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Indonésie, Djakarta : attaque incendiaire contre l’Institut d’Art

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La civilisation ne s’établit pas d’elle-même mais par les gens qui la soutiennent. Des personnes qui se convertissent en l’un des pôles de la civilisation. Les humains sont ceux qui ont fait naitre la civilisation. Cela veut aussi dire que dans cette vie actuelle personne n’est innocent ou non coupable. Tout le monde joue un rôle dans la perpétuation de la civilisation. Ainsi, chaque travail, valeurs, propriété, actions et chaque personne qui profite des avantages de la civilisation sont des ennemis pour nous.

Comment ça ?

Les humains sont les créateurs de ce qui est appelé la Culture. La culture est le reflet direct de la civilisation. La culture n’est qu’un des processus de lavage de cerveau pour nous soumettre et altérer les désirs sauvages. La culture n’est pas qu’un lot de valeurs mais un outil de répression et d’hégémonie. Et deux formes parmi les multiples visages de la culture sont l’école et les arts.

Ce qui nous a conduit à envoyer notre feu à l’Institut des Arts de Djakarta situé à Cikini, le 20 août. Nous avons amené notre haine au cœur d’un lieu de rassemblement d’artistes qui ne sont que des marionnettes de la civilisation. Nous avons placé un engin incendiaire dans une salle vide du troisième étage dans l’après-midi. Nous avons réalisé notre action sous le nez d’un groupe d’artistes qui se considèrent comme avant-garde et qui pensaient être révolutionnaires. Nous avons mis le feu pour nous moquer de leur passivité qui n’est qu’un geste de plus qui permet à la civilisation de continuer d’avancer.

L’Institut des Arts de Djakarta est rempli d’illusion depuis longtemps. Cet endroit reproduit des individus qui jouent un rôle principal dans la création de “contre-culture” qui n’est qu’une autre culture, au lieu de découvrir et attaquer l’image entière de la culture : la Civilisation. Ils créent des chansons, des tableaux, des bâtiments, des poèmes et différentes formes d’arts qui aident à enfoncer le clou de la domination.

Notre seul regret est que le feu n’ait pas atteint l’objectif de réduire en cendre tout le bâtiment à cause de d’autres défenseurs de la civilisation : les pompiers, qui sont arrivés en moins d’une heure pour éteindre le feu. Mais ce n’est pas la fin ni notre dernière action. Nous vous frapperons encore.

FLT (Front de Libération de la Terre)- Fraction d’Indonésie

PS: Nous saluons la FAI/Amis de la Terre en Argentine qui ont réduit en cendre des centaines de voitures, et les compagnon-ne-s du FLT-Russie. Ainsi que tous les prisonniers révolutionnaires partout dans le monde.

source

Grèce : Sabotage de six distributeurs de billets à Thessalonique

À l’aube du vendredi 26 juillet, six distributeurs automatiques de billets ont été sabotés à Stavroupoli, en banlieue de Thessalonique.

Force aux deux anarchistes de Thessalonique en détention préventive, qui sont accusés de participation au projet “Phoenix.”

Force aux anarchistes du squat Nadir, qui ont été attaqué-e-s dans leur infrastructure par les hooligans insignifiants des forces antiterroristes de l’EKAM.

Force aux combattant-e-s anarchistes de partout, qui s’abstiennent d’un “anarcho-lifestyle” fait d’une culture de teufs et de drogues.

Individualité rebelle

traduit par Squat!net

Grèce: deux compagnons arrêtés et accusés de toutes les actions qui ont été faites dans le cadre du Projet Phénix.

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Thessalonique, la nuit du 11 juillet 2013 deux anarchiste ont été arrêté-e-s sous des accusations de terrorisme en rapport avec quatre communiqués de responsabilité pour le Projet Phénix par la FAI/FRI. Il y a eu aussi une descente policière au squat Nadir qui a été fouillé par l’unité anti-terroriste.

Dans la même opération policière une personne a été arrêtée dans la zone de Stavroupoli, alors que l’autre personne a été arrêtée à l’intérieur de Nadir (dans la zone près du campus). Les deux compagnon-ne-s font face à des accusations graves et une détention possible. Le soir du 12 juillet on les a transféré au quartier général de la police à Athènes. Les deux sont en bonne santé et vont paraitre devant le juge d’instruction le mercredi 17 juillet.
Nous ferons des mises à jour.

Sources en grec: a, b, c

Mise à jour au 17 juillet :

Les deux compagnons qui sont passés devant le juge d’instruction ce mercredi à Loukareos, Athènes, font face aux accusations suivantes :

– participation dans une organisation terroriste et confection, fourniture et possession de matériels explosifs au service d’une organisation terroriste (par rapport à la CCF)
– Acte terroriste de tentative d’homicide volontaire.
– Acte terroriste d’explosion volontaire à l’aide de matériels explosifs qui peuvent mettre en danger la propriété privée, des personnes et des installations publiques, et qui a causé des dommages matériels à plusieurs reprises pour les deux.
– Acte terroriste d’incendie volontaire qui peut mettre en danger la propriété privée comme la vie de personnes, pour les deux et à plusieurs reprises.
– Acte terroriste de dégâts criminels contre la propriété privée, qui a été utilisé grâce à l’article 270 du code pénal, pour les deux et plusieurs fois.

Aussi comme instigateurs pour les 4 actions du projet “Phénix”, sont accusé-e-s les 10 membres emprisonné-e-s de la CCF.

Ce mercredi les deux compagnons ont comparu devant le juge d’instruction, qui a décidé de les mettre en détention. Les compagnons ont été transférés à la prisons de Koridallos.
Devant le palais de justice il y avait un rassemblement de solidarité.

Jakarta, Indonésie : Des noyaux de la FAI/FRI incendient le troisième étage du Media Hotel & Towers.

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« Frères et sœurs de chaines, compagnon-ne-s de souffrance, la bataille est proche. Bientôt nous lancerons notre attaque, ivre de vengeance ; et l’ennemi fuira parce que la Fédération des Souffrances est terrible ».
-Bruno Filippi

Notre action (si c’est possible) peut être appelée PROJET PHENIX – TROISIÈME ACTE.
C’est notre décision collective de répondre à l’appel de nos compas en Grèce.

Cette nuit (26 Juin) nous sommes sortis en emportant le feu et nous avons incendié le troisième étage du Media Hotel & Towers (ex Hotel Sheraton) dans la rue Sahari Mountain, à Jakarta. Notre feu est une réponse à l’appel de nos frères et sœurs du Projet Phénix en Grèce, ainsi qu’un geste de solidarité envers Kostas Sakkas, anarchiste en grève de la faim pour obtenir sa liberté. Nous avons placé l’engin incendiaire avec un minuteur dans l’une des poubelles de la salle de karaoké (laquelle se trouve au troisième étage) et nous avons laissé le feu parler pour nous.

Nous envoyons à distance nos salutations révolutionnaires aux membres emprisoné-e-s de la Conspiration des Cellules de Feu, aux 4 anarchistes qui ont été arrêté-e-s à Kozani – On ne vous oublie pas, pour Cospito et Gai, à Carla, Ivan, Juan, Marcelo et Freddy, et à Henry et encore aux prisonniers anarchistes en Grèce et en Italie, et aux autres cellules de la FAI/FRI du monde.

Nous ne dirons jamais que nous ne sommes que quelques-uns, mais nous allons laisser le feu parler pour nous.

Faisons du Projet Phénix un projet international de vengeance !

Unité de la Colère
Conspiration International pour la Vengeance
FAI/FRI

                                          source

Athènes : Dernière mise à jour sur l’état de santé du membre de la CCF Panagiotis Argirou

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Le lundi 11 mars, le compagnon anarchiste et membre de la Conspiration des Cellules de Feu Panagiotis Argirou a été transféré du centre hospitalier de Nikea de retour à l’hôpital de la prison de Korydallos. Son transfert a été effectué après que l’état de sa santé se soit considérablement amélioré.

Panagiotis s’est maintenant complètement remis de sa blessure grave et a parlé avec des compagnons au téléphone. Il restera à l’hôpital de Korydallos jusqu’à ce que ses sévères problèmes de mobilité, causés par ses deux mois d’hospitalisation et le temps qu’il a passé sous médication sédative, se soient remis. Maintenant, il se remet et “partage” la même cellule que son ami Spyros Dravilas, qui s’y remet lui-aussi après sa grève de la faim couronnée de succès.

Nous savons que nous n’avons pas fourni de nouvelles sur la condition de santé de Panagiotis pendant longtemps, mais cela n’a pas été fait par hasard : chaque fois que nous avons publié des nouvelles positives sur la santé du compagnon, l’unité anti-terroriste et les gardes armés qui ont pris en charge sa détention mettaient la pression à l’équipe médicale de permettre le transfert immédiat de Panagiotis à la prison pour des “raisons de sécurité” (son dossier porte l’indication “danger d’évasion”).

Un grand merci à tous les compagnons et amis qui se sont intéressé à Panagiotis, qui ont envoyé des lettres, donné du sang et soutenu l’O.R. de la Conspiration des Cellules de Feu. Finalement, une accolade chaleureuse aux frères et soeurs de la Cellule Argirou/Conspiration Internationale pour la Vengeance/FRI-FAI d’Indonésie, tout comme la Cellule anti-autoritaire insurrectionnelle Panagiotis Argirou/FAI-FRI du Chili, qui se sont rendus solidaires parmi les anarchistes de praxis à travers leurs attaques incendiaires.

Des solidaires avec l’O.R. de la C.C.F.

Halkidiki, nord de la Grèce : Notre lutte n’a pas de patrie

NOTRE LUTTE N’A PAS DE PATRIE

Aussi longtemps que nous prenons part à cette lutte, nous ne faisons pas seulement face à la destruction environnementale mais aussi contre l’État et les patrons, tout deux local et étrangers. Leur pays d’origine n’a pas d’importance puisque leur intention est le profit et non le “développement de la région” ou des ‘intérêts nationaux”.

Dans une période où chaque jour la survie devient une lutte et toujours plus de pans de la société s’appauvrissent, les intérêts des puissants sont baptisés nationaux, la destruction est appelée développement et la menace de la fascisation de la société devient une réalité.

Ce qui est en jeu pour notre lutte contre les mines d’or n’est pas que le fait qu’elle sera sous le contrôle d’une entreprise grecque ou canadienne ou si elles seront sous le contrôle de l’État, mais qu’elles ne devraient même pas exister.  Dans cette vision défendre “la forêt, l’eau et nos vies” n’est en rien relié à un “devoir patriotique”. Parce que tout comme les profits des patrons, la dignité de ceux qui résistent ne connaît pas de frontières.

Et de plus nous n’avons jamais pensé mettre nos espoirs dans le Conseil d’État, son rôle en tant que partie de l’État n’est pas de bloquer mais de faciliter les fonctions du système capitaliste. Même si la Constitution est claire. Quand on en vient à l’économie nationale et d’où à la rentabilité, l’environnement et nos vies passent après.

Cette lutte comme tout autre combat devraient se reposer sur nos forces propres et ne pas attendre pour une deus ex machina de nous sauver. Nous nous voyons comme un pan de la lutte qui se déroule actuellement de manière internationale contre l’oppression de nos vies et environnement.

DU PÉROU À L’INDONÉSIE ET DU CANADA AU CHILI
LA LUTTE EST UNE

Comité de Coordination de Thessalonique pour Combattre les Activités des Mines d’Or

Plus d’infos et de photos

Grèce : Banderole dans la mer Égée en solidarité avec le combat des pêcheurs dans la Baie de Manado en Indonésie

Dans le contexte de l’appel de Contra Info pour des actions de propagande contre la répression, pendant les premiers jours d’août nous avons mis une banderole près d’une côte et un carrefour routier à Kalymnos, une île où les manières traditionnelles de pêcher les poissons et les éponges sont appliquées depuis des décennies. Ceci était notre simple geste de solidarité avec la lutte en cours des pêcheurs traditionnels Malalayang qui résistent fièrement au méga-projet de la côte de Manado en Indodésie. Nous avons ainsi voulu leur faire savoir qu’ils ne sont pas seuls.

Lisez et diffusez cet appel pour la solidarité et la résistance contre le méga-projet de Remise en Valeur du Littoral de Manado (juin 2012) : en anglais et en espagnol.

Il est écrit sur la banderole en grec-anglais-indonésien :

De la Grèce à l’Indonésie, sabotage contre le Capital/Pouvoir
Courage, pêcheurs de Manado
Solidarité avec le combat à Manado/Indonésie
Longue vie aux actions directes sporadiques

Indonésie: Liberté pour Tukijo et pour les rebelles de Yogyakarta

7 octobre 2011. À 2h du matin, les distributeurs de la banque Rakyat Indonésie (BRI) à Sleman, Yogyakarta, sont incendiés. L’incendie a causé une explosion qui a détruit les locaux. Le sabotage n’est qu’un exemple de résistance de plus dans un pays détruisant ses arbres, ses montagnes et ses côtes pour le profit tout en opprimant son peuple.

Maintenant, trois personnes ont été arrêtées. Elles sont toutes les trois accusées d’avoir été impliquées dans la destruction de la banque. La question si les prisonniers sont « coupables » ou pas et celle du degré de leur « crime » ne nous intéressent pas. Nous laissons de telles spéculations aux inquisiteurs et à leurs serviteurs dans les médias. Nous n’avons pas besoin de connaître les détails de toute la situation pour savoir que, aussi longtemps que l’État et les banques s’enrichissent sur la base d’exploitation, il y aura toujours ceux qui s’opposeront à leur pouvoir et qui refuseront de collaborer. Il suffit de l’emprisonnement de ces gens-là pour désirer que non pas seulement leur prison, mais chaque prison cesse d’exister. « Le crime », c’est rien à manger sur la table et les patrons qui prennent la part du lion. « Le crime », c’est des forêts entièrement coupées et des compagnies de minage frappant et tuant ceux qu’ils veulent à l’aide de la police. La liberté, c’est riposter et reprendre ta vie de l’oppression.

Ce que nous savons, c’est que l’Indonésie est un régime soutenu par les capitalistes et les militaires occidentaux. C’est un pays qui torture et massacre son opposition, comme tout État ayant les moyens de s’en sortir impunément.

Kulon Progo est une région agricole près de Yogyakarta et en 2005, l’entreprise de minage Jogja Magasa Mining et les industries métallurgiques Indomines voulaient s’approprier les terres pour leur industrie. Les paysans là-bas n’ont pas cédé leurs terres aux entreprises industrielles puisqu’ils ne veulent pas que la nature soit détruite par eux. De nombreuses fois, les paysans ont essayé de résoudre le problème sans émeutes, mais cela ne marche pas. Maintenant, ils sont prêts à défendre leurs vies.

Tout a commencé quand l’entreprise a payé 300 personnes pour détruire les maisons des paysans et toutes leurs installations.

Cela a enragé tous les paysans et aussi beaucoup de gens autour. La dignité humaine et la nature tout simplement colonisées par l’argent et il n’y aura jamais aucune aide pour permettre aux paysans de survivre. La police a tout simplement couvert les gens ayant attaqué les paysans puisque l’entreprise l’a payée. Une histoire typique.

Tukijo est un paysan ayant été arrêté et emprisonné seulement parce qu’il s’est fait entendre lors des manifestations contre cette situation. Les gens en Indonésie ont fait plein d’activités autour de ce sujet : des manifestations, des articles, des films, des graffitis et des dégâts matériels contre les entreprises qui en profitent.

Les paysans et les peuples de Kulon Progo, Pandang Raya, Papouasie occidentale, Bima et ailleurs appellent à la solidarité internationale et à la complicité dans leur lutte à côté des anarchistes et des anti-capitalistes, s’opposant tous à la terreur brutale des patrons indonésiens, de leurs assassins payés et de leurs alliés dans les institutions. Ne les laissons pas se battre seuls !

En accord avec les souhaits des paysans, nous exigeons que les terres soient rendues à eux et la liberté pour nos amis en prison à cause de cela.

Les terroristes, c’est l’état-entreprise-militaire-police !

Liberté pour Tukijo et pour ceux accusés d’avoir attaqué
les distributeurs de la BRI !

Quelques anarchistes solidaires
source: 325.nostate.net