Le matin du vendredi 30 janvier dernier, juste après la levée du secret de l’instruction et que filtre la nouvelle de l’imminence de la libération sous caution des compagnon-ne-s, nous avons décidé de descendre exprimer notre solidarité dans la rue.
Ont été sabotés les distributeurs et les vitrines des bureaux de la Banque Santander suivants :
A Mataró, les succursales des rues Camí del Mig, Plaza de Granollers, Plaza Santa Anna, Carrer Sant Cugat, Av de América, Via Europa.
Ont aussi été sabotés les sièges de la même Banque à El Masnou, Vilassar de Mar et Premià de Mar.
Nous avons choisi la Banque Santander parce qu’elle est la seule entité chargée de gérer les rentrées d’argent des prisons de l’État Espagnol, brassant environ 100 millions d’euros à l’année, selon les chiffres officiels. En spéculant et en faisant du profit sur la base de cette importe quantité d’argent, fruit de la souffrance et de l’enfermement de milliers de personnes.
Nous célébrons le fait que nos compagnon-ne-s soient de nouveau dehors ; mais même ainsi, nous sommes bien conscient-e-s qu’il nous reste encore un long et difficile chemin à parcourir et que tant qu’il existe de la résistance face à la domination du système capitaliste, l’État et ses mécanismes répressifs essayeront d’en finir avec elle.
Que la flamme de la solidarité ne s’éteigne pas.
Liberté pour Mónica et Francisco !