Tag Archives: parc Taksim Gezi

Berlin, Allemagne : Deux véhicules diplomatiques turques incendiés

Dans la nuit du réveillon, nous avons incendié deux véhicules de l’ambassade de Turquie comme geste minime de solidarité. Ainsi nous soutenons les combats à Istanbul et dans d’autres villes turques et kurdes contre les flics fascistes. La passion pour la liberté, qui s’est illustrée à travers la résistance de la place Taksim, au parc Gezi et dans d’autres quartiers, nous ont motivés pour foutre le feu aux voitures des acolytes des renseignements turcs au milieu de l’agitation de la nuit de la St-Sylvestre.

Vive l’anarchie !

Des groupes autonomes

collaboration du chat noir émeutier

Chili : salutations depuis Santiago aux rebelles de Turquie

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Pour l’expansion de la révolte, Dayanışma bir silahtır – la solidarité est une arme.

Aujourd’hui (13 Juin) aux alentours de 18 heures il y a eu un rassemblement en face de l’ambassade de Turquie. Une banderole a été déployée, sur laquelle on pouvait lire : « Pour l’expansion de la révolte, Dayanışma bir silahtır – La solidarité est une arme », et les tracts suivants ont été lancés :

Santiago’dan Türkiye’deki isyancılara selam

Une crise sociale a explosé il y a 14 jours à Istanbul, contre la construction d’un centre commercial sur l’emplacement du dernier parc de la ville. Dés lors, et après une répression brutale contre un mouvement pacifiste qui s’opposait à la construction d’un nouveau symbole du capitalisme, des milliers de personnes sont descendues dans la rue, d’abord pour soutenir ce mouvement et reprendre la place des mains de la police. Au fil des jours la situation s’est intensifiée. Nuits après nuits, la ville a été tenue par les manifestants qui résistaient aux constantes agressions policières. Aux quatrième et cinquième jours, la répression a emporté la vie d’au moins 4 personnes par des tirs policiers que l’on peut voir sur des vidéos. Le président de ce pays a fait un discours au cours duquel il a traité les manifestants de terroristes.

Au fur et à mesure des jours et suite à la mort de résistants sur la place Taksim, principale place d’Istanbul, la tension sociale s’est à nouveau accrue, en se propageant cette fois dans les principales villes de Turquie et où l’objectif d’éviter la construction d’un centre commercial a laissé place à la volonté de faire démissionner le président et le premier ministre turque. La réalité est totalement différente de ce que montre la télévision, le fait le plus méprisable ayant eu lieu pendant les moments les plus intenses d’émeutes, où la chaine CNN Turquie a coupé l’antenne en directe du centre d’Istanbul pour passer un documentaire sur les pingouins.

Des milliers de personnes ont été arrêtées, des milliers ont été blessées, et les morts sont supérieures à 4, le gouvernement cachant la vérité sur le nombre de victimes de la police.

Les compagnon-ne-s anarchistes participent activement dans les manifestations, et leur courage comme celui de celleux qui prennent part à la révolte nous remplit d’espoir pour continuer en avant dans cette lutte que nous appelons la lutte pour la liberté. De ce fait, nous exprimons notre solidarité immédiate aux combattant-e-s de la liberté.

À bas les nations et Vive l’Anarchie !

Dayanışma bir silahtır (La solidarité est une arme)

en espagnol

Brèche d’Istanbul – Notes depuis l’insurrection de la place Taksim

En fait, ce n’était PAS totalement imprévisible, mais d’une certaine façon nous ne pouvions pas voir que ça venait. Qu’ont fait les gens en Turquie jusqu’à ce que cette révolte éclate ? Les étudiant-e-s ont battu leurs enseignants qui leurs avaient donnés des notes inférieurs à ce qu’ils/elles méritaient. Les gens ont poignardés les médecins qui avaient négligés leurs proches. Ils ont tiré sur les sergents pour s’enfuir, et le service militaire obligatoire a été déserté. Ils ont détruit les commissariats de police et battus les officiers de police violents. Après que les tribunaux aient rendus leurs verdicts, les gens ont laissé un avant-goût de leur propre verdict dans les halls des tribunaux. Les femmes se sont faites justice elles-mêmes contre leurs violeurs. Ils et elles se sont suicidé-e-s sous la pression des grands examens, et des dettes de leur carte de crédit …

[vimeo]http://vimeo.com/68207051[/vimeo]

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L’insurrection des individus et des groupes révolutionnaires a finalement touchée les un-e-s les autres et s’est connectée à la Résistance du Parc de Gezi (à partir du 29 mai à ce jour). Nous avons donc voulu partager certaines de nos observations depuis les barricades avec vous:

• Les routes ont été bloquées, les coffres et les sièges arrières des voitures ont été fouillées pour voir si elles cachaient clandestinement des bombes lacrymos pour la police. Parce que la police a utilisé des ambulances pour cacher les bombes, les gens les ont traquées soigneusement, et ils ont caillassés les camions de pompiers parce qu’ils ont vu qu’ils servaient à transporter l’eau pour les canons à eau qui éteignaient les barricades enflammées.

• Des contrôles ont été pratiqués contre celles et ceux qui étaient soupçonnés d’être des flics en civil.

• Le réseau de vidéo-surveillance et ses caméras ont été démantelés et détruits. Continue reading Brèche d’Istanbul – Notes depuis l’insurrection de la place Taksim

Turquie : ça n’est que le début, continuons

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Il s’agit d’une révolte

Les projets d’aménagement urbain menacent depuis longtemps les espaces de vie des habitants d’Istanbul. Démolitions de bidonvilles en premier, puis 63 millions de mètres carrés de forêts à être saccagés pour construire le troisième pont, des centres commerciaux construits les uns après les autres, hôtels de luxe, et pendant ce temps le projet s’est poursuivi, le prochain était le parc Gezi. Les habitants d’Istanbul ont continué à résister à tous ces projets qui menacent la vie. Jusqu’à ce que des pelleteuses viennent au parc Gezi et déracinent les arbres; Jusqu’à ce qu’une « poignée de marginaux » revendiquent les arbres et leurs ombres et disent : « Ne déracinez pas les arbres, ne construisez pas de centre commercial dans le parc Gezi». Cette manifestation a été présentée comme un action « écologique et pacifique », jusqu’à ce que la police déclenche une opération tôt le matin et étouffe de gaz la zone du parc. L’État doit avoir «beaucoup» à en tirer car il essaie de réprimer cette protestation pacifique aussi durement qu’il le peut. La violence policière a augmenté au cours des derniers mois, et les manifestants se sont exposé à elle de façon inespéré. Des députés des partis d’opposition et des artistes sont venus au parc Gezi pour protester contre cela et pour soutenir les résistants, mais ils ont aussi eu leur part de terreur d’État.

Au premier jour de la démolition, l’État ne pouvait pas obtenir ce qu’il voulait à cause de cette situation. Les manifestants sont restés dans le parc Gezi pour la nuit. On ne sait pas s’ils s’attendaient à une attaque le lendemain matin, mais tous les manifestants ont été jetés hors du parc au cours de la descente de police à l’aube. La police a brûlé des tentes, des couvertures et des affaires des manifestants. Les vidéos de manifestants exposés à des tirs de grenades lacrymogènes en continu et violemment arrêtés réveillent la rage dans chacun de ceux qui les regardent.

Bien sûr, cette rage n’est pas une rage pour une seule manifestation. Cette rage a été accumulée, accumulée à cause de la violence policière croissante.

Ce sont les attaques avec des grenades lacrymo, matraques et armes à feu qui ont créé cette rage. C’est l’interdiction du Ier mai , l’assaut sur Dilan Alp, et la mort de Şerzan Krut, Metin Lokumcu, Aydin Erdem … ce qui a créé cette rage est bien plus que quelques jours. C’est l’oppression croissante, les restrictions, la censure, l’exploitation économique … Ce qui a créé cette rage c’est l’État qui exerce dangereusement son pouvoir sur les gens, sans relâche et sans remettre en cause sa légitimité.

Ceux qui attribuent le « soulèvement populaire » à une forme d’action post-moderne devrait jeter un regard lucide sur ce fait. Les gens sont venus spontanément dans les rues parce qu’ils ont ressenti fortement l’oppression sociale, politique et économique. Ces événements ne sont ni une lutte de quelques jours comme le disent les médias de masse aveugles et sourds, ni influencés par des «groupes marginaux» comme les chefs du pouvoir d’État l’affirment.

Il est temps de lever le rideau tiré devant les yeux. Il s’agit d’une révolte. C’est la réponse du peuple contre le terrorisme d’État, la violence policière et l’exploitation capitaliste. C’est la fin de la légitimité du nouveau pouvoir d’État qui avait gagné l’amour des autres États, des institutions internationales et des multinationales. Continue reading Turquie : ça n’est que le début, continuons

Istanbul, Turquie: notre rage grandit, ainsi que notre lutte !

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Communiqué de l’action anarchiste révolutionnaire (Devrimci Anarşist Faaliyet, DAF):

Contre l’État et la terreur policière : Notre rage grandit, ainsi que notre lutte !

L’occupation permanente de la place Taksim et du parc Gezi a été attaquée par la police ce matin (11 Juin 2013). Après la réunion du conseil des ministres hier, la police est venue en début de matinée sur la place, vers 7h00, et tout en tirant des grenades lacrymogènes, les forces de répression ont fait des annonces comme quoi ils n’attaqueraient pas le parc. Des centaines de policiers sont entrés dans la place Taksim plaidant qu’il n’y aurait pas d’attaque sur le parc et en disant que seul les banderoles seront enlevées. Alors que les banderoles sur le Centre culturel Atatürk ont été déplacées plus loin, un autre groupe de policiers a voulu enlever les tentes sur la place. Les gens ont essayé de les arrêter, et la police a attaqué les manifestants avec des gaz lacrymogènes.

Alors que l’attaque de la police était en cours, beaucoup de gens ont commencé à rejoindre la place contre cette attaque fasciste. Pour empêcher les gens de venir, la police a tiré des gaz lacrymogènes dans le métro, et la station de métro Taksim a été fermée durant l’opération.

La police a utilisé de grosses quantités de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de balles en plastique tout en pulvérisant de l’eau sous pression avec des canons à eau. Un groupe des résistants a fait une chaîne humaine, et la police a tiré des gaz lacrymogènes à une courte distance. Beaucoup de gens ont été blessés par les gaz, mais une fois l’effet du gaz lacrymogène passé, de nombreux manifestants se sont réunis et ont fait de nouveau la chaîne.

Bien que la police a annoncé qu’il n’allait y avoir «aucune intervention» au parc, ils ont tiré de lourdes quantités de gaz lacrymogènes dans le parc, même à l’intérieur de l’infirmerie, les blessés ont été déplacés de la zone.

Beaucoup de gens ont été blessés par les grenades lacrymogènes et les flashballs. Alp Altinörs, qui est membre de l’Initiative de solidarité Taksim, a été touché par une balle en plastique au front et a été évacué par ambulance à l’hôpital. On sait que la police vise les gens.

D’autre part, la police a commencé à attaquer les espaces politiques et des bureaux. Le bureau du SDP (Parti de la sociale démocratie) a été perquisitionné et beaucoup de gens ont été mis en détention. La police a menotté les résistants et les a brutalement frappé pendant leur détention.

Malgré les attaques violentes, les gens sur la place Taksim et dans le parc Gezi continuent de résister. L’État fasciste, l’oppression et la terreur policière ne peuvent pas nous décourager, notre lutte continue, notre rage grandit, il en va de notre lutte.

İstanbul est partout,  la résistance contre le terrorisme d’État, la violence policière et l’exploitation capitaliste est partout.

Émeute, Révolution, Anarchie !

collaboration du Chat Noir Émeutier

Turquie : Les supporters des trois grandes équipes de foot manifestent ensemble à Istanbul

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Beşiktaş

Le 8 Juin, à Istanbul, le groupe Çarşı s’est réuni vers 19 heures dans le quartier de Beşiktaş et est parti vers la place Taksim.

Ils ont également accroché cette banderole sur le Centre Culturel ‘Atatürk’, à Taksim (Optik, illustré sur la banderole, est celui qui a crée ‘Çarşı’ et a donné aux supporters du club sportif de Beşiktaş une perspective politique). Le groupe ‘Çarşı’ a été très courageux et efficace lors des affrontements, et reçoit un soutien énorme de la population.

Ces vidéos i, ii à partir des mêmes manifs montrent les gens d’Istanbul unis (Beşiktaş, Fenerbahçe et Galatasaray) se déplaçant aux côtés du groupe Çarşı vers le parc Gezi. Les manifestants chantent “lance-là, lance-là, allume ta lacrymogène, laisse tomber ta matraque, enlève ton casque, puis nous verrons qui est le plus fort“, “Gouvernement, démission“, “Tayyip, démission“, “Saute, saute, Tayyip est celui qui ne saute pas “,” Résiste, parc Gezi” et d’autres slogans le long du chemin.

https://www.youtube.com/watch?v=eVBQeY1N3I8

Pour des mises à jour sur les émeutes à travers tout le pays : gezipark.nadir.org et occupygezipics (la plupart des photos comprennent des descriptions en anglais en cliquant sur ‘+’).

Il y a également un journal de Gezi Park, et une radio qui transmet en direct en turc.

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rue Istiklal
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Des enfants qui répondent à la question “Que s’est-il passé à Istanbul et en Turquie récemment ?”
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“Révolte”, tag dans le quartier d’Ilion, Athènes (Grèce)
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Banderole dans la ville d’Argostoli sur l’île de Céphalonie (Grèce) “Insurrection contre l’État et le capitalisme partout – Solidarité avec le peuple turc”.
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Vieux château à Patras (Grèce)

collaboration du Chat Noir Émeutier

Turquie : nouvelles de la lutte et des émeutes en cours

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Banderole sur l’île de Lesbos (en face de la côte Turque) : « Solidarité avec les rebelles en Turquie »

Le premier juin nous étions à Taksim vers 15h. Après les affrontements qui avaient commencé le matin la police a dû quitter la zone. Les flics ont disparus pendant des heures. Durant deux heures il n’y avait de présence policière dans aucune zone du centre d’Istanbul. Les gens ont occupé la place Taksim et le parc Gezi. Il y avait beaucoup de gens. Tout le parc, la place et les routes qui y menaient étaient plein de monde. Toutes les barrières de construction qui fermaient la partie ouest du parc ont été détruites par les manifestants. Des barrières de sécurité ont été enlevées et jetées sur la route qui mène au tunnel souterrain récemment construit. Ces barrières ont aussi été utilisées pour les barricades. Le QG de la police qui est au sud du parc qui domine la place a été brûlé et le véhicule anti-émeute laissé là par la police a aussi été détruit. Une voiture de police au même endroit a été retournée et détruite aussi. Ça débordait de joie du côté des manifestants et certains se prenaient en photo devant les voitures et immeubles détruits. Au nord du parc il y a l’hôtel Hyatt Regency et dans le jardin de l’entrée une voiture de police a été jetée dans la piscine. Quatre bus publics abandonnés à un carrefour proche ont aussi été détruits.

[vimeo]http://vimeo.com/67432788[/vimeo]

[vimeo]http://vimeo.com/67480646[/vimeo]

Vers 6h nous avons appris par nos compagnon-ne-s que des affrontements avaient commencé à Beşiktaş, où se trouvent les bureaux et la maison de Tayyip Erdogan. Des gens attaquaient les lieux depuis quatre directions : depuis la place Beşiktaş (à l’est), la rue Dolmabahçe (à l’ouest), Akaretler (nord-ouest) et la rue Ortabahçe (au nord). La police était coincée là-bas avec quatre chars lance-eau et environ 150 policier à l’entrée de la rue Hayrettin İskelesi. Dans toutes les directions se dressaient des barricades. Après quelques heures la police a pu pousser les gens et se déployer. De nouvelles barricades étaient aussi dressées dans la rue Mumcu Bakka et la rue Süleyman Seba pour empêcher la police d’entrer dans le Çarşı, qui est le bazar de Beşiktaş où trainent les gens. La police a utilisé des balles de caoutchouc lorsque les attaques des manifestants s’intensifiaient. Au milieu de la nuit (du 1er au 2 juin) la police se préparait à attaquer de nouveau l’occupation du parc Gezi. Malgré ça les gens dans le parc ont cramé les engins de construction. Les affrontements ont continué jusqu’à 1:30 du matin (02/06). La police a définitivement utilisé de manière excessive les bombes lacrymogènes pour disperser la foule, ce qui a obligé les manifestants à quitter les barricades pour se réfugier dans les magasins et bars environnant, ou à se regrouper dans des rues intérieurs de Beşiktaş. À ce moment là nous avons appris que la police rassemblait ses forces pour attaquer le parc Gezi. Continue reading Turquie : nouvelles de la lutte et des émeutes en cours

Istanbul, Turquie : quelques slogans et des nouvelles sur la révolte du parc Gezi au 02/06

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banderole de solidarité sur la place Liontaria à Heraklion, Crète (Grèce)

Quelques slogans entendus dans les rues d’Istanbul :

faşizme karşı omuz omuza / Soyons unis contre le fascisme

hükümet istifa / démission du gouvernement

katil Erdoğan / Erdoğan assassin

Taksim bizim, İstanbul bizim / Taksim est à nous, Istanbul est à nous

direne direne kazanacağız / nous gagnerons en résistant

her yer Taksim, her yer direniş / Taksim est partout, la résistance est partout

Tayyip’in piçleri, yıldıramaz bizleri /  les bâtards de Tayyip ne nous font pas peur

bu daha başlangıç, mücadeleye devam / Ce n’est que le début, la lutte continue

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banderole de solidarité à Thessalonique (Grèce): “Solidarité avec les rebelles en Turquie. Révolte maintenant et pour toujours.”

Au cours du 1° juin les flics ont abandonné le parc Taksim Gezi pendant quelque temps et les gens se sont rassemblés pour réoccuper le parc. Peu de temps après la police a attaqué la zone pour expulser les manifestants.

Des heures après des compagnon-ne-s qui étaient dans les rues d’Istanbul ont envoyé ce message ” Nous l’avons fait, la place Taksim et le parc Gezi ont été réoccupés. Les flics reculent. Les gens célèbrent cette victoire dans le parc Gezi. Une voiture de flic a été retournée et brûlée …”.
Et la nuit dernière les engins de construction qui étaient dans le parc ont aussi été brûlés.

 Il y a aussi une information qui circule au sujet du liquide orange/rose qu’on peut voir sur certaines photos ou vidéos et qui atteste que ça serait de la lacrymogène mélangée à de la peinture orange ou rouge (cela varie selon les différentes zones de la ville) qui sers à marquer les manifestants afin de pouvoir les identifier ultérieurement.
Il est important de clarifier que ça n’est pas l’agent orange, comme une rumeur très répandue le laissait entendre. L’agent orange n’a pas de couleur, il tient son nom des rayures oranges dessinées sur les barils dans lesquels il était transporté.

Istanbul, Turquie : dernières mises à jour sur l’occupation du parc Taksim Gezi

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Si vous avez des informations en direct envoyez-les nous.

L’occupation du parc Taksim Gezi à Istanbul a commencé le 28 mars 2013. À la suite de la descente  de police dans la zone du parc le 30 mai des hackers de RedHack ont sabotté le site du siège de la police de Beyoglu.

L’occupation a continué, et des milliers de personnes se sont rassemblées pour résister contre les projets du gouvernement (construire un centre commercial et raser le parc). C’est très vite devenu l’une des mobilisations les plus importantes de ces dernières années, avec différentes personnes y prenant part (depuis des activistes radicaux en passant par des ONG, etc ..), ressemblant au mouvement international Occupy.

Le 31 mai des affrontements dans les rues ont commencé à 05 heures du matin à Istanbul. La résistance s’est intensifié, alors que la police tirait un nombre incalculable de bombes lacrymogènes. Avant une nouvelle vague de répression des supporters des trois équipes de football principales (Besiktas, Galatasaray, Fenerbahce) ont pris les rues ensemble. Les heurts ont continué tard dans la soirée. Le nombre de personnes dans la rue était énorme. Dans chaque direction des milliers de personnes essayaient de rejoindre la place Taksim. La lutte continuait après près de 16 heures de combat. Continue reading Istanbul, Turquie : dernières mises à jour sur l’occupation du parc Taksim Gezi