Y a pas de doute, même pour la personne la plus bienveillante, que l’état, en collaboration parfaite avec ses mécanismes de soutien, a décidé de déclarer la guerre à la société. Il a peur de la rage sociale telle qu’elle s’est exprimée jusqu’ici et telle qu’elle peut s’exprimer dans l’avenir.
Le rôle répressif de l’état, tel qu’il se manifeste par le biais du mécanisme assassin de la police nationale –et non pas seulement – a déjà commencé à étaler ses tentacules en cherchant de se propager et de supprimer n’importe quelle explosion générale à venir. Des fascos, des flics en civil, des « citoyens pacifiques » et d’autres déchets sociaux sont mobilisés afin de fonctionner en tant qu’une extension naturelle de cette formation assassine.
C’est un fait qui devrait nous problématiser tous. Quelque chose qui existait déjà, mais qui prend désormais des traits plus massifs. Quelque chose qui se passe de la manière la plus indiscernable, la plus manifeste et la plus impudique. Ca se passe sous nos yeux.
A Athènes, dans une ville militarisée, avec des milliards de policiers de toutes les sortes dans tous les coins, reflétant l’effort évident pour terroriser les gens, ainsi que pour donner l’image d’un lieu difficile à approcher qu’ils contrôlent malgré tout….
… un grand nombre de personnes a commencé à arriver aux points de pré-rassemblement au centre-ville dès le matin. Toute la région du Champ de Mars (Pedio tou Areos) à la place de la Concorde (Omonia) était pleine des manifestants, alors que les trottoirs se remplissaient eux aussi de manière étouffante. Continue reading ON A LA RAGE ! 15 décembre 2010 : Grève générale en Grèce →