À l’aube du 10 mai, un homme de 44 ans a été poignardé à mort par trois inconnus, probablement pour voler sa caméra destinée à enregistrer la naissance de son enfant. Des néonazis organisés ont essayé de profiter de cet incident tragique et de le transformer en un pogrom raciste, appelant à un rassemblement à la jonction des rues Tritis Septemvriou et Ipirou, au centre d’Athènes- à seulement quelques mètres d’Exarchia.
Une centaine de personnes se sont rassemblées, y compris des gens qui ne partagent pas nécessairement des idées racistes. Dès les premiers moments du rassemblement les néonazis ont commencé à chasser tout immigré qui passait à cet endroit. Des anarchistes informés du rassemblement, se sont réunis aux squats de Skaramaga et de Villa Amalias qui se trouvent à proximité. Selon les anarchistes de Skaramaga, à un moment donné, les fachos sont apparus à la jonction des rues Patision et Ipirou et certains fascistes ont commencé à chasser les immigrés. Les anarchistes se sont préparés à les affronter avec des drapeaux, des pierres et des casques. Les forces anti-émeutes accompagnant les fachos se sont retournées contre les anarchistes et ont commencé à leur jeter du gaz lacrymogène. Les anarchistes se sont retirés dans leur bâtiment et la police les a suivi en lançant du gaz lacrymogène à l’intérieur du squat. Les anarchistes à l’intérieur du squat, aux étages supérieurs , ont «traité» les fachos avec des objets volants.
Occupied London: Vidéos des affrontements à l’extérieur du squat Skaramanga