Brésil : Gestes solidaires depuis Porto Alegre

Banderole et incendie dans le tunnel de Conceição. Porto Alegre.

La société capitaliste, démocratique, industrielle, dévore tout. Êtres vivants, terre, eau, air… Tout se transforme en marchandise.

Leur mode de vie et d’exploiter imposé, leurs institutions, parlements, tribunaux, armée, polices, constitutions, spectacles de football et électoraux, patronnent cette scène dévastatrice que nous combattons de nos griffes et de nos dents.

Ils veulent que tu soies citoyen, consommateur, électeur, obéissant et fidèle à cet ordre et progrès. Ne comptez pas sur nous.

Nous sommes partout. Contre toute forme d’autorité, pour la libération totale, pour l’anarchie.

Nous démontrons notre solidarité avec tou-te-s les poursuivi-e-s, séquestré-e-s, et condamné-e-s qui comme nous attaquent le pouvoir, l’autorité, la domination, toutes les expressions de ce système.

Nous n’avons pas de recettes, nous avons soif. Prends ta vie en main. Autonomie, solidarité. Parole et action.

En conséquence de ces mots, nous sommes sorti-e-s le 24 mars pour pose une banderole qui n’était pas assez grande pour contenir les noms de tou-te-s les compagnon-ne-s qui sont dans nos cœurs et a rapidement été enlevée par la police, parce que sa taille était par contre suffisante pour rendre difficile l’entrée des camions dans le tunnel de Conceição. Presque au même moment, nous avons empêché le transit des automobiles en mettant le feu dans l’avenue à l’intérieur du même tunnel.

La banderole disait :

NI VAINCU-E-S
NI REPENTI-E-S

Diego Ríos et tou-te-s les compagnon-ne-s au Chili, CCF et tou-te-s en Grèce, Lavazza et tou-te-s en Espagne, Camenisch, Ilya Romanov, Abraham et tous au Mexique, Ihar et tou-te-s en Biélorussie, Alfredo, Nicola et tou-te-s en Italie, Jock Palfreeman. (A)

Tou-te-s n’étaient pas sur la banderoles, mais tou-te-s sont dans nos cœurs. Force aux compagnon-e-s en lutte dans les prisons en Grèce!

Pour la destruction de toutes les prisons.

Cœurs marginaux

Que vive (A) l’anarchie !
Sans images, sans enregistrements. Seulement du chaos.

en espagnol

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