La solidarité entre révolutionnaires se concrétise par des faits et pas seulement par de bonnes intentions …
Motivés pour résoudre cela dans la pratique nous avons fait une action de propagande la nuit du 21 novembre sur la façade de l’Institut Chileno-Hellenique ( situé dans la rue República, dans le centre de la ville de Santiago) en répondant à la campagne d’agitation appelée en solidarité avec les compagnons anarchistes de l’organisation Lutte Révolutionnaire.
Parce que la Grèce n’est pas pour nous un reste archéologique culturel mais un territoire duquel nous tirons des expériences de lutte pour alimenter notre propre pratique d’insurrection. Malgré les kilomètres, les langues et contextes différents, nous nous sentons proches de compagnons comme ceux de Lutte Révolutionnaire, pas seulement parce que nous partageons avec eux des idées libertaires mais surtout parce que nous partageons le choix de l’action directe comme manière de nous affronter aux exploiteurs.
Ainsi nous saluons les membres de Lutte Révolutionnaire, Kostas Gournas qui est libre en attente d’un jugement, Nikos Maziotis et Pola Roupa qui ont choisi de passer dans la clandestinité avec leur fils en bas âge Lambros Victor, et les compagnons accusés qui nient leur participation dans l’organisation mais se reconnaissent dans la lutte et la résistance.
Nous saluons aussi avec le cœur léger et le poing levé la compagnonne Gabriela Curilem qui est redevenue libre, vive et insoumise après plus de deux ans de clandestinité.
Courage pour Tortuga, pour Iván, pour Carla, pour le compagnon Henry de Bolivie et pour tous les compagnon(ne)s persécutés et prisonniers de la guerre sociale.
Multiplions les actes de solidarité !
Lambros Foundas et Mauricio Morales présents !
Affinités anti-autoritaires pour la solidarité internationale.