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Grèce, Pirée: Manifestation antifasciste dans les quartiers de Koridallos et de Nikaia (7/4)

Dimanche 7 avril 2012 – 12.00 – Parc Eleftherias

Le chemin s’ouvre quand quelqu’un va de l’avant
Affrontement contre l’Etat – les patrons – les fascistes

Pour écraser chaques soutien du fascisme  montant au sein de la société
Pour renforcer les collectifs auto-organisés qui existent sans tuteurs
Pour renforcer la lutte pour la libération sociale et individuelle

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
à Koridallos – Nikaia

La manifestation est appellée contre ces ordures de Nazi et est organisée par des anarchistes, des antifascistes, des collectifs de squats et des combattants des lieu auto-gérés de diiférents coins du Pirée ; l’affiche est signée par les camarades d’Agros (d’Ilion), Thersitis (d’Ilion), blocco stin exousia (‘Blocage contre le Pouvoir’, de Nikaia), le squat Papoutsadiko (d’Haidari), Resalto (de Keratsini), le squat Sinialo (in Egaleo), DeStato (de Perama), Pasamontaña (de Koridallos), Groupe Anarchiste du Pirée et Antifascistes de Peristeri.

La Conspiration des Cellules du Feu et l’«isonomie» particulièrement hideuse de la Démocratie

Texte du squat Sinialo (Egaleo, Attiki):

Dans ce cas, on ne va pas s’occuper du contexte de la lutte armée, ni de notre approche par rapport à cette version de perspective libératrice, ni de la définition de notre solidarité critique avec les gens persécutés en raison de ces actions spécifiques. C’est un de nos devoirs et nous serons consciencieux vis-à-vis de cela.

Sachant, toutefois, les positions de la plupart des personnes persécutées pour l’affaire de la Conspiration des Cellules du Feu, et leur indifférence agressive -non par rapport aux peines en tant que telles mais- pour la structure, elle-même, de la justice bourgeoise… on ne peut que déclarer notre dégoût pour les peines particulièrement hideuses, qui ont été imposées.

On ne va pas ruminer le manque d’équivalence entre les actes présumés et les peines, ni l’absurdité dangereuse d’imposer 25 ans de prison avec comme seule raison l’instigation morale; la procédure pénale civile sera hantée.

L’aspect politique des poursuites est aussi évident que le manque total de tout genre d’isonomie* dans ce régime ridicule qui cyniquement abandonne tout prétexte de légalisation sociale. Dans un régime où n’importe quel Christoforakos (ndt. ancien dirigeant de Siemens-Grèce impliqué dans le scandale de corruption des partis politiques par Siemens) circule en toute liberté; n’importe quel ministre et député peigne-cul agit arbitrairement bénéficiant de l’immunité parlementaire offensante; lors des manifestations n’importe quel flic envoie ceux qu’il veut, grièvement blessés, à l’hôpital, souriant tout ironiquement face à l’éventualité d’un petit reproche… les peines sévères prononcées contre ceux et celles qui s’opposent à ce régime constituent une simple et forte confirmation sociale de la contestation elle-même. Les moyens de cette contestation sont déterminés par nous et non par les «cours martiales» du régime; ils sont choisis en fonction de nos estimations pour ce qui provoque finalement le plus grand «dégât» au régime lui-même…

Le fait que les peines ne constituent pas une surprise ne signifie pas qu’elles ne sont pas atroces.

Et si les résistants doivent se familiariser avec les poursuites, les puissants doivent aussi se familiariser avec la peur.

*isonomie: l’égalité devant la loi

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