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Grèce: Trois trolleybus cramés dans le centre d’Athènes

Pendant la nuit du lundi 19 décembre 2016, un groupe de camarades a décidé de réchauffer légèrement l’hiver urbain en foutant le feu à la paix sociale et à l’apathie.

Avec seulement 5 litres de matériels inflammables et une haine infinie de tous les pouvoirs, nous sommes allé.e.s à la rue Patission, nous avons arrêté les bus qui passaient et nous y avons foutu le feu après avoir fais descendre tou.te.s les passagers et les conducteurs.

Trois bus des transports en communs cramés : un pour chaque détention préventive imposée à celleux arrêtés pendant les affrontements du 6 décembre 2016 à Athènes.

Force au prisonnier anarchiste (membre des CCF) Panagiotis Argirou, qui a récemment été condamné par l’État à plus de 7 ans d’emprisonnement, cette fois pour une tentative d’incendie dans un bus en 2009.

Feu aux machines et à la civilisation !

en anglais, espagnol, grec, italien

Grèce : “Toujours coupable” – Texte de Panagiotis Argirou à propos du procès des 250 attaques de la CCF / FAI-FRI

ccf

« TOUJOURS COUPABLE »

Les procès des Anarchistes ayant choisi une forme violente pour leurs idées et valeurs, qui choisissent d’associer avec le feu, les explosifs, et les balles leur haine envers le Pouvoir, sont un nouvel exemple de guerre entre la révolte anarchiste et le monde de la souveraineté. Voilà pourquoi, pour atteindre la fin d’un tel procès, le troisième d’affilée auquel je dois faire face en raison de mon action en tant que membre du groupe anarchiste d’action directe la Conspiration des Cellules de Feu, je ressens le besoin des mots pour répondre à nouveau à tous les camarades anarchistes en dehors des murs.

Depuis Septembre 2009, quand j’ai fais le saut vers la liberté illégale tout en étant recherché, en choisissant de poursuivre l’action anarchiste en prenant part à la Conspiration des Cellules de Feu jusqu’à maintenant, c’était il y a 6 ans. Six ans, dont cinq à courir à travers le temps concret, l’espace et la réalité suffocante de la captivité. Environ 1825 jours à marcher des kilomètres en cercle sous un morceau de ciel sculpté de fil de fer barbelé. Environ 1825 jours verrouillé avant le coucher du soleil.

Cinq ans absent des errances dans les rues sauvages de l’action anarchiste, absent de ces beaux moments ou l’attaque brise la régularité. Cinq ans où l’apparition des camarades, des amis et des amours se reflètent dans les fenêtres de visites à heure et jour prédéterminé, complétant un puzzle de portraits fanés de tant de personnes qui ont une raison vitale de franchir le seuil de la prison en espérant “parfois à nouveau ensemble”.

Pourtant, dans ces cinq années, il n’y a pas eu un seul moment où j’ai regardé en arrière et douté que ça en valait la peine. Parce que la valeur et la beauté de la révolte anarchiste ne peuvent pas être remplacées par la froide mathématique d’une cour de justice.

Malgré les cinq années de persécutions continues, les dizaines d’années de condamnation qui me sont imposés, les tribunaux qui rajoutent encore des dizaines d’années, toujours plus d’années, toujours plus de jours d’isolement dans ce Neverland blindé, je reste fier de mes choix, d’avoir rejoint la Conspiration des Cellules de Feu et de l’ensemble de ses actions. Nous subissons vos procès encore et encore, toujours sous le joug des mêmes accusations :

Terroriste, terroriste, terroriste…

AINSI, C’EST AINSI LA BONNE MANIÈRE DE PENSER…

Pour votre civilisation pourrie
Pour les idéaux  empoisonnés et les valeurs que vous représentez
Pour la brutalité et l’horreur sur laquelle vous construisez vos carrières

JE SERAIS TOUJOURS UN TERRORISTE

Parce que bien qu’étant captif, mon cœur est partout où des conspirations anarchistes sont concoctées contre la culture du pouvoir, aux côtés de ceux qui brûlent la monotonie, aux côtés de ceux qui incitent de quelque façon que ce soit à l’insurrection anarchiste constante et aux côtés de ceux qui repoussent leurs limites à travers les attaques contre la souveraineté et pour cette raison :

JE SERAIS TOUJOURS COUPABLE !

Quant à l’action globale de la Conspiration des Cellules de Feu, j’en suis une partie vivante tout comme elle fait partie de ma vie. Toutefois, cela ne concerne que moi et mes camarades et en aucun cas je suis prêt à aider les autorités judiciaires dans leur travail. Mais tous les juges ayant activement  aidé dans la guerre contre l’insurrection anarchiste doivent garder à l’esprit que leurs responsabilités ne disparaitront jamais et seront toujours à leur trousse.

Et je sais de l’histoire que toujours au fil des ans il y a des consciences qui choisissent de marcher dans les pas de la révolte anarchiste et d’armer leurs désirs. Pour tous les camarades qui sont peut-être déjà en marche dans l’ombre ou peut-être le seront à l’avenir, je dois dire que si j’ai occasionnellement ressenti quelques moments de liberté, c’est à travers les attaques anarchistes qui me rappellent que la rébellion constante continue.

Alors je suis fier que même maintenant, après cinq ans de captivité et bien plus d’années à venir qui pèsent sur moi, je peux encore crier à travers les fissures de vos murs renforcés par des doubles couches de béton et des triples rangées barbelés.

PAS UN MILLIMÈTRE EN ARRIÈRE.
9MM DANS LA TÊTE DES JUGES.

Panagiotis Argirou
Fier membre de la Conspiration des cellules de feu – FAI / FRI

Athènes : Deux prisonniers de la CCF, en grève de la faim depuis le 02/03, actuellement hospitalisés

Banderole lors d’une manifestation de soutien dans la ville de Volos (13/03/2015) disant : « Solidarité avec les prisonnièrEs politiques, en grève de la faim depuis le 02/03 ; contre l’arsenal légal de l’État d’exception »

Le 17 mars, le membre de la CCF en grève de la faim Panagiotis Argirou (qui, seulement deux ans plus tôt, s’est rétabli d’une blessure grave à la tête) a subi un épisode d’évanouissement et a été transféré dans un hôpital en dehors de la prison de Koridallos. Il a plus tard été ramené en prison, seulement pour être transféré de nouveau à l’hôpital du fait d’un taux glycémique très faible.

Le 18 mars, le gréviste de la faim CCF Giorgos Polidoros a également été envoyé à l’hôpital pour subir plusieurs tests. Le camarade a plus tard été transféré de nouveau en prison

Le 19 mars, un autre prisonnier CCF en grève de la faim, Theofilos Mavropoulos, a eu besoin d’être hospitalisé en dehors de la prison à cause de vertiges sévères et de douleurs abdominales et au rein.

(voir le résumé des mises-à-jour et des nouvelles depuis 6 mars)

Grèves de la faim dans les prisons grecques – brève chronique des derniers jours

panopt06/03/2015

Tandis que la société grecque avale presque sans broncher les contes post-électoraux du gouvernement SYRIZA-ANEL, des anarchistes incarcéré-e-s et des prisonnier-e-s combatif-ves dans les geôles de la démocratie grecque décident de se confronter de nouveau au Pouvoir et à ses lois, utilisant comme moyen de lutte la grève de la faim et le refus de la nourriture de prison.

Le 27 février 2015, le prisonnier de droit commun Giorgos Sofianidis, enfermé dans le module E1 des prisons de haute sécurité de Domokos, commence une grève de la faim en exigeant d’être retransféré dans les prisons de Koridallos, où il purgeait sa peine jusqu’au Jour de l’An, afin de pouvoir continuer ses études au sein de l’Institut d’Education Technologique du Pirée et de l’Institut d’Enseignement Professionnel des prisons de Koridallos. Dans le même temps, avec les autres prisonniers du module spécial E1, il revendique l’abolition définitive des prisons de type C.
Ce même jour commencent à refuser la nourriture de prison tous les autres prisonniers du module, à savoir les anarchistes Nikos Maziotis, Kostas Gournas, Yannis Naxakis, le communiste Dimitris Koufontinas et les prisonniers sociaux Alexandros Meletis, Konstantinos Meletis, Vasilis Varelas, Mohamed-Said Elchibah et Alexandros Makadasidis, en affirmant qu’ils continueront leur mobilisation. Il nous faut rappeler ici qu’une autre protestation avait déjà eu lieu à l’intérieur des prisons de Domokos au début du mois de février suite à la mort d’un prisonnier du fait d’une négligence médicale.

Le 2 mars, une grève de la faim de prisonniers commence sur la base d’un ensemble de revendications communes//cadre politique commun, se référant surtout à l’abolition des lois antiterroristes de 2001 et de 2004, des articles 187 et 187A du code pénal, de la « loi de la cagoule », de la législation sur les prisons de type C, de l’ordonnance du parquet en ce qui concerne la prise violente de traces ADN, en plus de la demande de libération de Savvas Xiros, condamné pour son appartenance à l’organisation 17 Novembre, pour des raisons de santé. Kostas Gournas et Dimitris Koufontinas (respectivement membres de Lutte Révolutionnaire et de 17 Novembre) annoncent leur participation par un communiqué en commun, ainsi que Nikos Maziotis (tous trois depuis les prisons de Domokos), et 5 compagnons du Réseau de Combattants Prisonniers (dont les initiales en grec sont DAK) : Antonis Stamboulos (prisons de Larisa), Tasos Theofilou (prisons de Domokos), Fivos Harisis, Argyris Ntalios et Giorgos Karagiannidis (prisons de Koridallos). Les autres participants de la DAK rejoindront la mobilisation plus tard. Depuis le 2 mars, le prisonnier Mohamed-Said Elchibah entre lui aussi en grève de la faim dans les prisons de Domokos. Deux jours plus tard, 2 prisonnières du module des femmes des prisons masculines de Neapoli, à Lasithi en Crète, commencent à refuser la nourriture de prison, comme marque de solidarité avec les prisonniers politiques en grève de la faim.

Au même moment, la police a arrêté à partir du 28 février plusieurs personnes dans l’affaire de la tentative d’évasion ratée de la Conspiration des Cellules de Feu des prisons de Koridallos : Christos Rodopoulos, l’anarchiste alors en cavale Angeliki Spyroupoulou, Athina Tsakalou (mère des frères Tsakalos) et une amie à elle, un ami du frère de Girogos Polidoros, ainsi que l’épouse de Gerasimos Tsakalos. Le 2 mars, les 10 membres prisonnier-e-s de la CCF Olga Ekonomidou, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Haris Hadjimihelakis, Gerasimos Tsakalos, Christos Tsakalos, Giorgos Polidoros, Panagiotis Argirou, Damiano Bolano et Theofilos Mavropoulos annoncent qu’ils rentrent en grève de la faim jusqu’à la mort ou jusqu’à ce que soient libéré-e-s leurs proches et ami-e-s. Angeliki Spyropoulou entre à son tour en grève de la faim depuis les cachots de la police, avec les mêmes revendications.

Le 4 mars, l’anarchiste Panagiotis Michalakoglou, en prison préventive dans les prisons de Nigrita, à Serres, commence à refuser la nourriture de prison en solidarité avec les membres de la CCF. Entretemps deux personnes de l’entourage amical des familles de la CCF sont « libérées », mais les tortionnaires Nikopoulos et Asprogerakas, juges spéciaux d’instruction, ordonnent la prison préventice pour la gréviste de la faim Angeliki Spyropoulou (prisons de Koridallos) et Christos Rodopoulos (prisons de Domokos).
De plus, le 6 mars, Christos Polidoros (frère du membre de la CCF) est arrêté et remis aux services antiterroristes.

Le 4 mars, Giorgos Polidoros et Christos Tsakalos annoncent que la CCF soutient la grève de la faim collective qui est menée en parallèle de la leur, en soulignant que les nouvelles machinations des services antiterroristes contre leurs familles sont une conséquence extrême de la loi antiterroriste. Le 5 mars, Nikos Maziotis, membre de Lutte Révolutionnaire, déclare, indépendamment des différents contextes de ces grèves de la faim en termes de revendications, qu’il soutient la lutte des prisonnier-e-s de la CCF.

Face à ces évènements très importants et à l’attente de nouvelles, nous, celles et ceux qui sont dehors, à lutter pour l’abolition de la société carcérale dans toutes ses expressions et l’abattage de tout Pouvoir, avons pour responsabilité de soutenir tou-te-s les prisonnier-e-s en lutte, sans exceptions, et leurs mobilisations pour la satisfaction immédiate de leurs revendications, tout en continuant à travailler pour la déstabilisation complète du système de domination. Il ne faut pas oublier que ce pour quoi nous luttons est la démolition totale de l’État/Capital et que les luttes partiales revendicatives sont des outils de déstabilisation dans ce sens, et non des fins en soi. Dans le cas contraire, on court toujours le risque de l’assimilation par le réformisme. Multiplions les actions d’agitation et d’attaque contre les institutions, les personnes et les symboles de la démocratie grecque à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières. Que la solidarité soit pratique !

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Grèce : Communiqué du noyau de membres de la CCF en prison

Mazas-Galerie-Cellulaire

2 mars 2015

Il y a deux mois, notre plan d’évasion des prisons de Koridallos était découvert. C’est une chose pour laquelle nous assumons une responsabilité complète, et nous avons également fait notre autocritique. Suite à cela, une persécution sans précédents s’est déchaînée dans le but de construire des coupables. L’objectif de cette chasse sont nos parents et ami-e-s. Il y a deux jours, nous avons vu comment ils ont arrêté un ami d’enfance du frère de Giorgios Polydoros et l’ame proche de la mère de Christos et Gerasimos Tsakalos. Ils ont alors commencé à parler de membres « périphériques », « messagers », et de « fond révolutionnaire ». Pourquoi ? Pour un sac à dos contenant des habits ? Pour de l’argent provenant de dons et d’évènements de soutien envers nous ? Ou du fait des fameux « viseurs lasers pour armes » ? La personne qui portait le sac ne savait pas qu’il contenait des lasers. De plus, et cela est le plus important, ces lasers n’étaient que des jouets qui se vendent sur la place de Monastiraki à deux euros pièce, et nous les voulions pour créer de la confusion au moment de l’assaut. Pourquoi les services antiterroristes ne disent-ils pas cela, et les présentent-ils au lieu de ça comme de l’armement ?

Aujourd’hui, nous avons vu comment il ont arrêté la mère de Christos et Gerasimos Tsakalos et l’épouse de ce dernier, parce qu’ils ont trouvé Angeliki Spyropoulou dans la maison des parents des frères Tsakalos. Angeliki est une compagnonne exceptionnelle à laquelle une affinité politique sans limites nous lie fraternellement. Les deux compagnons lui avaient dit de venir dans leur maison dans le cas où elle serait confrontée à une situation difficile. Parce que nous-autres ne vendons ni nos idées, ni nos gens. Angeliki a été en cavale pendant un certain temps, et elle est allée chez eux voir leur mère pour lui demander de l’héberger temporairement. Qu’allait faire leur mère ? Lui claquer la porte au nez ? Elle ne fait pas partie de ce genre de personnes et elle connait la valeur de l’humanité apportée à une personne recherchée. Dans cette même maison vit aussi souvent l’épouse de Gerasimos Tsakalos, pour des raisons de familles, et celle-ci s’y trouvait donc également.

Toute la responsabilité est exclusivement nôtre. Les parents et leur entourage amical n’ont absolument aucun rapport avec l’affaire ou avec quoi que ce soit dont on les accuse. En ce qui concerne Angeliki, nous serons à ses côtés et elle sait qu’elle aura tout notre soutien. Elle sera avec nous, la tête haute, sur ce difficile chemin que nous avons choisi.

Mais nous n’allons pas rester les bras croisés à regarder comment ils écartèlent nos parents et ami-e-s. Les services antiterroristes ont dépassé les limites. Leurs ennemi-e-s, c’est nous, pas nos parents. A présent, ça suffit. A partir d’aujourd’hui 2 mars, nous commençons une grève de la faim jusqu’à la mort pour protéger nos parents et leurs ami-e-s, pour qu’ils ne rentrent pas en prison.
Toute la responsabilité est nôtre, et nous l’assumerons. Jusqu’au bout ! S’ils les envoient en prison, nous préférons choisir la mort. Cela veut dire responsabilité et que chacun prenne ses décisions…

Libération immédiate des parents et de leurs ami-e-s qui n’ont aucun rapport avec l’affaire.

Conspiration des Cellules de Feu – Noyau de prison

Olga Ekonomidou
Michalis Nikolopoulos
Giorgos Nikolopoulos
Haris Hadjimihelakis
Gerasimos Tsakalos
Christos Tsakalos
Giorgos Polidoros
Panagiotis Argirou
Damiano Bolano
Theofilos Mavropoulos

 

portugais | espagnol

Prisons grecques : « Communiqué de guerre » des membres de la Conspiration des Cellules de Feu en prison

Note de Contra Info :

Dans les premiers jours de janvier 2014, Christodoulos Xiros, membre condamné de l’organisation marxiste-léniniste 17 Novembre (17N) a pris la fuite au cours d’un permis de sortie de prison. La police grecque a mis une énorme récompense sur sa tête, en plus d’effectuer une série de perquisitions dans les maisons de compagnon-ne-s d’Athènes et de Thessalonique (comme dans le cas de celles et ceux qui étaient lié-e-s à l’ex-squat Nadir).

Après un an, le 3 janvier 2015, Christodoulos Xiros a été localisé et recapturé près d’Anavyssos, dans la région d’Attica, sans résister à son arrestation. La maison qu’il utilisait a été minutieusement fouillée par les services antiterroristes, qui y ont trouvé des armes à feu, explosifs et autres objets, dont de faux papiers d’identité avec la photo d’une jeune femme, dont le vrai nom semble être Angeliki. La même nuit, les forces de l’unité spéciale antiterroriste EKAM et des agents de la sécurité d’État ont envahi le module A des prisons masculines de Koridallos et, peu après, les anarchistes prisonniers Gerasimos Tsakalos et Christos Tsakalos, membres de la CCF, ainsi que deux autres anarchistes (accusés pour leur supposée appartenance à la CCF), Spyros Mandylas et Andreas Tsavdardis (qui a assumé la responsabilité d’appartenir au Commando Mauricio Morales – FAI/FRI), ont été séparés de la population générale de la prison pour être transférés vers la section spéciale des prisons pour femmes de Koridallos. Malgré leur transfert, ceux-ci gardent un bon moral.

Peu avant les élections du 25 janvier 2015, les appareils de l’État ont déchaîné une autre boucle d’hystérie médiatique, à la recherche d’individus pouvant être lié-e-s à Christodoulos Xiros et/ou avec les membres prisonniers de la CCF. La police a également fait irruption dans des maisons de plusieurs autres villes grecques et a publié la photo de la femme qui apparaît sur les faux papiers d’identité. Dans le même temps, ils disent avoir trouvé des notes indiquant qu’un assaut des prisons de Koridallos se préparait pour permettre l’évasion des membres de la CCF. En réponse aux reportages policiers autour de la « prévention d’une attaque terroriste » lié dans ce cas à une tentative d’évasion, le noyau des membres prisonniers de la CCF a écrit et publié un communiqué, par lequel ils et elles envoient force et solidarité aux personnes anonymes recherchés pour leur supposée participation à la planification de l’évasion.

Voilà leur lettre la plus récente :

COMMUNIQUE DE GUERRE

« Je lui ai tiré une balle dans la bouche pour les mensonges qu’il disait, et une autre dans la main pour les saloperies qu’il écrivait ».
– Jacques Mesrine à propos de l’enlèvement d’un journaliste français

La guerre sale et la vulgarité des journalistes à propos de la tentative d’évasion de la Conspiration des Cellules de Feu n’a pas de limites. Ils ont mis en ligne de mire la compagnonne Angeliki, en faisant du chantage sentimental à ses parents et en diffusant des mensonges dégueulasses sur sa supposée relation d’amitié avec la personne arrêtée.

Angeliki est une amie de l’insurrection, de l’anarchie, de la liberté.

S’il y avait plus de gens comme Angeliki, la lutte et l’anarchie seraient la seule réalité possible.

CONNARDS, BALANCES, JOURNALISTES – NOUS NOUS VENGERONS.

Force et solidarité par tous les moyens avec la compagnonne Angeliki et pour tou-te-s celles et ceux qui sont recherché-e-s pour cette affaire.
Les Cellules seront toujours de leur côté…

Conspiration des Cellules de Feu

Olga Ekonomidou
Giorgos Polidoros
Michalis Nikolopoulos
Giorgos Nikolopoulos
Gerasimos Tsakalos
Christos Tsakalos
Haris Hadjimihelakis
Damiano Bolano
Theofilos Mavropoulos
Panagiotis Argirou

Santiago, Chili : fête de solidarité avec les prisonnières de Temuco et Panagiotis Argirou

Soirée de solidarité avec les prisonnières de Temuco et avec le membre de la CCF Panagiotis Argirou (prisonnier en Grèce) pour son opération.

Samedi 1° juin à partir de 22h au Centre Social et Contre-Culturel Anarchiste Libereco, 345 Arzobispo Valdivieso (métro Cementerios), quartier Recoleta, Santiago.

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À trois ans exactement de l’explosion qui a laissé blessé le compagnon Luciano Pitronello.
 Ta vie a probablement changé, tu n’es plus le même qu’avant et c’est probablement plus difficile qu’auparavant, mais tu n’es pas seul compa. Courage !

Athènes : Dernière mise à jour sur l’état de santé du membre de la CCF Panagiotis Argirou

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Le lundi 11 mars, le compagnon anarchiste et membre de la Conspiration des Cellules de Feu Panagiotis Argirou a été transféré du centre hospitalier de Nikea de retour à l’hôpital de la prison de Korydallos. Son transfert a été effectué après que l’état de sa santé se soit considérablement amélioré.

Panagiotis s’est maintenant complètement remis de sa blessure grave et a parlé avec des compagnons au téléphone. Il restera à l’hôpital de Korydallos jusqu’à ce que ses sévères problèmes de mobilité, causés par ses deux mois d’hospitalisation et le temps qu’il a passé sous médication sédative, se soient remis. Maintenant, il se remet et “partage” la même cellule que son ami Spyros Dravilas, qui s’y remet lui-aussi après sa grève de la faim couronnée de succès.

Nous savons que nous n’avons pas fourni de nouvelles sur la condition de santé de Panagiotis pendant longtemps, mais cela n’a pas été fait par hasard : chaque fois que nous avons publié des nouvelles positives sur la santé du compagnon, l’unité anti-terroriste et les gardes armés qui ont pris en charge sa détention mettaient la pression à l’équipe médicale de permettre le transfert immédiat de Panagiotis à la prison pour des “raisons de sécurité” (son dossier porte l’indication “danger d’évasion”).

Un grand merci à tous les compagnons et amis qui se sont intéressé à Panagiotis, qui ont envoyé des lettres, donné du sang et soutenu l’O.R. de la Conspiration des Cellules de Feu. Finalement, une accolade chaleureuse aux frères et soeurs de la Cellule Argirou/Conspiration Internationale pour la Vengeance/FRI-FAI d’Indonésie, tout comme la Cellule anti-autoritaire insurrectionnelle Panagiotis Argirou/FAI-FRI du Chili, qui se sont rendus solidaires parmi les anarchistes de praxis à travers leurs attaques incendiaires.

Des solidaires avec l’O.R. de la C.C.F.

Athènes : Sur l’état de santé du compagnon Panagiotis Argirou membre de la CCF

Mise à jour : Le compagnon a montré des signes faibles mais significatifs de rétablissement. Il reste en unité de soins intensifs mais maintenant une communication écrite limitée est possible. L’infection nosocomiale de son système respiratoire peut être traitée et n’inquiète pas plus que cela les médecins.
Il y aura des mises à jour pour toutes nouvelles.

FORCE AU COMPAGNON PANAGIOTIS ARGIROU MEMBRE DE L’ORGANISATION RÉVOLUTIONNAIRE ANARCHISTE DE LA CCF

Des compagnons

Sources : 1, 2

Athènes : Mise à jour de solidaire sur l’état de santé du membre de la CCF Panagiotis Argirou

Aujourd’hui, le 15 janvier, les médecins de l’hôpital de Thriassio ont arrêté de traiter le compagnon Panagiotis Argirou avec la médication narcotique qui le maintenait sous sédatifs. Il n’a pas encore retrouvé pleinement conscience mais ses premières réactions sont prometteuses pour son rétablissement. Force pour notre compagnon.

 

Athènes : Sur l’état de santé du compagnon Panagiotis Argirou membre de la CCF

affines

Dans l’après-midi du mardi 1 janvier, l’anarchiste Panagiotis Argirou a été transporté inconscient à l’infirmerie de la prison pour homme de Korydallos avec l’aide du reste des membres emprisonnés de l’O.R. de la Conspiration des Cellules de Feu. Le compagnon a perdu conscience après qu’il soit tombé de son lit de leur cellule.

Peu de temps après, il a été transféré depuis l’infirmerie de la prison à l’hôpital de Tzaneio au Pirée où on lui a diagnostiqué deux hématomes à la tête. Dans les premières heures du mercredi 2 janvier, Panagiotis a été opéré. Un hématome a été enlevé chirurgicalement tandis que les docteurs ont anticipé que l’autre hématome serait absorbé de lui-même par l’organisme.

Dans la soirée du mercredi, Panagiotis a été admis à l’unité de soins intensifs de l’hôpital de Thriassio à Elefsina où il restera plongé dans un coma artificiel les semaines qui suivent. Dans l’après-midi du 4 janvier, Panagiotis a de nouveau été opéré pour enlever le deuxième hématome dans sa tête. Lors de la nuit précédente (3/1), son état de santé a présenté des complications ce qui a conduit à la deuxième opération chirurgicale. Les jours qui suivent seront critiques pour le compagnon anarchiste.

Athènes: Manifestation de solidarité devant la prison de Koridallos le vendredi 27 avril

“guerre à la fin implacable… notre remise en liberté de prison
devra être réalisée par nous-mêmes et nos camarades”

Christos Tsakalos, le 18 avril (enregistrement de la radio 98fm)

Satisfaction immédiate des exigences mises en avant par les anarchistes grévistes de la faim dans la prison de Koridallos.

Kostas Sakkas, Alexandros Mitroussias, Giorgos Karagiannidis qui sont en grève de la faim depuis le 06 avril 2012, exigent la remise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé et la levée de leurs nouvelles incarcérations avant procès; les camarades sont accusés des 250 actions revendiquées par l’O.R. des CCF bien qu’ils aient nié le fait d’appartenir à cette organisation…

Les membres des CCF, Gerasimos Tsakalos, Panagiotis Argirou, qui sont en grève de la faim depuis le 08 avril 2012, exigent leur transfert définitif de la prison de Domokos vers celle de Koridallos ; d’autres membres des CCF sont aussi partis en grève de la faim, exigeant le transfert de leurs camarades.

Liberté pour ceux accusés dans l’affaire des CCF
Lutte pour la dignité et la liberté à l’intérieur et à l’extérieur des prisons

MANIFESTATION le vendredi 27 avril 2012 à 18h00 au parc Eleftherias, Koridallos

Assemblée de solidarité avec les combattants incarcérés et poursuivis.
safa.espiv.net

Chili : Alerte à la bombe à l’ambassade et menaces de morts envers des diplomates grecs

Demander quelque chose à l’État serait reconnaître son autorité sur nous. Mais sachant qu’il y a des compagnons emprisonnés qui chaque jour interagissent avec le visage le plus violent de l’ennemi, nous soutenons ceux qui exigent dignité à l’intérieur et à l’extérieur des prisons, surtout ceux qui décident de risquer leur intégrité en luttant contre le pouvoir.

Notre solidarité est l’action offensive, Pour cette raison, cette semaine du 9 avril, nous réalisons une fausse alerte à la bombe à l’ambassade de Grèce au Chili. Nous envoyons aussi des mails porteurs de menaces de morts à des diplomates grecs au Chili.

Avec ses gestes simples nous voulons prendre part à la campagne internationale pour la libération de la camarade Stella Antoniou, et soutenir à distance les camarades Panagiotis Argirou et Gerasimos Tsakalos, membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu, qui ont commencé une grève de la faim pour stopper leur transferts incessants et s’établir définitivement dans la prison de Koridallos. Nous demandons aux camarades grecs de dire à ces compagnons qu’ils ne sont pas seuls.

Nous ne voulons pas que ceci soit un communiqué égal à des douzaines d’autres, c’est pourquoi nous voudrions proposer un thème au débat. Notre action avait pour but d’effrayer un peu les représentants du pouvoir grec au Chili. Mais, sommes-nous des terroristes ? Quelques camarades se sont ainsi proclamés. Il semblerait que ce concept se soit étendu au long de l’histoire et dans différents endroits. Notre vision est que l’anarchie n’a pas de contemplations pour les oppresseurs et cela nous réjouit de savoir que quand nous ne nous laissons pas soumettre, ils ont des frissons dans le dos. Mais nous ne voyons pas la peur comme notre objectif principal, nous ne voulons pas non plus effrayer tous ceux que nous croiseraient sur notre chemin. Nous savons que la plupart des gens contribue à maintenir l’ordre autoritaire, mais ce sont les gouvernants et les capitalistes qui croient avoir une supériorité belliqueuse et médiatique, qui leur permettent d’être les plus grands terroristes à l’intérieur de la société.

Nous cherchons à détruire leur pouvoir et les attaquons avec ces petites actions qui sont aussi des mécanismes de propagande de l’anarchie. Nous souhaitons qu’elles se multiplient en relation directe avec l’apparition de camarades prêts à rejeter et à combattre l’autorité. Nous laissons ouvert le débat fraternellement.

Nous vous envoyons aussi le texte de menaces qu’ont reçu les diplomates grecs.

Solidaires Internationalistes pour l’Anarchie du Cône Sud, Chili

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Au moment où vous lirez ceci, les représentants de l’État grec au Chili courent un grave danger. Leurs véhicules transportent des engins explosifs que feront leur travail d’ici 40 min, à mois que vous ne donniez une alerte immédiate à vos chefs et à la police.
Nous savons, et vous aussi le savez, qu ela sécurité du système est vulnérable et que l’intelligence policière n’est pas si intelligente. Notre intention est simple : démontrer par des faits que derrière les figures puissantes se cachent de simples êtres humains qui ressentent la peur et l’insécurité face aux attaques d’individus auto-organisés et des anarchistes insurgés au Chili, en Grèce et partout dans le monde. Le feu de la révolte en Grèce allume aussi la mèche de l’insurrection dans ces territoires non pacifiés par le pouvoir.
Ceci est un acte en solidarité avec Stella Antoniou, anarchiste emprisonnée en Grèce en décembre 2010 et accusée d’ appartenir à l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu, charge qu’elle a refusé sans renier su identité en tant qu’anarchiste. L’État grec a rejeté sa libération malgré la maladie dont elle souffre, et dans d’autres parties du monde d’autres actions solidaires sont réalisées.
Nous voulions que vous sachiez aussi que nous sommes au courant de la situation de Panagiotis Argirou et Gerasimos Tsakalos, détenus de la Conspiration des Cellules de Feu, qui sont actuellement en grève de la faim pour demander l’arrêt de leurs transferts incessants dans les différentes prisons grecques. Avec ce type de méthodes l’État grec se venge de ces camarades. Mais ils-elles ne sont pas seuls. Nous, nous nous vengeons par des actions ofensives.

Vous êtes des terroristes professionnels, Nous, avec des petites actions de grand contenu, nous voulons que les oppresseurs ressentent la peur, notre liberté ne peut attendre.

Mort à tous les Etats, mort au Capitalisme et à toute autorité !!!

LA SOLIDARITÉ ENTRE ANARCHISTE N’EST PAS QUE PAROLE ECRITE.
LIBERATION DE STELLA ANTONIOU
SOLIDARITÉ AVEC LES ANARCHISTES PRISONNIERS EN GRÈCE ET DANS LE MONDE
VIVE LA FÉDÉRATION ANARCHISTE INFORMELLE

Solidaires Internationalistes pour l’Anarchie du Cône Sud, Chili

espagnol

Athènes: Mutinerie des prisonniers dans les prisons pour hommes de Koridallos en solidarité avec deux membres de l’OR CCF

Le mardi, 13 septembre, 275 détenus dans la première aile des prisons de Koridallos ont refusé d’entrer dans leurs cellules en solidarité avec deux membres emprisonnés de l’organisation anarchiste révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu, à savoir Gerasimos Tsakalos et Panagiotis Argirou, qui ont été transférés aux prisons de Domokos, hier, le 12 septembre.

Tous les deux ont refusé d’accepter la torture psychologique de la fouille à corps et de se soumettre ainsi à une pratique abusive. Ils ont été attaqués par le gardien-chef Christos Kliaris aidé par un groupe de matons. Les deux prisonniers politiques ont résisté à l’attaque des gardiens et leurs menaces, démontrant que tous les détenus ne restent pas indifférents face aux procédures humiliantes du monde carcéral et à ses autorités.

Le communiqué est cosigné par un total de 275 détenus qui ont décidé de rester en dehors de leurs cellules pendant trois heures durant l’après-midi. Ils dédient leur action à Gerasimos Tsakalos et Panagiotis Argirou ainsi qu’à tous les prisonniers qui luttent pour leur dignité et ont subi des tortures.

NI PRISONNIERS DE DROIT COMMUN NI PRISONNIERS POLITIQUES!

FEU A TOUTES LES PRISONS!

Adresses des membres emprisonnés de l’organisation révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu

Pour communiquer avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules du Feu, nous publions leurs adresses :

Christos Tsakalos, Grevena établissement pénitencier général [Geniko katastima kratisis Grevenon], 51 100 Grevena, Grèce

Gerasimos Tsakalos, prison Domokos [Filakes Domokou], 35 010 Domokos, Fthiotida, Grèce

-Damiano Bolano, prison Domokos [Filakes Domokou], 35 010 Domokos, Fthiotida, Grèce

-Panagiotis Argirou, prison judiciaire Korydallos [Dikastikes filakes Korydallou], 18 110 Koridallos, Athènes, Grèce

-Haris Hadjimihelakis, prison Korydallos [Dikastikes filakes Korydallou], 18 110 Koridallos, Athènes, Grèce

-Giorgos Nikolopoulos, prison judiciaire Komotini [Dikastiki filaki Komotinis], 69 100 Komotini, Grèce

-Giorgos Polidoros, prison fermée Corfu [Klisti filaki Kerkiras], 49 100 île de Corfu, Grèce

-Olga Ekonomidou, Eleonas–Thebes établissement pénitencier général[Geniko katastima kratisis Eleona Thivon], 32 200 Thebes, Viotia, Grèce

-Michalis Nikolopoulos, Trikala closed prison [Klisti filaki Trikalon], 42 100 Trikala, Grèce

Pour rendre la communication meilleure et plus directe, une case postale sera ouverte dont l’adresse sera communiquée sur Indymedia Athènes.

Camarades solidaires

[traduit par Le Réveil]