Category Archives: Répression

Pangalos a pris un yaourt près de Keretea la nuit dernière

Les temps sont durs pour les politiciens affamés… Hier soir le vice-président du gouvernement Theodoros Pangalos accompagné d’autres membres du PASOK est allé manger dans un restaurent en Kilivia (dans l’Attique, près de Keretea). Aussitôt des dizaines d’habitants de Keretea ayant entendu parler de la visite d’un glouton de membre du gouvernement, se sont rassemblés devant le restaurant afin siffler et huer lui et sa troupe. Après son copieux dîner, il tenta de parler avec les habitants qui lui offrirent un vol de yaourts pour aider sa digestion. Puis au bout d’un certain temps les forces antiémeutes intervinrent pour aider Pangalos et les autres membres du gouvernement à s’enfuir.

Grève de la faim: une victoire certes, mais ne jamais faire confiance aux autorités grecques

« La revendication des 300 grévistes migrants de la faim est un espoir pour l’ensemble de la société ». Annonce de l’Initiative de Solidarité aux 300

C’était de bonnes nouvelles, mais ne faisons pas confiance aux autorités grecques…
Le 10 Mars dernier, le ministre de l’Ordre public a déclaré que le gouvernement n’a jamais accepté de réduire le temps nécessaire de 12 à 8 ans pour l’obtention de permis de séjour. Il a déclaré sans complexe que des concessions ont été faites de la part des grévistes de la faim et non pas du gouvernement. Ses déclarations ont été très provocatrices, comme le rapportent les médias grecs.

A cela s’ajoute les réponses du ministre de l’intérieur au parti d’extrême droite :
« Il n’est ici pas question de régularisation, car d’ici peu les immigrés ne feront plus appel au ministère de l’intérieur mais à la police grecque pour les « statuts de tolérance » qui ne sont pas des permis de séjour. Personne d’autre que la police ne sera en mesure de décider de leur futur »

Pour ces raisons le mouvement de solidarité doit rester en alerte !

La grève de la faim des 300 ouvriers immigrés est finie. La lutte pour un monde d’égalité- solidarité- liberté continue….

Le 25 janvier, 300 immigrés ont commencé une grève de la faim à Athènes et Thessalonique avec des revendications élémentaires: les mêmes droits que les travailleurs locaux et la régularisation de tous et toutes les immigré(e)s qui vivent, travaillent et se déplacent dans le pays.
44 jours après, tandis que plus de 100 grévistes se trouvaient dans des hôpitaux avec de graves problèmes de santé, l’état a été forcé d’abandonner son attitude intransigeante et les menaces de déporter les grévistes et a négocié directement avec eux, en satisfaisant une partie significative de leurs demandes:
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Fin de la grève des « 300 »

L’annonce vient de tomber, la grève de la faim des « 300 » immigrés en Grèce vient de se terminer, le gouvernement a lâché quelques concessions sur des points clé des revendications :
Le délai de vie avant régularisation est passé à 8 ans (jusque là 12).
Les trois cents grévistes seront cycliquement régularisés par périodes de six mois jusqu’à atteindre la durée de régularisation (8 ans). Continue reading Fin de la grève des « 300 »

Le gouvernement menace d’évacuer violement le bâtiment où sont logés les grévistes de la faim à Athènes

le vice président du gouvernement, Theodoros Pangalos

Athènes, le 7 mars : Le Ministère « de la Santé et de la Solidarité Sociale » a exigé le transfert des travailleurs sans papiers- grévistes de la faim du bâtiment d’Hypatia (centre d’Athènes).

D’après l’annonce du Ministère, « les limites de tolérance et de compréhension en ce qui concerne les questions de santé posées par la lutte des immigrés ont été dépassés »… En même temps, une notification d’instructions concernant le transfert de tous les immigrés à des hôpitaux d’Athènes a été rendue aux grévistes de la faim et aux personnes solidaires.

Depuis hier, dans les mass média, les journalistes et le vice président du gouvernement, Theodoros Pangalos, parlent du « dépassement des limites de tolérance », ainsi que d’une évacuation violente du batiment d’Hypatia, des grévistes de la faim et des personnes solidaires qui se trouvent sur place.

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Politiciens grecs mal accueillis à l’étranger

Des interventions eurent lieu le 21 février lors d’un discours de George Papandreou à l’université Humboldt à Berlin. Deux groupes différents d’étudiants allemands et grecs réussirent à interrompre le discours du premier ministre en attaquant verbalement le régime grec.

Une autre intervention eut lieu le vendredi 26 février lors d’un événement du directeur Costa Gavras à la « maison grecque ». Des étudiants grecs et français, présents pour une intervention en solidarité avec les 300 migrants en grève de la faim, reconnurent le vice-président du gouvernement grec Theodoros Pangalos dans le public et le forcèrent de partir.

 

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Berlin, Allemagne

Le 21 février, Papandreou parla « du succès » de la politique économique de son gouvernement. Le titre était néolibéral : La crise comme chance (pour qui ?) [1] Malgré la présence de plein de flics, de sympathisants du PASOK et même d’un curé, la moitié du public étaient des ennemis du régime grec. En tout, on a tenté de déployer quatre banderoles, des flyers furent lancés et distribués, malgré la réaction rapides des soi-disant officiels et de la police allemande. Des gens en train de crier et de gueuler réussirent à plusieurs reprises à interrompre toute la manifestation. Tout le monde fut poussé vers la sortie, ceux qui n’avaient pas pu entrer étaient en train de gueuler depuis l’extérieur. La visite de Papandreou ne fut même pas mentionnée dans les journaux allemands. Il est remarquable que personne ne voulût discuter avec le premier ministre. Même quelques personnes âgées le traitèrent de traître. Tout le monde fut acquitté. Continue reading Politiciens grecs mal accueillis à l’étranger

La grève générale en Grèce en direct

Actualités : occupiedlondon.org/blog

16h50 (GMT+2) : Athènes : L’appel au rassemblement place Syntagma est fixé à 19h. Confirmation que 6 manifestants ont été blessés. Policiers anti-émeutes et flics à moto se rassemblent avenue Alexandras.
Volos : Il y a eu trois manifs et un total de 3 à 4 000 personnes.

16h30 (GMT+2) : Athènes : Un manifestant a été gravement brûlé par une capsule de gaz lacrymogène et a été transféré à l’hôpital. Son genou est dans un état grave. A cette heure, 20 détentions et 4 ou 5 arrestations ont été confirmées. Un voltigeur en moto a tenté de frapper un manifestant mais les deux flics ont été attaqués à coups de cocktails molotov et leur moto a été réduite en cendre. Les manifestants essayent d’organiser un concert ce soir à la place Syntagma. La plupart des gens resteront sur la place.

Thessalonique : 100 à 200 personnes se dirigent vers le commissariat d’Aristotelous en solidarité aux personnes retenues là-bas. Continue reading La grève générale en Grèce en direct

Keratea- Lavreotiki : Deux mois de terrorisme d’Etat

Mardi 8 février à 16 heures l’attaque organisée des marionnettes de la junte contre les habitants de Keratea (Attique- Grèce) a atteint son point culminant. Ça fait deux mois, depuis le 11 décembre, que les habitants de Keratea et plusieurs personnes solidaires résistent avec force contre le projet de construction d’un dépôt d’ordures dans la région. Ils s’opposent au projet de dégradation de leurs vies et de dévastation de leur environnement naturel ; un projet promulgué par les hyènes d’entreprises de construction, ainsi que par leurs béquilles politiques, ceux de la junte démocratique.

La résistance de la société locale, tant à travers la voie institutionnelle, qu’à travers la contre-violence sociétale généralisée (des affrontements quotidiens avec les forces de l’ordre à travers des barricades, des cocktails molotov, des jets de pierres et des sabotages des constructions) ne pourrait pas rester sans réponse.

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27 janvier : l’Etat veut exterminer les grèvistes de la faim

La nuit du 26 janvier, le rectorat de l’Université d’Athènes et 4 O.N.G ont délibéré pour faire expulser les migrants en grève de la faim de l’asile universitaire de la Faculté de droit.

En Grèce, la violation de l’asile universitaire présuppose la délibération du rectorat de l’Université en cas de danger contre la vie. Bien évidement, rien de tel n’est arrivé, alors que nulle fonction de l’université n’a été entraivée puisque ce dont il s’agissait n’était pas une occupation, mais l’utilisation d’un batiment vide. Continue reading 27 janvier : l’Etat veut exterminer les grèvistes de la faim

Personne n’est illegale: Solidarité concrète avec la lutte des 300 immigrants-travailleurs

Dans le centre d’Athènes, à l’intérieur du bâtiment de la Faculté de droit (rue Solonos), la grève de la faim des 250 immigrants travailleurs a commencée depuis lundi 25 Janvier 2011. De la même manière, 50 immigrants-travailleurs en grève de la faim à l’intérieur du Centre du travail de Thessalonique réclament l’évidence: la régularisation inconditionnelle de tous les immigrés qui vivent et travaillent en Grèce.

Depuis les premières heures de cette grève de la faim massive et coordonnée, l’Etat déchaine sa frénésie contre cette lutte sociale autogérée sans précédent. Unis, les larbins du gouvernement, les informateurs des mass medias et toutes sortes de fascistes demandent l’évacuation des grévistes de la faim du bâtiment  de la Faculté de droit, tout en menaçant de violer l’asile universitaire par l’invasion des forces de répression de la « junte » démocratique.

La guerre de communication de la propagande de l’Etat est toujours aussi vulgaire et implacable: au moment où 300 immigrants en lutte risquent leur vie pour l’égalité sociale et la justice, pour être égaux en droits du travail, mais aussi en obligations, ces hypocrites au pouvoir parlent de «légitimité démocratique» et menacent de violer l’asile universitaire. Ce sont les seuls responsables de la paupérisation du peuple grec, qui ont envoyés des armées d’occupation dans le pays d’origine de millions d’immigrés-réfugiés, ceux qui coupent les retraites, les salaires, et ont menés de larges pans de la société au chômage, condamnant à la misère et la pauvreté les habitants locaux et les immigrants; ceux qui pratiquent le «diviser pour mieux régner », accompagné d’un «cannibalisme social” sans merci, ceux qui construisent un nouveau mur de la honte à Evros, et sont responsables de l’assassinat silencieux de milliers de nos semblables à la frontière sud-est de l’Union européenne.

Au cours de ces heures cruciales, l’État grec tente de manipuler l’«opinion publique» pour légitimer une opération de type militaire contre les 300 grévistes de la faim. Ainsi, ce qui est maintenant plus que nécessaires est la propagation maximum de la vérité, ainsi que la mobilisation de tous les moyens de contre-information des mouvements sociaux et politiques au niveau international, pour empêcher que cela arrive.

Nous appelons toutes les collectivités et les groupes, tous les réseaux et les particuliers, à contribuer directement, et comme ils le peuvent, à la lutte solidaire de la défense des droits des immigrants-travailleurs, leur régularisation inconditionnelle, et la résistance contre le monstrueux appareil d’État grec et les patrons, qui calomnient leur juste lutte et organisent sa violente répression.

La lutte des 300 grévistes de la faim est notre lutte!
La solidarité est notre arme!

contrainfo.espiv.net

300 immigrés prêts à commencer une grève de la faim massive en Grèce

Nous sommes des réfugiés, hommes et femmes, de toute la Grèce.
Nous sommes venus ici chassés par la pauvreté, le chômage, les guerres  et les dictatures.

Les multinationales du monde occidental et leurs serviteurs politiques
dans nos pays ne nous laissent pas d’autre choix que de risquer nos vies des dizaines de fois pour arriver jusqu’à la porte de l’Europe.

L’Occident, qui pille nos pays, et où le niveau de vie est infiniment mieux, est notre seul espoir de vivre comme des êtres humains. Nous sommes arrivés (d’une manière ordinaire ou non), et nous travaillons ici pour survivre, nous et nos enfants. Nous vivons dans l’indignité et l’obscurité des
sans-droits, pour que les employeurs et les organismes de l’état puissent bénéficier de l’exploitation sauvage de notre travail. Nous vivons de notre sueur et nous rêvons d’avoir un jour des droits égaux avec nos collègues grecs. Continue reading 300 immigrés prêts à commencer une grève de la faim massive en Grèce

Solidarité aux personnes emprisonnées pour l’affaire de la Conspiration de Cellules du Feu

Depuis longtemps, les États s’évertuent à criminaliser et stigmatiser (voire, traiter comme des terroristes) nos militants et sympathisants.
Si le gouvernement français ne la pas (encore) ouvertement fait, bien qu’il ait essayé avec l’affaire de Tarnac , il n’en va pas de même avec l’État grec qui, depuis 2008, pratique une chasse ouverte aux anarchistes et les accuse de tout les maux. Continue reading Solidarité aux personnes emprisonnées pour l’affaire de la Conspiration de Cellules du Feu

Menidi : Un flic de la force DIAS (police motorisée) tue une Romni de 6 ans

Le 5 janvier un flic motard a mortellement blessé dans la ville de Menidi (au nord-est d’Athènes où se trouvent beaucoup de campements de Roms) une fille d’origine romanie, âgée de 6 ans qui était sortie dans la rue avec ses amis, la veille de la fête de la Théophanie, pour chanter des chants de Noël. Selon des témoins oculaires, le flic motard a renversé la fillette et l’a traîné sur plus de 150 mètres. Ensuite, au lieu de s’arrêter pour la secourir, il a abandonnée sa victime. Environ 100 personnes se sont rassemblées sur le lieu de l’assassinat. A la nouvelle de la mort de la fille, la foule s’est attaquée aux policiers anti-émeutes (MAT) – des photos ici. Continue reading Menidi : Un flic de la force DIAS (police motorisée) tue une Romni de 6 ans

9 décembre : Appel international de trois prisonniers politiques à la solidarité

APPEL INTERNATIONAL À LA SOLIDARITÉ

Camarades,

Nous sommes trois prisonniers politiques, membres du groupe armé Lutte Révolutionnaire [Epanastatikos Agonas], et nous vous envoyons de notre prison nos salutations militantes.

Nous avons été arrêtés en avril 2010 avec trois autres camarades qui sont accusés de participation à l’organisation. Depuis, nous sommes en détention provisoire (accusés de terrorisme) en attendant notre procès renvoyé pour les premiers mois de 2011.
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ON A LA RAGE ! 15 décembre 2010 : Grève générale en Grèce

Y a pas de doute, même pour la personne la plus bienveillante, que l’état, en collaboration parfaite avec ses mécanismes de soutien, a décidé de déclarer la guerre à la société. Il a peur de la rage sociale telle qu’elle s’est exprimée jusqu’ici et telle qu’elle peut s’exprimer dans l’avenir.

Le rôle répressif de l’état, tel qu’il se manifeste par le biais du mécanisme assassin de la police nationale –et non pas seulement – a déjà commencé à étaler ses tentacules en cherchant de se propager et de supprimer n’importe quelle explosion générale à venir. Des fascos, des flics en civil, des « citoyens pacifiques » et d’autres déchets sociaux sont mobilisés afin de fonctionner en tant qu’une extension naturelle de cette formation assassine.

C’est un fait qui devrait nous problématiser tous. Quelque chose qui existait déjà, mais qui prend désormais des traits plus massifs. Quelque chose qui se passe de la manière la plus indiscernable, la plus manifeste et la plus impudique. Ca se passe sous nos yeux.

A Athènes, dans une ville militarisée, avec des milliards de policiers de toutes les sortes dans tous les coins, reflétant l’effort évident pour terroriser les gens, ainsi que pour donner l’image d’un lieu difficile à approcher qu’ils contrôlent malgré tout….

… un grand nombre de personnes a commencé à arriver aux points de pré-rassemblement au centre-ville dès le matin. Toute la région du Champ de Mars (Pedio tou Areos) à la place de la Concorde (Omonia) était pleine des manifestants, alors que les trottoirs se remplissaient eux aussi de manière étouffante. Continue reading ON A LA RAGE ! 15 décembre 2010 : Grève générale en Grèce

11 décembre, Athènes : Manif anarchiste en réponse de la « crise »

« Contre-attaque de classe et sociale. Pour un monde d’égalité, de solidarité et de liberté »

Samedi, 11 décembre, un rassemblement et une manifestation organisée par l’ « Assemblée d’Anarchistes » en réponse de la crise et de ses effets sur la société ont eu lieu au centre d’Athènes.

Environ 1000 personnes ont marché dans les rues gelées d’Athènes en criant des slogans contre l’état, les syndicats corrompus, les banquiers et la répression étatique. Continue reading 11 décembre, Athènes : Manif anarchiste en réponse de la « crise »

Conspiration des Cellules du Feu – Appel à la solidarité internationale

Le texte qui suit est un appel à la solidarité internationale aux 5 personnes emprisonnées pour l’affaire de la Conspiration de Cellules du Feu (dont 3 ont revendiqué les actes dont elles sont inculpées) expliquant le but de leur action d’envoi massif de colis incendiaires à des diverses ambassades et personnes politiques (le 1 novembre 2010).

Leur procès est prévu pour le 17 janvier 2011.

FRONT REVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL

APPEL A LA SOLIDARITE AUX GUERILLEROS DE L’ORGANISATION REVOLUTIONNAIRE CONSPIRATION DES CELLULES DU FEU, AUX REVOLUTIONNAIRES ET AUX INDIVIDUS ACCUSÉS SUR LA MEME AFFAIRE (PROCES LE 17 JANVIER 2011)

Un autre but de notre action, via l’envoi massif de colis incendiaires à des ambassades et à des leaders européens, était de réaliser un appel international.

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Lutte pour la liberté contre l’état de terreur

Rapport sur les manifestations du 6 décembre 2010 et l’agression sans précèdent de la police. Actes de solidarité à l’étranger.

Athènes

Manifestation des collégiens et des lycéens (matin)

Des rassemblements et des manifestations spontanées ont eu lieu dans plusieurs quartiers d’Athènes. Les collégiens-lycéens se sont rassemblés dans leurs quartiers avant de se diriger vers le centre-ville pour se joindre à la manifestation principale.

Plus précisément, des rassemblements et des manifs ont eu lieu à Peristeri, Philadelphie, Egaleo, Koridallos, Psihico et Exarheia. Les collégiens-lycéens ont bloqué les rues centrales des leurs quartiers et ils ont marché en direction des commissariats locaux. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont eu lieu et des voitures de police ont été brisées. Les flics ont essayé d’arrêter quelques collégines-lycéens à Koridallos. Une manif de solidarité réclamant la libération des 3 personnes arrêtés a été aussitôt organisée. Des blocages des rues ont également eu lieu dans les banlieues du Nord d’Athènes.

La manif principale a démarrée avec la participation de plus de 5000 collégiens-lucéens, alors que des gens continuaient à arriver pour se joindre aux manifestants. La manif était agressive dès le début : des attaques contre des banques, des caméras surveillance et des magasins de luxe ont eu lieu. Les premiers affrontements avec les flics (rue Stadiou) ont eu comme résultat la rupture temporaire de la manif (les manifestants se sont répandus dans les ruelles environnantes). Or, les écoliers ont réussi à repousser les forces de la police anti-émeute avec des attaques bien organisées. Des affrontements ont eu lieu de nouveau quand la tête de la manif a atteint la place Syntagma (en dehors du Parlement) et a attaqué la police anti-émeute. Les porcs ont répondus en faisant usage des gaz lacrymogènes et des flash bang grenades. La manif s’est terminée à Propilaia où la plupart des manifestants sont restés sur place afin de participer à la manifestation de l’après-midi. Soulignons que les collégiens-lycéens, bien que des mineurs, n’étaient pas effrayés ni par les flics, ni par les méthodes terroristes des médias et ils se sont affrontés aux forces de l’ordre en nous montrant le chemin à suivre.

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NOUS SOMMES EN GUERRE- DES ARRESTATIONS POLITIQUES ET DU TERRORISME ETATIQUE

La veille de l’anniversaire de l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos le 6 décembre 2008, la junte décide de mettre en fonction ses dispositifs de répression afin d’entraver l’insurrection sociale prévue. Et cela d’une manière tragi-comique. Tous les servants du régime sont en alerte et cherchent à manipuler l’opinion publique et à terroriser tous ceux qui résistent. Continue reading NOUS SOMMES EN GUERRE- DES ARRESTATIONS POLITIQUES ET DU TERRORISME ETATIQUE

Manif étudiante au centre d’Athènes contre la reforme du système éducatif et en solidarité avec les étudiants britanniques

2 Décembre: 2000 étudiants marchent au centre d’Athènes contre la reforme du système éducatif et en solidarité avec les étudiants britanniques. Affrontements avec la police, cinq arrestations.

Les manifestants ont essayé d’approcher l’Ambassade de Grande Bretagne en solidarité avec les étudiants en lutte au Royaume Uni. Des affrontements avec les MAT (CRS) ont eu lieu et cinq étudiants ont été arrêtés. Continue reading Manif étudiante au centre d’Athènes contre la reforme du système éducatif et en solidarité avec les étudiants britanniques

Chania (Crète) – Attaque raciale avec des fusils contre des immigrants

Lundi, le 15 novembre, deux immigrants palestiniens ont été des victimes d’une attaque raciale à Kissamos de Chania. Les immigrants se trouvaient à la plage Kasteli, quand un groupe de quatre fascos est apparu et les a attaqués avec des fusils.

Sans raison particulière, les deux migrants ont été battus férocement, tandis qu’ils ont été laissés par terre à saigner. Continue reading Chania (Crète) – Attaque raciale avec des fusils contre des immigrants

17 novembre 2010: manifestations partout en Grèce

17 novembre 2010: 37 ans après le soulèvement  de l’Ecole Polytechnique, des manifestations dynamiques ont eu lieu dans la presque totalité du pays. L’état a employé des milliers de flics et de flics en civil pour le maintien de l’«ordre publique».

Des attaques brutales ont eu lieu dans la plupart des villes mais le terrorisme d’état n’a pas passé. Continue reading 17 novembre 2010: manifestations partout en Grèce

Salonique: La station de radio anarchiste “Radio Revolt” brulée par une bande de fascistes

Dans la soirée du mardi 9 Novembre, le wagon occupé par la station radio “Radio Revolt” qui se trouve à l’intérieur de l’université de Salonique a été entièrement brûlé après l’attaque incendiaire d’un gang fasciste. Une vingtaine de para-étatiques et de fascistes armés ont tenté de piéger les camarades à l’intérieur du wagon et ont ensuite lancé des matériaux inflammables. La réponse des camarades a été immédiate: ils se sont procurés des bâtons, ils ont réussi de sortir du wagon et ils ont passé à la contre-attaque. ”Comme par hasard”, pendant que  les camarades essayaient d’utiliser une petite pompe à eau, l’approvisionnement en eau a été coupé.
D’après les pompiers, les flics ont exigé de les accompagnier à l’intérieur du campus (cherchant à violer ainsi l’asile universitaire). Comme on l’a déjà constaté, les fascos ne sont pas capables d’une telle attaque sans aide.

L’État et ses gangs ne parviendront pas à faire taire la voix des combattants!
Ils ne nous effrayent pas, ils ne nous répriment pas!

« Aux pieds de l’Acropole nous faisons la grève… »

Le soir du Mercredi 13 octobre une centaine d’employés contractuels, gardiens de l’Acropole, ont bloqué l’entrée du site archéologique comme forme ultime de protestation contre le non payement de deux ans de salaires et la perspective du chômage.

Les gardiens du site archéologique de l’Acropole travaillent pour le Ministère de la Culture et du Tourisme soit comme fonctionnaires titulaires, soit comme employés contractuels. Ça fait 22 mois qu’au moins 400 employés du Ministère travaillent sans être payés. Il s’agit des employés avec jusqu’à 20 ans de service. Ils demandent le payement rétrospectif de leurs salaires, ainsi que leur titularisation. Or, le gouvernement les accompagne vers le chômage. La plupart d’entre eux seront en effet licenciés après 20 ans de travail flexible et mal payé. Continue reading « Aux pieds de l’Acropole nous faisons la grève… »