Tag Archives: Simos Seisidis

Libération de l’anarchiste Simos Seisidis

Liberté pour Simos Seisidis

L’anarchiste Simos Seisidis était en détention préventive dans l’“hôpital“ de la prison de Korydallos, dans l’attente d’un dernier procès. Aujourd’hui (le 28 mai), Indymedia Athènes reporte que Simos a été acquitté de toutes les charges qui pesaient sur lieu au tribunal – après aussi la proposition du procureur de l’acquitter. Demain (le 29 mai) notre compagnon sera remis en liberté.

Liberté pour tous maintenant ! Aucun compagnon ne devrait être laissé seul !

Grèce: L’anarchiste Giannis Dimitrakis libéré de prison

J’étais, je suis et je serai un anarchiste. Aussi longtemps que je vivrai et respirerai le voyage continuera —Giannis Dimitrakis

L’anarchiste Giannis Dimitrakis a été arrêté et gravement blessé par les balles des flics le 16 janvier 2006, après le braquage de la Banque Nationale dans la rue Solonos dans le centre d’Athènes.

Une tempête de désinformation fut appliquée systématiquement par la police et relayé par les médias de masse, alors que son arrestation a été suivie par une propagande étatique délirante sur l’existence prétendue d’un nommé “gang de bandits en noir”; durant les jours où il était toujours hospitalisé dans une unité de soins intensifs, le “fameux” procureur antiterroriste Diotis a tenté de l’interroger; ses amis et connaissances ont été ciblés; et furent ajoutées dans le dossier du procureur contre lui, l’accusation antiterroriste ainsi que des charges pour plusieurs autres braquages. Dimitrakis défend le braquage de banque durant lequel il a été arrêté comme un choix politique, comme un choix basé sur son opposition au chantage au travail aussi bien qu’au rôle des banques. De plus, depuis le début et durant toute sa captivité il a été activement présent dans les révoltes et luttes dans la prison et à travers ses écrits il a gardé un contact vivant avec les développements à l’extérieur. La machinerie du procureur a aussi accusé et déclaré recherché dans l’affaire trois autres anarchistes, Simos et Marios Seisidis et Grigoris Tsironis et il a même placé une prime sur leurs têtes en octobre 2009. Simos Seisidis a été acquitté dans les deux affaires pour le cas outrageant du “gang de bandits en noir” et pour la tentative d’assassinat (!) sur le même flic qui lui a tiré dans la jambe. Néanmoins Simos est toujours en détention préventive dans “l’hôpital” de la prison de Korydallos, attendant de comparaître dans un dernier procès, alors que Marios Seisidis et Grigoris Tsironis sont en cavale à ce jour.

L’issue du premier procès de Dimitrakis en juillet 2007 fut une sentence exterminatrice de 35 années. Lors de son appel en décembre 2010 sa peine a été réduite à 12 ans et demi. Finalement, après avoir été incarcéré six années complète, le compagnon a été relâché de prison sur parole.

PAS DE COMBATTANT OTAGE DANS LES MAINS DU POUVOIR
ET DES ÉLITES ÉCONOMIQUES

LIBERTÉ MAINTENANT POUR TOUS EN PRISON

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Procès d’Aris Seirinidis et Simos Seisidis: Le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis

Voici le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis à la procédure d’audition qui a eu lieu le lundi 10 octobre 2011 durant le procès de Simos Seisidis et Aris Seirinidis“.

“Je ne suis évidemment pas surpris de la capacité de la justice bourgeoise à déformer l’histoire, de transformer le vol de la richesse sociale par les capitalistes en bienveillance nationale, la solidarité entre les opprimés en acte criminel, la violence de l’État en protection des citoyens, l’autodéfense populaire en terrorisme.

Ce procès est un cas exemplaire d’une telle déformation. C’est un épisode supplémentaire de la série de « constructions » sociales et historiques dont l’État grec a usé pour réprimer les combattants de la résistance [NdT. contre l’occupation allemande] et de la guerre civile [NdT. d’après-guerre] en les assimilant à des brigands. De la même façon, il a réprimé les insurgés de Juillet 1965 [NdT. période dite de l’Apostasie, avant la dictature militaire] ou ceux de l’École Polytechnique (1995), les identifiant à des marginaux, des vandales ou des individus encagoulés. Et cette liste se poursuit jusqu’en décembre 2008 et les récentes manifestations contre le mémorandum. C’est la continuité de ces « constructions » qui ont permis de transformer les traîtres et les collabos en nationalistes et les tortionnaires de la junte en policiers retraités; c’est une part de cette même histoire qui a déporté sur des îles isolées la « vérole » communiste et qui emprisonne les combattants populaires dans les cellules souterraines des prisons, comme terroristes.

Ce procès, caractéristique de l’attaque sur tous les fronts déclenchée par l’état et le capital contre toute la société, envoie un message fort à tous ceux qui cherchent des moyens de résistance hors des limites de la légalité bourgeoise. Les dominateurs crient « On va vous couper les pieds, on va vous enterrer » et nous menacent avec leur justice. La même justice qui enterre des décennies de conquêtes sociales et des conquêtes des travailleurs, et assassine les prolétaires dans les bagnes modernes, aux frontières, dans les postes de police et les prisons.

A une époque où l’on dévalorise même banalise la vie des prolétaires, celle de trois d’entre eux a été évaluée à 600 000 euros. C’est à ce prix si élevé que l’appareil antiterroriste et son équipe politique les a estimées. C’est la prime offerte par l’État aux chasseurs de Simos, Marios et Grigoris. Cette campagne contre les « terroristes de l’intérieur » est évidemment influencée par les mœurs de l’Ouest Sauvage – une source d’inspiration pour le chef de campagne, Chrysohoidis [NdT. Ex-Ministre de l’ordre public]. Elle renoue encore une fois avec son passé : la nauséabonde tradition de répression du mouvement populaire à travers laquelle la bourgeoisie imposait de façon dictatoriale, et parfois démocratique, son pouvoir. La prime offerte pour la capture de nos camarades était une référence directe à la rhétorique antiterroriste du shérif du monde poursuivant les « combattants ennemis » aux quatre coins de la terre. Elle constituait également une référence très caractéristique à notre histoire et à la période où les communistes étaient pourchassés. Elle nous a inexorablement rappelé les pièges de la police grecque pour capturer les combattants poursuivis, et défiler avec eux, comme avec des trophées, sur les places des villes et des villages afin de montrer au peuple cet exemple à éviter.

Dans cette perspective, la mise à prix était un rappel, parmi bien d’autres, qui confirme la thèse que le totalitarisme n’est pas une caractéristique de ce qu’on appellerait anomalie historique, mais bien un élément organique du pouvoir bourgeois. Monarcho-fascisme, junte ou démocratie bourgeoise ne sont que différents aspects du même mécanisme de violence et d’oppression, c’est à dire de l’État, au moyen duquel la classe des capitalistes assure sa domination sur le prolétariat. La justice et la police, par conséquent, et en tant qu’institutions fondamentales de l’État, ne peuvent évidemment pas être neutres ni indépendants, mais, au contraire, sont entièrement orientées vers la défense des intérêts de la classe dominante. La relativité de la démocratie est d’ailleurs révélée par l’image de cette salle. Comme pendant l’occupation allemande, le devoir des hommes cagoulés des bataillons de sécurité [NdT. Les Tagmata Asfalias, chargés de contrer les réseaux de résistants] se limitait à la dénonciation et à l’arrestation des résistants, et non à les mener devant des cours martiales.

Mais c’est surtout la réalité elle-même, comme elle est vécue aujourd’hui, qui révèle le caractère de la démocratie. C’est le rôle de l’État, dans des conditions de profonde crise capitaliste. C’est la misère économique et la démoralisation sociale, imposées par une politique qui se tourne contre le peuple, les travailleurs et la jeunesse. C’est les milliards d’euros, qui sont offerts sans limites aux banquiers, aux industriels et aux armateurs. C’est la violence meurtrière, exercée contre une part de la société, qui résiste. Tout cela est démocratiquement réalisé et validé via des lois, dont l’exécution et le respect sont assurés par la police et la justice. Continue reading Procès d’Aris Seirinidis et Simos Seisidis: Le «plaidoyer» d’Aris Seirinidis

Athènes: Simos Seisidis acquitté-le système juridique continue ses jeux revanchards

Simos Seisidis a une fois de plus été acquitté – le système juridique continue ses jeux revanchards contre les anarchistes.

Le procès des anarchistes Simos Seisidis et Aris Seirinidis s’est achevé, le mercredi 12 octobre, à Athènes.
Selon la décision, Simos Seisidis a été acquitté de la «tentative d’assassinat» contre le même policier qui lui a tiré dans la jambe et a causé une blessure conduisant ainsi à son amputation obligatoire. Simos a été condamné à une peine de 18 mois d’emprisonnement, seulement pour «possession d’armes»; la peine est particulièrement élevée pour une telle infraction.

De même, son co-accusé et anarchiste, Aris Seirinidis,  a été condamné pour «désobéissance» plutôt que «résistance violente à une personne dépositaire de l’autorité publique» (un délit moins grave). Il a été également condamné à une peine de 18 mois de prison pour «possession d’armes» et a été libéré sous caution.

Simos Seisidis fait face à une quatrième (!) plainte contre lui et restera en prison durant la phase de pré-procès. C’est la quatrième affaire intentée contre Simos qui a maintenant été acquitté pour les trois précédentes.

Aris Seirinidis est déjà libre.

source: Occupied London

Athènes: Manif à moto en solidarité avec les anarchistes Simos Seisidis et Aris Seirinidis

Nous prenons position contre la barbarie. LIBERTE AUX COMBATTANTS EMPRISONNES!

Ce jeudi 15 septembre au soir, une manif à moto a eu lieu, en solidarité avec les compagnons Simos Seisidis et Aris Seirinidis qui seront jugés ce vendredi matin, à la cour de Degleri. Près d’une centaine de motos ont participé à la manifestation qui a commencé rue Panepistimou, et qui s’est passée dans les rues du centre avant de finir dans le quartier d’Exarchia.

source: athens.indymedia