Le 13 novembre 2013, la police nationale espagnole a de nouveau arrêté des militants anarchistes à Barcelone. Deux d’entre eux restent emprisonnés les autres, libérés mais toujours inculpés.
Pour la deuxième fois en quelques mois, ils emprisonnent sous couvert des lois antiterroristes. Après avoir arrêtes en mai 2013, 5 autres camarades, coupables d’avoir partagé sur facebook des affichettes appelant à la lutte contre la répression, contre le fascisme, contre l’état.
Il y a quelques jours la Justice de l’état Espagnol condamnait Xurxo, militant de la CNT-AIT de Galice à un an de prison pour avoir participé à un « piquet » lors de la gréve générale du 14 novembre 2012.
Pour l’état espagnol, c’est du terrorisme !
Il est évident que dans une période agitée comme en vit l’Espagne aujourd’hui, l’état fera tout pour empêcher toute organisation collective des exploités de tous genres ! La meilleure façon pour un état pour gérer préventivement ce genre de soulèvement est d’emprisonner sous de fausses accusations, les militants les plus actifs ! Cela se fait bien sur avec la complicité de la presse et des médias qui traitent les militants arrêtés comme de dangereux terroristes, évitant ainsi la propagation d’idées radicales qui pourraient provoquer des soulèvements populaires radicaux et non contrôlés par des partis ou syndicats.
Nous appelons clairement à soutenir ces compagnes et compagnons inculpés ou emprisonnés !
CNT-AIT de Perpignan
9, rue Duchalmeau ; 66 000 Perpignan.