Tag Archives: Alexandros Mitroussias

Thessalonique, Grèce : Agences bancaires attaquées

Le jeudi 20 février, nous avons profité du trafic de la rue et nous avons attaqué deux agences bancaires (la Banque postale hellénique et la Banque nationale) à la jonction des rues Tsimiski et Pavlou Mela, brisant leurs façades en verre et les guichets automatiques.

Cette action est dédiée à Tasos Theofilou, qui a été condamné à 25 ans de prison; Alexandros Mitroussias et Giorgos Karagiannidis, qui attendent la décision du tribunal dans un autre procès anti-terroriste; et les participants au Réseau des Prisonniers Anarchistes [en Grèce].

Salutations fraternelles à Kostas Sakkas [qui est en cavale] …

Organisons nous, et attaquons l’État et le capitalisme par tous les moyens nécessaires.

Prisons de Koridallos : Le prisonnier anarchiste Yannis Naxakis battu et hospitalisé

Aujourd’hui, le dimanche 5 janvier à 18h30, à l’extérieur de l’aile A, notre compagnon anarchiste Yannis Naxakis a été pris dans une embuscade et battu par au moins 5 membres de la CCF à l’aide de piquets. Le compagnon a été transféré dans une hôpital hors de la prison.

Babis Tsilianidis
Yannis Michailidis
Tasos Theofilou
Dimitris Politis
Fivos Harisis
Argyris Ntalios
Giorgos Karagiannidis
Andreas-Dimitris Bourzoukos
Alexandros Mitroussias
Grigoris Sarafoudis

Prisons grecques : Solidarité avec le gréviste de la faim Spyros Dravilas incarcéré à Domokos

prisons

“Je n’ai jamais appris de toute ma vie comment baisser la tête ou ravaler l’injustice. Donc, depuis le lundi 4 février, j’effectue une grève de la faim jusque ce que la lutte soit reconnue et que mes droits volés de jours de sortie de la prison me soient rendus, pour ainsi exiger une bouffée de liberté que je mérite après tant d’années d’incarcération dans les geôles du système “correctionnel” grec.”
– Extrait d’une lettre récente de Spyros Dravilas

Le digne prisonnier Spyros Dravilas a conduit avec succès une autre grève de la faim en avril 2012, quand l’administration pénitentiaire lui a finalement accordé sa première permission à laquelle il avait souscrit depuis longtemps. Après quelques temps, et selon le code de la prison, une seconde permission a été accordé à Spyros. Aujourd’hui [le 09 février], sur le prétexte d’une affaire de 2007 pour un braquage de banque dans la ville de Naflion (dans laquelle Spyros déclare qu’il n’est impliqué en rien), le procureur de la prison lui a refusé les jours de permission, même si il est clair qu’il en a le droit tout comme les derniers mois. L’administration pénitentiaire déclare qu'”il y a une procédure en cours contre lui, et donc qu’il ne lui est pas permis d’être relâché ne serait-ce que pour quelques jours”. Tasos Theofilou, incarcéré aussi dans la prison de Domokos, et les membres emprisonnés de l’O.R. de la Conspiration des Cellules de Feu soutiennent tous la lutte de Dravilas. Ci-dessous un autre message de prisonniers solidaires :

“Nous sommes solidaires avec Spyros Dravilas qui a commencé une grève de la faim le 4 février 2013, choisissant de se battre avec dignité pour une bouffée de liberté, comme il l’a déclaré.

Notre solidarité envers Spyros et envers tout autre prisonnier qui choisit de se lever contre la politique répressive de l’État n’est pas négociable.

Babis Tsilianidis, Kostas Sakkas, Alexandros Mitroussias, Giorgos Karagiannidis, Spyros Stratoulis, Rami Syrianos, Mustafa Ergün”

Grèce : Lettre de solidarité pour Sokratis Tzifkas depuis les prisons

Le 3 août le prisonnier anarchiste Sokratis Tzifkas est retourné à la prison de Diavata, où il est retenu depuis mars, après son transfert à l’hôpital pour être examiné pour des raisons de santé à lesquelles il fait face.

Là, il est allé encore une fois à l’encontre de la fouille rectale et l’ordre des matons de se déshabiller. Une procédure qui au-delà du raisonnement évident qui est de prévenir de passer en contrebande des objets illégaux (avec la mise à nu mise en place principalement pour détecter les drogues et ainsi de ne pas contester le monopole du service correctionnel individuel dans l’approvisionnement de substances légales ou non), a plus d’un but.

La démonstration de pouvoir venant des matons envers le prisonnier est voulue pour que le dernier imprime dans sa tête que les premiers sont ceux qui sont “les patrons” dans l’entrepôt humain qu’ils appellent “établissement pénitentiaire”. Cette procédure est l’un des nombreuses efforts qui prend place pendant la détention d’une personne afin de faire fléchir son moral et pour qu’enfin il se réconcilie avec la passivité, la meilleure méthode de survie dans un environnement hostile. Une procédure avec pour but final d’anéantir toute pensée réactive, de résistance, de lutte contre les cadres asphyxiants qui le prive de sa liberté de mouvement et qui ceint son espace et temps en une version condensée de la prison catholique du capitalisme.

De plus, pour le maintient de l’ordre et de la fonction calme de la prison, où chaque tentative d’insurrection ou d’évasion est quelque chose plus que naturel, il est très important que le prisonnier est habitué à – sinon disposé – accepter et exécuter les ordres des matons, même si ceux-ci affectent sa dignité élémentaire.

Pour ces raisons et pour plein d’autres, Sokratis a refusé la fouille à nu et rectale. Après ce refus il est immédiatement passé devant le conseil disciplinaire et condamné à une peine disciplinaire à l’isolement de 10 jours.

Bien sûr le nombre de 10 jours, qui est formellement défini par le code correctionnel comme le plus grand nombre de jours qu’un prisonnier peut passer à l’isolement, a déjà été dépassé dans deux cas  de prisonniers anarchistes, l’un dans la prison de Nigrita à Serres et l’autre encore une fois dans la prison de Diavata dont l’unité d’isolement est connu par de nombreux prisonniers anarchistes, et pas seulement. Nous de notre côté, croyons que l’isolement et les peines qui sont imposés par les procureurs, les brigadiers, les directeurs contre les combattants de la liberté otages doivent être connus, tant pour l'”intérieur” que pour l'”extérieur”, comme encore une petite cause pour mettre un terme aux “isolements” volontaire qui morcellent les communautés et leurs luttes.

Ils devraient devenir une étincelle de plus (parmi tant d’autres) pour collaborer librement et pour la liberté, une raison de plus de guerre contre la société des prisons et les prisons de la société. Même si aucun isolement ne sera capable de faire fléchir la force individuelle de Sokratis aujourd’hui, ni d’aucun de nous demain, nous devons nous tenir l’un à côté de l’autre, au sujet de la volonté/besoin/désir pour une tentative collective polymorphe de rupture avec le monde de l’autorité.

Chaque empreinte de refus, chaque empreinte de lutte, chaque empreinte d’expression de solidarité “en-dedans” ou “en-dehors” les murs qui séparent nos mondes communs emprisonnés, est aussi un coup qui porte les messages de la liberté à travers le béton, rappelant et actualisant nos rêves communs et notre haine commune. Parce que l’isolement c’est la vie dans les appartements… Parce que la liberté se trouve aussi dans le combat pour sa conquête… Parce que la rage n’obéit pas…

SOLIDARITÉ avec le compagnon anarchiste et otage de la guerre civile sociale Socratis Tzifkas qui est à l’isolement dans la prison de Diavata pour le refus d’enlever ses sous-vêtements lors de la fouille rectale.

Alexandros Mitroussias
Rami Syrianos
Giorgos Karagiannidis
Andrzej Mazurek
Mustafa Ergün
Babis Tsilianidis
Michalis Tzimas
Spyros Stratoulis
Makis Gerakis
Kostas Sakkas
Dimitris Dimtsiadis

Sources : ici et .

Athènes: Manifestation de solidarité devant la prison de Koridallos le vendredi 27 avril

“guerre à la fin implacable… notre remise en liberté de prison
devra être réalisée par nous-mêmes et nos camarades”

Christos Tsakalos, le 18 avril (enregistrement de la radio 98fm)

Satisfaction immédiate des exigences mises en avant par les anarchistes grévistes de la faim dans la prison de Koridallos.

Kostas Sakkas, Alexandros Mitroussias, Giorgos Karagiannidis qui sont en grève de la faim depuis le 06 avril 2012, exigent la remise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé et la levée de leurs nouvelles incarcérations avant procès; les camarades sont accusés des 250 actions revendiquées par l’O.R. des CCF bien qu’ils aient nié le fait d’appartenir à cette organisation…

Les membres des CCF, Gerasimos Tsakalos, Panagiotis Argirou, qui sont en grève de la faim depuis le 08 avril 2012, exigent leur transfert définitif de la prison de Domokos vers celle de Koridallos ; d’autres membres des CCF sont aussi partis en grève de la faim, exigeant le transfert de leurs camarades.

Liberté pour ceux accusés dans l’affaire des CCF
Lutte pour la dignité et la liberté à l’intérieur et à l’extérieur des prisons

MANIFESTATION le vendredi 27 avril 2012 à 18h00 au parc Eleftherias, Koridallos

Assemblée de solidarité avec les combattants incarcérés et poursuivis.
safa.espiv.net

Athènes: Revendication de l’attaque incendiaire contre le bâtiment ministériel dans le quartier de Neos Kosmos

“Au milieu de tant de nuits, tant de pierres, tant de morts – dit-il – toi, Révolution, tu nous as ouvert les larges avenues de la rencontre universelle […] Si nous n’avons rien gagné de plus – dit-il – nous avons appris, au moins, que demain nous nous rencontrerons.”

Yannis Ritsos, No Politics

Nous assumons la responsabilité de l’attaque du 9 avril contre l’immeuble qui habrite le siège du Secrétariat Spécial de l’Administration Publique et du Gouvernement Electronique, situé à l’intersection entre la rue Kallirrois et la rue Theofilopoulou, dans le quartier de Neos Kosmos (“Nouveau Monde”) au sud-ouest d’Athènes.

Le Secrétariat Spécial de l’Administration Publique et du Gouvernement Electronique est chargé de contrôler les “erreurs” de l’administration publique qui sont en relation avec les sujets liés à l’adaptation et à l’implantation de la politique publique dans les ressources humaines, les structures et les systèmes du secteur public. Récemment, le ministre Dimitris Reppas, accompagné du reste des chefs exécutifs des ministères, a participé à des discussions avec la Troika. Ces discussions portaient sur les thèmes du travail, les licenciements, la mise à pied de personnel et les conditions de travail dans le secteur public (réductions de salaire et assouplissement des horaires de travail).

Nous inscrivons notre attaque dans le contexte de la résistance pratique contre les stuctures de domination, en essayant de contribuer jusqu’à cette fin qui conduirait à une déconstruction finale de ce qui existe.

La domination, au vu de la déstabilisation avancée du consensus social en tant que résultat de la crise généralisée du système, et sachant que les luttes sociales et de classes aiguisent  de plus en plus les résistances, ne vise pas seulement la dévastation militaire des forces révolutionnaires – et de chaque combattant isolé – mais elle tente aussi de supprimer le sens-même de la lutte et de parvenir à son assimilation finale par ce même système.

Le devoir du mouvement révolutionnaire est de transformer tout ce processus avec une perspective révolutionaire, en laissant ouverte la guerre contre le Capital et l’Etat, et en soulignant constament les caratéristiques politiques et classistes de la crise actuelle. La constitution d’un front sans tutelle au sein du camp des opprimés, érigera la construction de barrages contre les plans promus par la domination, dont l’objectif final est la Révolution Sociale par le renversement du Capitalisme, qui à la capacité de se reproduire au travers de sa structure et de son fonctionnement dévastateur et inhumain.

La violence révolutionnaire est un axe fondamental et un principe de base de ce front, un choix politique qui n’est ni une fin en soi ni une sortie existentielle pour la réalisation de l’auto-référence, mais qui s’utilise comme un moyen libérateur de la lutte contre la violence de l’édifice capitaliste. La violence de l’Etat est une condition quotidienne de la société capitaliste. Elle s’exprime à plusieurs niveaux et dans tous les aspects de la vie quotidienne. elle se réalise directement, à travers de ce qui existe : les appareils répressifs de l’Etat, c’est-à-dire, l’éxécutif-politique, mais aussi indirectement, à travers la pression du travail, la relation entre emploi et consommation, la standarisation de la vie quotidienne, les inégalités sociales, la ségrégation raciale, la pauvreté et la misère.

En analysant les conditions actuelles et en réalisant une rétrospective de l’histoire du capitalisme, notre projection politique apparaît bien plus claire aux yeux de chaque individu : le Capitalisme doit être renversé. Alors seulement, le capitalisme arrêtera de se reproduire à travers de la crise, qui crée des nouvelles conditions de vie impitoyables. La vraie liberté surgira là où il n’existe pas de pression, où le travail ne se transforme pas en marchandise, mais est une fin en soi et un moyen pour que chacun puisse exprimer ses talents créatifs. De cette façon, seulement au travers de la promotion du renversement du capitalisme, de la Révolution Sociale, nous pourrons parvenir à une société sans classes, égalitaire et libertaire.

Nous dédions cette explosion aux 4 combattants, les compagnons Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis, Alexandros  Mitroussias et Stella Antoniou, qui sont en détention préventive depuis le 4 décembre 2010. Les 3 premiers mènent une grève de la fin pour exiger la libération de la compagnonne anarchiste Stella Antoniou pour des raisons de santé, et l’annulation des nouvelles charges vindicatives qui pèsent contre elle.

Action Révolutionnaire

Source

Hambourg, Allemagne : action en solidarité avec Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias

EN CONFLIT OUVERT AVEC les prisons, la répression, l'oppression, l'exploitation, les sbires, le IMK (Rassemblement des Ministres de l'Intérieur de l’État fédéral) et TOUT CE PUTAIN DE SYSTÈME

Aujourd’hui, le 07 avril 2012, quelques personnes se sont rassemblées à Hambourg dans le cadre de l’appel à solidarité pour Stella Antoniou dans le but d’exprimer la solidarité avec les détenus en Grèce, Stella Antoniou et ses proches

Des tracts ont été distribués en face du consulat grec à Gänsemarkt et dans la rue Susannenstraße. Des banderoles qui dénonçaient la situation de Stella en prison ont aussi été posées. De plus nous avons communiqué autour du fait que des manifestation ainsi que des actions de solidarité se sont déroulées dans différentes villes en Grèce.

Hier, ses trois camarades ont débutés une grève de la faim pour la remise en liberté immédiate de Stella et pour protester contre la fabrication de preuve contre eux par la police.

Stella rejoindra la grève de la faim dans une semaine.

Info: Le 04 décembre 2010, Stella Antoniou a été arrêtée avec 5 autres personnes à Athènes. Stella est anarchiste et est accusée d’être un membre d’une organisation terroriste. Elle a été détenue depuis 16 mois maintenant, sans aucune procédure de justice contre elle. Elle a déjà demandé 5 fois sa mise en liberté, sans succès. Stella souffre d’une maladie rare, elle a besoin d’un traitement spécial et doit souvent subir des soins médicaux. Ceci lui a été refusé.Le résultat est que sa santé s’est dramatiquement aggravée.

LIBERTÉ POUR STELLA ANTONIOU

Murcia, Espagne: Geste de solidarité avec Stella Antoniou

Tags réalisés à Murcia, dans l’État espagnol, à l’aube du 6 avril, jour international de solidarité avec la prisonnière anarchiste, Stella Antoniou.

Nous informons que depuis aujourd’hui, le 6 avril, les prisonniers politiques Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias et Kostas Sakkas font une grève de la faim pour exiger la levée de leur arbitraire et vindicative détention préventive, et la libération immédiate de leur co-accusée Stella Antoniou, pour raison de santé.

Stella Antoniou commencera elle aussi une grève de la faim d’ici une semaine, malgré son état de santé délicat.

Athènes : responsabilité revendiquée pour le déluge d’attaques incendiaires en solidarité avec la camarades emprisonnée Stella Antoniou

À l’aube du jeudi 23 février, nous avons attaqué différentes cibles dans cinq zones différentes d’Athènes :

– Le DAB de la National Bank of Greece à Thymarakia
– Le DAB de la Marfin bank à Palaio Faliro
– Un véhicule du journal Free Sunday, propriété de l’éditeur Giorgos Kyrtsos, à Ilioupoli
– 4 DAB à Ano Petralona (deux de la National Bank, un de la banque Piraeus, un de la banque Millennium)
– Un office du Ministère de la Culture à Exarchia

Nous dédicaçons ces attaques à la camarade anarchiste Stella Antoniou, qui est incarcérée depuis le 4 décembre 2010 dans la prison des femmes de Koridallos, accusée à l’origine de participation dans une organisation terroriste inconnue, accusation qui est vite devenue participation à la Conspiration des Cellules de Feu, selon les scénarios abstraits de l’unité anti-terroriste de la police. La vérité est que Stella est poursuivie pour sa position combattive constante contre l’État et le Capital. Elle la maintient jusqu’à aujourd’hui, à l’intérieur des murs de la prison, participant activement dans les luttes massives des détenus, tout comme en formulant sa présence dans des lettres sur sa vie quotidienne en prison.

Stella fait face à de sérieux problèmes de santé chroniques, ce qui rend sa libération immédiate et son suivi médical impératifs, choses à tenir impossibles dans l’euphémiquement appelé hôpital de la prison de Koridallos.

La position des autorités pénales à travers les refus répétés d’application de sa mise en liberté, montrent l’aspect vindicatif de l’État contre les gens qui sont toujours en lutte; contre tous ceux qui ne baissent pas la tête, ni n’acceptent l’oppression et la misère imposées par le Pouvoir dominant.

En nos temps, quand les inégalités de classe deviennent claires dans la pratique, affectant de plus en plus de strates sociales, nous projetons en avant la solidarité de classe entre les combattants, la création des terrains contre les plans de la domination, la révolution sociale comme seule façon de réaliser la libération de nos vies.

Nous envoyons nos salutations militantes à l’anarchiste Stella Antoniou et exigeont sa libération immédiate.

SOLIDARITÉ AVEC ALEXANDROS MITROUSSIAS, KOSTAS SAKKAS ET GIORGOS KARAGIANNIDIS, QUI SONT POURSUIVIS DANS LA MÊME AFFAIRE.

Source

Action directe contre la résidence de Karolos Papoulias dans le centre d’Athènes

Tard dans la soirée du samedi 4 février, des camarades cagoulés ont mené une action directe contre la maison du président de la Grèce dans la rue Asklipiou, jetant des bâtons et des pierres sur sa résidence. Ils ont été poursuivis dans la rue Zoodochou à Exarchia par des unités à moto qui ont tiré des grenades flash-bang. Tout les camarades se sont enfuis en courant.

La responsabilité a été revendiquée :

Ce samedi 4 février, à 20h de l’après-midi, 60 solidaires ont attaqué le personnel de garde, le poste de garde et des véhicules officiels devant la maison du président de la démocratie Karolos Papoulias. Les gardes personnels de Papoulias se sont enfuis et des flyers ont été jeté sur le lieu en solidarité avec les anarchistes Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias.

Les solidaires se sont retirés en vitesse de façon coordonnée de l’endroit qui est situé près du commissariat. Quelques minutes plus tard, une unité de la police à moto DELTA est apparue et a utilisé des grenades flash-bang en un effort d’atteindre les camarades, mais sans succès.

L’action d’hier était tenue en solidarité avec Stella Antoniou et les autres camarades accusés dans la même affaire, comme une première réponse au refus de sa libération provisoire.

Ces actions vont continuer jusqu’à ce que Stella soit relâchée de prison.

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE L’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU
LIBERTÉ POUR LES ANARCHISTES SAKKAS, KARAGIANNIDIS, MITROUSSIAS

Des anarchistes

Grèce: Communiqué de prisonniers politiques refusant la nourriture de la prison en solidarité avec l’anarchiste Stella Antoniou

Action de solidarité pour Stella Antoniou, Athènes 5 décembre 2011

Les deux dernières années, le nombre de prisonniers politiques dans les prisons grecques a rapidement augmenté tandis que des douzaines d’activistes de toutes les tendances ont été arrêtés, accusés de participation à des organisations révolutionnaires qui étaient actives dans des périodes récentes, ou pour leur action anti-système générale.

Un de ceux-là est Stella Antoniou qui a été arrêtée le 4 décembre 2010. La camarade anarchiste faisait déjà face à de sérieux problèmes de santé qui ont dangereusement empiré durant la dernière année de son incarcération. Le 4 janvier 2012 elle va soumettre une requête pour être libérée de prison afin de recevoir les soins médicaux appropriés avant que son état ne soit irréversible.

Comme acte minimum de solidarité, nous avons commencé depuis aujourd’hui, le 30 décembre 2011, une grève des plats de la prison, qui durera jusqu’à sa requête pour libération – le 4 janvier 2012.

Polykarpos Georgiadis, Giannis Dimitrakis, Giorgos Karagiannidis, Konstantina Karakatsani, Kostas Katsenos, Christos Kolentinis, Dimitris Koufontinas, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Rami Syrianos, Dimitris Fessas

Due à une communication retardée, le camarade Simos Seisidis ne peut pas participer à l’action, mais il soutient l’action de protestation.

Stella Antoniou refuse aussi la nourriture de la prison.

Source: athens.indymedia.org

D’autres détenus de la seconde aile de la prison de Corfou refusent la nourriture de la prison: Stamatis Achtsalotidis, Theofilos Lazarakis, Alexandér Bani, Christos Loupa, Michalis Devenes (ainsi que Polycarpos Georgiadis qui a co-signé la déclaration ci-dessus).

Heure par heure, il y a des déclarations de refus de la nourriture en solidarité avec Stella Antoniou en plus. En particulier les prisonniers de guerre anarchistes Giannis Skouloudis, Sokratis Tzifkas, Dimitris Dimtsiadis et Babis Tsilianidis qui expliquent dans leur communiqué:

[…] Le 4 janvier une audition aura lieu pour une nouvelle requête de libération demandée par la camarade Stella Antoniou, qui est déjà en détention préventive depuis un an dans la prison de femmes de Korydallos. Nous voulons qu’il soit clair que nous nous tenons aux côtés de Stella et nous réclamons sa libération immédiate de prison, donc nous allons refuser les plats de la prison du 30 décembre au 4 janvier. Le même jour (4/1) les membres de l’O.R. Conspiration des Cellules de Feu Damiano Bolano, Gerasimos Tsakalos, Christos Tsakalos, Michalis Nikolopoulos, Giorgos Nikolopoulos, Giorgos Polidoros, Olga Ekonomidou, Haris Hadjimihelakis, Panagiotis Argirou, ainsi que les anarchistes Giorgos Karagiannidis, Alexandros Mitroussias, Kostas Sakkas, Christos Politis et Dimitris Michail sont appelés à comparaître devant le Conseil des juges d’appels à propos des arrestations du 4 décembre 2010 et des lettres piégées envoyées aux organisations de l’U.E. et à des ambassades étrangères. Le Conseil va décider qui seront jugés et quelles charges seront portées contre eux. […]

Sources: 1, 2

Athènes: Action de solidarité pour les anarchistes prisonniers à la maison du misnistre de l’ordre public

Aujourd’hui (le 21/12/2011) à 16h30, 40 anarchistes ont mené une action de solidarité pour Stella Antoniou, devant la maison du ministre pour la protection des citoyens (1) Chr. PAPOUTSIS.

Ils se sont rassemblés devant le bloc d’appartements où Papoutsis vit. Ils ont crié des slogans en solidarité avec Stella et des centaines de flyers ont été jetés dans les rues où il était écrit :

LIBÉRATION IMMÉDIATE de l’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU /
Chr. PAPOUTSIS, FASCISTE de la GÉNÉRATION POLYTECHNIO (2)
et
Chr. PAPOUTSIS, de PRÉSIDENT de l’E.F.E.E. (Union Nationale des Étudiants grecques) à TORTUREUR EN CHEF dans la POLICE GRECQUE

Les camarades sont aussi entrés dans le jardin de devant de sa maison où ils ont aussi jeté des flyers. Le gardien qui était là, quand il a vu les camarades, s’est planqué dans le box comme les deux autres membres des gardes personnels de Papoutsis l’ont fait.
Deux flics à moto (DI.AS.) se tenaient près et ont simplement regardé les camarades pénétrer le bloc d’appartements. Les camarades sont partis sans aucun trouble.

Quelque temps après et dans une rue lointaine, 4 personnes ont été arrêtées par la police et emmenées au siège de la police (3), comme ce fut rapporté, mais cet incident n’est pas lié à l’action de solidarité.

Les actions de solidarité pour Stella Antoniou et les autres camarades vont continuer jusqu’à ce qu’ils soient relâchés.

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE L’ANARCHISTE STELLA ANTONIOU
LIBERTÉ POUR K.SAKKAS, A.MITROUSIAS, G.KARAGIANIDIS
(4)

Notes de traduction:
(1) Essentiellement ministre de l’ordre public.
(2) Référence à la révolte de Polytechnio en ’73. A cette époque Papoutsis était président de l’Union Nationale des Étudiants Grecs. Comme beaucoup de membres du PASOK, même aujourd’hui il se sert des luttes de sa génération contre la junte militaire.
(3) Et relâchés deux heures plus tard.
(4) Stella Antoniou, Kostas Sakkas, Aleksandros Mitrousias, Giorgos Karagianidis, Christos Politis et Dimitris Michail ont été arrêtés le 4/12/10. Les deux derniers ont été relâchés après quelques mois.

Assemblée pour la solidarité avec les combattants emprisonnés et persécutés.

Sources: a, b

Athènes : Le tribunal de la Conspiration des Cellules de Feu se termine et prononce des peines sévères

19-07-2011: Les verdicts et les peines ont été annoncés aujourd’hui, lors du premier procès de la Conspiration des Cellules de Feu (dite “affaire de Halandri”), et les résultats finaux ne sont pas bons. Le tribunal -composé de trois membres- inflige des peines encore plus longues que celles demandées par le procureur.

La répartition des peines:

Haris Hatzimichelakis: Coupable d’avoir formé une organisation terroriste, de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’avoir provoqué des explosions au Ministère de la Macédoine-Thrace, contre la maison d’un ancien secrétaire d’Etat -sous l’égide du Ministre de l’Intérieur-  Panayiotis Hinofotis, et les maisons des ministres du PASOK (le Parti «Socialiste»), Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 25 ans de prison sur une peine totale combinée de 77 ans.

Panayiotis Argyrou: Coupable d’avoir formé une organisation terroriste, de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’avoir provoqué des explosions au Ministère de la Macédoine-Thrace, contre la maison de l’ancien secrétaire d’Etat -sous l’égide du Ministre de l’Intérieur-  Panayiotis Hinofotis, et les maisons des ministres du PASOK, Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 25 ans de prison sur une peine totale combinée de 77 ans.

Giorgos Karagiannidis: Coupable de fabrication d’explosifs, de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 20 ans de prison sur une peine totale combinée de 32 ans.

Panayiotis Masouras:Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans et 6 mois de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Une demande de sursis a été soumise.

Alexandros Mitrousias: Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Il a choisi de ne pas soumettre une demande de sursis.

Konstantina Karakatsani: Coupable de fabrication et de possession d’explosifs et d’être complice dans l’explosion contre les maisons des ministres du PASOK Louka Katseli et Gerasimos Arsenis. Condamné à 11 ans de prison sur une peine totale combinée de 19 ans. Une demande de sursis a été soumise.

Manolis Yiospas: coupable de trois délits, y compris du vol et de la fraude. Condamné à 2 ans et 9 mois de prison. Le procureur a initialement demandé que Yiospas soit acquitté. Suite à l’annonce de la peine, il a proposé une peine de trois ans avec sursis, que le tribunal a acceptée.

Nikos Vogiatzakis: acquitté de toutes les charges, en raison de l’absence de preuves.

Errikos Rallis: acquitté de toutes les charges, en raison de l’absence de preuves.

Les amis et les familles des accuséEs, mais aussi la défense, ont commenté la rigueur de l’imposition de peines, étant donné que pour la majorité des personnes condamnées, le tribunal a jugé que leur participation dans l’organisation était de seulement quelques mois.

L’État, ses tribunaux et les autres canailles ont montré, une fois de plus, ce qui arrive aux gens honnêtes qui vivent pour la liberté.

En tant que révolutionnaires anarchistes solidaires, nous, les gens de ACTFORFREEDOMNOW!-BOUBOURAS, nous envoyons à nos compagnons fiers et dignes, membres ou pas de la Conspiration des Cellules de Feu, un gros câlin enflammé!

RIEN NE SE FINIT, TOUT CONTINUE!

Source: Act for freedom now!