Les camps de concentration pour migrant-e-s sont peut-être l’exemple le plus évident du totalitarisme étatique et de la fascisation de la société que nous vivons ces temps-ci. C’est l’imposition de l’État d’urgence contre les strates sociales les plus vulnérables, sur les migrant-e-s économiques appauvri-e-s, les réfugié-e-s, nos frères et sœurs de classe. Certains voient dans cette situation une opportunité de s’enrichir, comme c’est le cas de Kostas Tzironis, propriétaire d’une entreprise pourvoyeuse de produits de nettoyage dans les camps de concentration de migrant-e-s. Hier soir, le 31 octobre, nous avons rendu visite au magasin de cette canaille dans la rue Ious 31, à Petralona, pour une rapide redécoration.
Toutes les ordures de ce genre auront affaire à nous
Solidarité avec les migrant-e-s qui se sont rebellé-e-s l’an dernier dans le centre de rétention d’Amygdaleza et qui passent en procès ce lundi 3 novembre pour cette raison.
Des anarchistes
Traduit depuis l’espagnol, texte original en grec.