Ci-dessous les mots de Giorgos Polidoros et de Christos Tsakalos, membres prisonniers de la CCF, par lesquels ils expriment leur soutien à la grève de la faim collective des prisonniers combattants qui se déroule en parallèle de la leur.
Giorgos Polidoros: […] Depuis lundi 2 mars 2015, nous, les 10 membres des Cellules, avons commencé une grève de la faim jusqu’à la mort pour que soient relâché-e-s les membres de familles et leurs ami-e-s. Ils n’ont rien à voir avec nos actions. Laissez-les en paix, ou préparez-vous à compter les premier-e-s prisonnier-e-s politiques mort-e-s. De plus, nous soutenons la grève de la faim qui se déroule dans les prisons pour l’abolition de la loi antiterroriste, de la loi de la cagoule et des prisons de type C. Le sort qu’ont réservé les services antiterroristes à nos familles est la conséquence extrême de la loi antiterroriste et est le premier pas de nouvelles histoires répressives.
Christos Tsakalos: […] Il est évident que les deux grèves de la faim sont liées l’une à l’autre, et cela démontre l’urgence et la nécessité que toutes deux soient victorieuses. Quelle est la connexion ? La grève de la faim que nous menons et le sujet dont nous parlons, c’est-à-dire la libération immédiate de nos proches incarcéré-e-s par les bâtards des services antiterroristes, n’est rien de plus que l’extension naturelle et politique des exigences qu’ont posé les gens pour l’abolition de la loi antiterroriste. […]