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Santiago, Chili : fête de solidarité avec les prisonnières de Temuco et Panagiotis Argirou

Soirée de solidarité avec les prisonnières de Temuco et avec le membre de la CCF Panagiotis Argirou (prisonnier en Grèce) pour son opération.

Samedi 1° juin à partir de 22h au Centre Social et Contre-Culturel Anarchiste Libereco, 345 Arzobispo Valdivieso (métro Cementerios), quartier Recoleta, Santiago.

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À trois ans exactement de l’explosion qui a laissé blessé le compagnon Luciano Pitronello.
 Ta vie a probablement changé, tu n’es plus le même qu’avant et c’est probablement plus difficile qu’auparavant, mais tu n’es pas seul compa. Courage !

Temuco, Chili. La Cour d’Appel confirme la détention préventive de la compagnonne Yaritza

Suite au refus du Tribunal Pénal de revenir sur la détention préventive de la camarade Yaritza Grandon le 26 avril, la défense a décidé de faire appel afin de sortir la camarade de prison.

Le 2 mai 2013, la cour d’appel a confirmé la détention préventive de la camarade Yaritza, obtenant une seul voix (le ministre Julio Cesar Grandon) contre trois pour sa libération.

Rappelons-nous que Yaritza a été placée en détention avec Roxana y Ariadna accusées de divers attentats à la bombe à Temuco, selon la Loi de contrôle des armes. Yaritza, en particulier, a des problèmes de motricité fine, qui l’ont amené à suivre un traitement à un institut du Téléthon et lui empêchent actuellement de manipuler des objets. La Cour, sans peur du ridicule, l’accuse de fabriquer et de poser des bombes.

Solidarité avec les camarades Yaritza et Ariadna !
Jusqu’à briser les fantasmes de l’État !

NdT : dans ce montage deux personnes se trouvent encore en prison, Yaritza et Ariadna. Les trois autres (Roxana, qui est enceinte, Silvana et Jota Pe) se trouvent actuellement assigné-e-s à résidence jusqu’au procès.

source

collaboration de La voz de la libertad

Temuco, Chili : lettre de Roxana et nouvelles de Ariadna

Lettre de Roxana Marin, compagnonne enceinte accusée de fabrication d’explosif.

Lettre de Roxana Marin, prisonnière depuis le 28 mars, suite aux descentes de flic qui on eu lieu à Temuco, où la police l’accuse de “détention de matériel explosif et placement de celui-ci”. Nous dénonçons que ceci est un autre grossier montage pour emprisonner ceux qui détestent leur normalité dégoutante.

Depuis le Centre Pénitentiaire de Femmes de Temuco, le jeudi 11 avril 2013 :

“Merci à toutes les personnes qui ont été présentes d’une forme ou d’une autre. Merci pour le soutien, pour les preuves d’affection dans ces moments dans lesquels ils nous ont pris la seule chose qui nous appartient, notre liberté.

À mon fils/fille Lion et à moi ils ont réussi à nous soumettre physiquement entre ces quatre murs, mais pas mentalement ni émotionnellement face à cet absurde et ridicule montage crée en partie par le bureau du procureur, la police, la presse et l’État.
La force, le courage et la conviction sont intacts pour résister contre tout ce qui vient contre moi, mon fils Lion et mon compagnon.

Cet être qui est en moi, grandit plus fort que jamais, recevant l’énergie de toutes les personnes qui m’ont rendu visite, sans prendre en compte l’affinité que nous pouvons avoir ou si à la sortie de prison je vais les suivre ou les lier à moi. Je n’ai rien à cacher, j’ai senti ici à l’intérieur que ces lieux sont faits pour ceux qui n’acceptent rien de tout ce qu’on veut nous imposer, ou imposer à nos enfants, qui sont les êtres que nous devons protéger des griffes menaçantes de l’État-Prison.

Pour le moment il n’y a pas de mots suffisants pour exprimer ce que nous ressentons dans cet endroit dégouttant, mais soyez tranquilles, jamais ils ne pourront nous affaiblir d’aucune forme que ce soit.

Des salutations chaleureuses pour tous ceux qui ont fait part de ma condition de prisonnière dans ces moments où se définit qui est avec nous ou non.

Roxana Marin Laurie
Prisonnière Anti-autoritaire séquestrée depuis le 28 mars 2013
C.P.F (centre pénitentiaire féminin) Temuko-Prison

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Des nouvelles de Ariadna ce lundi 29 avril.

Ariadna Torres, prisonnière du 28M a été placée en isolement dans le Centre Pénitentiaire de Temuco pour se rebeller et insulter la magistrature.

Personne ne sait encore combien de jours elle restera dans cette situation. Elle ne peut pas recevoir de visites ni de nourriture jusqu’à nouvel ordre.

C’est difficile d’avoir des infos, mais sachez qu’elle est harcelée et qu’ils lui mettent la pression.

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Chili : Actualisation judiciaire sur les compagnonnes du 28M de Temuco

La liberté est le crime qu’ils poursuivent.

Salutations indomptables à distance, salutations sauvages à tous/toutes pour diffuser sur la situation des filles prisonnières  dans la prison de Temuco.

Pour saluer et remercier de la solidarité démontrée, nous voulons laisser quelques informations actualisées du procès qui va venir pour les trois filles accusées* de “détention, pour leur fabrication, d´explosifs et placement de ceux-ci”:

-La défense des filles (2 avocats particuliers et un commis d’office) n’a rien pu faire jusqu’à présent par rapport aux vérifications du dossier, parce que le bureau du procureur fait retarder sa remise à la défense pour vérifier les preuves, les déclarations, les prélèvements de sang et les expertises réalisées jusqu’à présent par la Dipolcar et l’OS-9.

-Nous comprenons que cette situation est un subterfuge utilisé par l’État afin de pouvoir ainsi retarder un possible appel par rapport à la prison préventive des filles qui nous le rappelons est de 5 mois. Cette situation nous l’avons déjà vu dans d’autres montages comme le “Caso Bombas” ou bien les compagnons du “Caso Security”, qui jusqu’à aujourd’hui n’ont pas reconnu les délits dont ils sont accusés.

Jusqu’à maintenant c’est l’information que nous voulions faire passer, nous espérons qu’elle sera diffusée à travers les différents médias de contre-information, nous comptons sur eux comme outils de diffusion et d’attaque.

Salutations fraternelles à distance.
Liberté sans conditions pour Roxana, Yaritza et Ariadna !!
Nous sommes partout, hurlant pour la liberté !!

* NdT : Les deux autres personnes incarcérées, Silvana et Jota Pe, accusé-e-s de trafic de stupéfiant, ont obtenu le 5 avril l’assignation à résidence nocturne le temps de l’enquête (3 mois).

source

Temuco, Chili : Chronologie des évènements et communiqué

L’objectif d’informer sur les faits ne sers pas à alimenter le spectacle, mais plutôt à éclairer sur ce qui se passe et dénoncer les flics dans leur assaut répressif ce matin là. Ce récit a été fait par les compagnons qui ont été dans les cages pour hommes, et malgré le fait que nous communiquions en criant, nous ne savons pas ce qu’ont ressenti les compagnonnes au moment d’être enfermées  et sur lesquelles pesait une pression psychologique de la part de ces bâtards de laquais. Aussi nous détachons Rodrigo Ovando de ce récit et ce communiqué vu qu’il ne faisait que passer sur les lieux au moment de l’assaut des flics.

Chronologie du harcèlement policier et de l’attaque du lieu

Aujourd’hui, le 30 mars 2013, après avoir été attaqués et séquestrés par l’État chilien, en tant qu’Espace Pandemia nous partageons avec les personnes en affinité et les autres la chronologie des faits qui se sont terminés par l’enfermement de 5 compagnon-ne-s dans les centres d’extermination de Temuco.

– Comme nous l’avions signalé dans le communiqué du 26 mars dernier, le harcèlement de l’Espace et de ceux qui le visitent et sont actifs dedans a été relativement grossier, vu que les contrôles d’identité, filatures, visites de la PDI (NdT : Police D’Investigation) et de la police avec l’excuse d’usurpation de lieu et des questions aux voisins rendaient compte du désespoir du ministère public pour trouver des pistes qui n’existent pas et des terroristes qui n’ont existé nulle part.

Nous n’arrêterons pas de dénoncer la collusion existante entre les agents du pouvoir et l’entreprise de sécurité qui travaille pour l’Unimarc (supermarché situé au coin de la rue) vu qu’ils ont activement collaboré en douce au harcèlement, surveillant en permanence nos activités quotidiennes, allées et venues et personnes qui visitaient l’espace.

L’Attaque

Ainsi le matin du 28 mars vers 5:30, au 299 rue Sans Ernesto, l’espace Pandemia et le secteur Amanecer ont été assaillis par le GOPE (NdT : Groupe d’Opérations Policières Spéciales) et la police en civil, avec un contingent policier disproportionné ils ont mené à bien l’opération répressive, vidant la maison par la force et laissant 12 chats dedans. À la suite de ça ces bâtards de flics nous ont fouillé à visage couvert nous effrayant avec leur fusils et habits de guerre.

Nous signalons que l’assaut a eu lieu sans montrer aucun mandat juridique. Ensuite ils nous ont fait monter dans les camions de flics et nous ont amené au 8° commissariat de Temuco où nous avons passé les 26 heures restantes avant d’arriver au tribunal de sûreté de cette maudite ville. Continue reading Temuco, Chili : Chronologie des évènements et communiqué

Temuco, Chili : Nouveau montage policier

Le 28 mars 2013, dans la ville de Temuco aux alentours de 06 heures du matin a commencé une opération menée par l’OS-9 et les forces spéciales, réalisée autour de deux maisons particulières voisines, l’une d’entre elles étant l’espace Pandemia.

Une heure plus tard la force répressive rentre dans ces deux maisons, avec l’intention de séquestrer nos compagnon-ne-s, saisissant des objets personnels, des ordinateurs, des disques durs, de l’équipement audio, entres autres choses ; et afin de monter leur pièce de théâtre ils introduisent du matériel pour fabriquer des engins explosifs (extincteur, mèche, minuteur, poudre noire), terminant l’opération par la détention de 12 compagnon-ne-s, qui sont transférés au huitième commissariat de Temuco.

Face à ces faits nous déclarons :

1- le 26 mars les compagnon-ne-s de l’espace Pandemia avaient dénoncé au travers d’un communiqué le harcèlement permanent de l’État oppresseur grâce à ses différents organismes policiers.

2- Nous trouvons que ces faits sont absurdes et nous faisons le lien avec des montages policiers précédents comme celui du Caso Bombas de Santiago, lequel, après des mois d’enquête et d’emprisonnement de compagnon-ne-s, s’est écroulé pour faute de preuves. Tous ces subterfuges de l’État chilien servent à justifier la terreur et la violence dans une région marquée par une opération préventive/répressive pour la commémoration du 29 mars, jour du jeune combattant.

3- D’autre part il faut signaler que le procureur en charge de ce nouveau montage est Cristian Paredes, le même personnage qui avait mené le Caso Poluco Pidenco en 2004, où des paysans mapuches avaient été emprisonnés.

4- Il faut aussi remarquer que l’espace Pandemia est un lieu où se realisent des activités publiques et ouvertes, où est mise en avant la solidarité avec les compagnon-ne-s séquestré-e-s par l’État, et où il y a une volonté de diffuser des idées et pratiques anti-autoritaires.

5- Ce qui est poursuivi et criminalisé ici ce sont les idées promues dans cet espace et les individus qui se sentent en affinité avec ces idées, fabricant des preuves et essayant de terroriser ceux qui s’opposent au capital et ses lois.

6- Nous informons qu’au cours de l’après-midi du 28 nos compagnon-ne-s ont été forcé-e-s de faire un examen de sang.

7- Nous exigeons la liberté immédiate de nos compagnon-ne-s séquestré-é-s et lançons un appel à la solidarité et diffusion sur ce montage par tous les moyens indépendants.

Groupe d’appui des prisonniers du 28-M

NdT : Sur les douze personnes arrêtées trois sont en prison préventive pour confection et port de matériel explosif et 6 compagnon-ne-s relâché-e-s vont devoir payer une amende.

Temuco, Chili : revendication d’actions incendiaires de la C.N.I.

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Le jeudi matin du 28/02, nous avons incendié un camion devant le Homecenter Sodimac à Temuco, dont le feu s’est propagé grâce à quelques palettes.

Après le matin du samedi [02/03] nous avons placé un engin incendiaire à l’extérieur de la Direction régionale pénitentiaire, qui n’a pas explosé mais a atteint son objectif d’effrayer les rats de la liberté, les serfs de la maudite autorité qui fait de nous et des animaux des esclaves. Avec ces actes nous démontrons encore une fois que nous sommes capables de briser les chaînes, que le sentiment est plus fort que la peur.

Il ne s’agit pas d’attaques en l’air, car elles font partie d’une guerre qu’ ils nous ont déclaré avant de naître, guerre en face de laquelle nous ne pensons pas rester passifs. La flamme de l’insurrection continuera de brûler et nous continuerons à être indomptables en face de ceux qui essaient de nous domestiquer, et nous ne permettront pas non plus que des entreprises comme Homecenter fassent cela avec nos frères animaux.

L’Araucanie brûlera beaucoup plus, comme Luchsinger.

C.N.I. (Cellule Nomade Incendiaire)

NDT : Homecenter Sodimac est une grande entreprise qui vend des matériaux de construction, mais au fil des ans elle a innové dans la vente de plantes comme de simples décorations et aussi la vente d’animaux “domestiques”, gardant différentes espèces d’animaux confinées dans des cages, dans d’horribles conditions.

 source

En collaboration avec Le chat noir émeutier