars 2015)

30 mars 2015

La semaine dernière, nous avons fait griller deux distributeurs de tickets de la Deutsche Bahn dans le secteur de Stuttgart.

Prix des tickets, logistique des forces armées, transports nucléaires … ça fait longtemps que nous en avons assez !

Avec notre action, nous envoyons une petite accolade aux personnes arrêtées à Francfort et aux compagnons grévistes de la faim en Grèce.

Utilisez du combustible solide – avec du liquide, le danger d’explosion existe !

Des autonomes d’un barbecue de printemps

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Dortmund, Allemagne : Double attaque contre les nazis

Dans la nuit du 25 au 26 mars 2015, une camionnette (do-mx780) utilisée par les nazis pour la préparation de leur manif du 28 mars a été incendiée dans le quartier de Dorstfeld à Dortmund.

La même nuit, le bureau du parti nazi “Die Rechte” (“la droite”) a été attaqué à la peinture dans le quartier d’Huckarde à Dortmund.

Berlin : Sabotage solidaire avec les anarchistes incarcérés en Espagne

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Comme signe de notre solidarité avec les lieux perquisitionnés à Barcelone et dans d’autres villes ainsi qu’avec les compagnon-nes incarcéré-e-s dans le cadre de l’opération Pandora, nous avons incendié un véhicule de DHL dans la nuit du 5 janvier 2015 dans le quartier de Neukölln à Berlin.

DHL est à attaquer non seulement pour sa collaboration avec l’armée, mais aussi en raison de la diffusion internationale des véhicules de cette entreprise, ce qui constitue une cible appropriée pour des actions de sabotage.

Où les agences européennes de sécurité échangent des renseignements et préparent leur lutte commune contre les structures de résistance, la réplique et la solidarité militante ne s’arrêtent pas aux frontières.

Bonheur et liberté pour : L., A., N., A., E., D. [& B.]

Jusqu’à ce que tou-te-s soient libres !

Athènes : attaque incendiaire contre un commerce fasciste

Au petit matin du 24 octobre 2014, nous avons attaqué le bar “Bristol”, situé rue Davaki à Ambelokipi, avec un engin incendiaire. Cette entreprise appartient à Christos Zervas, un membre de l’aube dorée connu et candidat aux dernières élections municipales, en plus d’être un lieu fréquenté par les députés de l’aube dorée et autre racaille fasciste.

Nous dédions cette action à la mémoire de Pavlos Fyssas, Shehzad Luqman et les innombrables migrants qui ont été victimes de violence de l’Etat qui se manifeste aux frontières maritimes et terrestres.

Nous continuons la lutte antifasciste dans les rues et les places, et n’attendez rien de “l’anti-fascisme” étatique et ses partisans; au contraire, ils sont nos ennemis.

Nous n’oublions pas les personnes en captivité et poursuivies de la lutte. Les arrestations préventives, les persécutions et les tortures ne resteront pas sans réponse.

Komotini, Grèce : incendie d’une moto appartenant à un fasciste

Dans les premières heures du 18 septembre, nous avons incendié la moto du membre connu d’Aube Dorée et candidat au conseil régional de la région de Rodhope aux dernières élections. L’action a été faite en mémoire de Pavlos Fyssas.

Nous n’oublions pas.

Nous ne pardonnons pas.

Cellule antifasciste

Thessalonique, Grèce : Véhicules d’une entreprise de sécurité privée incendiés

L’État (et chaque gouvernement de service), fidèle à la doctrine de paix, d’ordre et de sécurité, promeut terriblement et carrément l’anéantissement physique et psychologique de ses adversaires: l’écrasement par des peines de prison, des unités de prison de type C, de matraques et de gaz lacrymogènes sont juste quelques-unes des pratiques appliquées.

Leur objectif principal est de répandre la peur et par conséquent d’empêcher toute organisation et participation à des actions hors la loi énergiques visant à frapper le système existant et ses partisans.

Eh bien, bâtards dévoués de ce monde, lisez bien ceci: peu importe combien de prisons vous construisez, ou combien de caméras de surveillance vous installez, ou combien de “chiens” vous lâchez, nous allons continuer à nous opposer à vous comme hors la loi et délinquants, jusqu’à ce que chacun de vous ou de nous soient détruits. Il n’y a pas assez de place pour chacun de nous.

Quant à l’apathie qui prévaut en général (et par personne), le compromis, l’inaction démocratique et la connivence égale au silence, et les sujets qui suivent une telle approche portent le fardeau de la responsabilité proportionnelle.

Etant en guerre, dans les premières heures du mercredi 9 juillet, après la promulgation de la loi sur la construction de prisons de haute sécurité, il était temps de riposter, c’est pourquoi nous avons placé deux engins incendiaires dans deux véhicules d’une société de sécurité (rue Elektras, quartier Kalamaria). Simplement pour ce qu’elle est, parce qu’elle offre des produits et des services de contrôle et de répression à vendre, cette «entreprise» est une cible.

Force aux membres de Lutte Révolutionnaire

La lutte continue …

source: asirmatista

Athènes : revendication de l’attaque aux molotovs contre un escadron anti-émeute à Exarchia

Tract de 2009: “Attention! Attention! le socialisme se cache à chaque coin de rue. Faites gaffe! Faites gaffe!”

Dans les premières heures du dimanche 20 juillet, nous avons attaqué les bâtards de la MAT, escouade anti-émeute, avec des cocktails molotov au siège des socialistes grecs du PASOK, co-parti au pouvoir situé rue Charilaou Trikoupi à Exarchia, comme un acte minime de solidarité avec le guérillero urbain Nikos Maziotis …

Les États sont les seuls terroristes. Solidarité avec les combattants de la guérilla urbaine !

Force et solidarité au combattant anarchiste Nikos Maziotis et à Pola Roupa qui a une prime sur sa tête.

Athènes : véhicules d’un concessionnaire Skoda incendiés en solidarité avec les prisonniers en lutte à travers la Grèce

Depuis lundi 23 juin, une grève de la faim massive est effectuée dans la plupart des prisons par des détenus s’opposant au nouveau projet de loi englobant des mesures diverses, qui a pour but de créer des prisons de haute sécurité et restructurer le code pénal.

Une inauguration de prisons de haute sécurité est destinée à compléter le puzzle de la répression qui est systématiquement structurée ces dernières années. Depuis que le masque de havres consuméristes a été enlevé et que les hallucinations du corps social d’une vie paisible se sont effondrées, la domination met à nu son véritable visage. C’était le temps où le souffle de troubles sociaux caressait la nuque “du puissant” et le cri des marginaux dépossédés sifflait dangereusement dans leurs oreilles. L’État, et les intérêts défendus par l’État, ne pouvaient pas laisser impunis ceux qui osaient mettre en doute sa toute-puissance par la pratique; ceux qui ont regardé au-delà des modèles normalisés d’une vie stérile nous ont encouragé et ont osé poursuivre leurs rêves.

La nécessité de la création de prisons de haute sécurité est une partie intégrante de la répression accrue de multiples niveaux que nous vivons au cours des dernières années. Ces tombes en béton sont destinées à avoir un effet dissuasif pour quiconque se sent étouffé dans la jungle de béton moderne, les empêchant ainsi d’attaquer ce qui les opprime, mais aussi de punir les détenus récalcitrants qui peuvent se révolter et résister contre les briseurs de leurs rêves.

Les réflexions qui suivent sont consacrées à tous les prisonniers indisciplinés et rebelles qui ont choisi la grève de la faim comme moyen de résistance contre la fureur inhumaine et vindicative de l’État et de ses mécanismes.

À ceux qui manquent le rendez-vous de mort programé et restent vivants.

À ceux qui “marchent” avec une détermination ferme et agressive sur l’avenue de l’inaction sociale.

Aux voyous qui goûtent le sentiment d’infraction à la loi et flirtent avec l’illégalité.

Aux combattants d’aujourd’hui, de maintenant, les rebelles résolus, intransigeants et conflictuels.

À vous que la fureur autoritaire pénétrante n’a pas réussi à courber; à vous qui vous êtes rangés du côté des éléments dissidents de la vie insurrectionnelle concrète jusqu’à la toute fin…

C’est pourquoi nous avons incendié quatre véhicules d’un concessionnaire automobile Skoda dans le quartier de Gerakas, dans les premières heures du lundi 30 juin comme geste minime de solidarité avec la grève de la faim de masse des prisonniers. Nous appelons à une escalade et à l’intensification des actions polymorphes de solidarité en vue du vote sur le multi-projet de loi dans les prochains jours.

Force pour la lutte des grévistes de la faim.

Rien n’est fini. tout continue.

Feu aux prisons aux quatre coins de la planète

des Marginaux consciencieux

Berlin : revendication de l’attaque incendiaire contre le tribunal de Tempelhof-Kreuzberg

Nous apportons la lumière dans l’obscurité…

Une intervention militante: 4 pneus, 10 litres d’essence

Dans la nuit de vendredi 27 juin, nous avons mis le feu au tribunal cantonal à Kreuzberg.

C’est seulement un petit acte symbolique pour soutenir nos ami-es dans la lutte contre les conditions existantes.

Notre solidarité va aux réfugiés de l’école Gerhart Hauptmann et à toutes les personnes touchées par la répression.
L’expulsion est une attaque contre nous, qui sera suivie par d’autres actions.

Des balles pour le maire Hermann, le sénateur Henkel, le conseiller municipal Panhoff.

Liberté pour tous les prisonniers !

Droit de rester pour tous !

Pour une lutte armée !

TribunalKreuzberg

source//photos

Uruguay : Attaque incendiaire contre la Coupe du monde 2014 au Brésil

Montevideo, juin 2014.

Dans les premières heures du lundi 9 juin, nous avons attaqué le siège social de l’AUF (Association uruguayenne de football) situé à l’angle des rues Guayabo et Vázquez, détruisant et brûlant une partie du bâtiment avec 3 cocktails molotovs.

Cette action est une réponse à toute la merde que la fête pour la Coupe du monde implique.

Nous envoyons affection et force aux compagnons qui combattent partout dans le monde et une grande accolade aux compas poursuivis à Buenos Aires.*

IL N’Y AURA PAS DE COUPE DU MONDE !

* Fin mai, des compagnons étaient détenus et envoyés au tribunal pour avoir peint des slogans contre la Coupe du Monde, et en solidarité avec l’anarchiste emprisonnée Tamara Sol Farías Vergara, dans le centre ville de Buenos Aires (aussi sur la façade de l’Association du football argentin).

Thessalonique, Grèce : Solidarité incendiaire avec les compas du Caso Security

Jeudi 20 mars dans la nuit, nous avons utilisé des produits inflammables pour livrer un véhicule diplomatique d’un autre pays aux flammes, à l’Est de la ville de Thessalonique.

Cette action a été réalisée dans le cadre de l’appel international de solidarité avec Juan Aliste, Freddy Fuentevilla et Marcelo Villarroel, anarchistes* prisonniers de l’Etat chilien, accusés dans le Caso Security. Les compas doivent affronter des charges lourdes, notamment des braquages de banques et la mort d’un flic qui a eu la mauvaise idée de défendre le monde du Pouvoir et de ses lois.

Chaque acte d’attaque contre les Etats et leurs mécanismes est un message de solidarité à tous les compas qui luttent à l’intérieur et à l’extérieur des prisons du monde entier.

Pour la libération totale et l’anarchie.
Solidarité avec les anarchistes prisonniers au Chili.
Force à ceux qui choisissent le chemin de la clandestinité.

* Freddy Fuentevilla est un ancien militant du MIR (Movimiento de la Izquierda Revolucionaria), anticapitaliste autonome actif. Juan Aliste est un ancien lautarino (MAPU-Lautaro), anticapitaliste subversif actif. Marcelo Villarroel est un ancien lautarino, subversif autonome et libertaire.

Berlin, Allemagne : Αttaque incendiaire d’une banque Santander

Dans la nuit du 6 Mars 2014 nous avons mis le feu à une agence bancaire Santander à Neukölln, à Berlin. Nous avons détruit une vitre et allumé un engin incendiaire à retardement. Nous dédions cette action aux personnes en captivité et assassinées par le système capitaliste au Chili et en Espagne.

Tout d’abord, à Tamara Sol et Sebastian Oversluij Seguel :

Dans la matinée du 11 Décembre 2013, le compagnon anarchiste Sébastien Oversluij Seguel a été abattu à Pudahuel, une banlieue de Santiago, au cours d’une tentative de vol de banque. Un gardien de sécurité privé de la Banco Estado a tué le compagnon de 26 ans de six coups de feu. Depuis lors , il ya eu de nombreuses réactions de la part du mouvement anarchiste sur cette assassinat. Le 21 Janvier 2014, la compagnonne Tamara Sol Farías Vergara est entrée dans une agence de la même banque dans le centre de Santiago, et a ouvert le feu sur la garde pendant qu’elle criait : «Vengeance» Puis, elle dit avoir saisi l’arme du garde de sécurité. Peu de temps après, elle a été arrêtée. Tamara a refusé toute coopération avec les autorités, et est maintenue en détention préventive.”

Vidéo «Complicité» sur l’assassinat de Sebastián et l’action de représailles dont Tamara est accusée, ici.

Récemment (le 3 février 2014), la famille Vergara Toledo de Villa Francia, à Santiago, s’est exprimée dans une lettre ouverte en ce qui concerne l’arrestation et la situation actuelle de Tamara.

Depuis l’assassinat de Sébastian, Alfonso Alvial et Hermes González sont en détention préventive.

En outre, nous tenons à mentionner Mónica Caballero et Francisco Solar. Après une opération lancée par les autorités chiliennes et espagnoles, ils sont incarcérés en Espagne avant le procès, les deux ont déjà été poursuivis au Chili dans la construction du ‘Caso Bombas’.

Salutations également à l’accusé dans le ‘Caso Security’ (Chili), et des militants de Barcelone qui, comme nous, visent les banques pour des actions de solidarité.

Santander, en tant que plus grande banque du monde hispanophone, est responsable d’expulsions forcées et de garanties pour les ventes d’armes. C’est aussi une bonne raison pour nous de voir les combats d’ici et là comme notre lutte commune. Les institutions qui mettent le capital avant la vie humaine seront toujours la cible de nos attaques.

Commando Sebastián Oversluij Seguel
LIBERTÉ POUR TOUS LES PRISONNIERS

Athènes: Revendication d’incendies contre les nazis

Les frères Mitsakos vendent des plaques de verre à leur magasin de réparation de verre, situé rue Dekaneos Nikolaou dans le quartier d’Athènes d’Aghios Dimitrios (près de la place de Panagouli). Mais ils vendent aussi la bravoure d’Aube Dorée en tant que membres de gang fasciste.

A l’angle suivant de cette même rue, Zarras vend de l’alcool dans son magasin de vins et spiritueux. Mais il vend aussi l’allégeance à l’Aube Dorée en tant que membre de la bande infâme de nazis.

Les jours durant lesquels ils agissaient paisiblement et dans l’anonymat sont désormais révolus. Les fascistes ont un nom et adresse et nous les dénichons. Dans la nuit du mercredi 12 février 2014, nous avons incendié la voiture personnelle Mercedes et le fourgon d’entreprise des frères Mitsakos. Nous avons aussi brûlé entièrement le fourgon de Zarras.

Fascistes vous ne pouvez plus vous cacher, ni dans vos trous, ni n’importe où.

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Grèce : Revendication d’attaques incendiaires à Athènes

Solidarité avec Spyros Stratoulis

Nous assumons la responsabilité pour le barrage de 3 jours sur les structures de l’État et le capitalisme, comme un signe de solidarité avec le gréviste de la faim Spyros Stratoulis. Nous avons attaqué ce qui suit :

– Une fourgonnette de la Poste hellénique (ELTA) et un van de l’Organisation hellénique des télécommunications (OTE) sur la rue Siotou, dans le quartier de Sepolia.

– Un guichet automatique de la Banque du Pirée sur la rue Dodecanisou dans le quartier d’Alimos.

– Deux guichets automatiques de la Banque Nationale de Grèce sur la rue Byzantiou, dans le quartier de Nea Ionia.

– Deux guichets automatiques de la Banque Nationale de Grèce au croisement de la rue Soutsou et de la rue Iera Odos, dans le quartier d’Egaleo.

– Trois façades d’agences bancaires (la Banque du Pirée, Hellenic Postbank, la Banque de Chypre) et deux distributeurs automatiques de billets sur la rue Ethnikis Antistaseos (« Résistance Nationale »), dans le quartier de Kaisariani.

– Une moto appartenant à un flic sur la rue Asimaki Fotila, dans le quartier de Neapoli, à proximité d’Exarchia.

Pendant ce temps, nous avons entendu que le compagnon Spyros Stratoulis cessé sa grève de la faim. Nous souhaitons bonne chance au compagnon, en attendant le résultat de son cas.

Des anarchistes

Note des traducteurs : Le 10 Janvier 2014 le prisonnier Spyros Stratoulis a arrêté la grève de la faim qu’il menait depuis le 11 Novembre 2013, parce que le conseil de la magistrature a finalement pris une décision sur son cas. Toutefois, la décision ne lui a pas encore été divulgué ; il sera informé des résultats uniquement lorsque le décret sera publié officiellement.

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Athènes : Revendication de la mise en place de dispositifs incendiaires

Dans les premières heures du 27 Décembre 2013, nous avons placé deux engins incendiaires de faible puissance sur deux succursales de “Christou Boulangerie” (situées dans les rues Hippocratous et Voulgaroktonou, et dans les rues Acharnon et Olympias). Ces chaînes de magasins de boulangerie appartiennent à la femme du parlementaire Aube Dorée Germenis et à sa famille. Elle est une dirigeante du noyau féminin du parti de l’Aube Dorée et crache sur le passé syndicaliste de son père. Nous visons chaque “infrastructure” qui fourni de l’argent aux nazis de l’Aube Dorée, chaque entreprise qui partage leurs intérêts.

Salutations incendiaires à tous les combattant-e-s emprisonné-e-s.

Solidarité avec notre sœur Mónica Caballero et notre frère Francisco Solar, emprisonnés par l’État espagnol pour des actions incendiaires.

Des anarchistes